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MessageSujet: Les comptes de l'Eglise   Les comptes de l'Eglise Icon_minitimeJeu 10 Juil - 6:24

Les comptes du Vatican dans le rouge en 2007

Les comptes du Vatican pour l'année 2007 sont retournés dans le rouge après trois années de solde positif, selon le bilan consolidé annuel publié mercredi.

Les recettes du Saint-Siège se sont élevées à 236.737.207 euros tandis que les dépenses ont été de 245.805.167 euros, dégageant un déficit de 9.067.960 euros, précise le communiqué publié à l'issue de la réunion statutaire du Conseil des cardinaux chargé de contrôler le budget du Vatican.

En 2006 le bilan économique avait été positif avec 227.812.031 euros de recettes et 225.409.716 euros de dépenses.

Le conseil des cardinaux relève que les comptes ont notamment souffert en 2007 du "brusque renversement de tendance dans la fluctuation des taux de change, particulièrement du dollar américain". Le Saint-Siège fait partie de la zone euro.

En outre les médias du Vatican s'avèrent un gouffre pour son budget avec 14,6 millions d'euros de pertes en fin d'années.

Elles sont dues à Radio Vatican et au quotidien L'Osservatore Romano tandis que les éditions vaticanes et le centre de télévision du Vatican, agence ayant l'exclusivité des images vidéo des célébrations liturgiques du pape, ont enregistré un solde positif.

Le Vatican, l'un des plus importants propriétaires immobiliers à Rome, a aussi pu bénéficier des bonnes rentrées d'argent de ses locataires ainsi que des plus-values réalisées par la vente de certains immeubles, enregistrant au total un résultat positif de 36,3 millions d'euros.

Les recettes du Saint-Siège sont pour une bonne part constituées des quêtes et des versements réglementaires des Eglises locales. Les Etats-Unis, l'Allemagne et l'Italie sont les trois plus gros contributeurs du budget.
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MessageSujet: Comment l'épiscopat gaspille l'argent des fidèles ?   Les comptes de l'Eglise Icon_minitimeMar 16 Sep - 9:13

Comment l'épiscopat
gaspille l'argent des fidèles ?

Le 21 août, le journal Le Monde, fait état du fonds de placement " éthique " que diocèses

et congrégations sont invités à souscrire. Le 27 août, le " Canard enchaîné " révèle que le

Fonds aurait fondu de 12% depuis sa promotion. Le 8 septembre à Angers, se tenait le procès

d'une ex-religieuse réclamant à son ancienne congrégation une compensation pour ses années

de bons et loyaux services dans la congrégation. Tout cela appelle quelques éclairages

inédits.

Le propos paraitra exagéré, et pourtant !... Il nous faut remonter aux origines de la

Caisse instituant la Sécurité sociale du clergé (devenu CAVIMAC). Dans le numéro 119 de la

revue Golias nous rendions hommage au prêtre Michel Brion, pour son petit livre de 1971 sur

les " ressources du clergé "; il y proposait une fondation pour assurer aux prêtres et

religieux une retraite égale au Régime général ". En 1977, le Parlement débattait de la

retraite du clergé et des congrégations, le lobbying de celles-ci aboutissant à une

retraite de base qui est et demeurera la plus faible de tous les régimes. Mais le culte

catholique prend l'engagement d'augmenter progressivement les cotisations et d'assurer à

tous ses membres un complément de retraite.

Les engagements seront occultés, oubliés puis niés... En 1980 une religieuse - que le

Vatican de Benoît XVI vient d'appeler à lui après décernement du prix " Femme d'Eglise et

Finances " - reprend l'idée de Michel Brion, mais en amputant l'intuition de sa partie la

plus noble: éviter pour les prêtres et les religieux les recours
aux fonds sociaux des autres régimes de sécurité sociale et de la solidarité nationale.

Soeur Nicole Reille - c'est d'elle qu'il est question - devient donc prêtresse des fonds de

placement étiquetés ISR (investissement socialement responsable). Dans chacune des

nombreuses interviews qu'elle accorde, elle raconte fièrement : " économe à la congrégation

Notre-Dame, j'ai monté en 1983, avec la société de gestion Meeschaert, un fonds

d'investissement éthique, " Nouvelle stratégie 50 ", pour compléter la retraite de

nos religieuses. Les communautés se transforment de plus en plus en maisons de retraite, ça

nous coûte plus cher, et les ressources manquent". Auprès des autres congrégations

religieuses, auprès des diocèses, auprès du CCFD, elle sera l'infatigable apôtre des

placements en bourse... Il ne s'agit pas ici de faire grief à l'Église de rechercher la

bonne gestion de réserves financières normales et indispensables. Le problème soulevé ici

est tout autre : des fonds que les congrégations et les diocèses devaient consacrer à une

retraite normale de leurs membres ont été détournés de leur destination première à savoir

la mise

en place d'une retraite de base ainsi que d'une retraite complémentaire conjointement dues

à toutes les personnes qui ceuvrent ou ont oeuvré en tant que ministres du culte ou membres

de congrégations religieuses. Conséquence : les autres régimes de Sécurité sociale doivent

compenser la démographie vieillissante du clergé... Pire : beaucoup de religieux, moines et

moniales sont poussés à solliciter le Fonds national de solidarité tandis que leurs

congrégations et monastères sont invités à opérer des placements en bourse.

Les placements éthiques

Un parfum de scandale accompagne la promotion du fonds " ETHICA ". Au journaliste du Monde,

le secrétaire général adjoint chargé des questions administratives et financières de la

Conférence des Evêques de France Jean- Michel Coulot - explique : "Nous voulions un produit

avec NOS principes éthiques, et pas ceux de quelqu'un d'autre.... Il a fallu un an et demi

de préparation pour arriver à un consensus. " Charles-Antoine Smet, gérant chez Allianz

Global Investors - la société de gestion qui a remporté l'appel d'offres des diocèses - est

plus explicite sur les principes éthiques : "Concrètement, cela signifie que nous

n'achetons pas d'actions de laboratoires pharmaceutiques qui vendraient la pilule abortive

". - " Et les préservatifs ?", interroge, perfide, le journaliste du Monde. "On ne va pas

jusqu'à parler de contraception" répond le gérant.

L'article vaut le détour, un tiers des diocèses se serait déjà laissé séduire, tandis que

d'autres constatent qu'ils n'ont pas de fonds à placer... Mais notre propos n'est pas là:

si l'Eglise de France avait - comme elle aurait du le faire - joué le jeu de la Sécurité

Sociale, les diocèses en question n'auraient pas de besoins financiers ; leurs prêtres et

religieux de 60 ans et plus, qui représentent l'immense majorité, percevraient des revenus

égaux à la moyenne des autres retraités. Quant aux fonds classés ISR, un article datant de

2002 de Céline Ovadia a su faire la part des choses : elle y souligne bien des

contradictions, ne serait-ce que la connivence avec les Directions des Grandes entreprises

aux salaires défiant tout sens éthi
que, tandis que sont exclus des enquêtes de labellisation, les représentations

syndicales... En 1895, la Cour d'appel d'Angers faisait droit à une ancienne religieuse :

"Attendu que les bons soins [qu'une religieuse) a prodigués pendant plus de quinze années

aux clients de sa communauté, ont rapporté à celle-ci des sommes importantes, bien

supérieures aux dépenses que pouvaient occasionner sa nourriture et son entretien " ( ..)

attendu que [la communauté) ne pouvait se dispenser, dans l'espèce, de lui tenir compte des

avantages qu'elle lui a procurés par un long travail et un absolu désintéressement, nul ne

pouvant s'enrichir aux dépens d'autrui... "

Le procès d'Angers

L'histoire va-t-elle se répéter? Le 8 septembre 2008, le Tribunal de Grande Instance

d'Angers a entendu à nouveau les arguments d'une autre ancienne religieuse, partie à 59

ans, et qui, du fait de la modicité de la retraite des cultes, doit recourir aux " aides

sociales " pour vivre. Son argumentation reprend la jurisprudence d'Angers fondée sur "

l'enrichissement sans cause ". L'argumentation est contestée par la congrégation qui argue

de l'abnégation liée au contrat congréganiste et donc l'absence de cause. Mais pour

l'avocat de la plaignante : " l'absence de cause est liée à l'absence de charge effective

lorsque Madame B. n'est plus engagée dans ses liens religieux. Cette situation est

constitutive de l'appauvrissement de Mme B., qui, du fait de sa qualité de religieuse, n'a

pas été affiliée à un régime obligatoire de protection vieillesse pour toute la durée de sa

vie religieuse " Le combat est inégal, les instances de l'Eglise de France ont mobilisé des

avocats parisiens pour venir à Angers... Il s'agit pour elle de ne pas créer un précédent

mais de dire haut et fort : nous ne devons rien aux personnes qui ont quitté la vie

religieuse et sacerdotale. Les réserves que nous avons, sont destinées à nos ouvres. La

Caisse des Cultes assure par ailleurs un complément de ressources à ceux qui sont dans le

besoin. A partir de quels fonds ? Ceux de l'éthique, ou ceux des autres régimes de Sécurité

Sociale et du Fonds national de solidarité ?

Source Golias :
http://www.golias.fr
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MessageSujet: Un financier ultra-libéral à la tête de la banque vaticane   Les comptes de l'Eglise Icon_minitimeVen 16 Oct - 5:25

Un financier ultra-libéral à la tête de la banque vaticane
Romano Libero

C’est le cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d’Etat de Benoît XVI qui aurait pris la décision. Celle de nommer à la tête de la Banque Vaticane, l’IOR, désormais célèbre pour les nombreux scandales d’un passé encore récent (par exemple l’affaire Marcinkus), le partisan convaincu de l’ultralibéralisme en matière d’économie, partisan d’un capitalisme réhabilité. Ettore Gotti Tedeschi, très connu en Italie. Entretenant des relations avec de nombreux prélats, dont le même cardinal Bertone et le cardinal Giovanni Battista Re, préfet de la congrégation des évêques.

Il est certain que l’IOR connaît actuellement des moments assez difficiles. Un livre récent décrivant ses dérives, dont Golias a d’ailleurs rendu compte, pointe du doigt les méfaits commis dans les précédentes années par des hommes aussi discutés que les prélats Paul Marcinkus et Donato De Bonis. Il ne s’agit pas de spéculations gratuites mais de faits qui émanent de révélations très fiables.

Le livre présente par contre le banquier Angelo Caloia, président de l’IOR depuis quinze ans, comme un chevalier blanc, qui a nettoyé les écuries d’Augias et rendu à la banque du pape une image de vertu. Proche du cardinal Carlo Maria Martini, il quitte finalement sa charge plus tôt que prévu : un an et demi avant l’échéance de son mandat. Son départ et la nomination de son successeur Ettore Gotti Tedeschi ont été annoncés sur fond de paix et d’estime mutuelle entre les deux hommes. Il n’en demeure pas moins que le tournant est décisif.

Les biographies d’Angelo Caloia étaient succinctes, ses actes publics rarissimes et sa pensée insondable. Son successeur à la tête de la banque du Vatican est à l’opposé : d’Ettore Gotti Tedeschi on connaît toute la vie, les sympathies, les fréquentations, l’agenda et les idées. C’est un homme du monde et non pas un banquier solitaire et austère. Son dernier acte public avant sa nomination date du 19 septembre, au Palazzo della Borsa, à Gênes. En présence du cardinal Angelo Bagnasco, archevêque de la ville et président de la CEI, Ettore Gotti Tedeschi a évoqué l’encyclique Caritas in veritate de Benoît XVI, qui s’accorde pourtant mal avec son libéralisme. Il a affirmé que l’actuelle crise mondiale de l’économie « vient de ce que l’on n’a pas suivi les indications d’’Humanae vitae’, c’est-à-dire qu’elle vient de la négation de la vie et du blocage des naissances. » Il se positionne ainsi très fortement comme un ultra de la défense des positions morales traditionnelles. Ultra conservateur aussi !

Ettore Gotti Tedeschi avait déjà exprimé cette idée dans un éditorial publié par L’Osservatore Romano du 6 juin. Si la domination économique du monde va passer de l’Occident à la Chine, écrivait-il, c’est en raison de la différence entre les taux de natalité et la densité de population. L’évolution démographique détermine l’augmentation ou la diminution de la capacité de production d’une économie. Gotti Tedeschi se pose donc comme un anti-Malthus. Pour lui, ce n’est pas la limitation des naissances qui s’impose, mais une très forte natalité. Catholique pratiquant, il va à la messe tous les jours, sans exception.Ettore Gotti Tedeschi a cinq enfants, « d’un seul mariage » précise-t-il. Il vit à la campagne près de Piacenza, dans la région où il est né il y a 64 ans, à Pontenure, non loin du Pô. Il enseigne l’éthique de la finance à l’Université Catholique de Milan. Mais il est aussi conseiller de la banque San Paolo de Turin et de la Cassa Depositi e Prestiti, bras opérationnel du ministère du Trésor.

Le 23 septembre, alors que le Vatican annonçait qu’il était nommé président de l’IOR, Gotti Tedeschi participait, à Rome, à une réunion décisive de la Cassa, portant sur l’approbation d’un plan industriel de 50 milliards d’euros en infrastructures et en logements populaires. La Cassa est l’enfant chéri de Giulio Tremonti, l’actuel ministre du Trésor, ultra-libéral lui aussi, et berlusconien affirmé, dont Gotti Tedeschi est le conseiller « pour les problèmes économiques, financiers et éthiques dans les systèmes internationaux », un poste créé spécialement pour lui.

Avant sa nomination, Ettore Gotti

Tedeschi n’avait jamais mis les pieds à l’IOR et ne s’en était jamais occupé. Mais, depuis quelque temps, on le voyait souvent au Vatican. Le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’état, l’avait appelé à l’aide, il y a un an, pour redresser la gestion financière du Gouvernorat de la Cité du Vatican, dont les comptes ont été dans le rouge en 2008 pour plus de 15 millions d’euros. en raison des imprudences du cardinal Edmund Szoka, qui a converti par exemple l’or en espèces. Le traitement paraît avoir réussi. Parmi les actes publics d’Ettore Gotti Tedeschi, certains doivent être absolument mentionnés. En 2007 Gotti Tedeschi, le plus catholique des banquiers, a signé un manifeste ultralibéral en 13 points lancé par l’ancien secrétaire du très laïc parti radical, Daniele Capezzone. S’il est un reproche que l’on ne peut sans doute pas adresser à Ettore Gotti Tedeschi c’est de manquer d’ambition ou d’envergure. Sa vision du management et de l’économie exprime cependant un credo ultralibéral mis à mal par la crise actuelle et moralement discutable d’un point de vue chrétien. L’efficacité à tout prix ?
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MessageSujet: Le Vatican, en difficulté financière, en appelle à la générosité des fidèles   Les comptes de l'Eglise Icon_minitimeSam 23 Jan - 7:09

Le Vatican, en difficulté financière, en appelle à la générosité des fidèles

Le Vatican a lancé vendredi un appel à la générosité des fidèles en soulignant que ses finances présentaient des "difficultés persistantes", selon un communiqué officiel.

Réunis au Vatican, les cardinaux chargés de contrôler les finances du Saint-Siège et de l'Etat de la Cité du Vatican, ont fait état d'un espoir de "légère amélioration" malgré "un cadre général de difficultés persistantes" pour l'année 2010, a indiqué le Vatican dans un communiqué.

Les cardinaux, réunis mercredi et jeudi sous la présidence du numéro deux du Vatican, Tarcisio Bertone, ont souligné "la nécessité pastorale de susciter une plus grande attention des fidèles - plus sensibles à contribuer à des projets spécifiques ou plus proches - aux structures de l'Eglise qui rendent des services d'ordre général".

Les données chiffrées détaillées sont publiées généralement à l'été.

En 2008, le Vatican (activités du pape, congrégations, "obole de saint Pierre", etc...) avait contenu son déficit à 911.514 euros, contre environ neuf millions en 2007. Par contre, l'Etat du Vatican (curie et dicastères, musées, médias du Vatican, etc...), qui avait subi la crise économique mondiale, avait terminé l'année 2008 avec un déficit de 15 millions d'euros.

Les dons des Eglises au pape, en particulier pour les fêtes de saint Pierre et saint Paul, appelés "l'obole de saint Pierre", s'étaient élevés à 75,78 millions de dollars, en légère baisse par rapport à 2007.

Les plus importantes contributions étaient venues des catholiques américains, italiens et allemands mais, rapportées au nombre de catholiques, la Corée du sud et le Japon arrivaient en tête.
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MessageSujet: Troisième année consécutive de déficit budgétaire pour le Vatican   Les comptes de l'Eglise Icon_minitimeSam 10 Juil - 16:47

Troisième année consécutive de déficit budgétaire pour le Vatican

Le budget du Saint-Siège se retrouve dans le rouge pour la troisième année consécutive du fait de la crise économique mondiale, a annoncé samedi le Vatican dans un communiqué.

Le Saint-Siège a terminé l'année fiscale 2009 avec une perte de 4,1 millions d'euros (5,2 millions de dollars) contre une perte de 911.514 euros en 2008. En 2007, le montant du déficit avait atteint neuf millions d'euros.

Dans le courant de la dernière année budgétaire, les dépenses ont atteint 254,2 millions d'euros et les recettes 250,1 millions.

En 2009, le Vatican a absorbé "les fluctuations négatives qui n'avaient pas été comptabilisées en 2008", précise le communiqué.

Selon Radio Vatican, le Saint-Siège aurait présenté un bilan positif en 2009 s'il n'avait pas dû absorber les pertes de 2008.

Les dons faits par les Eglises à travers le monde au Saint-Siège, connus sous le nom de Denier de Saint-Pierre, ont atteint 82,5 millions de dollars (65,25 millions d'euros) contre 75,8 millions en 2008.

Les dons les plus importants ont été faits par les Eglises des Etats-Unis, d'Italie et de France, souligne le communiqué.
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MessageSujet: Les finances de l’Eglise dans le rouge   Les comptes de l'Eglise Icon_minitimeVen 17 Déc - 15:47

ÉVRY-CORBEIL
Les finances de l’Eglise dans le rouge
Le diocèse d’Evry-Corbeil a fait ses comptes. Il lui manque 730 000 € pour boucler son budget et faire face à ses dépenses.Malheureusement, le nombre de donateurs est en très forte baisse.
5 réactions | Réagir FLORENCE MÉRÉO | 17.12.2010, 07h00
Pour ne pas risquer l’asphyxie, le diocèse d’Evry-Corbeil va devoir se serrer la ceinture. Ou espérer un réveil des donateurs. Depuis plusieurs mois, ceux-ci diminuent comme peau de chagrin. Pour les mobiliser en cette fin d’année, l’Eglise de l’Essonne vient de relancer sa campagne du denier. « En 2009, l’Eglise a passé un appel très fort aux dons, car la situation économique était très difficile.

Il y a donc eu un pic de donateurs exceptionnel avec plusieurs centaines de nouveaux dons. Sauf qu’à présent la courbe s’inverse et le nombre de donateurs est très en baisse », s’alarme Mgr Michel Dubost, l’évêque d’Evry.
Or, l’évêché a besoin de trésorerie pour payer le personnel laïc, les administratifs, les prêtres ou encore entretenir le patrimoine.
En 2008, déjà, l’évêque avait dû payer de sa personne. Il avait enregistré une vidéo, diffusée sur le site du diocèse, pour lancer un appel pressant à la générosité. Hier, l’Eglise de l’Essonne comptait 8900 donateurs pour 2010, soit 3 000 de moins que l’année dernière. « Il y a une érosion très inquiétante, car la culture du don ne se transmet plus de génération en génération », constate l’économe du diocèse, Joëlle Delanoue. Paradoxalement, le montant du don moyen ne cesse d’augmenter. Alors qu’il était de 197 € il y a huit ans, il frôle les 300 € à l’heure actuelle. « Ce montant peut paraître important, mais il faut savoir que chaque don, même s’il est de 10 € ou 15 €, est pour nous une bouffée d’oxygène », note l’économe.
Pour couvrir les dépenses de l’année, il manque d’ores et déjà 730000 € au diocèse, sur un budget total de fonctionnement de près de 11 millions d’euros. Il faut dire que 2009 était déjà une année plus qu’en demi-teinte pour l’Eglise qui avait dépensé plus que ce qu’elle avait reçu. De quoi afficher un déficit de 460000 €. Mais deux faits exceptionnels lui ont permis de combler le trou : la finalisation des legs et la vente d’un terrain à Montgeron (676000 € au total).
« On essaie malgré tout de rester optimistes, car on sait que le mois de décembre est propice aux dons. Déjà parce que l’esprit de Noël est là, mais aussi parce que les fidèles reçoivent souvent une prime à cette époque ou encore parce que la proximité de l’avoir fiscal pour les dons permet de soulager les donateurs », détaille l’économe du diocès. Son objectif : capter de nouveaux donateurs plutôt que demander un effort supplémentaire à ceux qui donnent déjà. S’il refuse de « crier au loup », Mgr Dubost insiste sur le « besoin de récolter de nouveaux dons ». Son ambition pour 2011 avec ces sommes : mettre en conformité les églises avec la loi d’accessibilité pour les handicapés, acquérir un terrain pour un centre paroissial à Saint-Pierre-du-Perray et continuer la rénovation des différents lieux de culte du département.
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