Agora de l'Ermitage
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Agora de l'Ermitage

Libres propos d'un ermite sur les faits de société
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal

 

 Un nouveau regard sur Orion

Aller en bas 
AuteurMessage
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Un nouveau regard sur Orion Empty
MessageSujet: Un nouveau regard sur Orion   Un nouveau regard sur Orion Icon_minitimeLun 15 Fév - 10:42

Un nouveau regard sur Orion


La nébuleuse d’Orion révèle un grand nombre (Un nombre est un concept caractérisant une unité, une collection d'unités ou une fraction d'unité.) de ses secrets cachés dans une image spectaculaire prise par VISTA, le nouveau télescope (Un télescope (du grec tele signifiant « loin » et skopein signifiant « regarder, voir ») est un...) de l’ESO dédié aux grands relevés du ciel (Le ciel est l'atmosphère de la Terre telle qu'elle est vue par les êtres humains depuis le sol de la planète.). Le très grand champ (Un champ correspond à une notion d'espace défini:) de ce télescope offre la possibilité de révéler l’ensemble de la nébuleuse dans toute sa splendeur et "l’œil infrarouge (Le rayonnement infrarouge (IR) est un rayonnement électromagnétique d'une longueur (La longueur d’un objet représente la distance entre deux de ses extrémités, les plus éloignées possibles. Lorsque...) d'onde supérieure à celle de la...)" de VISTA permet également d’observer en profondeur à l’intérieur des régions poussiéreuses normalement cachées et de dévoiler ainsi le curieux comportement des étoiles jeunes et très actives qui y sont enfouies.

VISTA (the Visible and Infrared Survey Telescope for Astronomy) est le tout dernier équipement mis en service à l’Observatoire Paranal de l’ESO. C’est le plus grand télescope au monde (Le mot monde peut désigner Smile pour les grands relevés et il est dédié à la cartographie (La cartographie désigne la réalisation et l'étude des cartes. Elle mobilise un ensemble de techniques servant à la...) du ciel dans les longueurs d’onde infrarouge. Son grand miroir (Un miroir est une surface suffisamment polie pour qu'une image s'y forme par réflexion. C'est souvent une couche...) (4,1 mètres de diamètre), son large champ et ses détecteurs très sensibles en font un instrument unique. Cette nouvelle image spectaculaire de la nébuleuse d’Orion illustre les remarquables capacités de VISTA.

La nébuleuse d’Orion [1] est une vaste nurserie stellaire située à environ 1350 années-lumière de la Terre (La Terre, foyer de l'humanité, est surnommée la planète bleue. C'est la troisième planète du système solaire en partant...). Bien que cette nébuleuse soit spectaculaire quand on la regarde avec un télescope ordinaire, ce que l’on peut voir dans la lumière visible (La lumière visible, appelée aussi spectre visible ou spectre optique est la partie du spectre électromagnétique qui est...) n’est qu’une petite partie d’un nuage de gaz (Au niveau microscopique, on décrit un gaz comme un ensemble d'atomes ou de molécules très faiblement liés et quasi...) dans lequel les étoiles sont en train (En transport ferroviaire, un train consiste en une suite de véhicules qui circulent le long de guides pour transporter...) de se former. La grande majorité de l’activité est profondément enfouie dans des nuages de poussière et pour voir ce qu’il s’y passe réellement les astronomes ont besoin (Les besoins se situent au niveau de l'interaction entre l'individu et l'environnement. Il est souvent fait un...) d’utiliser des télescopes équipés de détecteurs sensibles au rayonnement (Le rayonnement est un transfert d'énergie sous forme d'ondes ou de particules, qui peut se produire par rayonnement...) de longue longueur d’onde capables de pénétrer la poussière. VISTA a réalisé une image de la nébuleuse d’Orion à des longueurs d’onde deux fois plus longues que ce que l’œil humain peut détecter.

Comme dans de nombreuses images en lumière visible de cet objet, la nouvelle image à grand champ de VISTA montre la forme familière, semblable à une chauve-souris, de la nébuleuse, au centre de l’image, mais également les fascinantes régions qui l’entourent. En plein cœur de cette région, on trouve les quatre étoiles brillantes qui forment le Trapèze, un groupe de jeunes étoiles très chaudes qui insufflent leur puissant rayonnement ultraviolet, éclaircissant ainsi la région environnante et embrasant le gaz. Toutefois, en observant dans l’infrarouge, VISTA révèle de nombreuses autres jeunes étoiles dans cette région centrale, impossibles à voir en lumière visible.

En regardant la région au dessus du centre de cette image, de curieuses structures rouges, totalement invisibles sauf en infrarouge, apparaissent. Ces structures sont pour beaucoup de très jeunes étoiles qui sont encore en pleine croissance, vues au travers des nuages poussiéreux à partir desquels elles se sont formées. Ces jeunes étoiles éjectent des flots de gaz dont la vitesse (La vitesse est une grandeur physique qui permet d'évaluer l'évolution d'une quantité en fonction du temps.) typique est de 700 000 km/h. Beaucoup de ces structures rouges mettent en évidence les endroits où ces flots de gaz entrent en collision (On appelle collision le choc entre deux objets.) avec le gaz environnant, générant des émissions en provenance des molécules et des atomes (Un atome (du grec ατομος, atomos, « que l'on ne peut diviser ») est la...) excités du gaz. Sur cette image, il y a aussi quelques structures rouges, moins marquées, sous la nébuleuse d’Orion, montrant qu’ici aussi des étoiles se forment, mais avec beaucoup moins de vigueur. Ces étranges structures présentent un grand intérêt pour les astronomes qui étudient la naissance et l’enfance des étoiles.

Cette nouvelle image révèle la grande capacité du télescope VISTA pour réaliser rapidement et en profondeur des images de larges pans de ciel dans le domaine proche infrarouge du spectre de la lumière. Ce télescope commence à peine à sonder le ciel et les astronomes attendent une riche "moisson de science" avec cet équipement unique de l’ESO.

Note:

[1] La nébuleuse d’Orion se situe dans le glaive du fameux "chasseur céleste" et constitue une des cibles favorites des astronomes amateurs et des astrophysiciens. Elle est faiblement visible à l’œil nu et est apparue, aux premiers observateurs qui l’ont observée avec une lunette astronomique, comme un petit amas d’étoiles bleues-blanches entouré par une mystérieuse brume gris-vert. Cet objet a été décrit pour la première fois au début du XVIIe siècle (Un siècle est maintenant une période de cent années. Le mot vient du latin saeculum, i, qui signifiait race,...) bien que l’identité de son découvreur reste incertaine. Messier, le chasseur de comètes français a réalisé un croquis précis de ses principaux traits dans le milieu du XVIIIe siècle et lui a attribué le numéro 42 dans son célèbre catalogue. Il a également attribué le numéro 43 à la plus petite région qui se détache juste au dessus de la partie principale de la nébuleuse. Plus tard, William Herschel supposa que la nébuleuse devait être "la matière (La matière est la substance qui compose tout corps ayant une réalité tangible. Ses trois états les plus communs sont...) chaotique de futurs soleils" et les astronomes ont depuis découvert que cette brume était en effet du gaz embrasé sous l’effet du puissant rayonnement ultraviolet d’étoiles jeunes et chaudes récemment formées ici même.

Source : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=7505
Revenir en haut Aller en bas
https://ermitageagora.1fr1.net
 
Un nouveau regard sur Orion
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» De l'eau dans Orion
» LHC le nouveau Graal
» L'omerta catholique
» Ceux qui "osent" ...parler du sujet

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Agora de l'Ermitage :: Les avancées de la Science :: Nos connaissances de l'Univers-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser