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 Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant

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MessageSujet: Les mensonges de Besson   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Fév - 17:38

«La France est exemplaire en matière énergétique : c’est nous qui produisons le moins de gaz carbonique en Europe et c’est nous qui avançons le plus vite sur le terrain des énergies renouvelables.»

Eric Besson, ministre de l'Industrie et de l'Energie, le 25 janvier sur RMC.

INTOX

Alors que la production énergétique française dépend toujours en majorité du nucléaire, qu’Eric Besson qualifie de «pilier» de la stratégie énergétique nationale, le gouvernement entend faire savoir qu’en parallèle, les énergies renouvelables progressent. «La France est exemplaire en matière énergétique, assurait le ministre de l’Industrie, de l’Energie et de l’économie numériquesur RMC le 25 janvier. C’est nous qui produisons le moins de gaz carbonique en Europe, et c’est nous qui avançons le plus vite sur le terrain des énergies renouvelables.»

DESINTOX

De ces deux affirmations d’Eric Besson, la première est la plus simple à vérifier. Les émissions de CO2 sont mesurées par l’ONU et la France fait effectivement figure de bon élève de l’Europe. Une performance qui s’explique par l’importance du nucléaire en France : il représente les trois quarts de la production électrique et rejette bien moins de CO2 que, par exemple, les centrales thermiques, très répandues en Allemagne. Pour autant, la France n’est pas, contrairement à ce que dit Eric Besson, le plus faible émetteur européen. L’Hexagone est toujours devancé par six pays de l’Union européenne, quel que soit l’indicateur choisi (tonnes de CO2 par habitant ou par dollar de PIB) : la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, le Portugal, la Roumanie et la Suède. Cette dernière rejette par exemple 5,6 tonnes de CO2 par habitant, contre 6,5 pour la France.

La deuxième assertion du ministre de l’Energie est plus floue. Personne en Europe n’irait «plus vite» que la France sur «le terrain des énergies renouvelables», affirme-t-il. Mais qu’entend-il par «aller plus vite» ? Interrogé par Libération, le cabinet d’Eric Besson justifie la déclaration du ministre par les bonnes performances françaises dans l’éolien, les biocarburants ou l’hydroélectricité. Problème, ce ne sont là que des énergies renouvelables parmi d’autres. Pour comparer les membres de l’UE, il existe pourtant un indicateur référence regroupant toutes ces énergies : «l’objectif 2020». Chaque pays des Vingt-Sept s’est fixé un objectif précis en terme d’énergies renouvelables d’ici à la fin de la décennie. Dans le cadre du Grenelle de l’environnement, la France a ainsi décidé d’atteindre, en 2020, 23 % de renouvelable dans sa consommation énergétique finale (c’est-à-dire l’énergie consommée par tout un chacun).

Et la France n’est pas le pays le plus proche de son «objectif 2020», selon les derniers chiffres de l’Observatoire des énergies renouvelables (Observ’ER). En 2009, sa part de renouvelable dans la consommation énergétique finale était ainsi de 12,4 %, bien loin des 23 % visés. Dans le même temps, l’Espagne (13 % pour un objectif de 20 %) ou le Portugal (25,7 % pour un objectif de 31 %) sont plus avancés. La Roumanie ou la Lettonie touchent au but. Quant à la Suède, avec 50,2%, elle a déjà dépassé son propre objectif de 49%.

«Dire que la France est leader, c’est une bonne idée en terme de communication, mais ce n’est pas vrai, résume Gaëtan Fovez, chargé d’études chez l’Observ’ER. Il y a des efforts qui ont été faits, et qu’il ne faut pas cacher. Mais la France est partie avec beaucoup de retard, grosso modo en 2007 avec le Grenelle de l’environnement, quand d’autres s’y sont mis il y a déjà dix ans.»

Mais même en observant la dynamique depuis 2007 et l’adoption du «Grenelle», la France n’évolue pas plus vite que ses voisins. Quel que soit l’indicateur retenu, la France n’est première nulle part et a progressé moins vite entre 2007 et aujourd’hui que la moyenne européenne. La part du renouvelable dans sa consommation énergétique finale (l’objectif 2020) a ainsi gagné deux points. Sur la même période, la Suède a progressé de 8,8 points, l’Espagne de 4,3, le Portugal de 4,2 et l’ensemble des pays de l’Union européenne de 2,4 points en moyenne. Quant à la part de l’énergie renouvelable dans la consommation d’énergie primaire (c’est-à-dire à l’état naturel, avant sa transformation en énergie finale), elle est aujourd’hui de 8 %, soit 1,7 point de plus qu’en 2007. Une progression très en deçà de la plupart de ses voisins : dans le même temps, la moyenne européenne (9,4 %) a gagné 2,5 points, la Suède progressant de 7,3 points, le Portugal 3,4 points, l’Italie et l’Espagne 2,9 points.

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MessageSujet: 'Elysée a-t-il supprimé des photographies de Kadhafi sur son site ?   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Fév - 15:55

L'Elysée a-t-il supprimé des photographies de Kadhafi sur son site ?
Le dictateur libyen n'apparaît pas sur les photographies officielles publiées sur le site de la présidence lors de sa visite en France en 2007.


Nicolas Sarkozy (g) et Mouammar Kadhafi (AFP)
Ne cherchez pas sur le site Internet de l'Elysée de photographies de la visite officielle en France du "colonel" Mouammar Kadhafi en décembre 2007, vous n'en trouverez pas.


La visite a bien eu lieu, tout le monde s'en souvient : elle a duré cinq jours et suscité de vives critiques, le "guide" avait installé sa tente dans les jardins du palais, Nicolas Sarkozy s'était justifié d'accueillir le dictateur en parlant d'"engagements", minimisant la "personnalité" du leader libyen pour balayer les critiques d'un revers de main. Les images ont fait le tour des médias du monde entier.

Elle sont pourtant introuvables sur le site de la présidence de la République française. Pour un gouvernement dont les services de communication se targuent d'avoir, "au monde, le site qui fait la couverture la plus complète de son chef d'Etat" avec plus de 10.000 photographies, dont celles d'une visite de française en Libye en juillet 2007, cette absence a de quoi étonner.

En pleine crise arabe, alors que Mouammar Kadhafi, à la tête de la Libye depuis 42 ans, réprime par le sang la révolte de son peuple; au jour même où le conseil de sécurité de l'Onu doit se réunir pour discuter de cette crise, elle paraît surtout opportuniste.

Sur les réseaux sociaux, où la rumeur d'une suppression intentionnelle par les services de l'Elysée s'est faite grandissante, on parle de "négation de l'histoire", de "lâcheté"... mais aussi de "coïncidence".

Interrogé par NouvelObs.com, l'Elysée affirme de son côté que les photographies n'ont tout bonnement jamais été en ligne. "On ne supprime aucune photo, si il y a quelque chose, c'est soit une erreur humaine, soit une erreur d'indexation. Si les photographies ne sont pas sur le site, c'est qu'elles n'ont jamais été en ligne".

Pour quelle raison ? Mystère...

Plusieurs photographies de la visite d'Etat du dictateur sont en réalité consultables sur le site de la présidence, mais pas où l'on devrait les trouver, ce qui accrédite la thèse défendue par l'Elysée d'une erreur d'indexation des contenues lors de la refonte du site en mars 2010, mais aussi celle d'une volonté de discrétion défendue par d'autres.

En décembre 2007, face aux critiques, entre autres, de Bernard-Henri Lévy - pour qui "on n’invite pas en visite d’Etat un grand terroriste et un preneur d’otages international comme Kadhafi" -, ou l'"indignation" du président du Modem François Bayrou, Nicolas Sarkozy assume.

"J'aimerais qu'on m'explique au nom de quoi je n'aurais pas dû le recevoir, alors même que tant sont allés en Libye au moment où les infirmières [bulgares, ndlr] étaient en prison, et où le colonel Kadhafi n'avait pris aucun des engagements qu'il avait pris jusqu'à présent", justifie à l'époque le président de la République français, avant d'ajouter maladroitement que "pour le reste, [Mouammar Kadhafi] a sa personnalité".

Nicolas Sarkozy aussi, tout comme Zine el-Abidine Ben Ali ou Hosni Moubarak, respectivement ex-dictateur de Tunisie et d'Egypte qui, eux aussi, sont toujours en photographie sur le site de l'Elysée.

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MessageSujet: Super-Sarko va-t-il sauver l'Europe, la France et l'euro ?   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant - Page 2 Icon_minitimeLun 15 Aoû - 10:24

LUNDI 15 AOÛT 2011

Super-Sarko va-t-il sauver l'Europe, la France et l'euro ?
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Certains journalistes français sont-ils à nouveau aveuglés par Nicolas Sarkozy ? Serait-ce la peur d'un nouveau krach financier ? A l'approche d'une rencontre entre Sarkozy et Merkel à Paris, tout est théâtralisé au mieux et au maximum. Il s'agit d'abord d'oublier le sinistre ratage aoûtien de la semaine passée. Pour se préparer, l'accueil du porte-avion Charles-de-Gaulle était un galop d'essai... symbolique.

Certes, la pression est énorme. E-N-O-R-M-E. Et pour une fois, Nicolas Sarkozy aurait dû s'obliger à abandonner quelques instants le seul prisme électoral franco-français.

Auveuglement...
Emanant du Figaro, les louanges ne surprennent plus. Le site du quotidien, ces derniers jours, en a largement rajouté, comme s'en est bien amusé Arrêtsurimages. On en était presque gêné, à moins qu'il ne fallait prendre certaines de ces manchettes numériques du quotidien de Sarkofrance au second degré (ce qui est toujours possible) : « Sarkozy prépare sa riposte », « Sarkozy veut capitaliser sur la crédibilité ». Dans ses chroniques estivales, le journal s'est même autorisé, le 11 août en pleine crise boursière, un article hilarant sur le nouvel Airbus présidentiel, injustement critiqué (les normes « classe affaires » dateraient des années 1980) et si indispensable parce qu'on peut y multiplier les contacts « en chaussettes ». Quand le Figaro commente la courte visite présidentielle à Toulon vendredi 12 août, cela donne : « À neuf mois de la présidentielle, Sarkozy veut montrer qu’il reste à la manoeuvre, y compris en été ». Mais le Figaro, ces derniers jours, n'était pas seul.

Le quotidien France Soir avait osé le titre, samedi dernier : « Sarkozy et Merkel sauveront-ils l'Europe ? ». Son directeur de la rédaction, Gérard Carreyrou, fait partie du cercle de séniors qui planchent en parallèle de l'UMP sur l'argumentaire de campagne pour la réélection de Nicolas Sarkozy en 2012. A en croire Arnaud Leparmentier du Monde, il se vante régulièrement d'écrire « 80 % d’éditoriaux favorables à Sarkozy ». Nous sommes prévenus. Ce 13 août, en prévision de la rencontre, demain mardi, de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel à Paris, l'article commençait fort : « Le moteur franco-allemand relancera-t-il une nouvelle fois l'Europe ? ». « Nicolas Sarkozy souhaitera certainement faire acte de gouvernance. Au programme notamment, la réforme de la gouvernance économique de la zone euro. » Vraiment ?

L'envoyée spéciale de l'AFP auprès de l'Elysée, Nadège Puljak, était quasiment sur la même longueur d'ondes : « le couple franco-allemand, moteur de l'union économique et monétaire de l'UE, se retrouve à nouveau en pointe pour tenter de juguler une crise jugée par le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, "plus inquiétante" dans l'immédiat que la baisse de la note américaine. » écrivait-elle samedi dernier. « Preuve de la confiance accordée par les milieux économiques au tandem Paris-Berlin, l'annonce de cette rencontre par l'Elysée jeudi avait aussitôt entraîné un rebond des bourses mondiales qui terminaient finalement la semaine en hausse. Paris notamment a terminé sur une hausse de plus de 4%.»

.. ou réalité
A lire la presse étrangère, la rencontre Sarkozy/Merkel devrait être moins ambitieuse qu'on nous l'annonce. En Allemagne, la ratification parlementaire des dispositions du sommet du 21 juillet dernier n'est pas acquise. Les correspondants (français) du New York Times et du Wallstreet Journal n'attendent qu'un renforcement de la coordination des politiques économiques et notamment fiscales, sous la forme d'un secrétariat permanent de l'eurogroup. Rien de plus. Pas d'eurobonds ni de ministre européen des finances. Le gouvernement économique de l'Europe resterait une négociation quasi-permanente à 17...

Le directeur de la Banque mondiale a prévenu ce weekend: « Ce n'est pas la même crise qu'en 2008. Dans les quinze derniers jours, nous sommes passés d'une reprise difficile - avec une bonne croissance pour les pays émergents (...) mais bien plus hésitante pour les pays les plus développés - à une phase nouvelle et plus dangereuse ». Ce n'est pas la rencontre Sarkozy/Merkel qui changera quelque chose.

Les vraies mesures, c'est-à-dire le rétablissement des comptes publics, sont visiblement exclues du champ des discussions de mardi. Pourtant, c'est là que le bas blesse. En France, Philippe Marini, un sénateur UMP, et pas des moindres puisqu'il est rapporteur général à la commission des finances du Sénat, a décidé de prendre au mot le président français. Puisqu'il faut supprimer davantage de niches fiscales, pourquoi ne pas s'attaquer à l'une des plus coûteuses du quinquennat, la TVA à taux réduit de la restauration.

Gilles Carrez, son collègue de l'Assemblée nationale, UMP également, rapporteur général du budget également, a aussi suggéré de créer « une contribution exceptionnelle serait également demandée aux 30.000 foyers fiscaux français qui ont plus de 1 million d'euros de revenus annuels ». Au taux de 2%, « cela représenterait un effort exceptionnel de 10.000 euros par foyer fiscal pour une recette globale de 300 millions ». Notez que les efforts sont permanents pour les pauvres, exceptionnels pour les riches.

Sarkozy, chef de guerre
Vendredi, le Monarque a pris la parole en public, pour la première fois depuis 15 jours qu'il était parti se cacher reposer au Cap Nègre. Quatorze minutes d'intervention pour célébrer, une fois de plus, l'armée française et les Grands Combats. Le porte-avion Charles-de-Gaulle revenait de 4 longs mois d'intervention au large de la Libye. Le commandement français n'avait pas prévu, en mars dernier, une mobilisation aussi longue.

« C'est avec une très grande tristesse que nous avons appris la mort hier en Afghanistan de l'un de vos frères d'armes (...), victime de la lâcheté d'autres hommes ». Il est toujours difficile de comprendre la vision militaire de Nicolas Sarkozy. Est-il simplement mauvais perdant ? Sans doute. La mort d'un homme, fut-il soldat, est toujours dramatique, surtout pour ses proches. Mais notre Monarque répète à l'envie que nous sommes en guerre en Afghanistan (pour la « liberté », contre les Talibans, le terrorisme, les méchants, l'obscurantisme, et autres blablas). Qui dit guerre, dit pertes militaires potentielles. Pourquoi s'obstiner à accuser l'ennemi de lâcheté ?

« A ces soldats morts au combat, nous devons l'hommage et la reconnaissance de la nation ». Qui le niera ? Personne. Là n'était pas la question.

Cet hommage aux marins du Charles-de-Gaulle était d'abord une manoeuvre de justification de l'intervention libyenne. Sarkozy avait bien vite évité tout commentaire à fur et à mesure de l'enlisement sur place. « Venir à bord du porte-avion Charles-de-Gaulle est toujours un moment particulier. Cette nouvelle rencontre intervient (...) alors que cela fait bientôt 5 mois que vous êtes déployés au large de la Libye. Cinq mois que vous intervenez dans le cadre d'une mission difficile, au service de la France et de ses alliés, au service du peuple libyen... opprimé... » (il lève la tête de son discours)... « ...violenté par ses propres dirigeants... qui se comportent comme le pire des dictateurs. »

Au passage, il fallait récupérer, faire présidentiel, avoir donc les bons mots: « Je suis ici pour vous témoigner la totale confiance et la grande satisfaction du chef des Armées mais aussi l'estime de la Nation toute entière. Les Français vous confient leur sécurité, les Français vous confient leur liberté. Je peux leur témoigner qu'elles sont entre les mains les plus expertes ».
Ou encore, à propos des soldats tués au combat en Afghanistan : « Leur sacrifice doit maintenir vivace en chacun de nous la détermination à défendre les valeurs de notre pays » Sommes-nous attaqués ?

Le cas échéant, ne sommes-nous attaqués qu'en Afghanistan ou en Libye ? Sarkozy avait la réponse. Il daigna répondre du bout des lèvres aux critiques, celles qui lui reprochent d'en avoir trop fait, médiatiquement, en Libye, et trop peu, militairement et médiatiquement, en Syrie: en Libye, « notre volonté ne faiblira pas » et « notre effort militaire va demeurer constant ». Pour la Syrie, « La cause de la démocratie pourrait connaître bien des fronts. (….) Si nous participons à l’opération en Libye, c’est pour répondre à la demande d’un peuple qui était soumis à un danger immédiat et parce que la communauté internationale est parvenue à un accord. (…) Grâce à vous, les rivières de sang promises par le colonel Kadhafi n’ont pas coulé, des milliers de victimes innocentes qui auraient été massacrées par un dictateur fou ont été évitées. »

Nicolas Sarkozy, ensuite, a déjeuné avec l'équipage puis est reparti au cap Nègre. Les marins lui ont offert de la layette, bleue et rose, nota l'envoyée spéciale du Figaro.

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MessageSujet: On nous aurait menti ????   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant - Page 2 Icon_minitimeMar 16 Aoû - 9:27

ARDI 16 AOÛT 2011

Rencontre Merkel/Sarkozy: la douche allemande
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On nous aurait menti. Mercredi dernier, les services de la Présidence de la République faisaient savoir qu'une rencontre de travail aurait lieu à l'Elysée ce mardi 16 août 2011, entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. A lire quelques journaux, cette simple annonce avait calmé temporairement les marchés. Le couple « moteur » de l'Union européenne allait enfin accélérer la mise en oeuvre des décisions du sommet du 21 juillet, et, par là même, sauver l'euro, l'Europe et la note de crédit Triple A de quelques Etats de l'Union... dont la France.

Cette belle histoire était trop belle.

Lundi 15 août, Steffen Seiber, le porte-parole de la chancelière allemande a douché le story-telling officiel et médiatique: «Il ne faut rien attendre de spectaculaire » a-t-il expliqué, précisant que cette réunion était prévue depuis le 21 juillet. Et il ajouta : « Nous n'évoquerons pas les euro-obligations de notre propre chef car ce n'est pas selon nous une voie souhaitable ou praticable. Et nous n'avons pas d'indices selon lesquels la France voudrait aborder ».

1. Le communiqué officiel de l'Elysée, le 11 août dernier, précisait déjà que ce sommet franco-allemand était prévu depuis le 21 juillet. Officiellement, la séance était d'importance, puisque Nicolas Sarkozy devait, une fois de plus, revenir de vacances.

2. Selon son porte-parole, Angela Merkel n'a donc pas l'intention de parler des obligations européennes, une mutualisation de l'endettement européenne soutenue par l’Italie, la Grèce, la Belgique et le Luxembourg. Elle préfère la généralisation des plans de rigueur pour « assainir leurs finances » et respecter au plus vite le pacte de stabilité. « C'est l'une des leçon de la crise de l'euro (...) Nous avons besoin d'une coopération économique plus forte dans la zone euro.

3. Contrairement à certaines insinuations médiatiques récentes, Nicolas Sarkozy est loin d'être un partisan acharné des eurobonds. Il s'est toujours, ou presque, déclaré hostile aux obligations européennes. En décembre dernier, il faisait front commun avec sa collègue allemande contre l'idée.

4. Nicolas Sarkozy est surtout mal en point. C'est la France, et non l'Allemagne, qui a été attaquée par la spéculation et les rumeurs de dégradation de sa note de crédit, la semaine dernière. C'est la France, et non l'Allemagne, qui est pénalisée par une croissance molle, un déficit budgétaire historique et un endettement public prévu en hausse pour trois ans encore. L'Allemagne n'a pas tous ces soucis et Nicolas Sarkozy est otage de sa voisine, quoiqu'il en dise.

5. On peut penser que les raisons du refus d'eurobonds ne sont pas les mêmes chez Merkel et chez Sarkozy. La première défend l'idée qu'il faut d'abord une plus forte supervision européenne des budgets et politiques fiscales des 17 membres de la zone euro avant d'autoriser un endettement supranational. Que l'on soit hostile ou favorable à cet abandon de souveraineté nationale, la démarche a le mérite de la logique. A l'inverse, Nicolas Sarkozy s'est surtout toujours montré hostile à une supervision européenne des déficits franco-français. En 2007, on aurait pu lui refuser son paquet fiscal !

6. Angela Merkel n'est pas sûre de faire passer le plan européen du 21 juillet dernier. Et le sommet de ce mardi n'y changera rien. Sa coalition gouvernementale menace d'éclater. Ce mouvement d'humeur de lundi s'explique par la situation politique allemande.

7. Si la rencontre du couple franco-allemand ne sert finalement pas à grand chose, la BCE se bouge. Son président Jean-Claude Trichet, espérait la nomination d'un ministre des finances européen. Il n'a pas eu gain de cause. Mais en une semaine, la Banque centrale européenne (BCE) a racheté pour 22 milliards d'euros de dette souveraine pour maintenir bas les taux d'emprunt italien et espagnol.

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MessageSujet: L'Austérité est un euphémisme pour la guerre que les riches font aux pauvres   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant - Page 2 Icon_minitimeVen 26 Aoû - 5:35

L'Austérité est un euphémisme pour la guerre que les riches font aux pauvres

Michael Truscello
Dissident Voice
mer., 24 août 2011 13:52 CDT
Traduction : Dominique Muselet pour LGS

L'essence de la crise est le capitalisme lui-même : Des politiques radicales accompagnent l'Ere d'Austérité.

Dans un article du New York Times du 20 septembre 1912 intitulé : "L'Ere des Superlatifs" un auteur s'émerveillait qu'un aviateur français ait atteint une altitude de 5 680 mètres et que le nouveau building des assurances Vie Equitable, érigé à l'endroit où l'ancien venait de brûler "soit sûrement le plus haut du monde". On ne peut pas empêcher que des sommes fabuleuses soient consacrées à vaincre de tels records. "On sait bien qu'il y a de meilleures sujets de gloire" continue sobrement l'écrivain "mais l'ère des superlatifs doit suivre son cours."

Nous vivons aussi dans une ère de superlatifs bien qu'elle nous soit ironiquement vendue sous le nom d'Ere d'Austérité par l'oligarchie capitaliste. Mais les qualités superlatives de notre temps sont la marque d'une monde en déclin si l'on en juge par certains de nos exploits superlatifs :

- Les scientifiques ont rebaptisé notre ère Anthropocène pour exprimer l'impact sans précédent de l'homme sur la planète, un impact qui est en train de provoquer la sixième extinction de masse de l'histoire de la planète.

- La "crise" financière des USA de 2008 a été le détournement d'argent public le plus important de l'histoire, d'un montant d'environ 16 000 milliards de dollars, suivi par une "austérité" mondiale agressive qui force les pauvres, la classe moyenne et les gens de couleurs à payer pour la fraude systémique qui a causé la crise.

- L'inégalité de revenus entre les riches et les pauvres aux USA est la plus importante de tous les pays industrialisés.

- Pour la première fois dans l'histoire des USA, la dette des étudiants est supérieure à la dette de la consommation, ce qui fait qu'une vie d'esclave de l'ordre capitaliste les attend.

- La Liste des Milliardaires mondiaux de 2011 recense un nombre record de milliardaires et de fortunes composées.

- Il y a plus d'esclaves aujourd'hui qu'à n'importe quelle autre époque de l'histoire des hommes.

- La militarisation du monde a dépassé tous les records en 2011.

Et je ne mentionne que quelques records.

Vous voyez le fil conducteur ?

Le monde est en train de mourir et les capitalistes en profitent pour faire des profits records. Il y a plus d'esclaves et de milliardaires que jamais auparavant. Le complexe militaro-industriel n'a jamais été aussi important.

Dans ce contexte, on a demandé - enfin, dit- aux pauvres et aux travailleurs de se préparer à une diminution de la qualité de leur vie aujourd'hui et dans l'avenir. Le mot de l'année 2010 a été "austérité".

La fraude systémique de 2008 -une virgule dans l'interminable liste des formes d'exploitation du capitalisme- à laquelle les pauvres sont censés remédier, n'a pas été un hoquet dans le déroulement bienveillant du capitalisme : c'était une fraude perpétrée dans un système économique basé sur la fraude et l'exploitation massive. Ils ont volé des milliers de milliards aux pauvres du monde entier et en particulier aux gens qui sont l'objet de racisme aux USA. Et maintenant ils veulent que nous payons pour leur crise.

J'ai décidé de réaliser un documentaire sur l'austérité il y a environ 18 mois parce que je ne comprenais pas pourquoi les gens ne se rebellaient pas contre le capitalisme en Amérique du Nord surtout après 2008 et parce que je pensais que si nous n'arrêtons pas le programme d'austérité nous deviendrons tous les victimes contraintes et forcées d'un stade de capitalisme néo-féodal hautement militarisé et d'une grande sophistication technique. Vous pensez peut-être que j'exagère mais regardez bien les chiffres des évolutions dont j'ai parlé ci-dessus et voyez le contrôle presque total que les grandes entreprises exercent sur les institutions politiques actuelles.

Aux Etats-Unis plusieurs états ont commencé a supprimer les droits des travailleurs (ou plutôt ce qu'il en restait) et à voter des lois qui autorisent les gouvernements des états à ne pas honorer les programmes de retraites, programmes déjà compromis par leurs investissements sur ces mêmes marchés qui essaient maintenant de les détruire complètement.

Le président Obama, célébré par certains libéraux comme celui qui apporte le changement, a continué la même politique d'impérialisme militaire et économique que son prédécesseur. Ses principaux conseillers depuis qu'il est en charge sont des gangsters en costumes de soie venant de la clique même des banquiers d'investissements qui ont commis le hold up de 2008.

Un des objectifs de l'Ere d'Austérité capitaliste est de briser ce qui reste (et ce n'est pas grand chose) des organisations syndicales de travailleurs dont la plupart sont dans le secteur public. Au Canada, L'hostilité que Harper a manifesté contre les syndicats de postier montre qu'il a embrassé le programme d'austérité : les droits des travailleurs en vigueur ne seront pas respectés. Les récents licenciements à Environment Canada et le programme régressif du maire de Toronto, Rob Ford, font présager qu'une vaste opération de destruction des services publics est en cours. Des syndicats estiment que 30 000 postes de fonctionnaires vont être supprimés.

Les banquiers et les capitalistes financiers ont causé la crise. Et maintenant les services publics comme l'éducation, la santé, la protection de l'environnement et des infrastructures essentielles vont en faire les frais. A moins bien sûr que nous ne nous battions.

J'ai demandé à des universitaires, des militants et des auteurs de définir le mot "austérité" et de proposer des moyens de lutte. Cela a abouti à un film documentaire : "L'essence de la crise est le capitalisme lui-même : Des politiques radicales accompagnent l'Ere d'Austérité" qui analyse la nature de la crise capitaliste et certains des endroits où on s'est opposé au capitalisme comme la Grèce, la manifestation contre le sommet du G20 de Toronto et les manifestations massives de solidarité à Madison dans le Wisconsin.

Dans le film, Chris Hedges (auteur de "La mort de la classe libérale") et Derrick Jensen (auteur de "La fin du jeu") parlent du caractère pathologique du capitalisme. Hedges qualifie les cadres dirigeant de BP "d'exécuteur des hautes oeuvres" d'un système qui "tuera la plupart d'entre nous" si on ne l'arrête pas. J'ai eu un entretien avec ces deux personnes extraordinaires en juillet 2010 pendant la marée noire de BP.

Les professeurs de science politique de l'université de York, David McNally et Leo Panitch parlent du contexte de la crise actuelle du capitalisme que Panitch appelle la" première grande dépression du 21ième siècle". McNally dit que l'Ere d'Austérité pourrait durer "une génération".

Je me suis entretenu avec différents personnes qui ont des points de vue radicaux. Michael Hardt, le professeur de l'université Duke, qui a coécrit "L'empire, la multitude et le Commonwealth" avec Tony Negri, analyse la Grande Dépression et Franklin Delano Roosevelt (FDR) du point de vue du Marxisme autonome. D'une certaine manière nous devons considérer que nous sommes la crise. Nous devons nous rendre compte que nous avons un marge de manoeuvre, que nous avons du pouvoir sur l'issue de la guerre sociale en cours.

Max Haiven, un professeur d'Halifax, explique comment le fait d'être endetté appauvrit l'imagination subversive dans notre société de sorte que la plupart des gens ont oublié les mouvements anti-capitalistes du passé, et comment cela engendre des formes de résistance formelles et inefficaces.

Ajamu Nangwaya, un diplômé de l'université de Toronto et ancien vice-président de l'Union des fonctionnaires canadiens (CUPE) d'Ontario nous conseille de ne pas nous laisser abuser par la résurgence de l'économie Keynésienne dans le discours des médias dominants. Selon lui, la classe dirigeante fera tout ce qui est en son pouvoir pour maintenir le système. Le fait que des capitalistes adoptent les théories Keynésiennes ne signifie nullement qu'ils adhèrent au socialisme.

Le professeur Richard J.F. Day de l'Université Queen parle de la longue histoire de l'accumulation capitaliste. Il commente aussi les mesures répressives que Harper prépare probablement pour le sommet du G20.

Je ne veux pas déflorer tout le film maintenant. En fait je le fais (ci-dessous). Mais j'espère que vous le regarderez et que vous vous joindrez à notre combat contre l'austérité. Ce n'est pas un combat qu'on peut gagner par des moyens électoraux. Il nécessite un mouvement social de masse, et son but est d'éradiquer le capitalisme de la surface du globe pour toujours.

Ce n'est pas le moment de "restaurer la classe moyenne", comme le préconisent les grands syndicats. L'heure est venue de restaurer la dignité humaine et d'empêcher la crise actuelle d'être celle qui mettra fin à tout, en construisant une alternative au capitalisme. Ce qu'il nous faut c'est une révolution, pas une réforme.

C'est peut-être leur crise, mais c'est notre problème.
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MessageSujet: Les mauvais comptes de la rigueur version Sarkozy   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant - Page 2 Icon_minitimeVen 26 Aoû - 5:51

Les mauvais comptes de la rigueur version Sarkozy
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Au lendemain des annonces de François Fillon sur le nouveau plan d'économies proposé au Parlement le mois prochain, les réactions étaient mitigées. Nicolas Sarkozy n'était pas là. Il s'est affiché en Chine, comme convenu. A Paris, le compte n'y était pas.

Les traits tirés, Nicolas Sarkozy a commenté seul les conclusions de ces « entretiens » avec le président de la plus grande dictature du monde. Avait-il mal dormi dans le lit double de son Airbus A330 ? « Le président Hu Jintao n'est pas inquiet de la situation de la zone euro et il nous a indiqué la confiance qu'il avait dans l'euro », a rapporté Nicolas Sarkozy à quelques journalistes qui l'accompagnaient. Son escale chinoise fut rapide (5 heures sur place) et couteuse, avec plusieurs ministres mobilisés (dont François Baroin, le ministre de l'économie et des finances). Quoi d'autre ? Rien. Le président français a simplement répété qu'il fallait que des « décisions » soient prises au prochain G20 à Cannes en novembre. Il a raison. Cela fait bientôt un an qu'il « préside » l'organisation des G8 et G20 et on s'achemine vers un fiasco des plus complets. Le dictateur chinois a décliné tout commentaire officiel.

En France, on dressait le bilan des annonces de François Fillon de la veille. La Bourse n'avait pu réagir sur le moment. Jeudi, elle a fléchi. Les annonces de la veille étaient globalement ignorées. Le premier ministre avait calé son point après la clôture des marchés. La presse fut globalement négative. Le Figaro, bien sûr, fut dithyrambique. Sarkozy avait voulu « laisser la primeur des annonces à son premier ministre », lequel, dixit le quotidien, a présenté un « vaste plan anti-déficit». Fichtre ! Aurions-nous mal compris ?

L'un des premiers articles de l'AFP était plutôt cinglant: « Les riches contribueront, de manière cosmétique, à la lutte anti-déficit ». « Les riches ne donneront que 200 millions d'euros en 2012‎ » titrait la Tribune jeudi matin. « Le recul fiscal de Sarkozy le met en difficulté sur son bilan » complétait Reuters. Dans le monde politique, les critiques étaient légions, de Martine Aubry, Marine Le Pen, Benoît Hamon à Jean-Luc Mélenchon. Même à droite certains n'hésitèrent pas. Jean Arthuis, président centriste de la commission des Finances du Sénat, a ainsi lâché à propos de « la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus » (200 millions d'euros de recettes attendues l'an prochain): « C'est assez symbolique et dérisoire ». A l'étranger, les jugements n'étaient pas plus cléments. Les mesures sont insuffisantes, jugeait une économiste allemande de la Commerzbank. L'un de ses confrères, à Capital Economics, jugeait même qu'« il est improbable qu'elles éviteront à la France de perdre sa note AAA au bout du compte ».

Les critiques portaient sur le fond: le plan est jugé insuffisant et injuste. Nicolas Sarkozy lui-même avait prévenu dès mercredi matin: « Ce n'est pas de la rigueur. Ne nous trompons pas !».

Valérie Pécresse a tenté de justifier l'équité du plan gouvernemental. Selon elle, les ménages aisés contribueront à hauteur de 3,7 milliards d'euros sur les 11 milliards d'économies annoncées, évoquant les autres coups de rabots sur quelques niches fiscales. Fillon, sur TF1, a complété: « 83% du plan porte sur les entreprises, les détenteurs de patrimoines et les ménages très aisés ». Quelle précision ! Effectivement, les services du premier ministre avaient remis mercredi soir quelques petites fiches aux journalistes, afin de leur faciliter les calculs. Le story-telling est plus efficace quand on mâche un peu le travail. L'addition gouvernementale des recettes fiscales attendues sur le dos des ménages aisés était donc toute simple:
- une contribution exceptionnelle et temporaire de 3% des revenus des ménages supérieurs à 500.000 euros par an et par part (que François Fillon ne savait dénombrer mercredi soir !): +200 millions d'euros.
- Une augmentation de 1,2 point des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine (intérêts, dividendes, plus-values, produits d’assurance-vie, revenus fonciers...), dont, « selon l’INSEE, près de 60 % des revenus du patrimoine sont perçus par les 10% de ménages dont le niveau de vie est le plus élevé » : 1,3 milliard d'euros en 2012 X 60% = 780 millions d'euros.
- La suppression de l'abattement dérogatoire pour durée de détention sur les plus-values immobilières (hors résidence principale, qui reste exonérée), « au profit de la prise en compte de l'inflation réelle » (en considérant que la mesure ne concerne que les ménages aisés): 2,2 milliards d'euros.

Mais il est plus instructif de compléter l'addition avec les autres mesures.

Il y a d'abord les autres mesures de « rigueur » pour le plus grand nombre:
- La suppression de l'exonération partielle de taxe spéciale sur les conventions d'assurance pour les contrats « solidaires et responsables ». En échange, le gouvernement imposera d'un un malus de 9 % les contrats non solidaires : +1,1 milliard d'euros.
- La hausse du forfait social, un « impôt minimal » créé par Sarkozy en 2009 et qui concerne les revenus exonérés de cotisations sociales, de 6% à 8%: +410 millions d'euros.
- L'application de la CSG au complément du libre choix d’activité (un revenu versé par les CAF pour le parent s'arrêtant de travailler pour s'occuper des enfants), dans les mêmes conditions que les autres revenus de remplacement : +140 millions d'euros.
- La réduction de l'abattement forfaitaire pour frais professionnels de 3% à 2%: +550 millions d'euros. Le gouvernement rappelle que cette déduction initiale de 3% visait à compenser, pour les salariés, le fait qu'ils ne peuvent déduire autant de frais professionnels de leurs revenus que les professionnels indépendants.

Il y a celles qui sont incohérentes ou incompréhensibles (550 millions d'euros en 2012):
- L'application du taux normal de TVA (19,6%) aux entrées dans les parcs à thème: +90 millions d'euros. Le gouvernement explique que les parcs aquatiques, les jeux de plein air (balançoires, toboggans...), et les activités sportives sont déjà « soumises au taux normal de TVA» et qu'une différence de TVA créait une « distorsion de concurrence ». Après Astérix, le Futuroscope et Disneyland... les théâtres ?
- La hausse de la fiscalité et des prélèvements sociaux sur les alcools forts, « seconde cause de mortalité évitable par cancers après le tabac »: +340 millions d'euros. Le cancer est une excuse facile. Mélanger des enjeux de santé publique avec la lutte contre les déficits est une très mauvaise idée. Si nous n'étions pas aussi endetté, accepterions-nous davantage de cancer ?
- Une nouvelle taxe sur les boissons sucrées, car, rappelle le gouvernement , « entre 1997 et 2009, le poids moyen des Français a augmenté de 3,1 kg alors que leur taille progressait de 0,5 cm » : +120 millions d'euros. Sans déficit, tolérions-nous davantage d'obésité ?

Il y a aussi les mesures insuffisantes: Fillon prévoit une hausse de 5% à 10% de la quote-part des plus-values de long terme sur les titres de participation soumise à l'IS, soit +250 millions d'euros. Pourquoi ces plus-values restent-elles autant exonérées ? Le débat fiscal n'a pas eu lieu.

Il y a aussi ces mesures dont on se demande pourquoi elles n'ont pas été adoptées plus tôt. Nous ne sommes plus dans la rigueur mais dans le nettoyage.
- L'augmentation de la taxe sur les véhicules de sociétés, en fonction d'exigences environnementales: +100 millions d'euros. La fiscalité écologique version Sarkozy est vraiment peu de chose...
- La limitation du report de déficits (antérieurs ou ultérieurs) des entreprises, « dans le cadre de la convergence franco-allemande »: +1,5 milliard d'euros.
- La suppression de l'abattement de 33% sur le bénéfice imposable des entreprises dans les DOM: +100 millions d'euros.
- Le relèvement des cotisations sociales du secteur de l'énergie (sur le régime commun): +210 millions d'euros.
- l'harmonisation de l'assiette de la contribution sociale de solidarité des sociétés (0,16% du chiffre d'affaires): +100 millions d'euros.

Il y a également quelques économies mesquines, sans rupture ni effort. Le gouvernement saupoudre.
- La suppression de l'abattement pour frais professionnels pour les revenus d'activité hors salaires (participation, intéressement, etc): +70 millions d'euros.
- L'augmentation des prix du tabac de 6% en 2011 et de 6% en 2012, sous prétexte de santé: +600 millions d'euros.

Il y a aussi et enfin les mesures oubliées: la Cour des Comptes, rappelait l'AFP, avait déjà dénoncé combien l'impôt sur le revenu est paradoxalement devenu dégressif pour les ménages les plus aisés grâce à l'ampleur des niches fiscales. Le gouvernement ne touche finalement pas à grand chose de significatif. Il rabote mais il ne change rien de fondamental. La France compte près de 500 niches fiscales. Le gouvernement s'est ainsi bien gardé de toucher à la TVA à taux réduite de la restauration.

L'année prochaine, buvez du Coca chez MacDo, ce sera encore moins cher que de l'acheter en magasin !
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MessageSujet: Les mensonges sur le chomage !   Radio Sarko ment ! radio Sarko ment ! radio Sarko est fascisant - Page 2 Icon_minitimeMer 15 Fév - 8:07

Le modèle économique allemand, encensé pour sa croissance et son dynamisme, ne semble pas aussi enviable qu'il n'y paraît. En particulier concernant le chômage, dont les chiffres seraient truqués pour cacher le fait qu'une partie de la population vit dans la précarité. De même qu'en France, où le taux de chômage officiel n'est pas le reflet exact de la réalité. Petite démonstration par Philippe Murer, professeur de finance à la Sorbonne.




En utilisant deux méthodes différentes, on peut évaluer le taux de chômage en France entre 16 et 20% de la population en âge de travailler. L’Allemagne serait à 15%.
En lisant les quatre articles en annexe et en fouillant longtemps dans les statistiques, je me suis rendu compte que les chiffres allemands semblent faussés. Il faut dire que les chiffres français du chômage ne sont pas réalistes non plus.

Une responsable de l’Arbeitsagentur d’Hambourg (Pôle-emploi allemand) souhaitant garder l’anonymat, ne cache pas sa colère.
« Qu’on arrête de parler de miracle économique. Aujourd’hui, le gouvernement répète que nous sommes aux alentours de 3 millions de chômeurs, ce qui serait effectivement historique. La réalité est toute autre, 6 millions de personnes touchent Hartz IV,... »

Récemment la polémique a été relancée après que le quotidien Die Welt a rapporté, dans son édition du 27 septembre, que les chiffres du chômage des seniors sont « truqués ». D’après le journal conservateur, un chômeur de plus de 58 ans sur deux n’est plus répertorié dans les chiffres de la Bundesagentur für Arbeit (Agence fédérale du travail).

Par une magouille comptable et dialectique, le pôle emploi allemand aurait fait sortir 211 000 chômeurs seniors des listes. Le crédo du Silberschatz (littéralement, le « trésor de l’expérience » des seniors), chanté par la ministre du Travail, Urula Van der Leyen, qui répète que « les principaux bénéficiaires du redressement du marché du travail allemand sont les 58 ans et plus » a depuis pris du plomb dans l’aile. Interpelé sur la question par Klaus Ernst, le chef de file de la Linke (parti politique de gauche) le porte-parole ministère du Travail a d’ailleurs dû reconnaître que « début 2011, seulement 43 % des seniors bénéficiaires du chômage étaient enregistrés sur les listes. »

« Les 4,9 millions d’adultes sont en fait des chômeurs, des quasi-chômeurs — qui travaillent moins de 15 heures par semaine — ou des précaires. Les plus touchés sont les familles monoparentales et les seniors », souligne Brigite Lestrade, auteur d’une étude sur les réformes Hartz IV (Cerfa, Juin 2010).

MÉTHODE POUR VÉRIFIER LE TAUX DE CHÔMAGE : RETRAITER DES RSA SOCLE ET AUTRE CHÔMEURS CACHÉS
Le nombre de chômeurs en Allemagne et en France semblent en train de diverger, bilan très flatteur, remarquée et encensée en France par presque tous les commentateurs. A juste titre ?



En revanche, la comparaison évolue quand on suit le nombre de personnes au chômage ou touchant le RSA socle en France, la loi Hartz en Allemagne. L’Allemagne s’en tire un peu mieux récemment mais il n’y a rien de miraculeux.



Le taux de chômage des deux pays est à 21% en France et 16% en Allemagne.



COMMENT EXPLIQUER CES DIFFÉRENCES ?
La population en âge de travailler baisse en Allemagne et augmente en France



Ce qui permet à l’Allemagne de faire baisser son chômage avec moins de croissance qu’en France
D’autant plus que le chômage est encore plus caché en Allemagne qu’ en France



On remarque que la population au travail en France a augmenté de façon comparable en France et en Allemagne



AUTRE MÉTHODE POUR VÉRIFIER LE TAUX DE CHÔMAGE : LE TAUX D’ACTIVITÉ
Depuis 1970, le changement des mœurs a considérablement accru la participation des femmes à l’emploi en France. Nous travaillerons donc sur le taux d’activité des hommes pour ne pas biaiser l’étude. Nous avons aussi enlevé les jeunes hommes de 15 à 24 ans touchés par le chômage — mais qui étudient plus longtemps maintenant — afin d’éliminer un biais statistique et les plus de 60 ans à cause des changements de système de retraite.
A partir des chiffres de l’INSEE, on peut tracer la courbe suivante.



De 1975 à 2009, le taux d’activité des hommes de 24 à 60 ans est donc passé de 77,1 à 64,6 %.
Le taux de chômage de 2009 peut être indirectement évalué comme le taux de chômage de 1975 +12.5% en supposant qu’un homme entre 24 et 60 ans souhaite autant travailler en 2009 qu’en 1975.
Comme le taux de chômage était de 3% en 1975, on trouve un taux de chômage estimé de 15.5% chez les hommes.

L’EMPLOI INDUSTRIEL
Malgré la belle réussite de l’industrie allemande, on remarquera que l’emploi industriel baisse aussi vite en France qu’en Allemagne.


La réalité du chômage en France et en Allemagne est donc largement sous-estimée par les chiffres officiels
La question est désormais de savoir pourquoi.

Philippe Murer est professeur de finance à la Sorbonne et membre du Forum Démocratique.

P
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