Agora de l'Ermitage
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Agora de l'Ermitage

Libres propos d'un ermite sur les faits de société
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

 

 Les dérives militaires du nabot

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant
AuteurMessage
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: Kadhafi a gagné la bataille de Libye   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeJeu 21 Juil - 5:04

Kadhafi a-t-il gagné la bataille de Libye ?
Régis Soubrouillard - Marianne | Jeudi 21 Juillet 2011 à 05:01 | Lu 2930 fois
IMPRIMER AUGMENTER LA TAILLE DU TEXTE DIMINUER LA TAILLE DU TEXTE


Une semaine après avoir infirmé les déclarations du Ministre de la Défense Gérard Longuet qui affirmait que la priorité de l'intervention n'était plus au départ de Kadhafi, Alain Juppé est revenu sur ses propos indiquant sur LCI que Kadhafi pourrait séjourner en Libye à condition de se retirer de la vie politique. Des tergiversations politiques qui en disent long sur l'improvisation militaire de l'opération...



« Il n'y a pas de médiation possible avec M. Kadhafi. Les soldats de M. Kadhafi doivent rentrer dans les casernes et M. Kadhafi doit partir. On peut discuter des modalités du départ dans l'honneur, dans quel pays… tout cela, c'est effectivement discutable » déclarait Nicolas Sarkozy le 27 mai dernier en marge du sommet du G8 à Deauville.

Machine arrière toute ! Quelques milliers de sorties aériennes et de missiles n’y auront pas suffi. La priorité n’est plus au départ de Kadhafi. Alain Juppé l’a confirmé dans un entretien à LCI : « L'une des hypothèses envisagées, c'est qu'il séjourne en Libye, mais à une condition, c'est que très clairement il se mette à l'écart de la vie politique libyenne. C'est ce que nous attendons avant de déclencher le processus politique du cessez-le-feu ».

Rien à voir avec les déclarations du chef de la diplomatie française qui, sur ses terres bordelaises, il y a encore une semaine, était loin de mettre autant d’eau dans son vin déclarant que « L'idée que Kadhafi doit partir est désormais admise par tout le monde... Même s'ils ne le disent pas ouvertement, la majorité des pays africains ont compris que Kadhafi devait s'écarter du pouvoir. La question n'est pas de savoir s'il doit partir, mais quand et comment ».


L’histoire a donc donné raison à Gérard Longuet. Le Ministre de la défense avait sous-entendu il y a une semaine aux micros de BFM TV que le départ de Kadhafi n’était plus une condition à l’arrêt des opérations militaires : « Il sera dans une autre pièce de son palais avec un autre titre ».
A peine prononcés, les propos de Gérard Longuet avaient suscité beaucoup de questionnements : une simple bourde ou le reflet d'une réflexion en cours prématurée à assumer chez les militaires français de voir leur potentiel trop entamé et pour l’exécutif de s’engager dans un conflit durable et coûteux politiquement. Ce revirement spectaculaire apporte plus qu’un début de réponse et vient même crédibiliser la sortie de Saïf al Islam, fils du dirigeant libyen, qui déclarait à la presse algérienne que Tripoli négociait avec la France les conditions d'un cessez-le-feu.

Le rétro-pédalage amorcé par Longuet n’avait pourtant pas eu l’heur de plaire du tout au Ministre des affaires étrangères. Un certain…Alain Juppé qui avait aussitôt réaffirmé que la chute du guide était un « élément clé » des négociations. C’est donc une semaine, jour pour jour, après le vote de l’assemblée nationale pour la poursuite des opérations militaires en Libye que l’exécutif fait explicitement passer le message que l’offensive pourrait avoir assez duré… Gérard Longuet a même déclaré aujourd'hui que les insurgés n'étaient pas en capacité de prendre Tripoli.

Des tergiversations politiques et diplomatiques qui en disent long sur les difficultés rencontrées par la coalition contrainte d’envoyer des signaux amènes au Guide. Un changement de cap symbole d’une remise en cause sévère de la stratégie de la France (mais aussi du Royaume-Uni, des Etats-Unis et donc de l'Otan), qui, jusqu'à présent, « menait » la guerre en Libye et que le colonel Kadhafi saura à coup sûr utiliser pour assurer ses fidèles soutiens de sa puissance retrouvée. D'ici à ce qu'il réclame à Sarkozy de planter à nouveau sa tente dans les jardins de l'Hôtel Marigny...

LA VICTOIRE DE LA REALPOLITIK SUR LA GUERRE JUSTE ?
Partis dans une campagne quelque peu improvisée, sous la pression d’un BHL auto-proclamé chef de la diplomatie médiatique, et accessoirement des services de renseignement français, les forces armées semblent aujourd'hui dans une impasse. Sur le terrain, le ministre Alain Juppé a d’ailleurs admis que si les choses progressaient, il n’y avait pas de « basculement spectaculaire ».

Et pendant la guerre, le temps –politique- suit son cours… comme l'analysait clairement le spécialiste en relations internationales Bertrand Badie, dans un chat pour le monde.fr, estimant que l’enlisement de la crise libyenne comportait le risque « notamment pour la diplomatie française, de passer l'été sans qu'une transformation profonde de la situation ne la libère du danger de voir son action prise en otage d'une temporalité électorale ».

Un pari risqué alors que le retour des soldats d’Afghanistan dans des cercueils sensibilise de plus en plus l’opinion sur la question de la légitimité de l’engagement des troupes françaises en opérations extérieures.

Reste un détail : la présence négociée de Kadhafi en Libye signifierait l'annulation du mandat de capture prononcé contre le raïs pour crimes contre l'humanité par la Cour Pénale Internationale. Une broutille juridique balayée par Alain Juppé : « C'est un point qui n'est pas en discussion aujourd'hui. Il y a des procédures qui doivent être poursuivies et on verra ensuite dans le cadre des négociations les conséquences qu'il faut en tirer ».
La victoire de la « realpolitik » sur la « guerre juste » si chère à BHL. L’historien Tzetan Todorov avait anticipé les risques d’un engagement militaire : « l’inconvénient est que la guerre est un moyen si puissant qu’elle fait oublier le but poursuivi ». A méditer.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: Quand Sarkozy cherchait des sous chez Kadhafi   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeLun 1 Aoû - 15:17

UNDI 1 AOÛT 2011

Quand Sarkozy cherchait des sous chez Kadhafi
Envoyer par e-mail
BlogThis!
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Google Buzz


Ce pourrait être le titre d'un mauvais polar. Cela ressemble plutôt au dernier épisode de l'affaire Takieddine.

L'affaire Takieddine a tout de l'affaire d'Etat, et d'ailleurs, l'Etat s'en inquiète. Pour celles et ceux qui auraient raté quelques épisodes, ou qui ne seraient malheureusement pas abonnés à Médiapart, voici donc un résumé des révélations (ou confirmations) apportées par le site d'informations depuis le 10 juillet dernier.

Une nouvelle fois, force est de constater que de telles révélations, dans d'autres démocraties, auraient provoqué l'ouverture de nombreuses enquêtes, parlementaires ou médiatiques, et conduit assez sûrement l'Exécutif à s'expliquer publiquement. Mais nous sommes en France, et, en France, on dit officiellement que « la justice doit suivre son cours » en espérant bien tout faire pour enterrer la chose.

1. Ziad Takieddine est un intermédiaire cité dans quelques gros contrats d'armement : vente de sous-marins Agosta au Pakistan (Agosta, 1994), vente de frégates à l'Arabie Saoudite (Sarawi II, 1995), équipement de surveillance pour l'Arabie Saoudite (Miksa, en 2003, annulé par Chirac). Ceux qui selon Mediapart, ont fait sa fortune, ont été conclus par le gouvernement Balladur. S'agissant de contrat d'armement et donc de commissions versées à des intermédiaires, le ministre du Budget de l'époque devait valider la déductibilité fiscale de ces commissions dans les comptes des vendeurs français.


2. A la suite de ces contrats, Ziad Takieddine, de nationalité franco-libanaise, a pu se doter de jolies propriétés : yachts, villa, appartement de luxe. A cause de ses contrats, Ziad Takieddine est, selon Mediapart, le « principal suspect du juge Van Ruymbeke dans le volet financier de l'affaire Karachi ».

3. Résident fiscalement en France, il fut cependant exonéré d'impôt sur la fortune ou sur le revenu depuis 2002, ses propriétés étant domiciliées dans des paradis fiscaux.

4. Il a fréquemment invité quelques proches de Nicolas Sarkozy dans ses propriétés (Brice Hortefeux, Pierre Charon, Goubard, ) et même le ministre du Budget entre 2004 et 2007, Jean-François Copé.

5. Le contrat Miksa, annulé par le président Jacques Chirac en 2004 était l'un des plus curieux. Son objet, la surveillance des frontières de l'Arabie Saoudite, était directement l'affaire du ministère de la Défense. C'est pourtant Claude Guéant, directeur de cabinet de Sarkozy ministre de l'intérieur, et Brice Hortefeux, conseiller auprès du ministre, qui prirent en main l'initiative et la négociation. Selon Mediapart, Ziad Takieddine devait toucher une commission de 350 millions d'euros.

6. En mars dernier, Ziad Takieddine a été interpelé par la police en sortant d'un jet au Bourget, qui ramenait deux journalistes français venant d'interviewer le colonel Kadhafi. L'intermédiaire avait sur lui quelque 1,5 million d'euros en liquide.

7. Mediapart détient « une vingtaine de notes confidentielles » attestant que l'actuel ministre de l'intérieur Claude Guéant a travaillé avec Ziad Takieddine, pour conclure « des deals financiers de la France avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, de 2005 à 2007 ». A l'époque, Guéant était directeur de cabinet de Sarkozy ministre de l'intérieur.

Le 28 juillet dernier, Mediapart affirmait ainsi que :
« Grâce à l'appui du ministère français de l'intérieur, Ziad Takieddine a notamment obtenu, en avril 2007, en pleine campagne présidentielle, des commissions occultes sur un marché de livraison de matériel de guerre électronique vendu par la société i2e (filiale du groupe Bull) à la Libye. Sur ce premier contrat, destiné à crypter les communications du régime et à contrer la surveillance des services secrets occidentaux, un montant de 4,5 millions d'euros a été versé à M. Takieddine. D'autres versements suivront. »
Mediapart va plus loi en expliquant que Ziad Takieddine « aurait promis à Claude Guéant «un contrôle total» sur les futurs marchés signés en Libye ». De septembre à décembre 2005, Ziad Takieddine a ensuite organisé, d'après Mediapart, des visites auprès des autorités libyennes de Claude Guéant, Nicolas Sarkozy, et Brice Hortefeux (pourtant ministre des collectivités territoriales).

Pour preuve, Mediapart publie un courrier officiel signé de Nasr Al-Mabrouk Abdallah, secrétaire des Comités populaires de la sûreté nationale de Libye, daté du 22 juin 2005, invitant officiellement Sarkozy à venir en Libye « le plus vite possible». Le site fait également état de « plusieurs notes manuscrites – en arabe » préparant ces rencontres. Ces notes sont rédigées par Ziad Takieddine, « généralement adressées à Abdallah Senoussi, chef des services spéciaux libyens, beau-frère de Kadhafi et cerveau de l'attentat du DC10-UTA, dont les liens avec Ziad Takieddine et Claude Guéant ont déjà été évoqués par Mediapart »

8. En décembre 2007, Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Elysée, a nié sous serment que ces rencontres poursuivies pour la libération des infirmières bulgares aient été accompagnées de négociations parallèles et secrètes de contrats.

Pourtant, Mediapart cite les notes de Takieddine et publie un document officiel du ministère de l'intérieur. Les contrats secrets y sont cités : vente d'un système de fabrication de passeports et cartes d'identité biométriques, « modernisation de l'aviation militaire, des mirages F1», « projet de protection des frontières et des ports » par la société Sagem. Le patron de Sagem de la société a été invité en septembre 2005.

10. Mediapart confirme le soupçon d'une corruption de haut niveau, au coeur du clan Sarkozy. Dans l'une de ses notes à Claude Guéant citées par Mediapart, Ziad Takieddine prépare en effet une rencontre préliminaire en Libye, fin septembre. Et il mentionne l'un des objectifs secrets de cette visite : «L'autre avantage: plus d'aise pour évoquer l'autre sujet important, de la manière la plus directe...» Il ajoutait : «Il est indispensable que le volet "commercial" de la visite ne soit pas mis en avant par les préparatifs officiels. Seulement comme un point important dans le cadre des "échanges" entre les deux pays dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.»

11. Sarkozy était si attentionné envers Kadhafi qu'il laissait son ami de trente ans Brice Hortefeux s'occuper du dossier, alors que ce dernier n'avait institutionnellement aucun rôle théorique à jouer en la matière. Ainsi, en novembre 2005, Brice Hortefeux, ministre délégué aux collectivités locales, écrit pourtant aux autorités libyennes vouloir «favoriser les relations entre la Grande Jamahiriya et la France dans le cadre de la sécurité intérieure et des coopérations décentralisées». Le 11 juin 2007, Takieddine promet, par écrit, la visite prochaine de Brice Hortefeux pour oeuvrer à la libération des infirmières bulgares contre la conclusion d'« accords entre les deux pays, dans le domaine de la sécurité (frontières, cartes d’identité, passeports, et autres), Immigration. Signature d’accords souhaités par la France, faisant suite à la dernière visite du Ministre en Libye. »

12. Ces révélations nous permettent aussi de comprendre que le candidat Sarkozy de 2007 nous a bien menti avec son sketch si fameux sur l'éthique et la défense des droits de l'homme dans la politique étrangère. Quand il était ministre de l'intérieur, il fricotait déjà avec le colonel Kadhafi.

Quelques mois plus tard, Jacques Chirac interrompt ces négociations parallèles du clan Sarkozy avec le clan Kadhafi au profit de Dassault. Mediapart cite Jean Guisnel son livre Armes de corruption massive (éd. La Découverte, 2011).

13. Ces négociations Sarkozy/Kadhafi jusqu'en 2007 ont-elles contribué à renforcer la défense militaire libyenne ? En avril 2006, Takieddine avait « introduit en Libye un groupe spécialisé dans la guerre électronique, I2e, basé à Aix-en-Provence, et son patron Philippe Vannier, actuel PDG du groupe Bull ». Il s'agissait de vendre une sécurisation du système de radar, efficace à contrer le système d’écoute et d’interception américain Echelon. La société I2e se revendique du soutien de Nicolas Sarkozy. Le premier contrat sera de 33 millions d’euros pour « équiper l’état-major de la marine libyenne ». « Le 10 avril 2007, I2e signe parallèlement des contrats de consultants avec deux sociétés offshore de M. Takieddine (Como holding et Tri Star holding) », et, toujours Mediapart, Takieddine est rémunéré par I2e entre décembre 2007 et octobre 2008 pour « 4,5 millions d’euros de commissions que la loi française proscrit depuis 2000 ».

14. Quelques heures après le départ de Kadhafi du sol français, le 13 décembre 2007, Claude Guéant ment devant la commission d'enquête parlementaire sur la libération des otages bulgares. Il explique avoir défendu « des arguments humanitaires, d’image et d’ordre politique » sans « aucune contrepartie, je l’ai déjà dit et je le répète: la France n’a pas déboursé un centime ; la France n’a pas conclu le moindre contrat pendant les discussions sur la libération des infirmières et du médecin ; la France n’a pas échangé leur élargissement contre des perspectives de coopération supplémentaires.» En fait, révèle Mediapart, la négociation pour la libération des infirmières bulgares avait secrètement commencé pendant la campagne présidentielle de 2007.

Ami sarkozyste, où es-tu ?
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: la boucherie se poursuit...morts pour rien...   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeDim 7 Aoû - 14:50

Afghanistan : Deux militaires français tués
Quatre militaires de l'Otan sont décédés ce dimanche dans le sud et l'est de l'Afghanistan. Deux d'entre eux étaient français.


Deux soldats français sont morts en Afghanistan ce dimanche, cinq sont blessés MaxPPP
La force de l'Otan (Isaf) a annoncé que quatre militaires de l'Otan ont trouvé la mort ce dimanche dans deux attaques distinctes d'insurgés, dans le sud et l'est de l'Afghanistan. Alors que deux d'entre eux étaient français, l'Elysée a par ailleurs indiqué que cinq soldats français ont été blessés dans ces attaques. Nicolas Sarkozy a appris « avec une très grande tristesse » la mort « de deux légionnaires du 2ème REP (…) alors qu'ils participaient à la fouille d'une position fortifiée afghane dans la vallée de Tagab », a également rapporté l'Elysée dans un communiqué. Le président de la République a tenu à présenter « aux familles et à leurs proches ses plus sincères condoléances », avant d'assurer qu'il « s'associe à leur douleur » et « souhaite aux cinq blessés un prompt rétablissement ». Des vœux partagés par le Premier ministre qui a souhaité « saluer solennellement le dévouement et le professionnalisme de nos militaires engagés en Afghanistan ».

Les forces de l'Otan ont été fortement touchées par le crash d'un hélicoptère samedi. Plusieurs personnes ont perdu la vie au cours de cet accident : trente soldats américains, sept membres des forces spéciales afghanes et un traducteur civil. Au cours de cette journée meurtrière, l'Otan a connu ses plus grosses pertes en un seul évènement. Le conflit en Afghanistan à commencé à la fin de l'année 2001. En près de dix ans, plus de 2.650 militaires de l'Otan y ont perdu la vie.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: Une majorité de Français contre l'intervention en Libye   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeLun 8 Aoû - 17:48

Une majorité de Français contre l'intervention en Libye
Mis à jour le 08.08.11 à 19h13
Une majorité de Français sont contre l'intervention alliée en Libye, qu'ils approuvaient pourtant à son lancement en mars dernier, selon un sondage Ifop pour l'Humanité. D'après cette enquête parue lundi, 51% des sondés (contre 49%) se déclarent aujourd'hui défavorables à cette opération militaire conduite sous l'égide de l'Otan et menée en priorité par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne.

Ce chiffre n'a pas évolué depuis fin juin mais l'adhésion a connu un recul sensible par rapport au lancement, fin mars, des frappes aériennes alliées visant à protéger la population face aux forces du colonel Mouammar Kadhafi. Elles étaient alors approuvées par 66% des Français. Les sympathisants de l'UMP et du MoDem approuvent aujourd'hui cette opération à 65% et 64% respectivement.

Les soutiens du Parti socialiste sont plus partagés (45% favorables et 55% opposés). Les proches du Front de Gauche et du Front National y sont très nettement opposés, à 70% et 69%. Le sondage a été réalisé les 4 et 5 août auprès d'un échantillon de 1.001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Avec Reuters
Facebook
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: Encore un mort pour rien ! un mort inutile !   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeVen 12 Aoû - 6:11

Un soldat français a été tué jeudi soir dans la province de Kapisa, en Afghanistan, par l'explosion d'un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé, annoncent vendredi les autorités.

Il s'agit d'un caporal-chef du 19e régiment de génie de Besançon, déclare l'Elysée qui précise que quatre autres sapeurs du même régiment ont été blessés dans l'attaque.

Ce décès porte à 73 le nombre de morts français dans ce conflit dans lequel Paris est engagé depuis 2001.

Selon le ministère de la Défense, l'embuscade s'est produite vers 21h00 dans la région de Tagab alors qu'un convoi de quatre véhicules, dont le véhicule de l'avant blindé (VAB) touché par l'explosion, effectuait une mission de liaison.

Les quatre militaires blessés ont été immédiatement évacués et héliportés vers l'hôpital militaire de Kaboul, ajoute-t-il.

La France prévoit de retirer en 2011-2012 un quart de ses quelque 4.000 soldats présents depuis 2001 en Afghanistan, principalement dans l'est du pays (province de Kapisa et district de Surobi).

Jean-Stéphane Brosse
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: Inadmissible boucherie " à la Française" dans le silence des bidochons   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeVen 12 Aoû - 8:45

N'en déplaisent à ceux qui espéraient que le président français s'occupe des vrais sujets, ce dernier a déjà repris sa campagne de réélection. D'ici le 16 août, Nicolas Sarkozy se prépare. Il a invité Jean-François Copé et Brice Hortefeux au Cap Nègre pour peaufiner son argumentaire de rentrée. François Fillon sera déçu, il ne fut convié à ces réunions de petites politiques alors qu'il a bien l'intention de chiper le leadership à droite.

Aujourd'hui vendredi 13 août, il va se montrer à Toulon, dans le Var, à quelques kilomètres de sa résidence d'été, pour « accueillir » le porte-avion Charles-de-Gaulle qui revient de 4 mois de guerre en Libye : « Le chef de l'Etat arrivera sur le porte-avions à 12h et prononcera à 12h30 une allocution devant les hommes d'équipage, avant de déjeuner avec eux ». En fin de semaine dernière, deux nouveaux soldats français ont été tués en Afghanistan, puis un nouveau jeudi. Sarkozy compte leur rendre hommage ce jour. On ne sait pas s'il a prévu de s'excuser pour le décès accidentel de 9 civils libyens, dont deux enfants, tués le 19 juin dernier par un missile occidental vraisemblablement français.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: ...des parfums de défaite...   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeVen 12 Aoû - 8:54

Au de là de l'intervention humanitaire de départ, la guerre en Libye est devenue, quoi que puisse en dire le Président et le gouvernement un bourbier coûteux. Et même si BHL notre philosophe belliciste affirme régulièrement qu'il s'agit d'une question de jours, force est de constater comme l'écrit El Watan que : « Des milieux politiques commencent, du moins, à s’interroger sérieusement sur son efficacité, sa légitimité et ses objectifs (...) »

El Watan qui évoque les : « Quatre anciens députés européens - trois Français et un Britannique - se sont rendus du 4 au 7 août à Tripoli, où ils ont eu des contacts avec des responsables du régime de Mouammar Kadhafi (...) » La délégation française était constituée de : l’ex-député européen radical de gauche Michel Scarbonchi, l’ancien maire de Montélimar (Drôme) et président du Parti radical valoisien, Thierry Cornillet et Margie Sudre, UMP, qui préside aujourd’hui un établissement officiel lié aux marchés publics sur l’île de la Réunion.

Députés qui affirment : « Comment ne pas s’interroger sur une intervention militaire initialement légitime, sous l’égide de l’ONU, pour neutraliser le ciel libyen et protéger les populations civiles de Benghazi et constater qu’elle a perdu ensuite de sa neutralité et de sa raison originelle ? » et « (...) préconisent la tenue à Paris d’une : « commission préparatoire au dialogue inter-libyen réunissant, sous l’égide de l’ONU et de l’Union africaine, les représentants de l’OTAN, de l’Union européenne, des autorités de Tripoli et du CNT » rendeer
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: Un nouveau mort pour rien...à coup sûr le nabot a des actions chez la camarde   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeDim 14 Aoû - 11:43

CONFLIT - Il s'agit du 74e soldat français tué dans le pays depuis le début de l'engagement français en 2001...

La présidence de la République a annoncé dimanche en fin de matinée qu'un militaire français a été tué dimanche matin en Afghanistan. Ce lieutenant du 152e régiment d'infanterie de Colmar a été mortellement touché par un tir insurgé au cours d'une mission d'appui à l'armée afghane dans la province de Kapisa, précise l'Elysée.

«Ces opérations récentes bien que meurtrières n'entament pas la résolution de la France», lit-on dans le communiqué de la présidence. «Elles traduisent l'intensité de combats désespérés des insurgés. Le chef de l'État exprime, à nouveau, la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité pour rétablir paix et stabilité dans ce pays et contribuer à son développement», poursuit le texte.

Ce décès porte à 74 le nombre de morts français dans ce conflit dans lequel Paris est engagé depuis 2001. La France prévoit de retirer en 2011-2012 un quart de ses quelque 4.000 soldats présents en Afghanistan, principalement dans l'est du pays.

Avec Reuters
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: Le Charles de Gaulle est-il une niche fiscale ????   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeDim 14 Aoû - 11:49

Le porte-avions Charles-de-Gaulle devrait rester à Toulon jusqu'au début 2012



De retour à Toulon, vendredi 12 aout, le porte-avions Charles-de-Gaulle ne devrait pas être engagé dans des opérations avant le début de l'année prochaine. Sauf urgence !
Au cours des dix derniers mois, le porte-avions et son équipage ont passé 35 semaines à la mer... soit plus de 80% du temps. Il en enchaîné une longue mission dans l'océan indien puis l'negagement au large de la Libye, avec une "mi-temps" d'un mois. Le bateau, comme l'équipage (partiellement relevé), ont besoin de repos, d'entretien ou de formation.
C'est notamment le cas des jeunes pilotes de l'aéronavale, qui doivent pouvoir s'entraîner à l'exercice délicat de l'appontage. Une fois remis en l'état, le Charles-de-Gaulle fera donc des "ronds dans l'eau" au large de Toulon pour les exercices aériens.
Les marins estiment qu'il sera à nouveau pleinement opérationnel à la mi-février, mais d'autres estiment qu'il sera prêt dès la mi-janvier. Dans tous les cas, si une urgence se déclarait, le Charles-de-Gaulle pourrait appareiller plus rapidement. Son arrêt à Toulon n'est pas une IPER, c'est-à-dire une immobilisation au cours de la laquelle des éléments essentiels sont démontés.

Sur le front libyen, le groupe aérien embarqué (qui a rejoint Landivisiau et Lann-Bihoué, pour les Hawkeye) sera partiellement remplacé par des appareils de l'armée de l'air. Les seize avions de combat de la Marine (10 Rafale et 6 Super-Etendard) sont relevés par quatre Mirage F1CR de l'esacron 2/33 Savoie de Mont-de-Marsan, basés à Sigonella (Sicile). Le dispositif aérien français est reparti entre cette base et celle de la Sude, en Crète. Les avions de l'armée de l'air pourront toujours effectuer environ 16 sorties d'attaques au sol (strikes) chaque jour.

Les observateurs constatent que les cibles de l'aviation se raréfient après cinq mois de frappes. En revanche, la nécessité de reconnaissance est toujours importante (d'ou l'envoi de F1 CR, capable de frappes et de reco). En revanche, les cibles traitées par les hélicoptères du groupe aéromobile de l'Alat, dans une profondeur d'une vingtaine de kilomètres à partir de la côte, restent nombreuses. Celui reste donc engagé, à raison de deux ou trois raids nocturnes par semaine. Le groupe aéromobile est déployé sur le BPC Mistral, après l'avoir été sur le Tonnerre. Le fait de possèder deux (et bientôt trois, avec le Dixmude, désormais à Toulon) BPC permet d'assurer une permanence à la mer. Ce n'est évidemment pas le cas avec un seul porte-avions.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: La sale guerre du nabot   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeLun 22 Aoû - 5:45

Libye: retour sur la "guerre" de Sarkozy
Envoyer par e-mail
BlogThis!
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Google Buzz


Tripoli serait tombée sous le contrôle des rebelles dans la nuit de dimanche 21 à lundi 22 août. L'opération « Sirène » aurait donc réussi. Le conditionnel était toujours de mise, aux premières heures de lundi matin. Deux fils Kadhafi avaient été arrêtés, mais le Guide Suprême était toujours introuvable.

Nicolas Sarkozy a beaucoup oeuvré pour renverser le dictateur libyen avec lequel il était si proche quelques mois auparavant. Kadhafi était son Saddam Hussein. Convaincu par Bernard-Henri Levy, le président français voulait aussi, et surtout, faire oublier sa catastrophique gestion diplomatique des révolutions tunisienne et égyptienne.

Cette intervention occidentale, sous mandat onusien, laisse derrière elle beaucoup de zones d'ombre et de non-dits.

Retour sur la mini-guerre de Sarkozy, première du genre.


La carte personnelle de Sarkozy
Depuis l'automne, la diplomatie sarkozyenne était gravement secouée. Les fuites de Wikileaks avaient écorné ce qu'il restait de sérieux dans l'image présidentielle de Sarkozy. Quand la révolution tunisienne démarre, la ministre Alliot-Marie visitait le pays en jet privé, invité par un proche ami du régime. Quand l'Egypte se soulève, Sarkozy ne voyait toujours rien, son premier ministre était en vacances familiales dans les parages lors du Noël précédent, et combien de fois, Carla et lui, sont allés se reposer aux frais de l'autocrate Moubarak à Louxor ou ailleurs ?

Quand la ville de Benghazi se soulève, Sarkozy, alerté par BHL, joue sa carte personnelle. Kadhafi n'est pas Moubarak, il est pire. Il fera un parfait épouvantail. Et qu'importe s'il faut oublier des années d'efforts de rapprochement ! Le 11 mars, lors d'un sommet européen, Sarkozy joue au cow-boy sur sa tribune. Il menace et exige le départ de Kadhafi. 17 mars, l'ONU adopte la résolution 1973 autorisant des frappes aériennes. Le 19 mars, c'est le sommet de Paris. Sarkozy se croyait George W. Bush.


La guerre est sale
Qui pouvait croire le contraire ? Dès le mois de mars, l'OTAN a pris en main l'opération des attaques aériennes en Libye. La France a du reconnaître avoir livré des armes aux rebelles.

Les frappes de l'OTAN ont fait des victimes civiles. En France, les médias en ont rarement parlé. La guerre est sale, comme toutes les guerres. Pour cette guerre-là, rares ont été les médias à avoir retenu la leçon d'un passé pourtant très récent.

L'intervention des hélicoptères n'a pas fondamentalement changé la nature du conflit.

Kadhafi, le dictateur
L'argument habituel sera servi. Il a même déjà été servi: le colonel Kadhafi n'était pas si terrible que cela comparé au risque islamiste ou aux conséquences d'une déstabilisation politique de la Libye, un pays composé de tribus. Pourtant, contre les dictatures, le seul message qui vaille est l'absence de compromission. Un dictateur ne doit pas se sentir à l'abri de représailles. Même Nicolas Sarkozy a usé de cette position, lui qui s'est tant compromis depuis son élection à l'Elysée.

Depuis des années, Amnesty international, comme d'autres ONG, dénonce les exactions du régime libyen. Son dernier rapport rappelait les « centaines de prisonniers » « maintenus en détention arbitraire pour des motifs de sécurité ». Paradoxe ultime, la Libye, avec l'appui de la Sarkofrance (sic !), avait été élue en mai 2010 au Conseil des droits de l’homme de l'ONU, et, en novembre, au conseil d’un nouvel organe des Nations unies chargé de la promotion des droits des femmes.

Les dernières manoeuvres
En Libye, le rôle de Dominique de Villepin énerve. L'ancien premier ministre agit discrètement, paraît-il, pour trouver une solution diplomatique au conflit. Il était à Djerba, il y a une semaine, lors des discussions secrètes sur l'avenir du pays. Il l'a confirmé lui-même jeudi dernier: « J'étais effectivement là-bas, mais je ne peux faire aucun commentaire, car ce serait compromettre les chances de succès et d'efficacité de ces discussions ». A droite comme à gauche, on s'agace de ces émissaires auto-proclamés.

L'Express explique qu'Alain Juppé devrait être au courant. Cette mission apparaît comme un contre-feu à l'initiative de Bernard-Henri Levy. Entre les agissements troubles de Ziad Takieddine, un homme d'affaires proche du clan Sarkozy, et cette « Chirac-connection », le terrain libyen a toujours été bien encombré.

Les derniers délires
Dimanche 21 août, alors que le régime officiel libyen tombait, CNN titrait ses flashes d'information et autres émissions spéciales « Libya Uprising » (« le soulèvement libyen »). Sans l'intervention occidentale, via l'OTAN, il y a fort à parier qu'aucune révolte n'aurait réussi. Sans surprise, on s'agacera de ces exagérations (sur CNN ou ailleurs) qui présenteront le renversement du colonel Kadhafi comme le seul résultat d'un soulèvement populaire. Mais il faut rappeler une chose essentielle. Les Occidentaux n'ont pas été à l'initiative de cette opération. Bien au contraire ! Leur compromission passée avec le régime Kadhafi est évidente, prouvée et ancienne. Sans la révolte de Benghazi et d'ailleurs en Libye, jamais le régime Kadhafi ne serait tomé aussi vite.

Il fallait lire, ces derniers jours, les derniers délires des plus critiques contre l'intervention onusienne en Libye. Thierry Meyssan, fondateur et animateur du réseau Voltaire, écrivait encore samedi dernier, en direct de Tripoli : « Ne croyez pas un mot de ce que vous disent les télévisions satellitaires de la Coalition. (...). Prenez plutôt comme source d’information les télévisions satellitaires d’États ne participant pas au conflit : la chaîne latino-américaine TeleSur ou la chaîne iranienne PressTV qui, depuis le départ de Russia Today, sont les seules sur place à rendre compte objectivement des événements. (...) Au moment où j’écris ces lignes, l’armée libyenne a repris le contrôle de Zwaya et de sa raffinerie, de Brega et de raffinerie, et surtout de presque toute la ville de Misrata. La seule localité importante tenue par les « rebelles » est Benghazi » (*). Dimanche vers 17 heures, le visionnaire Meyssan expliquait: « Je ne pense pas que Tripoli puisse tomber, de même que je ne n’imagine pas que le colonel Kadhafi soit menacé ». A 19h45, le même Meyssan expliquait qu' « il est évident que les rebelles ne sont là que pour être placés devant des caméras, afin de donner l’illusion d’un conflit intérieur ».

Dimanche, on apprenait que deux fils de Kadhafi avaient été arrêtés par les forces rebelles.

La carence démocratique
Le Conseil National de Transition libyen, reconnu officiellement par la France dès mars dernier comme gouvernement légitime de Libye et par la Tunisie ces dernières heures, est un organe étrange, un « comité de gestion des crises ». Ses membres ne sont pas tous de courageux dissidents de longue date. A fur et à mesure de l'affaiblissement du gouvernement Kadhafi ces derniers mois par l'offensive occidentale, de nombreux dignitaires du régime dictatorial l'ont rallié. Le dernier en date était le numéro deux du régime, qui s'est réfugié en fin de semaine dernière en Italie.

Comme le rappelait le Figaro ce weekend, seuls 13 des 40 membres du CNT sont connus. En France, le CNT a dépêché un dissident irréprochable, Mansour Saïf al-Nasr, depuis le 28 juillet dernier, membre de la ligue libyenne des droits de l'homme et exilé depuis 1969.

Il serait dangereux de confondre le CNT avec l'expression démocratique du peuple libyen. Comme toujours, Nicolas Sarkozy n'a pris aucune précaution. Contrairement à ce qui s'est passé dans les derniers jours de la révolution égyptienne, l'armée ne s'est pas portée garante de la bonne mise en oeuvre d'un processus démocratique. Comme toujours en cas de renversement de régime, il faut attendre avant de juger les nouvelles autorités.

Les ressources de la Libye
Quand Benghazi s'est soulevé, l'exportation du pétrole libyen s'est interrompue, contribuant à une nouvelle envolée des cours du baril. La Libye possède les plus grandes réserves de pétrole brut de l'Afrique. Certains ont quand même vu dans l'intervention occidentale le besoin de sécuriser l'accès aux ressources du pays. L'argument est irrecevable.

1. Ces derniers mois, le site Mediapart a révélé comment la Sarkofrance - pour ne citer qu'elle - s'était grandement rapprochée du régime libyen pour la conclusion de bénéfiques contrats d'approvisionnements. Le site soupçonnait l'équipe Sarkozy d'avoir tenté d'obtenir quelques rétrocommissions occultes entre 2005 et 2007. Depuis juillet 2007 (et la libération des infirmières bulgares), le rapprochement était si officiel qu'il en était devenu gênant et honteux.

2. Kadhafi vendait son pétrole à tout le monde. 80 % de son pétrole était exporté vers l'Europe. A l'inverse, l'intervention onusienne a fait craindre à TOTAL et quelques autres qu'il nationalise leurs installations locales. La réticence de Silvio Berlusconi à intervenir aux côtés de la France et du Royaume-Uni dans les premières semaines de l'attaque tenait beaucoup au poids du pétrole libyen dans l'approvisionnement énergétique de son pays (25% contre 9% pour la France).

3. Quand il s'agit de pétrole, les Etats-Unis sont toujours à la pointe du combat. On se souvient des deux guerres en Irak. Cette fois-ci, l'administration américaine a été plus réticente; l'armée américaine s'est même rapidement désengagée des opérations.



Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: Le malade adhère à la justice du far-west...   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeJeu 25 Aoû - 5:27

Sarkozy a préféré s'auto-féliciter de la situation libyenne. Il a déclaré (dixit sa porte-parole Pécresse), que « la ténacité des forces alliées avait payé (et) que le retour de la France dans l'Otan avait permis de renforcer son influence sur la scène internationale ». Il paraît aussi que « désormais la politique de la France dans les pays du Proche-orient et du Maghreb était claire et portait ses fruits, cette politique c'est que les tyrannies n'ont plus d'avenir face aux aspirations démocratiques des peuples ».

Ensuite, Sarkozy a rencontré Mahmoud Jibril, premier ministre du Conseil national de transition libyen et tenu un point presse. Le rendez-vous a été calé à 17h45. Coïncidence, le pauvre François Fillon devait présenter à la presse les mesures de rigueur à ... 18h.

Comme prévu, le Monarque n'a pas fait dans la modestie ou la mesure sur la Libye: « Les opérations militaires cesseront quand elles n'auront plus lieu d'être, quand M. Kadhafi et ses séides ne représenteront plus une menace pour le peuple libyen » Quand il parle de Kadhafi, Sarkozy parle ... comme Kadhafi.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: Boucherie en Libye ...et diktat occidental...pour quelques barils   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeVen 2 Sep - 6:11

Bref, le climat politique était à nouveau délétère dès ces premiers jours de rentrée. Le Monarque cherchait un peu d'oxygène sur la scène internationale.

Mercredi soir, il avait déjà livré son programme diplomatique aux ambassadeurs. Un rendez-vous traditionnel qui, cette fois-ci, fut malheureusement occulté. On ne retint que l'hommage appuyé à l'OTAN, et sa nouvelle fermeté contre un autre de ses anciens amis, Bachar el-Assad. L'Europe de la Défense est bel et bien morte. Et Sarkozy applaudit encore.

Jeudi, il recevait à l'Elysée les représentants de quelque 60 pays, la photo était prestigieuse, mais les questions nombreuses et, souvent, sans réponse.

1. Le 19 mars dernier, le sommet de Paris s'abritait au moins derrière la légitimité d'une résolution du conseil de Sécurité de l'ONU adoptée quarante-huit heures avant. Cette fois-ci, rien de tout cela. Quel est le cadre juridique de cette conférence ? Il n'y en a pas. Sarkozy continue, sur sa lancée, à jouer au George W. Bush en miniature. Un journaliste allemand s'amusait, mercredi: « Dès que les conditions de sécurité le permettront, Nicolas Sarkozy veut aller se faire acclamer en personne à Tripoli. »

2. Pourquoi une telle conférence internationale ? Les arguments avancés jusqu'alors étaient bien flous. Il s'agirait d'accélérer la reconnaissance officielle du Conseil National de Transition libyen (CNT) et d'acter le changement de régime. Pourtant, le pays n'a pas encore de gouvernement légitime.


3. En Libye, certains amis sont-ils toujours infréquentables ? Les opposants à la guerre en Libye (si, si, il y en a) ont pointé du doigt les anciennes fidélités islamistes de certains des membres du CNT si vite reconnu par la France en mars dernier. Les révolutions sont toujours des périodes troubles. Il est certes bien facile de disqualifier un pouvoir naissant. Mais le trouble est réel à cause... de l'attitude occidentale et notamment française: la Sarkofrance a entretenu de sales relations en Libye.

4. En France, on attendait aussi des autorités de l'Etat un peu de distance et de lucidité à l'égard de la situation actuelle. Il y a évidemment la question des exactions commises par certains rebelles, sans parler des « dommages collatéraux » des bombardements alliés. La première des responsabilités d'une démocratie adulte est, a minima, de reconnaître les faits quand ils sont avérés ou, à défaut, d'enquêter. Depuis mars dernier, le silence officiel fut total.

5. Il y a aussi la question de l'avenir. L'engagement militaire initial était « humanitaire », avec de belles arrière-pensées médiatico-électorales chez Nicolas Sarkozy. Le pouvoir Kadhafi étant tombé, il semblerait que les Alliés, France en tête, aient décidé de récupérer une large part des ressources du pays. Le CNT aurait « réservé » 35% des ressources pétrolières du pays aux entreprises françaises. Libération a publié un courrier secret du CNT. Le pétrolier Total a démenti. Mais Alain Juppé comme Eric Besson ont expliqué qu'un tel favoritisme ne serait pas choquant. Quelques heures plus tard, patatras ! L'affaire se retourne. Des représentants du CNT démentent à leur tour, le courrier publié serait un faux. Pire, ils expliquent qu'il procèderont à des appels d'offre.

6. La démarche de rapace était effectivement choquante. Jusqu'au printemps dernier, le colonel Kadhafi était déjà un partenaire choyé, y compris et surtout économiquement. Kadhafi tombé, rien ne change.

Nicolas Sarkozy, par l'intermédiaire de Claude Guéant et de Brice Hortefeux, et avec le concours de l'ami très proche Ziad Takieddine, a négocié quelques contrats avec le gouvernement Kadhafi entre 2005 et 2007, bien avant la libération des infirmières bulgares en juillet 2007. Fin juillet dernier, Mediapart avait accusé l'intermédiaire franco-libanais d'avoir obtenu en avril 2007 « grâce à l'appui du ministère français de l'intérieur », au moins 4,5 millions d'euros de « commissions occultes sur un marché de livraison de matériel de guerre électronique vendu par la société i2e (filiale du groupe Bull) à la Libye».

Après le déclenchement de l'offensive onusienne en mars dernier, Ziad Takieddine était visiblement très proche des autorités libyennes: il a été interpelé au sortir de son jet, au Bourget, le 22 mars, avec 1,5 million d'euros en liquide, alors qu'il accompagnait deux journalistes français revenant d'une interview avec le colonel Kadhafi. La France n'était pas la seule à vendre ses produits et services au dictateur libyen. Le Royaume Uni, autre pilier de l'intervention occidentale en Libye, a augmenté ses exportations d'armes au printemps, y compris vers la Libye...

En Libye, une autre société française, Amesys, filiale du groupe Bull, a vendu aux autorités la technologie nécessaire pour surveiller le Web, et en particulier l'opposition. Des journaistes du Wallstreet journal sont tombés sur des documents explosifs dans des locaux officiels abandonnés: Amesys a déployé son système en 2009. L'ancien ministre de l'intérieur... Nicolas Sarkozy était-il au courant ? A-t-il participé à cette négociation ?
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: Il dépense sans compter le nabot !...pour les infirmières bulgares peut-^tre ????   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeMer 7 Sep - 7:36

La guerre en Libye coutera entre 300 et 350 millions d'euros
Au total, la facture des opérations extérieures dépassera les 1,2 milliards en 2011


Lors de l'Université d'été de la Défense - qui s'est achevée aujourd'hui à Rennes - le ministre de la Défense Gérard Longuet a indiqué que le coût de l'intervention militaire française en Libye s'éleverait à 320 millions.

Ce chiffre est "le milieu de la fourchette" entre les estimations les plus hautes et les plus basses, sachant que l'opération se poursuit et que, même après un cessez-le-feu, des moyens militaires resteront présents dans la zone. Selon l'entourage du ministre, le coût est estimé aujourd'hui "entre 300 et 350 millions".

Au dernier pointage, fin aout, cette opération avait déjà coûté un peu moins de 300 millions, soit 1,8 millions par jour de guerre. La facture a augmenté durant les deux mois d'été avec une forte consommation de munitions. Les dépenses ne sont pas linéaires : ainsi le retour du porte-avions a réduit les dépenses en termes de masse salariale.

Globalement, les dépenses se répartissent ainsi : un gros tiers pour les munitions, un petit tiers pour la masse salariale, un tiers pour le reste, par exemple les carburants.

Contrairement à la plupart des opex, l'affaire de Libye se traduit par de fortes dépenses de munitions, alors que les effectifs déployés restent relativement faibles. Pas moins de 15 missiles Scalp ont été tirés, à près d'un million de pièce l'unité...

L'opération Harmattan vient s'ajouter aux dépenses des autres Opex qui resteront dans l'enveloppe prévue d'un peu moins de 900 millions - dont environ la moitié pour l'Afghanistan. Au total, le surcoût des opérations extérieures en 2011 dépassera les 1,2 miiliards, un record au cours des vingt dernières années.

La loi de finances avait prévu 630 millions pour les opex, auxquels s'ajoutent les 70 millions de remboursement par les Nations Unies. Soit 700 millions. Il reste donc 500 millions à trouver.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: Lobby Israelien oblige !   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeMer 7 Sep - 8:05

Achat de drones: Sarkozy vide les caisses de l'Etat pour remplir les poches de Dassault et financer l'industrie militaire israélienne

Mireille Delamarre
Planète non Violence
dim., 04 sept. 2011 14:14 CDT


Deux missiles tirés par des drones au centre de Gaza-ville
Pour renouveler en 2014 les drones de son armée en attendant une nouvelle génération de ces appareils à la fin de la décennie, Sarkozy, chef des armées, vient de décider d'acheter une version de l'appareil sans pilote israélien Heron TP ou Eitan, à Israël Aerospace Industries (IAI) qui sera adaptée aux besoins de l'armée française par Dassault Aviation.

Ces drones sont fabriqués en Israël.

Ce drone israélien est le plus grand et le plus sophistiqué des drones assemblés par IAI ( Israel's Aerospace Industry dont l'état israélien est actionnaire). Il est devenu opérationnel dans l'armée israélienne il y a un an et demi et a été testé « live » à Gaza lors de l'Opération Plomb Durci Décembre 2008, Janvier 2009. Ce drone est capable de mener des missions de reconnaissance et de collecte d'information à plus de 40 000 pieds et a une autonomie de vol de 36 heures. Compte tenu de sa grandeur - l'équivalent en longueur d'un Boeing 737 - il peut transporter différents équipements dont des radars des détecteurs et cameras mais aussi des missiles donc c'est un drone d'attaque, un drone tueur.

Les Israéliens se félicitent de cette commande d'un montant de 350 millions d'Euros leur permettant de faire rentrer des devises et de créer ou maintenir des emplois dans le secteur de l'industrie militaire aérospaciale. Le régime sioniste a exporté pour 7,2 milliards de dollars d'armes l'an dernier, grâce notamment aux ventes des drones, dont certains sont utilisés en Afghanistan.

Pour les Français cela veut dire une augmentation du déficit de la balance du commerce extérieur et des emplois perdus car délocalisés en Israël.

Avec 4,7 millions de chômeurs, une désindustrialisation galopante cette décision de Sarkozy n'est pas dans l'intérêt économique et social du pays et du peuple français mais un acte de pur copinage - Dassault Aviation fait partie du groupe Dassault propriétaire du quotidien Le Figaro, la Pravda Sarkoziste dont le futur candidat à la présidentielle 2012, Sarkozy, a besoin pour sa prochaine campagne électorale.

Cette décision constitue également un soutien direct à l'industrie de l'armement israélien une façon de la subventionner avec l'argent des contribuables français sans leur consentement et de cautionner les guerres criminelles menées par le régime sioniste.

Les Israéliens considèrent cette commande de drones comme une petite revanche sur l'embargo de vente d'armes à Israël décrété par De Gaulle il y a 42 ans selon l'un des principaux responsables de ce secteur : « vraiment historiquement la boucle est bouclée. L'embargo français et le refus de De Gaulle de fournir des avions Français Mirage développés grâce à l'expertise israélienne a boosté l'industrie aéronautique militaire israélienne et c'est elle maintenant qui fournit la France en avion israélien. »

En achetant ces drones Heron TP, la France devient le premier pays étranger à s'en procurer.

Cette commande s'est faite au détriment du consortium européen EADS. A l'annonce de la signature de cette commande la réaction du président exécutif d'EADS, Louis Gallois, ne s'est pas fait attendre.

Selon une dépêche d'agence reprise par le Figaro du 29/07/2011 :

"Le président exécutif d'EADS, Louis Gallois, a déclaré vendredi avoir "des difficultés à comprendre" le choix du gouvernement français concernant le renouvellement des drones de son armée, pour lequel il a préféré Dassault Aviation à son groupe.

"J'ai des difficultés à comprendre ce qui s'est passé. Je ne comprends pas très bien pourquoi nous avons perdu. Est-ce à cause des capacités opérationnelles, du prix, du calendrier ? Nous ne savons pas", a expliqué M. Gallois lors d'une conférence téléphonique de présentation des résultats d'EADS...

"J'ai demandé des explications et le ministre de la Défense, Gérard Longuet, m'a dit que nous en aurions. Nous attendons ces explications pour comprendre", a-t-il ajouté.

"La France a récemment mis fin à des mois de suspense en choisissant Dassault Aviation, au détriment du groupe européen EADS ou d'une solution américaine, pour renouveler en 2014 les drones de son armée en attendant une nouvelle génération de ces appareils à la fin de la décennie.

"Dassault Aviation propose une version francisée de l'appareil sans pilote israélien Heron TP, en coopération avec la société Israel Aerospace Industries (IAI), tandis qu'EADS proposait une version modernisée de son Harfang actuellement utilisé par l'armée française... "

On peut se poser des questions sur l'opportunité d'une telle dépense (350 millions d' Euros) alors que les caisses de l'Etat sont vides le pays sur-endetté ceci dotant plus qu'EADS proposait une version modernisée des drones actuellement en service dans l'armée française en attendant la nouvelle génération qui devrait être opérationnelle pour la fin de la décennie comme rapporté ci-dessus.

Sarkozy profite des derniers mois qu'il passe à l'Elysée pour détourner l'argent des contribuables français afin de remplir les poches de son ami Dassault financer l'industrie militaire d'Israël fournissant ainsi des emplois aux Israéliens et ce au détriment des Français/Européens.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: Encore un mort inutile : la boucherie continue et quid des opposants qui eux ne sont jamais comptabilisés...ils ne comptent pas aux yeux de l'occident   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeMer 7 Sep - 16:01

La France perd encore l'un de ses soldats. Un lieutenant du 17ème régiment du génie parachutiste de Montauban a été tué mercredi matin en Afghanistan au cours d'une mission d'appui à l'armée afghane, a annoncé l'Elysée. Ce dernier a été touché par un tir d'insurgé lors d'une opération à Kapisa, région située dans le nord-est de l'Afghanistan.

Il s'agit du 75ème soldat français mort dans ce pays depuis fin 2001. « C'est avec une très grande tristesse que le président de la République a appris la mort ce matin d'un lieutenant du 17e Régiment du génie parachutiste de Montauban, en Afghanistan », écrit la présidence dans un communiqué ».


Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a précisé que plusieurs militaires avaient été blessés lors de cette opération, dont trois plus sérieusement. Ils ont été immédiatement évacués et héliportés vers l'hôpital militaire français de Kaboul et l'hôpital américain de Bagram. Une journaliste de TF1, Patricia Allemonière, a également été légèrement blessée alors qu'elle suivait les troupes.

Une véritable série noire

Vingt-trois ont été tués pour la seule année 2011, dont onze au cours du dernier mois, marqué notamment par la semaine du 14 juillet durant laquelle sept soldats français ont trouvé la mort. Le dernier décès d'un soldat français sur le sol afghan remontait au 14 août.

Le président de la République a tenu à réaffirmer la « détermination de la France à continuer d'œuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité pour rétablir paix et stabilité dans ce pays et contribuer à son développement», et son «soutien» et «confiance aux forces françaises engagées sur ce théâtre d’opérations ».

La France a toutefois annoncé en juin dernier un retrait progressif de ses 4.000 soldats présents en Afghanistan, dans le sillage des Etats-Unis qui feront partir le tiers de leurs troupes d'ici à l'été 2012. La France prévoit de retirer en 2011-2012 un quart des effectifs français. Le retrait définitif des troupes françaises n'est prévu qu'en 2014.

Par J.R.
5
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: et maintenant l'option militariste...comme dans toute bonne dictature   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeMar 13 Sep - 15:26

a promis mardi 30 000 places de prison supplémentaires d'ici six ans et l'ouverture de centres où des militaires encadreraient des jeunes délinquants. La mise en place de cet encadrement militaire des jeunes délinquants - proposée par le député UMP Eric Ciotti - est une idée que le gouvernement reprendra à l'automne dans son projet de loi sur l'exécution des peines.
SUR LE MÊME SUJET
L’Elysée veut le service citoyenL’inauguration de la prison fait polémiqueService civil pour mineurs délinquants : Royal revendique l'idée


Selon le chef de l'Etat,qui visitait ce mardi le nouveau centre pénitentiaire de Réau en Seine-et-Marne, cette idée doit «permettre que les auteurs de délits puissent accomplir, pendant quelques mois, un service citoyen dans le cadre d'un établissement d'insertion de la défense».

30 000 places supplémentaires en prison. «Pour assurer une exécution normale des peines d'emprisonnement, la France a besoin de 80 000 places de détention», a lancé M. Sarkozy, «cet effort d'équipement sans précédent devra être achevé en 2017, il nous conduira à créer 30.000 places supplémentaires».

Au 1er août, la France recensait officiellement 64 052 personnes incarcérées pour une capacité de 56 506 places.

Encadrement militaire pour les jeunes délinquants. Eric Ciotti avait déclaré fin juillet au «Parisien» qu'il avait déposé une proposition de loi visant à créer une sorte de service citoyen pour les mineurs récidivistes, encadré par d'ex-militaires, une mesure «voulue», selon lui par le chef de l'Etat. La proposition consitait alors à détenir les mineurs délinquants dans des Etablissement Public d'Insertion de la Défense (Epide), une alternative à la prison. Ségolène Royal avait alors revendiqué la paternité de cette idée, appelant la droite à la mettre en place «tout de suite». Dès 2006, la candidate à l'élection présidentielle avait en effet proposé cette idée, raillée à l'époque par Nicolas Sarkozy. «Il n'y a pas besoin de loi, c'est déjà expérimenté, il suffit que cela soit généralisé», estimait-elle.

20 nouveaux centre éducatifs fermés. Nicolas Sarkozy a également promis l'ouverture de 20 nouveaux centres éducatifs fermés, dont il a visité plus tôt dans la matinée un modèle déjà ouvert à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne). Le chef de l'Etat a notamment pu s'y entretenir à huis clos avec quelques détenus, condamnés à de lourdes peines.

Dans sa panoplie, le chef de l'Etat a également détaillé quelques nouvelles mesures de lutte contre la récidive. Il a ainsi promis des moyens supplémentaires pour les injonctions de soins destinées aux délinquants sexuels, ainsi qu'un effort pour améliorer la connexion des outils informatiques des différents services de police.

Il s'agit d'éviter «l'erreur qu'on a connue récemment où il a été décidé de remettre quelqu'un en liberté parce que la dernière infraction n'était pas grave», a-t-il expliqué en allusion à l'affaire Laetitia.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: Libye : Al-Qaïda pourrait mettre la main sur des missiles sol-air (Moscou)   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeJeu 15 Sep - 8:22

Libye : Al-Qaïda pourrait mettre la main sur des missiles sol-air (Moscou)


RIA Novosti
mer., 14 sept. 2011 15:58 CDT

© inconnu
Lybie
Lors des hostilités en Libye, des missiles sol-air guidés, portables et tirés à l'épaule auraient bien pu tomber entre les mains des activistes de la nébuleuse terroriste Al-QCIAïda, a supposé mercredi devant les journalistes Ilia Rogatchev, du ministère russe des Affaires étrangères.

"Des choses incompréhensibles se produisent en Libye, les entrepôts d'armes ont été pillés et on ignore où les armements volés se trouvent à présent", a déclaré le diplomate.

Et de préciser qu'il s'agissait de systèmes de défense aérienne portables qui auraient pu se retrouver entre les mains d'activistes de l'Al-QCIAïda régionale encore au printemps dernier.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: Coûte pas cher le nabot !   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeJeu 15 Sep - 9:53

160 CRS en Libye pour protéger le président Sarkozy



Pas moins de 160 CRS embarquent dans des avions de l'armée de l'air en direction de la Libye, pour y assurer la sécurité du président de la République. Nicolas Sarkozy doit effectuer demain une courte visite à Benghazi et à Tripoli, en compagnie du philosophe Bernard-Henri Lévy. C'est une information révélée par mon collègue de Marianne Fréderic Ploquin.

Pour les CRS, qui seront armés mais en civil, cette mission est une première. On n'a jamais vu tant de policiers déployés à l'étranger pour une telle mission.

Cette décision suscite autant d'interrogations chez les militaires (forces spéciales ou gendarmes, par exemple) que chez les CRS eux-même. Si la CRS 1, qui travaille étroitement avec le RAID est formatée pour ce type de mission, il en va autrement de la CRS 3 de Quincy sous Sénart, mobilisée en renfort. Les syndicats policiers ont toussé et une prime de 500 euros sera accordée à tous les CRS engagés pour quelques jours en Libye.

Cette décision reflète, si besoin était, le poids de la police dans l'entourage du chef de l'Etat. Le commissaire qui commande le GSPR (groupe de sécurité de la présidence de la République) a souhaité des renforts purement policiers pour accomplir cette mission. Alors que le GIGN est présent à Benghazi depuis des semaines et à Tripoli de
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: En fait rien n'est fait !   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeVen 16 Sep - 8:51

Libye : "Il reste beaucoup à faire", selon un général français


Le général Vincent Tesnière, numéro deux de l'état-major opérationnel de l'Otan à Poggio Renatico (Italie) a estimé ce jeudi lors d'une conférence de presse qu'"il reste beaucoup à faire" en Libye. Les forces pro-Kadhafi contrôlent en effet toujours un triangle au centre du pays (Beni Walid, Syrte, Shaba) où 15% des forces initiales resteraient concentrées. "Ils sont très crédibles. Ce n'est pas terminé" a estimé l'officier français en poste à l'Otan.
L'aviation française a encore effectué 140 sorties au cours de la dernière semaine, dont 96 d'attaque au sol. Les hélicoptères du Groupe aéromobile ne sont pas intervenus, à cause de son transfert du Mistral vers le Tonnerre, dans un port sicilien.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: Joue sur tous les tableaux le nabot   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeLun 19 Sep - 10:07

Une société française a fourni en 2008 au régime libyen, avec l'accord de l'Elysée, un 4X4 furtif ultra-sécurisé pour assurer la protection des déplacements de Mouammar Kadhafi, aujourd'hui en fuite, a affirmé, dimanche 18 septembre, le site Mediapart.

Ce 4X4 a été équipé par la société française Amesys (ex-i2e), filiale de Bull, et fourni à Tripoli par l'intermédiaire franco-libanais Ziad Takkieddine, mis en examen mercredi dans le volet financier de l'affaire Karachi, selon Mediapart.

L'appui de Nicolas Sarkozy

"La vente de ce matériel a bénéficié, dès 2007, de l'appui du ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, et de son directeur de cabinet d'alors, Claude Guéant. L'engin a finalement été livré à partir de 2008, avec le feu vert, cette fois, de l'Elysée", écrit Mediapart.

Le site détaille, documents à l'appui, les spécifications techniques de ce véhicule "livré aux Libyens, pour la somme de 4 millions d'euros". "Il s'agit d'un 4x4 ML blindé de chez Mercedes équipé d'une cage de Faraday - qui protège les occupants des champs électriques extérieurs - et d'un dispositif électronique de brouillage capable de neutraliser toutes les fréquences radios dans un rayon de cent mètres autour du véhicule", indique Mediapart.

La vente de cette voiture a été, selon le site, un des volets d'un contrat de sécurisation du régime libyen baptisé "Homeland Security Program", comprenant aussi des équipements de cryptage des communications du régime et d'espionnage d'internet, signé en 2007 pour 26,5 millions d'euros et conclu par Bull-Amesys "grâce aux bons soins de Monsieur Takieddine".

par aiilleurs

L'ONG Sherpa a déposé la semaine passée une plainte visant Amesys, qu'elle soupçonne d'avoir vendu à la Libye en 2007 un système de surveillance à distance destiné à "traquer les forces rebelles", avait indiqué jeudi dernier une source judiciaire.

Cela permettait à un gouvernement de contrôler toutes les communications (internet, téléphone), constituant potentiellement une atteinte au respect de la vie privée.

Selon Sherpa, "de telles ventes ne pouvaient avoir lieu sans l'autorisation expresse du gouvernement français".

Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: Ce que les médias aux ordres ne disent pas   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeMer 21 Sep - 17:14

Des avocats français vont atttaquer Sarkozy en justice pour les abus commis en Libye


RT
mar., 20 sept. 2011 14:26 CDT
Traduit par Résistance 71

Guerre impérialiste de Libye: Sarko et l'Organisation Terroriste de l'Atlantique Nord accusés de crimes contre l'humanité... le terrorisme d'état enfin sur la sellette ?...

En Libye, les forces du nouveau gouvernement mettent la pression sur les supporters du colonel Kadhafi; tandis que certains leaders occidentaux peuvent faire face domestiquement à des accusations officielles sur la légalité de leur intervention militaire. Les loyalistes au régime continuent leur résistance de dernière instance dans trois ville clés: Syrte, Bani Walid et Sabha, qui ont été lourdement prises d'assaut pendant plus d'une semaine avec en filigrane le fait que les fils de Kadhafi pourraient y être retranchés.

D'autre part, le reste de la Libye récupère de mois de guerre civile qui a tuée des dizaines de milliers de personnes. Plusieurs rapports stipulent que des attaques aériennes récentes de l'OTAN ont tué un grand nombre de civils et des photos très dérangeantes de victimes civiles des bombardements poussent des avocats français à se retourner contre leur gouvernement.

L'ancien ministre des affaires étrangères français, Roland Dumas, dit qu'il se tient prêt à défendre Mouammar Kadhafi le cas échéant au TPI, qui a émis un mandat d'arrêt international à son encontre. Mais l'OTAN va d'abord devoir trouver le colonel. Le leader libyen déposé se cache et ce pour une bonne raison.

"S'ils le trouvent, ils le tueront. Comme Ben Laden" a dit Dumas. "Certains Etats ont endossé le droit de tuer et ce contre le droit international."

Nicolas Sarkozy doit faire face à des procédures judiciaires au sujet des civils tués dans la guerre en Libye. Les avocats en France accusent maintenant le président de crimes contre l'humanité.

Jacques Vergès appelle maintenant la guerre de Libye un nouveau Vietnam, où les Américains ont déversé des dizaines de millions de litres de produits toxiques sur les forêts et les cultures dans les années 1960-70, causant des désordres neurologiques dans la population, des fausses-couches et des malformations de naissance jusqu'à aujourd'hui.

"Ils utilisent des missiles avec de l'uranium appauvri qui cause des cancers", a-t-il clamé "A Tripoli, j'ai vu des gens handicapés par les attaques de l'OTAN, des employés de bureau qui n'ont rein à voir avec les combats. Voilà pourquoi nous attaquons le président Sarkozy en justice, pour crimes contre l'humanité."

L'OTAN a d'abord nié avoir bombardé une résidence où 13 personnes, incluant quatre enfants, sont mortes. L'organisation a ensuite appelé l'endroit une centre de commandement militaire. Le journaliste belge Michel Collon est allé sur place pour voir ce qu'il en était.

"Des livres, des vidéos, des jouets de l'homme araignée, des livres culturels, rien de militaire", fut tout ce qu'il vît sur place.

Au cours d'une autre attaque, l'épouse de Khaled El Awidi, enfant et petits enfants furent rapportés tués dans leur maison. L'OTAN est accusée de s'être engagée dans une campagne de terreur volontaire.

"Leurs bombardements ciblèrent les centres électriques, de distribution d'eau et d'aliments" a dit l'avocat d'Awidi Marcel Ceccaldi. "Après cinq mois de bombardements continuels de l'OTAN et des milliers de morts, les gens arrêteront de soutenir le régime, simplement parce qu'ils n'en peuvent plus."

Les leaders occidentaux sont programmés pour leur premier défi légal sur l'affaire libyenne. S'ils empêchent les dossiers d'accéder au TPI, ajoute Ceccaldi, cela prouvera une fois pour toute que la justice occidentale est en fait gérée par les politiciens et non pas par le droit.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: 76 morts pour RIEN   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeMar 15 Nov - 5:03

Un soldat français tué
Mis à jour le 15.11.11 à 04h26
Un légionnaire du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol (Vaucluse) est mort lors d'une mission de protection d'un convoi logistique au profit de l'armée afghane, en vallée de Kapisa, a annoncé l'Elysée hier. La victime, mortellement touchée par un tir insurgé à quelques kilomètres au nord de Tagab, est le 76e militaire français tué en Afghanistan depuis 2001. « Grièvement blessé, il a été transporté [...] par hélicoptère. Mais il est malheureusement décédé des suites de ses blessures », a déclaré l'état-major français des armées.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: Le nabot enterre 2 morts inutiles de plus !   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeVen 30 Déc - 13:39

MONDE - C'est la première fois que l'armée française est victime de l'attaque d'un soldat afghan infiltré...

L'attaque mortelle des deux légionnaires français par un soldat de l'armée afghane jeudi dans l'est de l'Afghanistan a été revendiquée par les talibans.

C'est la première fois depuis le début de l'intervention occidentale il y a dix ans que les Français sont victimes de l'attaque d'un soldat afghan infiltré. La fusillade a eu lieu à Tagab, dans l'instable province de Kapisa, située au nord-est de la capitale Kaboul, où sont déployés une partie des quelque 3.700 soldats français servant sous la bannière de l'Otan en Afghanistan.

L'assaillant faisait partie d'un «détachement permanent de l'ANA»

«Au cours d'une mission d'appui au profit de l'armée nationale afghane (ANA) en vallée de Tagab, ces deux sous-officiers ont été mortellement touchés par le tir délibéré d'un soldat afghan de l'ANA», a indiqué la présidence française dans un communiqué. La force de l'Otan en Afghanistan (Isaf) avait auparavant indiqué qu'un assaillant vêtu d'un uniforme de l'armée afghane avait «retourné son arme contre deux soldats de l'Isaf» et les avait «tués tous les deux», sans préciser leur nationalité.

L'assaillant faisait partie d'un «détachement permanent de l'ANA» posté sur une montagne de Kapisa et qui avait été rejoint par les militaires français à l'occasion d'une opération conjointe d'appui et de soutien. Les soldats français tués sont deux légionnaires du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol (sud), selon la même source. Ces deux nouvelles victimes portent à 78 le nombre de soldats français tués en Afghanistan depuis la fin 2001 et à 563 le nombre de soldats de l'Otan morts en 2011

«Il a été tué en martyr par les envahisseurs»

L'attaque a été immédiatement revendiquée par les rebelles talibans qui avaient indiqué, avant même l'Elysée, qu'elle avait eu lieu en Kapisa. Les talibans ont affirmé que trois soldats français, et non deux, avaient été tués et que l'assaillant avait été abattu juste après avoir ouvert le feu. Selon un porte-parole des rebelles, Zabihullah Mujahid, l'assaillant, prénommé Ibrahim, «avait rejoint l'armée (afghane) dans ce but et a atteint son objectif». «Il a été tué en martyr par les envahisseurs», a-t-il ajouté.

Plusieurs incidents similaires, meurtriers pour l'Otan, ont eu lieu ces deux dernières années en Afghanistan, alors qu'ils étaient rares auparavant. Si les motivations des meurtriers ne sont pas toujours établies, elles laissent craindre une infiltration croissante des forces afghanes par les rebelles, chassés du pouvoir par les Occidentaux à la fin 2001 et qui mènent depuis une sanglante guérilla contre le gouvernement et ses alliés de l'Otan.

Une perspective inquiétante

Une perspective inquiétante, les forces afghanes étant censées prendre le relais de celles de l'Otan et sécuriser elles-mêmes le pays à la fin 2014. L'attaque de ce type, la plus meurtrière pour l'Otan, remonte au 27 avril et avait entrainé la mort de huit soldats américains à Kaboul.

Plusieurs récentes opérations de la rébellion ont par ailleurs été menées par des assaillants revêtus d'uniformes de la police ou de l'armée afghane, ou grâce à la complicité de membres des forces de sécurité. Malgré la présence de quelque 130.000 soldats de l'Otan, américains pour plus des deux tiers, les talibans ont étendu leurs actions de guérilla à la quasi-totalité du pays.

Pour tenir l'objectif de 2014, l'Otan a, ces dernières années, recruté et formé à marche forcée des dizaines de milliers de soldats et policiers locaux. Nombre d'experts du pays doutent toutefois de leur capacité à résister à la rébellion ou à éviter une nouvelle guerre civile après 2014. Jeudi également, dix membres de la police locale afghane (ALP), une nouvelle force financée par les Américains pour épauler la police et l'armée afghane dans les villages, ont été tués par l'explosion d'une bombe artisanale dans le sud.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: Le fiasco des barbouzes français à Homs   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeMer 18 Jan - 16:36

Le fiasco des barbouzes français à Homs

Boris V
Réseau Voltaire
mar., 17 jan. 2012 14:43 CST
Alors que Paris accuse Damas d'avoir organisé l'assassinat du journaliste de France-Télévisions Gilles Jacquier à Homs, une équipe de journalistes russes vient de présenter une toute autre version des faits. Selon leur enquête, M. Jacquier commandait sous couverture de presse une opération des services secrets militaires français qui a tourné au fiasco. Les accusations françaises ne sont qu'un moyen pour masquer la responsabilité de Paris dans les actions terroristes entreprises pour déstabiliser la Syrie.

Le journaliste français Gilles Jacquier a été tué lors d'un reportage à Homs, le mercredi 11 janvier. Il était venu couvrir les événements en Syrie pour le magazine Envoyé spécial.

Persuadé qu'il n'y avait pas de groupes terroristes, mais une révolution réprimée dans le sang, il avait refusé la protection des services de sécurité et ne portait ni casque, ni gilet pare-balles. Avec des collègues qui partageaient ses convictions, ils avaient loué trois minibus et trouvé des fixeurs, c'est-à-dire des locaux capables de les aider à se repérer, à prendre des rendez-vous, et leur servant de traducteurs.

Tous ensemble avaient demandé à rencontrer des représentants alaouites avant de se rendre dans les quartiers insurgés de Bab Amr et Bab Sbah. Arrivés à l'hôtel As-Safir, ils avaient rencontré par hasard un capitaine qui leur proposa de les accompagner avec son détachement jusqu'au quartier alaouite de Najha où les attendait une assistante du gouverneur de Homs. Avec son aide, les journalistes purent rencontrer des personnalités et interroger les passants. À 14h45, la représentante du gouverneur leur avait demandé de quitter les lieux au plus vite, le cessez-le-feu de facto prenant fin chaque jour à 15h précises. Cependant, les journalistes de la radio télévision belge flamande (VRT) s'étant aventurés plus loin chez des particuliers jusque dans le quartier d'Akrama, le groupe fut lent à se mouvoir. Des membres de l'association des victimes du terrorisme qui avaient prévu de manifester devant un car affrété par le ministère de l'Information pour une quarantaine de journalistes anglo-saxons, mais qui ne les avaient pas trouvés, se sentirent utiles en scandant des slogans pour le président Bachar à la vue de quelques caméras. À 15h, comme chaque jour, la bataille d'Homs reprit. Un projectile explosa sur la terrasse d'un immeuble, détruisant un réservoir de mazout. Un second projectile tomba sur une école, puis un troisième sur les manifestants pro-Assad, tuant deux d'entre eux. Les journalistes montèrent sur la terrasse pour filmer les dégâts. Il y eut une accalmie. Gilles Jacquier, pensa que les tirs étaient finis et descendit avec son cadreur pour aller filmer les cadavres des manifestants. Arrivé dans l'embrasure de la porte, il fut tué avec six militants pro-Assad par une quatrième explosion qui le projeta sur sa fixeuse qui le suivait. La jeune femme fut blessée aux jambes.

Dans la confusion générale, le mort et la blessée furent évacués dans des voitures vers des hôpitaux. Ce seul incident fit 9 morts au total et 25 blessés. La bataille de Homs se poursuivi avec de nombreux autres incidents durant la soirée et la nuit.

Au premier abord, tout est clair : Gilles Jacquier est mort par hasard. Il se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment. Surtout ses convictions sur la nature des événements en Syrie lui faisaient croire qu'il ne devait craindre que les forces gouvernementales et qu'il ne courrait aucun risque en dehors de manifestations anti-régime. Il avait donc refusé une escorte, il n'avait pas pris de casque et de gilet pare-balles, et il n'a pas respecté l'heure fatidique de fin du cessez-le-feu. En définitive, il n'a pas su évaluer la situation car il a été victime de l'écart entre la propagande de ses collègues et la réalité qu'il niait.

Dans ces conditions, on ne comprend pas très bien pourquoi, après une première réaction courtoise, la France, qui avait légitimement exigé une enquête sur les circonstances de la mort de son ressortissant, a subitement insinué que Gilles Jacquier avait été assassiné par les Syriens et a refusé que l'autopsie ait lieu sur place en présence de ses experts. Ces accusations ont été publiquement explicitées par un des journalistes qui accompagnait Jacquier, Jacques Duplessy.

Pour la presse française, les faits ne sont pas si évidents qu'il y paraît : un doute persiste sur l'identification des projectiles mortels. Selon la plupart des reporters, il s'agissait de tirs de mortiers. L'armée syrienne confirme que cette arme est quotidiennement utilisée par les terroristes à Homs. Mais selon certains témoins, c'était des roquettes tirées depuis un lance-roquette portatif, et la télévision privée syrienne Ad-Dounia a montré des ailettes de roquette. Des forums se passionnent sur ce sujet, non sans arrières-pensées. En France, les anti-Assad croient au mortier et accusent l'armée syrienne d'avoir tiré. Tandis que les pro-Assad croient à la roquette et accusent les terroristes. En définitive, ce détail ne prouve rien : certes l'armée syrienne utilise des mortiers, mais pas de ce calibre, et les groupes armés utilisent des lance-roquette, mais rien n'empêche chaque camp de varier son armement.

Au demeurant, s'il s'agit de tirs de mortier, les deux premiers ont permis d'ajuster le tir du troisième et du quatrième pour frapper les manifestants qui étaient leur cible. Mais s'il s'agit de tirs de roquette, il était possible de viser beaucoup plus précisément et de tuer une personne en particulier. La thèse de l'assassinat devient possible.

L'étude des images et des vidéos montre que les corps des victimes ne sont pas ensanglantés et criblés d'éclats, comme lors de l'explosion d'un obus qui se fragmente. Au contraire, ils sont intacts, le sang coulant selon les cas par le nez ou les oreilles, comme lors de l'explosion d'une roquette thermobarique dont le souffle comprime les organes provoquant des hémorragies internes. De même, les points d'impact sur le trottoir ne portent aucune trace de fragmentation.

Notez que certains témoins parlent, eux de grenades, ce qui ne fait guère avancer notre compréhension puisqu'il existe des grenades à souffle et des grenades à fragmentation. En définitive, seule l'hypothèse de l'arme de souffle (RPG ou grenade) est compatible avec les éléments médicaux-légaux visibles sur les photos et vidéos. Accourus sur les lieux, des enquêteurs syriens et des observateurs de la Ligue arabe ont retrouvé deux queues de mortier de 82mm et une queue de roquette de fabrication israélienne.

Par conséquent, les autorités françaises ont raison d'étudier la possibilité de l'assassinat même s'il s'agit pour elles de se saisir d'un drame pour l'instrumenter et justifier leur ambition de guerre contre la Syrie. Pourtant les diplomates français, s'ils ont pour consigne de chercher la vérité, ont manifestement aussi pour consigne de s'assurer que les Syriens ne la découvrent pas. Ainsi, ils ont empêché toute personne francophone d'approcher la photographe Caroline Poiron, compagne du journaliste Gilles Jacquier, qui veillait sa dépouille toute la nuit. La jeune femme, en état de choc, ne maîtrisait plus son comportement et aurait pu trop parler. Puis, ils ont interdit l'autopsie sur place et ont rapatrié le corps au plus vite. Quelle est donc l'hypothèse que la France veut vérifier pour elle-même, mais cacher au grand public ?

Ici commence notre plongée dans le monde des services spéciaux occidentaux qui conduisent en Syrie une « guerre de basse intensité », comparable à celles organisées dans les années 80 en Amérique centrale ou plus récemment en Libye pour préparer et justifier l'intervention de l'OTAN.

Gilles Jacquier était un reporter apprécié de ses confrères, et récompensé par sa profession (Prix Albert Londres, Prix des correspondants de guerre etc.). Mais il n'était pas que cela....

Dans une lettre à en-tête de France-Télévisions, datée du 1er décembre 2011, les rédactrices en chef du magazine Envoyé spécial - l'émission politique la plus regardée du pays - avaient sollicité un visa du ministère syrien de l'Information [document téléchargeable au bas de cette page]. Prétendant vouloir vérifier la version syrienne des événements selon laquelle « les soldats de l'armée syrienne sont victimes d'embuscades et de groupes armés qui sévissent dans le pays », elles demandèrent que Jacquier puisse suivre le quotidien des soldats de la 4e division blindée commandée par le général Maher el-Assad (frère du président) et de la 18e division blindée, commandée par le général Wajih Mahmud. Les autorités syrienne furent surprises par l'arrogance des Français : d'une main, ils encadrent les groupes armés qui attaquent les troupes loyalistes, de l'autre ils entendaient infiltrer un agent de renseignement militaire dans leurs troupes pour informer les groupes armés de leurs déplacements. Il ne fut pas donné suite à cette demande.

Aussi, Gilles Jacquier tenta t-il une autre voie. Il sollicita l'entremise d'une religieuse grecque-catholique au franc-parler, estimée et parfois redoutée par le pouvoir, Mère Agnès-Mariam de la Croix, higoumène du monastère Saint-Jacques de l'Intercis. Elle avait facilité le premier voyage de presse ouvert aux journalistes occidentaux. La célèbre religieuse fit donc le siège du ministère de l'Information jusqu'à obtention d'un visa pour Jacquier et son cadreur.

Les choses s'accélérèrent le 20 décembre, d'autres médias prièrent Mère Agnès-Mariam de leur obtenir la même faveur. Gilles Jacquier, quant à lui, sollicita un autre visa pour sa compagne, la photographe Caroline Poiron, et pour la reporter Flore Olive, représentant toutes deux Paris-Match. Ce devait être au total un groupe de 15 journalistes français, belges, néerlandais et suisses. Selon toute vraisemblance, les Français et le Néerlandais étaient pour la plupart, voire tous, des agents de la DGSE. Le temps pressait pour leur mission.

Ici un petit retour en arrière est indispensable.

Pour affaiblir la Syrie, les groupes armés par l'OTAN entreprennent diverses actions de sabotage. Bien que le centre historique de la rébellion des Frères musulmans soit Hama, et que seuls deux quartiers de Homs les soutiennent, l'OTAN à choisi cette ville pour concentrer ses actions secrètes. En effet, elle est au centre du pays et constitue le principal nœud de communication et d'approvisionnement. Successivement, des « révolutionnaires » ont coupé le pipe-line, puis les ingénieurs canadiens qui dirigeaient la centrale électrique ont été rapatriés à la demande des États-Unis. Enfin, cinq ingénieurs iraniens chargé de faire re-fonctionner la centrale ont été enlevés, le 20 décembre 2011.


En violation du droit international Paris-Match a publié cette photographie des otages iraniens sans flouter les visages. C’est que ce document constitue la preuve de vie de quatre d’entre eux.
Des médias ont reçu une revendication d'une mystérieuse brigade contre l'expansion chiite en Syrie. Puis, l'ambassade a confirmé avoir débuté une négociation avec les preneurs d'otages. Restaient à ceux-ci à transmettre une « preuve de vie », par exemple une photographie datable des otages en bonne santé. Contre toute attente, celle-ci ne fut pas envoyée directement à la République islamique, mais publiée par Paris-Match (édition du 5 janvier). Un photographe du magazine, disait-on, avait pu entrer secrètement en Syrie et réaliser ce cliché. Peut-être les lecteurs français se sont demandés si ce reporter était bien humain pour prendre des photos d'otages sans leur venir en aide. Peu importe, le message était clair : les ingénieurs sont en vie et les preneurs d'otages sont contrôlés par les services français. Aucune réaction officielle, ni d'un côté, ni de l'autre. C'est donc que les négociations se poursuivent.

Arrivés à Damas, les médias français et néerlandais furent logés par les autorités dans des hôtels différents, mais Jacquier les regroupa immédiatement au Fardos Tower Hotel. Le manager de cet établissement n'est autre que Roula Rikbi, la soeur de Bassma Kodmani, porte-parole du Conseil national basé à Paris. L'hôtel sert de cache aux services secrets français.

En résumé, un agent de renseignement militaire, ayant pour compagne une photographe dont une collègue a pu entrer en contact avec les otages, a formé un groupe de « journalistes » ayant une mission liée à ces otages, probablement leur remise par des Français à des Iraniens. Ils se sont rendus à Homs après s'être débarrassés des services de sécurité, mais le chef de mission a été tué avant de pouvoir établir le contact prévu.

On comprend que, dans ces conditions, l'ambassadeur de France soit devenu nerveux. Il était en droit d'envisager que Gilles Jacquier ait été assassiné par des membres des groupes armés, inquiets de la dislocation de l'alliance militaire France-Turquie, et jusqu'au-boutistes d'une guerre de l'OTAN. Hostiles à la négociation en cours, ils auraient fait capoter sa conclusion.

L'ambassadeur de France, qui n'avait pas le temps de reconstituer les événements, s'appliqua donc à empêcher les Syriens de le faire. Contrairement aux normes internationales, il refusa que l'autopsie soit réalisée sur place en présence d'experts français. Les Syriens acceptèrent de déroger à la règle à la condition de réaliser une radiographie. En réalité, ils en profitèrent pour photographier le cadavre sous tous les angles. Selon nos informations, le corps porte la trace d'éclats à la poitrine et de coupures sur le front.

Puis, l'ambassadeur prit dans ses voitures blindées les « journalistes » français et le néerlandais, et la dépouille du défunt. Il partit avec eux accompagné d'une lourde escorte, laissant sur le carreau la Mère supérieure stupéfaite et un journaliste de l'Agence France Presse : le diplomate pressé avait récupéré ses agents et abandonné les civils. Le convoi passa récupérer les effets personnels de chacun à l'hôtel As-Safir de Homs, puis rejoignit l'ambassade à Damas. Le plus vite possible, il arriva à l'aéroport d'où un avion spécial affrété par le ministère français de la Défense évacua les agents vers l'aéroport de Paris-Le Bourget. Les barbouzes ne feignaient plus de réaliser des reportages en Syrie, ils oubliaient avoir obtenu un allongement de leur visa, ils fuyaient juste avant que les Syriens ne découvrent le pot aux roses de cette opération ratée. Arrivé à Paris, le corps fut immédiatement transféré à l'institut médico-légal et autopsié avant l'arrivée d'experts mandatés par la Syrie. En violant les procédures pénales, le gouvernement français a invalidé le rapport d'autopsie, qui sera tôt ou tard rejeté par la Justice, et a définitivement écarté la possibilité d'établir la vérité.

Afin d'empêcher les journalistes français (les vrais) de mettre leur nez dans cette affaire, les journalistes (les faux) qui accompagnaient Jacquier ont, une fois revenus en France, multiplié les déclarations contradictoires, mentant de manière éhontée pour créer de la confusion et noyer le poisson. Ainsi, bien que 8 manifestants pro-Assad aient été tués, Jacques Duplessis dénonce « un guet-apens tendu par les autorités syriennes » pour l'éliminer avec ses confrères. Vérification faite, M. Duplessy a longuement travaillé pour une ONG réputée avoir servi de paravent ...à la DGSE. Pour les Iraniens et les Syriens, la mort de Jacquier est une catastrophe. En laissant circuler le groupe d'espions français et en le surveillant discrètement, ils espéraient bien remonter aux ravisseurs et, à la fois, libérer les otages et arrêter les criminels.

Depuis un an, les services secrets militaires français sont placés au service de l'impérialisme états-unien. Ils ont organisé un début de guerre civile en Côte d'Ivoire. Par la suite, ils ont manipulé le séparatisme de la Cyrénaïque pour faire croire à une révolution anti-Kadhafi et s'emparer de la Libye. Maintenant, ils encadrent des repris de justice recrutés par le Qatar et l'Arabie saoudite pour semer la terreur, accuser le gouvernement syrien et menacer de venir le changer. Il n'est pas sûr que le peuple français apprécierait de savoir que Nicolas Sarkozy a rabaissé son pays au niveau d'un vulgaire preneur d'otages. Et il ne faudra pas s'étonner si un Etat qui pratique le terrorisme chez les autres doive un jour le confronter sur son sol.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: 4 nouveaux morts pour rien...ou pour la vanité d'un lâche.. qui n'a pas le courage de démissioner devant ses échecs...;et combien de blessés ?   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitimeVen 20 Jan - 13:00

Quatre Français tués en Afghanistan par un soldat de l'armée nationale



Quatre militaires français ont été tués ce matin en Kapisa (Afghanistan) par un soldat de l'armée nationale afghane (ANA) du président Karzaï. Plusieurs autres ont été blessés.

Le 29 décembre, deux légionnaires avaient déjà été tués dans de telles circonstances. Cette nouvelle attaque porte à 82 le nombre de militaires français morts en Afghanistan.

Cette attaque va relancer le débat sur le retrait d'Afghanistan. Lors de ses voeux aux armées, le 4 janvier, le chef de l'Etat avait indiqué qu'il en "préciserait" le calendrier à l'occasion de la visite à Paris, vendredi 27 janvier, du président Karzaï. Nous évoquions alors l'idée, qui s'est précisée depuis lors, d'une nouveau calendrier, c'est-à-dire d'une accélération.

La pression est forte pour aller plus vite. Outre la campagne électorale, qui est un argument non négligeable, les chefs militaires ont de plus en plus de mal de se convaincre, et surtout d'en convaincre leurs troupes, de rester encore deux pleines années dans ce pays. Après les morts de cet été, la posture française a changé : il s'agit de prendre moins de risques en étant en appui de l'ANA. Problème : le danger vient aujourd'hui des rangs même de l'ANA...

Après l'embuscade d'Uzbin, en 2008, j'ai écrit un livre "Mourir pour l'Afghanistan" (Jacob-Duvernet) qui se terminait par ses mots. "Il faut quitter l'Afghanistan. Et vite". Cela reste plus vrai que jamais.
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
Contenu sponsorisé





Les dérives militaires du nabot - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Les dérives militaires du nabot   Les dérives militaires du nabot - Page 4 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Les dérives militaires du nabot
Revenir en haut 
Page 4 sur 5Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Agora de l'Ermitage :: Sur la place du marché :: Chroniques du royaume-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser