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 La république des magouilles, des copains...et des coquins

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MessageSujet: La république des magouilles, des copains...et des coquins   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeVen 19 Sep - 7:03

Népotisme : la République des épouses, des cousins et des amis d'amis
Suivant l'exemple de leur Président, qui a casé son fils au Conseil Général des Hauts de Seine, les ministres font travailler leurs proches dans leurs cabinets… C'est ce que racontent Valentine Lopez et Géraldine Woessner dans leur livre « Les Chambres du pouvoir ».

« Je vous propose une République fondée sur le mérite et où chacun aura sa chance ! » ressassait Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle. Deux ans plus tard, le plaidoyer méritocratique a fait long feu, expliquent les journalistes Valentine Lopez (I<Télé) et Géraldine Woessner (BFM TV), qui se sont amusées à lister les enfants, nièces, cousins et maîtresses des membres du gouvernement (ou de leurs amis) qui émargent dans les cabinets ministériels.
On croise la fille de Gérard Longuet, engagée par le secrétaire d'Etat Hervé Novelli (qui militait avec son père à Occident), avant de rejoindre le cabinet de Luc Chatel. Ludivine Olive, employée par sa tante, Michèle Alliot-Marie, et Olivier Marleix, fils du secrétaire d'Etat aux collectivités territoriales Alain Marleix, qui émarge au pôle social de l'Elysée, comme Sébastien Veil et sa femme Sibyle. Ce n'est qu'un début : François Guéant, rejeton du secrétaire général de l'Elysée, a intégré le cabinet de Rachida Dati avant de rejoindre celui d'Alain Marleix. Et Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat aux anciens combattants a embauché sa cousine comme attachée de presse de son parti Gauche moderne. Alors pourquoi ne pas y aller carrément ? La demi-sœur de Carla Bruni-Sarkozy, la jeune Consuelo Remmert a été recrutée en juin 2008 à la cellule diplomatique de l'Elysée. Roselyne Bachelot travaille bien avec son fils Pierre, qui fait office de conseiller parlementaire ! Il y côtoie d'ailleurs Isabelle Barnier, la femme du ministre de l'Agriculture.

Les «femme de» sont légion
Les deux journalistes rappellent aussi que les politiques, comme les commerçants de province, travaillent souvent en couple : En juin 2007, Xavier Darcos, le ministre de l'Education, avait nommé sa jeune épouse Laure directrice adjointe de son cabinet. Comme le député UMP de Seine-Saint-Denis Eric Raoult, qui a embauché sa femme. Sans surprise, le premier à montrer le mauvais exemple n'est autre que le président de la République himself, qui accueille Marie-Laure Harel en tant que chargée de mission auprès de son chef de cabinet. La jeune Marie-Laure (24 ans) a connu une carrière fulgurante après une banale maîtrise de droit, notent les auteurs du livre, mais qui s'explique par sa proximité avec Cécilia ex-Sarkozy : « Au départ, le « mérite » de Marie-Laure Harel aura essentiellement consisté à fréquenter Judith Martin, fille de Cécilia Sarkozy, et à devenir sa meilleure amie », racontent les journalistes.


Les journalistes ne sont pas en reste
Pudiquement, on pourra en conclure que l'intimité des puissants se mêle à leur aventure politique… Ce qui amène logiquement Géraldine Woessner et Valentine Lopez a enquêter sur la dangereuse proximité qu'entretiennent journalistes et personnages politiques. Et à raconter les amitiés de Laurence Ferrari, nouvelle reine du 20h de TF1, qui partagea des vacances avec ses copains Laurent Solly et Franck Louvrier, les plus proches collaborateurs de Sarkozy, qui n'était alors que ministre de l'Intérieur. « Aurait-elle dû s'abstenir ? demandent les auteurs. La question ne sera jamais posée puisqu'il semble impoli et attentatoire à la vie privée de seulement s'interroger ».

« Les Chambres du pouvoir », de Géraldine Woessner et Valentine Lopez, Editions du Moment, 303 pages.


Dernière édition par Admin le Jeu 27 Nov - 16:51, édité 1 fois
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MessageSujet: le fils Jean relaxé bien sûr....   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeLun 29 Sep - 15:40

AP - Lundi 29 septembre, 14h03PARIS - Le conseiller général UMP des Hauts-de-Seine, Jean Sarkozy, a été relaxé lundi par le tribunal correctionnel de Paris qui le jugeait pour "délit de fuite". En revanche, le plaignant a été condamné à verser 2.000 euros de dommages et intérêts au fils cadet du président de la République pour "procédure abusive".

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"Je savais que la justice était inégale, mais de là à se faire condamner à 2.000 euros pour procédure abusive, c'est surréaliste!", a réagi M'Hamed Bellouti, très abattu. "Je savais qu'il était au-dessus des lois, Jean Sarkozy, mais à ce point... C'est inquiétant pour la Justice et pour la République", a-t-il ajouté, expliquant qu'il réfléchissait à faire appel.

"On n'a jamais fait dire autre chose que de dire que c'est un dossier vide", a souligné pour sa part Me Thierry Herzog, l'avocat de la famille Sarkozy. "La justice a fait ce qu'elle devait faire, la justice est la même pour tous", a-t-il ajouté en estimant qu'on "ne peut pas accuser de manière téméraire".

Le 10 octobre 2005, M. Bellouti se faisait emboutir sa voiture place de la Concorde par un scooter qui prenait la fuite. Il notait l'immatriculation du deux-roues, avant de contacter son assureur qui écrivait alors à son propriétaire en janvier 2006. Sans nouvelle de sa part un mois plus tard, il portait plainte, mais celle-ci sera égarée. M. Bellouti a dit n'avoir appris que par la suite l'identité du conducteur.

Au moment des faits, "j'étais vraisemblablement en train de suivre des cours", a expliqué Jean Sarkozy lors de son procès en juin. Il a toujours nié son implication dans cet accident. Le plaignant ne demandait que le remboursement des 260 euros de dégâts et 4.000 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral.

Le parquet avait estimé que le délit n'était pas constitué et requis la relaxe de Jean Sarkozy, âgé de 22 ans. AP
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MessageSujet: Hilarant: 3 millions d'euros de parachute doré pour le patron de Dexia   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeVen 3 Oct - 15:25

Interrogé récemment par la télévision nationale belge RTBF, le patron de Dexia n'a pas pu s'empêcher d'éclater de rire quand une journaliste a évoqué un parachute doré de 3000 euros : «On n'est pas à la RTBF ici !», a plaisanté Axel Miller qui touchera plus de 3 millions en pleine crise financière. Tordant, effectivement.






Mais Axel Miller n'a pas rigolé bien longtemps : le 3 octobre au matin, le ministère de l'Economie annonçait qu'il avait dû renoncer à son parachute. Christine Lagarde en avait fait l'une des conditions de la recapitalisation de Dexia. Eh oui, les millions, finalement, c'est bien comme les parachutes : quand on n'en a pas, on s'écrase…
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MessageSujet: Un copain de Sarkozy à la tête de Dexia   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeMar 7 Oct - 15:33

Communiqué de Dexia, ce matin:

"le conseil d'administration a décidé de coopter Monsieur Jean-Luc Dehaene, ancien Premier ministre belge, et Monsieur Pierre Mariani, membre du comité exécutif de BNP Paribas, comme membres du conseil d'administration.

Monsieur Jean-Luc Dehaene a été élu président du conseil d'administration en remplacement de Monsieur Pierre Richard. Monsieur Pierre Mariani a été désigné administrateur délégué et président du comité de direction, en remplacement de Monsieur Axel Miller.


Les fonctions de Monsieur Dehaene et de Monsieur Mariani prennent effet immédiatement."

La décision a été prise lundi après midi, lors de la rencontre entre Nicolas Sarkozy et Yves Leterme, Premier ministre belge (photo).

Jean-Luc Dehaene, 68 ans, ancien Premier ministre belge (de 1992 à 1999), a ensuite été bourgmestre de Vilvorde de 2000 à 2007. Il n'a aucune expérience de la banque. Ce n'est pas une injure de dire que son rôle sera essentiellement d'inaugurer les chrysanthèmes.

Le prochain homme fort de Dexia sera donc Pierre Mariani. A 52 ans, ce dernier a une carrière de fonctionnaire, puis de banquier. Depuis 1998, il fait partie du groupe BNP (devenu BNP Paribas à partir de 1999). D'abord chez Banexi, la banque d'affaires du groupe, puis à la direction de la division services financiers et banque de détail à l’international. Auparavant, il était dirigeant de la Société Française d’investissements immobiliers et de gestion (SEFIMEG), de 1995 à 1997. Mais sa nomination comme CEO de Dexia doit surtout à une ligne précédente de son CV. De 1993 à 1995, il a été directeur de cabinet du ministre du Budget, à savoir Nicolas Sarkozy. Auparavant, il travaillait à la direction du Budget.

Et c'est toujours un proche du chef de l'Etat, comme l'écrivait il y a un an l'Express:

"Avec Pierre Mariani, son directeur de cabinet du Budget, la relation professionnelle est devenue affective. Et l'est restée. Aujourd'hui banquier (chez BNP Paribas), Mariani, souvent absent de France, se disait peu impliqué dans la campagne et se définit comme «sarkozyste, tendance canal historique». Mais, à quelques jours du second tour, il tremblait pour celui dont il admire le parcours, «parti de très loin» et «prêt pour une fonction dont il a investi tous les aspects»".

Bref, on se croirait revenu aux pires moments du capitalisme d'Etat, quand il fallait avoir sa carte du parti (du RPR ou du PS) pour prétendre diriger une entreprise publique. Au moment où on critique le capitalisme financier dérégulé, il faut aussi se souvenir que ce type de capitalisme avec ses intrigues de couloirs au Palais de l'Elysée n'est pas non plus la panacée. Cela a donné le Crédit Lyonnais, au début des années 1990.

Pour le coup, le modèle de Sarkozy, ce n'est plus Georges Bush, c'est François Mitterrand...
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MessageSujet: Strauss-Kahn visé par une seconde enquête pour abus de pouvoir ?   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeMar 21 Oct - 9:54

NOUVELOBS.COM | 21.10.2008 | 11:21
1 réaction
Dominique Strauss-Kahn aurait contourné les procédures habituelles afin de favoriser le recrutement d'une jeune stagiaire française, alors qu'elle n'aurait pas le profil recherché. Si rien ne prouve "l'implication directe" de l'ancien ministre socialiste, la famille de la jeune femme serait proche du couple Strauss-Kahn-Sinclair.



Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international

(c) Reuters
Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, est la cible d'une seconde enquête pour abus de pouvoir, révèle le Wall Street Journal, mardi 21 octobre. DSK aurait favorisé le recrutement d'une jeune stagiaire française, Emilie Byhet, en contournant les procédures classiques de recrutement.
Cette nouvelle affaire survient alors que Dominique Strauss-Kahn est déjà la cible d'une enquête du FMI pour avoir eu une relation extraconjugale avec une ancienne employée de l'institution. L'ancien ministre socialiste a reconnu cet "incident" mais assure "ne pas avoir abusé de (sa) position". Il a présenté ses excuses au personnel du FMI (> lire).

Plaintes d'employés

La deuxième affaire n'a cette fois aucune dimension sexuelle, selon le Wall Street Journal. Il s'agirait plutôt d'une proximité politique. Le quotidien qualifie la jeune femme de "political protégé" de l'ancien ministre socialiste (> lire l'article en anglais). Emilie Byhet a été recrutée au poste très convoité de stagiaire au sein du département recherche. Le FMI enquêterait pour savoir si son directeur général a joué un rôle dans cette nomination.
Plusieurs membres du conseil d'administration du FMI se sont penchés cet été sur le cas d'Emilie Byhet après des plaintes d'employés, à un moment où le FMI supprimait 500 postes. Ils ont décidé de ne pas porter l'affaire devant l'ensemble du conseil d'administration, et l'ont seulement transmise au département juridique, qui n'a pas donné suite.

Pas le profil

Le WSJ affirme que la direction des ressources humaines aurait fait pression pour voir Emilie Byhet rejoindre le département recherche, alors qu'elle n'avait pourtant pas le profil. Mais selon un porte-parole du FMI, rien ne prouve "l'implication directe" de DSK dans l'affaire.
Toujours selon le Wall Street Journal, Emilie Byhet aurait contribué à partir de 2005 à la campagne de Dominique Strauss-Kahn pour obtenir l'investiture du Parti socialiste à l'élection présidentielle. Le quotidien mentionne les propos anonymes d'un proche de Dominique Strauss-Kahn selon lequel Emilie Byhet et ses parents seraient des amis du couple Strauss-Kahn-Sinclair.
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MessageSujet: Qui a perçu 310 fois le Smic chaque mois en 2007?   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeMer 29 Oct - 16:55

Le salaire moyen des 50 premiers patrons français, qui s'établit à 383.000 euros par mois, a augmenté de 20% en 2007, et représente 310 fois le Smic, selon une enquête à paraître jeudi dans le magazine Capital.

Patron le mieux payé de France, Jean-Philippe Thierry, à la tête d'AGF Allianz, a empoché 23,2 millions d'euros de salaire, soit 1,9 million d'euros par mois, selon le classement du mensuel.

Deuxième de ce palmarès, Pierre Verluca, patron de Vallourec, dont la rémunération a bondi de 32% en 2007 à 12,4 millions d'euros, «alors que le profit de sa société augmentait d'à peine 8%», relève le magazine.

Suivent Gérard Mestrallet (Suez, 12,2 millions d'euros), Jean-Louis Beffa (Saint-Gobain, 10,2 millions d'euros) et Xavier Huillard (10 millions d'euros).

Ce classement prend en compte les salaires, les avantages en nature (voiture de fonction...) et les plus-values sur les stocks-options (des actions offertes par l'entreprise à un prix préférentiel, et revendues au prix du marché).

Selon le magazine, ce cru 2007 pourrait être «le dernier jackpot avant le krach» pour les rémunérations des grands patrons. «L'effondrement des cours de Bourse aura un gros impact sur les levées de stocks-options», rendues «moins juteuses voire carrément impossibles».

Ces rémunérations restent toutefois largement inférieures aux revenus que certains patrons ont tiré de leurs propres actions en Bourse, explique Capital.

Bernard Arnault a ainsi touché 4,1 millions d'euros de salaire comme PDG de LVMH, soit «une goutte d'eau» dans ses 376 millions d'euros de revenus, qui comprennent les dividendes touchés comme actionnaire principal du groupe de luxe.

Dans ce classement des plus gros dividendes, François Pinault, fondateur du groupe de luxe et de distribution PPR, arrive deuxième avec 259 millions d'euros, devant Lilianne Bettencourt, première actionnaire de L'Oréal, avec 256 millions d'euros.
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MessageSujet: Tchuruk et Russo n'ont pas rendu leur parachute   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeJeu 30 Oct - 6:49

En ces temps difficiles pour les patrons de banques obligés de rendre leur parachute doré, cette information rendra le sourire aux partisans des hautes rémunérations pour les dirigeants incompétents: Serge Tchuruk et Patricia Russo (photo) n'ont pas rendu leur indemnité de départ en quittant leur entreprise.

L'information est donnée par les organisations syndicales d'Alcatel-Lucent (17 au total), qui avaient lancé une campagne appelant leurs patrons démissionnaires à rendre, pour l'un, 5,6 millions d'euros (c'est le cas de Tchuruk, qui a touché cette indemnité en 2006), et pour l'autre, à ne pas toucher les 6 millions d'euros prévus par son contrats (Patricia Russo ayant droit à deux ans de salaire).

Voici le communiqué des syndicats:

"Le 16 septembre dernier, 17 organisations syndicales européennes et américaines du groupe Alcatel Lucent ont envoyé un courrier à Mme Russo et M Tchuruk leur demandant de renoncer à leurs parachutes dorés indécents.

La pétition avait alors recueilli 6000 signatures parmi les salariés d’Alcatel Lucent. Elle en a recueilli depuis plusieurs centaines d’autres.

Ces « primes à l’échec » de 6M€ pour Mme Russo et de 5,6M€ pour M Tchuruk sont scandaleuses.

En France, le message des salariés d’Alcatel Lucent a reçu le soutien public de Xavier Bertrand, de Claude Guéant, de Laurence Parisot et de bien d’autres personnalités, mais le conseil d’administration d’Alcatel Lucent n’a, à ce jour, exprimé aucune position sur ce sujet.

L’ex-président et l’ex-directrice générale d’Alcatel Lucent ont depuis quitté le groupe. Ils n’ont adressé aucune réponse au courrier des organisations syndicales ce qui est pour le moins irrespectueux.

M Tchuruk, qui présidait le groupe depuis 13 ans, est parti fin septembre sans adresser le moindre message aux salariés, signe sans doute d’un embarras profond. Mme Russo est elle aussi partie discrètement.

Ces départs silencieux et honteux contrastent avec les certitudes affichées les mois précédents par les deux intéressés.

Les 17 organisations syndicales signataires de la pétition réitèrent avec insistance leurs demandes : Madame Russo, renoncez ! Monsieur Tchuruk, remboursez
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MessageSujet: La crise est pas pour tous !   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeJeu 6 Nov - 10:18

GOUVERNEMENT
Les cabinets ministériels et les primes ont explosé depuis 2007
NOUVELOBS.COM | 06.11.2008 | 10:57
2 réactions
Selon Le Monde, les effectifs des cabinets et les primes versées aux collaborateurs directs des ministres auraient explosé depuis 2007. Matignon parle d'une "interprétation erronée" des chiffres.


Le gouvernement Fillon II, le 20 juin 2007 à l'Elysée (Sipa)
Les effectifs des cabinets ministériels et les primes versées aux collaborateurs directs des ministres auraient explosé depuis 2007, d'après le quotidien Le Monde daté du jeudi 6 novembre. Matignon a tenu mercredi à apporter des précisions, dénonçant dans certains cas une "interprétation erronée" des chiffres.

Selon l'annexe au projet de budget 2009, entre septembre 2007 et juillet 2008, "les affectations dans les cabinets ministériels ont crû de 397 personnes et le montant des primes distribuées a progressé de près de cinq millions d'euros", affirme mercredi 5 novembre le quotidien. Cela représenterait une augmentation des primes de 20% en un an et de "près de 20%" pour les effectifs.

Au nom de la "démocratie irréprochable" promise par Nicolas Sarkozy, le Premier ministre François Fillon avait pourtant demandé en mai 2007 aux ministres de limiter à 20 le nombre de membres de leur cabinet, et à quatre pour les secrétaires d'Etat.

Bons élèves



Selon Le Monde, seuls Eric Woerth (Budget), Brice Hortefeux (Immigration), Rachida Dati (Justice), Christine Boutin (Logement) et Christine Albanel (Culture) respectent le plafond de 20 collaborateurs. Pas un seul secrétariat d'Etat ne compte moins de six personnes dans son cabinet, le record étant détenu par Luc Chatel avec 18 collaborateurs. Il cumule il est vrai les fonctions de secrétaire d'Etat chargé de l'Industrie et de la Consommation et de porte-parole du gouvernement.

Dans un communiqué, Matignon a assuré que "les effectifs globaux des cabinets ministériels du gouvernement de François Fillon sont en diminution sensible par rapport aux cabinets précédents". Et d'énumérer: 722 pour le gouvernement Raffarin III au 31 mai 2005, 650 pour le gouvernement Villepin au 1er décembre 2006, et 596 pour le gouvernement Fillon au 4 novembre 2008. Par ailleurs, "le cabinet du Premier ministre François Fillon comprend 64 membres", précise ses services.

"L'état des effectifs au 1er septembre 2007, pris comme base par le journal Le Monde, a été réalisé alors que nombre de cabinets n'étaient pas encore complètement constitués", note également Matignon et "plusieurs postes de secrétaires d'Etat ont été créés lors de la formation du 3e gouvernement Fillon, le 18 mars 2008".

"Interprétation erronée"



Toujours selon Le Monde, les primes versées aux membres des cabinets ministériels auraient elles aussi explosé. Matignon détiendrait la palme, avec un bond de 45% des primes distribuées en 2008 aux 480 collaborateurs du Premier ministre, pour un montant de 7,1 millions d'euros. Certains secrétaires d'Etat seraient encore plus généreux avec leurs collaborateurs. Les primes versées par Eric Besson (Prospective) auraient bondi de 125%, à 684.000 euros.

Dans son communiqué, Matignon souligne que cette augmentation de 45% du montant des Indemnités de sujétion particulières (ISP) signalée par Le Monde en comparant les chiffres contenus dans les documents pour 2007 et 2008 "résulte d'une interprétation erronée des chiffres".
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MessageSujet: Le Sénat, Tapie lui dit merci!   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeJeu 13 Nov - 6:09

La Commission des finances du Sénat vient de retoquer un amendement qui aurait obligé Bernard Tapie à payer des impôts sur ses 45 millions d'euros d'indemnités pour préjudice moral.

La Commission des finances du Sénat vient de rejeter l’amendement de Charles de Courson , présenté dans le cadre de la loi de finances 2009, sur les indemnités pour préjudice moral. Adopté par les députés le 22 octobre dernier, cet amendement, dit « amendement Tapie » puisque fabriqué sur mesure pour faire cracher Nanard au bassinet, rendait imposables les indemnités pour préjudice moral au-dessus de 200 000 euros. Ce qui amputait de moitié cette partie du pactole de Tapie (d’un montant de 45 millions d’euros). En contradiction avec toutes les décisions gouvernementales sur le règlement de l’affaire Tapie, cet amendement avait été voté à l’arrache — par treize députés UMP, le Nouveau centre et l'opposition — dans un hémicycle presque vide (une cinquantaine de députés seulement).

Trop dur, la crise
Heureusement, le Sénat — renouant enfin avec ses bonnes vieilles habitudes après quelques errements limite gauchistes — a rattrapé le coup ! L’amendement Tapie n’est pas le seul à avoir fait les frais de ce sursaut sénatorial. La haute assemblée a également retoqué un amendement qui prévoyait la réduction du malus automobile pour les familles nombreuses… et adopté un texte qui permet aux bénéficiaires du bouclier fiscal de déduire de leur ISF ou de leurs taxes foncières et d’habitation le trop perçu que leur reverse l’Etat, au lieu d’attendre leur gros chèque comme n’importe qui. Ben oui, c’est la crise pour tout le monde.


Mercredi 12 Novembre 2008 - 18:01
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MessageSujet: République «irréprochable» ou république des copains ?   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeJeu 27 Nov - 16:50

Par Laurent Pinsolle. Alors que l'audiovisuel public va être sacrifié, de grands groupes privés comme TF1 recevront le soutien de l'Etat. Un nouvelle preuve de l'avènement de la «république des copains».

Dans une tribune au Monde quelques semaines avant les élections présidentielles, Nicolas Sarkozy s’était fait le défenseur d’une « république irréprochable ». Un peu plus de 18 mois après son élection, c’est plutôt la « république des copains » qui s’est mise en place.

L'Etat au secours des groupes privés
Le débat sur le financement du Service Public de l’audiovisuel en est la preuve flagrante. Le gouvernement ne s’en cache même pas en disant qu’il est important de renforcer les groupes privés Français par rapport à leurs concurrents. En clair, il annonce de manière à peine maquillée que les groupes privés (au premier rang desquels TF1, qui capte plus de 50% du marché publicitaire) vont être soutenus par l’Etat.

Pourtant, ce n’est pas comme s’il y avait la moindre menace d’un groupe étranger. TF1 reste la première chaîne d’Europe par l’audience. Le discours sur la nécessité de renforcer la compétitivité des groupes privés par rapport aux concurrents est complètement bidon et vise uniquement à donner un prétexte à un arsenal législatif qui est un concentré de favoritisme pour les groupes privés au détriment du Service Public.

Nicolas fait pire que Silvio
Dans une configuration digne de Berlusconi, Nicolas Sarkozy favorise économiquement TF1 et M6 (ce qui ne devrait pas pousser leurs actionnaires à la critique vis-à-vis d’une équipe au pouvoir qui les nourrit) tout en reprenant la main sur le service public, en nommant directement la direction tout en contrôlant une plus grande part de ses recettes.

C’est ainsi que les chaînes privées devraient gagner le droit de diffuser davantage de publicité à partir de janvier pour compenser sa suppression sur le Service Public : Nicolas Sarkozy donne l’argent de France Télévisions à TF1 et M6 ! Mieux, certains députés, inquiets de l’audience des coupures publicité du privé, essaient, par voie d’amendements, d’imposer au Service Public la diffusion de messages courts informatifs et citoyens pour que France Télévisions n’en profite pas pour récupérer l’audience de TF1 et M6. Sarkozy fait pire que Berlusconi !

L'habileté du président
N’oublions pas que Martin Bouygues a été le témoin de mariage du président. Il faut dire que ce n’est que le énième épisode de la « république des copains » … Après tout, les mesures du « paquet fiscal » de l’été 2007 étaient déjà destinées à ses nombreux amis. Et puis, comment ne pas soupçonner un retour d’ascenseur dans l’incroyable arbitrage de l’affaire Tapie qui permet à celui qui a soutenu Nicolas Sarkozy lors de l’élection présidentielle de récupérer 400 millions d’euros de l’Etat alors qu’il n’est pas évident qu’il aurait dû recevoir le moindre centime (voir note de lundi).

On peut également penser à l’épisode de l’occupation de la villa de Christian Clavier par des nationalistes corses, qui avait provoqué le renvoi d’un haut fonctionnaire ou au refus d’extradition d’une ancienne terroriste protégée par la première dame.

Nicolas Sarkozy est habile : son omniprésence médiatique ne permet à l’actualité de se fixer sur de graves conflits d’intérêt qui auraient dû se transformer en scandale tant ils sont caractéristiques d’une république des copains qui a plus à voir avec Silvio Berlusconi ou François Mitterrand.
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MessageSujet: En France pas de pauvres selon Balkany   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeMer 3 Déc - 13:18

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MessageSujet: Nomination du fils de Devedjian: une nouvelle affaire Pérol?   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeMer 4 Mar - 16:23

Après avoir été conseiller de Nicolas Sarkozy à Bercy entre 2004 et 2006, Thomas Devedjian intégrerait la direction du Fonds stratégique d’investissement… sous l’autorité du ministre du Plan de relance, Patrick Devedjian, son propre père!




(crédit photo : Sylvain Lapoix)
En temps de crise, on peut toujours compter sur la famille ! C’est sans doute pour cette raison que, afin d'assurer les meilleures relations possibles entre Patrick Devedjian et le Fonds d’investissement stratégique créé dans le cadre du plan de relance, le fils du ministre devrait, selon le Canard enchaîné, intégrer l’équipe dirigeante de cet organisme ! Possible numéro 2, derrière Gilles Michel (membre du directoire de Peugeot Citroën ), Thomas Devedjian, la quarantaine, retrouverait donc la fonction publique où il avait déjà fait un tour entre 1999 et 2006, à Bercy, croisant son père, ministre de l’Industrie de 2004 à 2005, alors qu’il était conseiller technique auprès de Nicolas Sarkozy.

Chez Eurazeo, il assurait des rendements de 15%
Pour participer à la gestion du Fonds de 20 milliards constitué pour relancer l’industrie française, le fils Devedjian dispose de quelques années d’expérience chez Eurazeo, société de private equity qui fixe des objectifs de rendement annuels de 15%. Voilà qui est digne des objectifs de rénovation du capitalisme chers au gouvernement ! Autre atout : Eurazeo étant gestionnaire de plus de 80% du capital non coté d’Elis et d’Europcar ainsi que de 13,2% de Fraikin, tous trois spécialisés dans la location de véhicule, Thomas Devedjian ne sera pas dépaysé au FSI qui, après avoir pris 2,43% de participation dans l’équipementier automobile Valeo , prévoit déjà de soutenir la filière dans son ensemble. Eurazeo ne confirme ni n'infirme cette information qu'elle qualifie de « rumeur ».

Prenant la forme d’une structure privée détenue à 49% par l’Etat et à 51% par la Caisse des dépôts et consignations, le fonds a déjà été dénoncé par l’union syndicale CGT Finances comme une menace à l’indépendance de la CDC dans ses placements et une augmentation des emprunts publics qui pourrait dégrader la note de la dette d’Etat.

« C’est une petite affaire Pérol », juge un responsable de l’UMP interrogé par le Canard enchaîné. «Petite»? Pas forcément : si dans le cas Pérol, l’entreprise est privée (mais sous subvention), Thomas Devedjian travaillera lui pour une entreprise financée par l’Etat et un organisme public. Mais comment en vouloir à Patrick Devedjian de prendre soin de sa famille en temps de crise ? Reste à garder les yeux ouverts : il a encore trois enfants à caser.


Mercredi 04 Mars 2009 - 17:16
Sylvain Lapoix
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MessageSujet: De la contrefaçon à l’Elysée ? 400 Dvd ont été copiés par le service audiovisuel de la présidence de la République sans autorisation des ayants droit,   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeMer 7 Oct - 15:20

De la contrefaçon à l’Elysée ? 400 Dvd ont été copiés par le service audiovisuel de la présidence de la République sans autorisation des ayants droit, révéle aujourd’hui le Canard Enchaîné. Pire la jaquette a été modifiée, et toutes les mentions des droits d’auteur et droits voisins supprimées. Les logos de France 5 et de Galaxie Presse, la société de production, ont été remplacés par : « Service audiovisuel de la présidence de la République - Unité photos - Tous droits réservés (photos et vidéos) ».

En juillet, France 5 diffusait un documentaire sur Nicolas Sarkozy, A visage découvert. Le reportage a semble-t-il plu au chef d’Etat puisqu’il a été décidé de le distribuer gracieusement, fin août, lors de la 17e conférence des ambassadeurs. 50 Dvd ont été fourni gratuitement par les producteurs. Mais le reste a été copié, puis rhabillé en interne par le service de Franck Louvrier, conseiller en communication de Nicolas Sarkozy. « Ce sont de bons petits pirates, s’amuse un avocat spécialisé en propriété intellectuelle, contacté par nos soins. C’est exactement ce que font les ateliers clandestins de contrefaçon sauf qu’eux ne retirent pas les mentions de droits d’auteur ! ».

Contacté par Libération, Bernard Vaillot, le dirigeant de Galaxie Presse comprend que cela puisse « faire désordre » en plein Hadopi. Etait-il au courant de la copie de ces 400 Dvd comme l’affirme Franck Louvrier, conseiller en communication de Nicolas Sarkozy ? La réponse n’est pas claire. « Il y a eu un coup de téléphone en plein été... il y a eu un accord oral, pas de trace écrite ». Il nous explique que ce qui le gêne dans l’histoire est le retrait des mentions obligatoires, mais « ne pas avoir de problème avec l’Elysée avec la question de piratage ».Selon lui, « il n’y a pas de préjudice commercial vu que le DVD n’est pas en vente et que c’est pour une diffusion restreinte ». Selon la loi française, si. Et on peut risquer jusqu’à trois ans de prison et 300 000 euros d’amende.

« Ce genre d’autorisation ne se fait jamais sans contrat écrit. Et dans tous les cas, rien ne justifie de refaire les jaquettes et de supprimer les droits d’auteur », nous explique l’avocat. On se souvient qu’il y a quelques mois, l’UMP cette fois, était accusé de contrefaçon pour l’utilisation, sans autorisation, d’un titre du groupe MGMT lors de deux de ses meetings.

Cet été, dans une tribune oubliable du Monde, le même Franck Louvrier jouait de l’amalgame et accusait « la contrefaçon, la copie, en somme, le faux » de menacer, plus que la censure, Twitter... et nos démocraties. « Reconnaître le caractère inaliénable d’un témoignage personnel, tel est le sens profond de la réflexion en cours dans Hadopi, qui rayonne bien au-delà de l’industrie du disque, jusqu’au sens de notre vie en commun dans une démocratie », expliquait-il encore.

Plutôt Nero ou CloneCD le caractère inaliénable à l’Elysée ?
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MessageSujet: Népotisme avéré   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeLun 12 Oct - 14:13

Immense tollé autour de l'arrivée de Jean Sarkozy à la tête de la Défense

lepoint.fr

Immense tollé autour de l'arrivée de Jean Sarkozy à la tête de la Défense

Jean Sarkozy, fils du chef de l'État, va prendre la tête de l'Établissement public d'aménagement de La Défense

L'annonce de la probable arrivée de Jean Sarkozy, 23 ans, à la tête de l'Etablissement public d'aménagement du quartier d'affaires de La Défense (Epad) provoque un tollé. L'opposition n'y voit rien de moins qu'un cas flagrant de népotisme. Ainsi Ségolène Royal, qui fait mine de s'interroger dimanche : Si Jean Sarkozy "ne portait pas le nom qu'il porte, est-ce qu'il serait à la place à laquelle il est aujourd'hui ?". Et de lancer lors du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI : "Est-ce que nous sommes en République ? La République, c'est quoi ? C'est la reconnaissance des places de chacun en fonction de ses mérites propres, pas en fonction du nom qu'il porte." La présidente de Poitou-Charentes enchaîne sur les "enjeux" supposés de cette nomination : "Ça peut toujours servir avant une prochaine élection présidentielle, si vous voyez ce que je veux dire, de détenir ainsi des clefs et de brasser des milliards d'euros."

Cécile Duflot pense aussi que le jeune patron du groupe UMP au conseil général des Hauts-de-Seine bénéficie d'un traitement de faveur : "Il ose tout. Après, tout le monde plie parce qu'il a le nom qu'il a", estimait-elle samedi sur France Info . La secrétaire nationale des Verts l'assure d'ailleurs : "Dès qu'on sort des limites de l'Hexagone, les gens trouvent ça juste invraisemblable, inouï. Inouï que le fils du président de la République puisse, à 23 ans, devenir président d'un établissement public avec un (tel) budget". Le président du MoDem, François Bayrou, déplore aussi la nomination d'un homme "(...) de 23 ans sans aucune compétence particulière", à la tête de l'Epad, "un des intervenants les plus puissants dans l'aménagement au niveau européen". Dans un entretien au journal Le Monde , le député béarnais y voit "l'un des signes que tous les piliers solides sur lesquels notre pays s'était construit, en termes de principes, de décence, de raison, chancellent et s'effritent", avant de conclure : "Cela rappelle l'Empire romain."

Le rappel à l'ordre de Bertrand

Le maire communiste de Nanterre (Hauts-de-Seine), Patrick Jarry, fustige une "politique du deux poids, deux mesures". "Nous sommes revenus aux heures les plus sombres du RPR", dit l'élu dans Libération . "La Défense, c'est une chasse gardée élyséenne, comme si c'était le coeur nucléaire de l'UMP." Le président socialiste de la région Île-de-France, Jean-Paul Huchon, préfère, lui, ironiser sur le tendre âge de Jean Sarkozy, élu en mars 2008 conseiller général des Hauts-de-Seine, l'un des départements les plus riches de France. "Moi, j'ai un fils qui a deux ou trois ans de plus que Jean Sarkozy, je ne sais si je lui aurais confié des responsabilités aussi importantes", a-t-il déclaré à la presse lors d'une Convention nationale du PS organisée à La Défense. Le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand intervient lundi matin pour éteindre l'incendie : "Le début du parcours de Jean Sarkozy est dû à une seule chose : l'élection. Il n'y a rien de plus noble que la confiance des électeurs. Voilà sa légitimité et, aujourd'hui, il veut se consacrer à fond à son département", dit-il dans un entretien au Parisien .

Ce petit rappel suffira-t-il à apaiser les esprits ? Rien n'est moins sûr. Une pétition lancée sur internet par Christophe Grébert (conseiller municipal MoDem de Puteaux) au nom "des habitants de La Défense inquiets" : "Présider un tel établissement demande compétence et expérience", stipule le texte de la pétition. "Jean Sarkozy, nous vous invitons à terminer vos études de droit et à faire quelques stages en entreprise... avant, peut-être un jour, qui sait, de repostuler à ce poste autrefois occupé par votre père." La pétition a été signée lundi matin par 7.450 personnes.
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MessageSujet: «Son nom: Jean Sarkozy. Sa qualification: deux semestres de droit»   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeMar 13 Oct - 15:15

«Son nom: Jean Sarkozy. Sa qualification: deux semestres de droit»
REVUE DE PRESSE

La probable nomination du «Prince Jean» à la tête de l'Epad inspire les médias étrangers qui raillent la carrière «météorique» du fils du président de la République.



Une ligne prestigieuse sur son CV... et une petite réputation internationale. Plusieurs médias étrangers, anglais, italiens et même chinois commentent la probable accession à la tête de l’Epad de Jean Sarkozy, surnommé «le Prince Jean» par la presse britannique, ou encore le «benjamin blond du Président» chez Il Corriere della Sera.

Le site du magazine allemand Focus résume la situation à la manière d’une bande-annonce de film. «Un jeune homme de 23 ans va devenir le responsable d’un organisme qui gère des milliards. Son nom: Jean Sarkozy. Sa qualification: deux semestres de droit.»

Les autres médias ne manquent pas, dans le portrait qu’ils brossent du conseiller général UMP, de souligner ses failles. Âge, antécédents familiaux, CV léger: tout y passe. «La candidature de Sarkozy II, le jeune, représente une continuité dynastique à Neuilly», analyse Il Corriere della Sera. Le Daily Mail écrit, lui, que le fils du chef de l’Etat «a lutté pour se débarrasser de son image de "dauphin", l’héritier du trône».

Charles Bremmer, du Times, le surnomme «Sarko Junior» et rappelle, sur son blog, qu’il «redouble sa seconde année de licence de droit à la Sorbonne». Avec, parfois, un poil de mesquinerie: le même Charles Bremer s’attarde, dans son article du Times, sur «l’allure de golden-boy blond, de Sarko Jr, beaucoup plus grand que "le père"». Ou encore la précision – avouons-le, gratuite, du Daily Mail –, qualifiant Nicolas Sarkozy «de Président marié trois fois».
«L'ascension de l’oisillon de la politique»

On insiste aussi sur l’importance du poste visé par jeune élu. «Pas une bagatelle», glisse Il Corriere della Sera. Le Times mentionne, lui, «l’embarras des fidèles de Sarkozy à catapulter le "dauphin"» à la tête d’un organisme qui «brasse un milliard d’euros par an». Du coup, remarque le Times, «si la décision est confirmée en décembre, l’ascension de l’oisillon de la politique aura été encore plus météorique que son père».

D’où les accusations, dans toutes les langues, de «népotisme», qui ciblent «la dynastie Sarkozy» (The Guardian). Sur son blog, Charles Bremmer reprend une formule des ses amis français: «banana republic» dans le texte!

Une nomination «décidée au sommet par le Président et sa caste» qui gêne même «au cœur du Sarkoland». Premier de ces «barons» à devoir serrer les dents, selon lui: Patrick Devedjian, patron «amer» du conseil général des Hauts-de-Seine et futur ex-président de l’Epad. Nombre de médias britanniques relèvent la formule empruntée à Corneille, selon Bremmer pour «éviter un crime de lèse-majesté»: «Aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années».
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MessageSujet: Affaire Jean Sarkozy : Michèle Delaunay décoche une flèche dans l'hémicycle   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeMar 13 Oct - 15:18

ffaire Jean Sarkozy : Michèle Delaunay décoche une flèche dans l'hémicycle

POLEMIQUE - Michèle Delaunay, la députée de Gironde qui avait déjà réagi très promptement en fin de semaine dernière, à la possibilité de la nomination de Jean Sarkozy à la tête de l’Epad (établissement d’aménagement de la défense), importe aujourd’hui l’affaire dans l’hémicycle. Par le biais d’une question à Martin Hirsch, haut commissaire aux solidarités actives et à la jeunesse, elle remue un peu plus le couteau dans la plaie de la majorité. «Quelle confiance peuvent avoir aujourd’hui les jeunes français en vos paroles et en votre plan ?» attaque la députée avant d’enfoncer le clou : «Au moment où vous nous présentez votre plan pour la promotion des jeunes, nous apprenons la nomination de M. Jean Sarkozy à la tête de l’Etablissement d’aménagement du plus gros quartier d’affaires européen, la Défense.» Dans sa question, Michèle Delaunay se fait un devoir de rappeler que 25 % des jeunes et notamment des diplômés sont au chômage et interroge Martin Hirsch sur les répercussions que l’ascension éclair de Jean Sarkozy va avoir auprès de cette population. «Quel signe leur donne-t-on aujourd’hui ? Où est la promotion du travail de l’effort ? Où est le mérite ? Où est l’exemple, cette exemplarité républicaine que nous devons d’abord exiger au plus haut niveau de l’Etat ?» demande-t-elle. Avant de conclure : «Comment ne pas voir, ne pas comprendre qu’il s’agit de l’appropriation d’un département, et par une famille et par un clan. Et vous Ministres intègres, Conseillers vertueux, que dîtes-vous, que faîtes-vous ?» La députée va encore plus loin sur son blog. Dans un billet intitulé «De Jean Sarkozy et du cheval Incinatus», elle compare la situation actuelle à la décadence de l’empire romain en s’autorisant une saillie particulièrement mordante : «Pas d’excès d’inquiétude : si Caligula fit Consul son cheval Incinatus, le Président n’a, à ce jour aucun animal connu des médias.»

S.L.
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MessageSujet: Sarkozy, c'est le népotisme nouveau riche"   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeJeu 15 Oct - 14:53

Sarkozy, c'est le népotisme nouveau riche"
LEMONDE.FR | 15.10.09 | 16h18 • Mis à jour le 15.10.09 | 16h41

R

Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, auteurs, entre autres, des "Ghettos du gotha" (Seuil, 2007), passent au crible de leur regard de sociologues les codes sociaux de la grande bourgeoisie. Bons connaisseurs de l'Ouest parisien, ils analysent la polémique née de la candidature de Jean Sarkozy à la présidence de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense (EPAD).


Jean Sarkozy, fils du président de la République, est propulsé candidat de la présidence de l'EPAD. Ce type de cooptation est-il représentatif des pratiques de la grande bourgeoisie de l'Ouest parisien ?

Monique Pinçon-Charlot : Nicolas Sarkozy est un homme politique qui représente la classe dominante avec ses liens, ses réseaux, ses cercles et ses clubs. Toutefois, il marque une différence avec ce milieu : avec lui , son appartenance se voit. Il vend la mèche, il donne à voir comment cette classe sociale fonctionne.

Pierre Bourdieu a théorisé que pour que le pouvoir puisse fonctionner, il devait être méconnu. Les classes dominées ne doivent pas connaître les mécanismes du pouvoir. Avec Nicolas Sarkozy, nous sommes dans un mode de fonctionnement original. Dès la nuit du Fouquet's, au soir de son élection, il choisit ses invités et envoie ce message : désormais le monde des affaires sera au cœur du système politique français. Nous sommes face à un népotisme de nouveau riche.

Nicolas Sarkozy joue-t-il volontairement avec les codes sociaux de la grande bourgeoisie ?

Michel Pinçon : Nicolas Sarkozy a vécu à Neuilly sur Seine, dans les Hauts-de-Seine. Il en a été maire pendant près de 20 ans. Il connaît donc parfaitement les codes de cette société. Néanmoins, durant la première période de son quinquennat, c'est l'argent que Nicolas Sarkozy a mis en avant. On lui a conseillé de faire machine arrière sur ce point et il l'a fait.

Dans le cas de son fils Jean, il brûle les étapes dans son ambition de créer une lignée. D'autres avant lui, dans le milieu politique, ont construit une dynastie comme les Debré ou les Poniatowski. Mais là, il veut aller trop vite. Encore une fois, il se comporte en nouveau riche. Il n'a pas la bienséance d'attendre que les choses soient mûres.

Monique Pinçon-Charlot : L'ascension du fils à marche forcée ne respecte pas le temps de la légitimation, de la légitimité, de l'installation de l'individu dans le champ politique. Lorsque Jean Sarkozy dit qu'il a été élu, c'est vrai ! Mais il n'avait pas vraiment de concurrent à ce poste et les élections étaient gagnées d'avance. Cela ne le rend pas plus crédible.

Michel Pinçon : Dans cette bizarrerie, car c'est une bizarrerie d'avoir un garçon âgé de 23 ans à la tête d'un établissement aussi important, Nicolas Sarkozy marque sa différence avec ceux qu'il sert. Les grands patrons initient leurs enfants au monde des affaires, via les meilleures écoles, des stages dans les filiales du groupe familial. Les héritiers ne sont pas lâchés comme ça dans un milieu aussi complexe. Ce qui se passe pour la présidence de l'EPAD est ahurissant.
L'affichage, le manque de précaution marquent-ils la différence entre les Sarkozy et la grande bourgeoisie traditionnelle ?

Michel Pinçon : Les propos tenus cette semaine par Nicolas Sarkozy à l'occasion de la réforme du lycée sont emblématique de son fonctionnement. Il a dit : "Ce qui compte en France pour réussir, ce n'est plus d'être bien né, c'est de travailler dur et d'avoir fait la preuve, par ses études, par son travail, de sa valeur". Il suit alors une stratégie de communication qui l'amène a prononcer les mots que les Français veulent entendre : mérite, diplôme, travail... Le même jour, il illustre exactement l'inverse en voulant que son fils prenne la tête de l'EPAD , un népotisme mis en évidence sans complexe.

Monique Pinçon-Charlot : Il nous reste à voir si lors des prochains rendez-vous électoraux, le "vieil argent", avec ses codes et ses valeurs, sanctionnera l'attitude de Nicolas Sarkozy. Aujourd'hui, je suis d'avis qu'il ne sanctionnera pas.

Propos recueillis par Eric Nunès
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MessageSujet: Sondages truqués   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeVen 16 Oct - 5:53

Elysée: un contrat de 43.500 euros mensuels pour Pierre Giacometti

Le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, Christian Frémont, a donné plusieurs chiffres sur les dépenses de sondages de l'Elysée. Chiffres aussitôt contestés par les intéressés.



Opération nettoyage à l’Elysée, après la polémique autour des sondages facturés par l’Elysée et épinglés en juillet dernier par la Cour des comptes. «Tout cela appartient au passé, ce système n’existe plus», a assuré le directeur de cabinet du président de la République, Christian Frémont, mardi, lors de son audition (à huis clos) par la commission des Finances de l’Assemblée nationale sur les crédits de l’Elysée. Des propos rapportés par Delphine Batho, la députée (PS) qui avait mené la charge l’été dernier.

Sur son blog, celle-ci révèle, au passage, que le spécialiste des sondages, Pierre Giacometti, bénéficie d’un contrat de 43.500 euros mensuels avec l’Elysée et le politologue, Patrick Buisson, d’un contrat de 10.000 euros par mois. Des chiffres livrés par Christian Frémont mardi et confirmés ce jeudi à l’AFP par des sources parlementaires.

Dans la soirée, cependant, Pierre Giacometti a affirmé à l'AFP que le contrat de 43.500 euros mensuels passé avec l'Elysée concernait sa société de conseil et non lui-même. a précisé que ce contrat correspondait à des prestations de sa société GiacomettiPeron et Associés, auxquelles s'attelait une «demi-douzaine» de salariés. Il a expliqué qu'il s'agissait d'analyses d'enquêtes d'opinion et de toutes études publiées sur le comportement des Français et de recommandations en stratégie de communication.

Christian Frémont a précisé, d’après Delphine Batho, que le contrat de de Pierre Giacometti était en «baisse de 21%» et que celui de Patrick Buisson ne concerne «plus les sondages depuis le mois de juillet», mais uniquement une activité de «conseil au président».

Le rapport de la Cour des comptes, publié l’été dernier, avait notamment pointé la convention signée entre l’Elysée et le cabinet de Patrick Buisson - dont ni le nom ni celui de son gérant n’étaient mentionnés - pour un coût «avoisinant 1,5 million d’euros», sous la forme de «près de 130 factures».

Mais «la remise en ordre a tout de même des limites», relève Batho. Le directeur de cabinet aurait ainsi indiqué que l’Elysée dépenserait, en 2009, «pour 300.000 euros de sondages Ipsos et pour 820.000 euros de sondages OpinionWay». «Soit plus du double de la somme payée par l’Elysée via Publifact pour les sondages OpinionWay en 2008, cherchez l’erreur», déplore la députée (PS) des Deux-Sèvres.

Hugues Cazenave, patron d'OpinionWay, a démenti les chiffres concernant son institut, affirmant les avoir «découvert avec stupeur».
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MessageSujet: L'autre fils   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeLun 9 Nov - 12:20

e fils aîné de Nicolas Sarkozy, producteur de rap, aurait demandé un coup de pouce de l'Elysée afin d'obtenir une aide financière qui a été refusée par la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) à Minds Corporation, société dont Pierre Sarkozy est associé. Cette information a été révélée par le site Electron libre le 6 novembre, cité par Rue 89. Selon une règle tacite, la SCPP, qui réunit des producteurs indépendants et des sociétés comme Sony, Universal ou BGM, accorde des aides à ses membres adhérents, ce qui n'est pas le cas de Minds Corporation.

Marc Guez, le directeur général de la SCPP, joint par Rue 89, déclare qu'un conseiller de l'Elysée est intervenu auprès de lui, après le refus de la commission prononcé en septembre : "Je lui ai répondu qu'on n'avait pas attribué d'aide à la société dont Pierre Sarkozy est actionnaire pour des raisons de manque de budget. Mais ce conseiller ne m'a pas demandé de faire en sorte que cette aide lui soit versée. De toute façon, je n'aurais rien pu faire, puisque la commission qui attribue les aides est indépendante."

Contacté par l'AFP, le conseiller de l'Elysée, Eric Garandeau, a souligné qu'à "aucun moment, l'Elysée n'a demandé une décision dans un sens ou dans un autre". "Je suis sollicité en permanence par des producteurs à qui on a refusé une subvention et je demande systématiquement les raisons du refus", a poursuivi le conseiller élyséen. Le fils aîné du président s'étant tourné vers lui, "j'ai fait comme pour les autres", a déclaré M. Garandeau, qui précise : "Mais comme c'était Pierre Sarkozy, j'ai pris deux précautions : j'ai mentionné par oral et écrit que l'Elysée ne demandait aucun traitement de faveur et je n'ai pas cité le nom de Pierre Sarkozy."

Pierre Sarkozy, qui a produit Doc Gyneco, cherche des financements pour un projet évalué à quelque 80 000 euros. Sa demande d'aide porterait sur un montant inférieur à 10 000 euros. "La direction générale de la SCPP, contactée par le Château (l'Elysée), s'empressa d'apporter toutes les garanties que lors de la prochaine commission, l'affaire serait réglée dans le sens qu'il convient", souligne ElectronLibre. La SCPP a "recommandé" à Minds Corporation d'adhérer, ce qui devrait "vraisemblablement" lui permettre de recevoir une aide.

Cet épisode intervient après que les ambitions du fils cadet du président, Jean Sarkozy, à La Défense ont suscité une violente polémique.
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MessageSujet: Un député de Seine-Saint-Denis reproche à Marie NDiaye ses propos sur la France de Nicolas Sarkozy et attend du ministre de la Culture qu'il la recadre. Mais à quel titre?   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeMar 10 Nov - 16:17

Le député de Seine-Saint-Denis reproche à Marie NDiaye ses propos sur la France de Nicolas Sarkozy et attend du ministre de la Culture qu'il la recadre. Mais à quel titre?

Un concept fabriqué de toutes pièces. Dans une question écrite adressée, la semaine dernière, au ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, Eric Raoult, colère après avoir découvert les propos de Marie NDiaye dans un entretien aux Inrocks, en appelle au «devoir de réserve dû aux lauréats du Prix Goncourt».

Au nom de quoi? «Une personnalité qui défend les couleurs littéraires de la France se doit de faire preuve d’un certain respect à l’égard de nos institutions», invoque le député de Seine-Saint-Denis, dans sa question. Et donc, selon lui, de modérer ses critiques à l’égard du président de la République ou de ses ministres.

Dans cette interview, parue le 30 août, l’auteure de Trois femmes puissantes (Gallimard), pas encore primée, qualifie la France de Nicolas Sarkozy de «monstrueuse». Son choix, il y a deux ans et demi, de partir vivre à Berlin, avec son compagnon, Jean-Yves Cendrey, également écrivain, et leurs trois enfants, «est loin d’être étranger à ça», ajoute-t-elle. «Nous sommes partis juste après les élections, en grande partie à cause de Sarkozy, même si j’ai bien conscience que dire ça peut paraître snob.» Dénonçant une «atmosphère de flicage, de vulgarité», elle juge «monstrueux», l’actuel ministre de l’Immigration, Eric Besson, et son prédécesseur, Brice Hortefeux.

Des propos «d’une rare violence», «peu respectueux, voire insultants», s’indigne Raoult. Alors que vient d’être lancé le débat, voulu par Besson, sur l’identité nationale, voilà qui fait désordre? «Rien à voir», coupe le député. Pour lui, c’est son Goncourt, «le prix littéraire le plus prestigieux» et «regardé en France mais aussi dans le monde», qui devrait obliger Marie NDiaye à tenir sa langue: «le message délivré par les lauréats se doit de respecter la cohésion nationale et l’image de notre pays», invente Raoult. Une recommandation qui fleure la censure. Le député s’en défend: «Je suis pour la liberté d’expression la plus totale des écrivains, ce qui n’est pas la liberté de calomnier ou d’insulter.»

Il demande donc à Frédéric Mitterrand de rappeler aux primés un «nécessaire devoir de réserve qui va dans le sens d’une plus grande exemplarité et responsabilité».
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MessageSujet: Le copinage se poursuit...adieu la démocratie   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeMer 18 Nov - 7:13

a commission d’enquête sur les sondages de l’Elysée rejetée au nom de la séparation des pouvoirs. La commission des Lois de l'Assemblée nationale a en effet déclaré mardi "irrecevable"" la demande des députés PS parce que "non constitutionnelle". Invitée à se prononcer sur "l'opportunité" de la demande socialiste, la commission des Lois, à majorité UMP, a invoqué comme arguments le principe de la séparation des pouvoirs entre exécutif et législatif et l'article 67 de la Constitution sur le statut pénal du chef de l’Etat. Celui-ci stipule que le président de la République "n'est pas responsable de ses actes" durant son mandat.

Le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer, aura toutefois le dernier mot sur cette demande émanant du groupe socialiste. Il pourrait se prononcer dans les heures qui viennent.

Les socialistes crient au scandale. Ils bénéficient du soutien du président du MoDem, François Bayrou, qui s'exprime au micro Europe 1 d'Aurélie Herbemont


La polémique sur les sondages payés par l'Elysée est née en juillet avec la publication par la Cour des comptes d'un rapport épinglant les pratiques de la présidence en la matière. Dans son rapport, la juridiction administrative pointait du doigt un système opaque liant la présidence, qui commanditait et payait des enquêtes, à certains médias, qui publiaient les résultats fournis par l’entourage de Nicolas Sarkozy. Le tout pour un budget évalué en 2008 à 3,281 millions d'euros.

C’est "un vote d'opportunité politique décidé par l'Elysée et l'UMP" a dénoncé le président du groupe socialiste Jean-Marc Ayrault destiné à "empêcher une commission d'enquête de faire la vérité sur les sondages de l'Elysée, au prétexte qu'il ne faut pas porter atteinte à la séparation des pouvoirs". "Le seul objectif de cette proposition de résolution n'était pas de contrôler les comptes de l'Elysée, ils le sont déjà par la commission des Finances, c'était tout simplement de s'en prendre à la personne du président de la République et de le mettre en cause", a rétorqué le président de la commission des Lois, Jean-Luc Warsmann (UMP)

Les députés PS avaient voulu, via une commission d'enquête, "mettre au jour un système qui cherche à vassaliser l'information et manipuler l'opinion", selon les termes de leur chef de file Jean-Marc Ayrault. Avec la révision constitutionnelle de juillet 2008, chaque groupe d'opposition, à l'Assemblée comme au Sénat, a le droit -appelé "droit de tirage"- de réclamer une fois par an la création d'une commission d'enquête parlementaire.
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MessageSujet: Banalisation du copinage et conflits d'intérêt évidents   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeMer 18 Nov - 15:59

La dégringolade de la France dans le classement de l'indice de perception de la corruption publié par Transparency International (sept places en deux ans, 24e rang mondial) devrait être un signal fort pour mettre la parole publique autour de l'exemplarité en accord avec les actes.

Malheureusement, la situation déjà très dégradée va devenir catastrophique : une émission récemment diffusée sur Canal+ l'a parfaitement décrite avec des images et des propos courageux qui tranchent avec le non-dit habituel. Elle va empirer si l'on rompt avec les obligations résultant de la convention européenne des droits de l'homme qui exigent un juge indépendant et l'accès à un procès équitable d'une part, le droit au contrôle de l'usage des fonds publics d'autre part.
Banalisation du copinage et conflits d'intérêt évidents

En effet, le simple rapprochement des réformes en cours et projetées souligne l'abandon programmé et très volontariste de toute capacité de l'institution judiciaire entendue au sens large du terme, contrôle des comptes publics compris, de lutter contre la corruption, le trafic d'influence, les marchés publics truqués, la banalisation du copinage et des conflits d'intérêt évidents et passés par pertes et profits.

A tout seigneur, tout honneur. La disparition des juges d'instruction qui ne s'accompagne évidemment pas d'une indépendance du parquet conduit évidemment, après la réduction déjà intervenue de la constitution de partie civile, à la disparition de toute instruction d'affaires politico-financières et sanitaro-environnementales, non désirée par l'exécutif.

Outre une incompatibilité évidente de cette réforme avec la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme, ce projet -qui semble anticipé si on en juge par le développement actuel des passe-droits et irrégularités de toute nature (mais le nombre d'ouverture d'affaires financières au pôle financier a été divisé par six sur un an)- va permettre une impunité de fait de la délinquance en col blanc… sauf, bien sûr quand elle permettra de gêner un adversaire politique.
Les citoyens privés de toute garantie

Continuons avec la disparition programmée des chambres régionales des comptes, réduites à quelques chambres d'audits des comptes publics. La mort de ces juridictions, dont les pouvoirs avaient déjà été amputés par le gouvernement Jospin, envoie un signal plus que subliminal à la relance des comportements issus des lois de décentralisation qui ont conduit à la multiplication des affaires politico-financière.

Les dérives seront d'autant plus nombreuses que les deux digues qui avaient été mises en place pour limiter les infractions seront rompues : après la remontée des seuils des marchés publics à des niveaux qui réduisent drastiquement les cas d'appel à la concurrence, la suppression des CRC achève de priver les citoyens de toute garantie puisque, en plus, les informations pénales ne pourront plus être ouvertes.

A ces éléments qui suffisent en eux même à nous faire redouter le pire pour la dégradation de notre résistance à la montée de la délinquance financière, s'ajoute la généralisation du copinage au détriment du mérite, y compris en violation des principes de déontologie, une fiscalité et une organisation du contrôle fiscal qui ne s'intéresse qu'à la petite délinquance fiscale et ferme les yeux sur la grande (comme l'a récemment montré une émission de France 3 sur le sujet) et l'extension du secret défense destiné à rendre impossible toute enquête sur les commissions versées à l'occasion des grands marchés.

Dès lors, et malheureusement pour tous ceux qui croient en la justice et surtout mesurent, comme nous le fait Transparency, les ravages que la corruption provoque dans nos sociétés, il est à craindre que les années qui viennent voient notre pays tomber dans bas fonds du classement de transparency internationa
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MessageSujet: après un matche de foot truqué et un arbitre vendu   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeDim 22 Nov - 5:59

Scarpia se félicitait d'une qualification obtenue on le sait par un grossier truquage... d'un joueur qui gagne 15000000 euros/mois

http://www.argent-salaire.com/salaire-thierry-henry-1450000.php

et vous ?

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MessageSujet: La commission d'enquête sur les sondages de l'Elysée enterrée   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeVen 27 Nov - 6:32

La commission d'enquête sur les sondages de l'Elysée enterrée

Le bureau de l'Assemblée nationale (à majorité UMP), qui s’est réuni jeudi matin, s’était prononcé «majoritairement» sur «l’irrecevabilité» de cette demande du PS.

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«Irrecevable.» Le président (UMP) de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a annoncé jeudi le rejet définitif de la demande socialiste de création d’une commission d’enquête parlementaire sur les sondages payés par l’Elysée.

Cette décision a été entérinée juste après l’avis négatif émis par le bureau de l’Assemblée (son organe exécutif, à majorité UMP). Le président de l’Assemblée nationale ayant précisé que le bureau, qui s’est réuni jeudi matin, s’était prononcé «majoritairement» sur «l’irrecevabilité» de cette demande.

Depuis la semaine dernière, et un premier avis négatif émis par la commission des Lois (à majorité UMP également), le refus de cette commission d’enquête ne faisait plus aucun doute.

«L’UMP viole la constitution sur ordre de Nicolas Sarkozy», a aussitôt accusé, dans un communiqué, le patron des députés (PS) Jean-Marc Ayrault.

La commission des Lois avait déclaré la demande «irrecevable» parce que «non constitutionnelle», invoquant le principe de la séparation des pouvoirs ainsi que l’article 67 de la Constitution sur l’irresponsabilité pénale du président de la République durant son mandat. Un refus purement politique et «basé juridiquement sur rien», avait dénoncé le PS.

La polémique sur les sondages payés par l’Elysée est née en juillet avec la publication par la Cour des comptes d’un rapport épinglant les pratiques de la présidence en la matière. Les députés socialistes entendaient, via cette commission d’enquête, «mettre au jour un système qui cherche à vassaliser l’information et manipuler l’opinion», selon Jean-Marc Ayrault.
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MessageSujet: L'austérité: c'est pour les autres ! à nous la grande bouffe !   La république des magouilles, des copains...et des coquins Icon_minitimeSam 28 Nov - 5:28

Le nombre de conseillers des cabinets ministériels a augmenté de 17,2% entre 2008 et 2009. Les salaires des personnels contractuels de ces cabinets ont crû de 12,8% pour atteindre 7 157 euros brut. Les effectifs globaux ont enregistré une croissance de 11,1%... voilà le type de données révélées jeudi par le député apparenté socialiste René Dosière.
De mauvais calculs, rétorque François Fillon.

Tard vendredi soir, le cabinet du Premier ministre a formellement démenti dans un communiqué les chiffres avancés par l'élu. Il «s'étonne des erreurs commises dans les calculs». Et précise : «Entre la mi-2008 et la mi-2009, les effectifs globaux des cabinets ont augmenté de 1,1%, et non de 17,2%». De même, «pour ce qui est de l'évolution de l'enveloppe consacrée aux rémunérations complémentaires des membres de cabinets (ISP», l'augmentation est «de 8,4% et non de 20,6% globalement, ce qui correspond à une augmentation moyenne de 6,7%».

Pour expliquer ces différences de résultats, Matignon affirme que René Dosière «a omis de comptabiliser dans la somme des effectifs 2008 les cabinets qui, depuis, ont disparu, tel que le secrétariat à l'Industrie, alors qu'il comptabilise bien dans la somme de 2009 le cabinet du ministre auprès de la ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'emploi, chargé de l'Industrie».

Il avait déjà fustigé la facture de la présidence française de l'UE

L'homme est pourtant un habitué des documents budgétaires ardus qu'il faut décortiquer et analyser... Un travail fastidieux auquel l'élu de l'Aisne s'attèle chaque année et qui prend, en ces temps de crise, une couleur toute particulière. Après avoir pointé l'envol des dépenses de l'Elysée en juin, puis fustigé la facture de la présidence française de l'union européenne en octobre, le député a passé au peigne fin le train de vie des ministères. Il livre ses résultats dans un communiqué intitulé «Le gouvernement ne connaît pas la crise».

Des «augmentations démesurées», «incompréhensibles dans la période de crise qui frappe durement les Français», note le député qui s'insurge : «Pendant qu’il réduit les moyens humains et matériels de ses administrations, le gouvernement ne cesse d’augmenter son train de vie.»

«Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais»

Ces chiffres, le poil à gratter des grands dépensiers les a obtenus en analysant le document budgétaire « jaune » consacré aux «personnels affectés dans les cabinets ministériels», que le ministère du Budget a envoyé cette semaine au Parlement dans le cadre de l'examen du budget 2010. «Quelle confiance peut-on accorder à un gouvernement dont la devise est : Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ?» interroge M. Dosière.

Dans le détail :

- Le nombre de conseillers ministériels est passé de 534 à 626 en un an (+17,2%).
- Le personnel d'intendance (cuisines...) est celui qui a le plus augmenté, passant de 257 à 303 en une année (+17,8%).
- Les effectifs globaux des cabinets (conseillers, chauffeurs, cuisiniers, secrétaires, gardes du corps...) ont progressé de + 11,1% (3 277 personnes).
- La rémunération mensuelle moyenne des membres contractuels (non fonctionnaires) de ces cabinets a augmenté de + 12,8% sur la même période pour s'établir à 7 157 euros brut.
- Le montant global des indemnités de sujétion particulière (primes de cabinet) s'élève à 31,7 millions d'euros sur l'ensemble de l'année 2009, soit une progression de + 20,6%. Des primes qui ont bénéficié à 3 465 personnes, pour un montant moyen de 9 155 euros.
- L'ensemble des rémunérations et traitement des effectifs des ministères ont dès lors augmenté de + 38,1 % passant de 50, 9 millions d'euros en 2008 à 70,3 millions d'euros en 2009.

Palmarès des ministères :

René Dosière a également effectué un «palmarès» des ministres selon différents critères. Se classent ainsi premiers Jean-Louis Borloo (Ecologie) pour le nombre de conseillers (39), mais aussi de chauffeurs (48); Brice Hortefeux (Intérieur) pour le nombre de membres de son cabinet, hors conseillers (232) et Bernard Kouchner (Affaires étrangères) pour le personnel d'intendance (40) et les agents de sécurité (59).

Par ailleurs, le cabinet ministériel le plus féminin est celui d'Henri de Raincourt (Relations avec le Parlement) avec 45% de femmes. Les cabinets les moins féminins sont ceux de Brice Hortefeux et de Christine Lagarde (Economie) avec seulement 16%. Les cabinets les plus féminins des secrétaires d'Etat sont ceux de Valérie Létard (Technologie vertes; 66%), Fadela Amara (Politique de la ville; 58%) et Nadine Morano (Famille et de la Solidarité; 57%)
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