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 La république des magouilles, des copains...et des coquins

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MessageSujet: la grande gabegie   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeSam 28 Nov - 5:30

Les personnels des cabinets ministériels ont vu leur rémunération augmenter de 56,8% et leurs effectifs de 11%. Ce qui fait dire au député socialiste René Dosière que "le gouvernement ne connaît pas la crise".

Hôtel Matignon (Sipa)

Hôtel Matignon (Sipa)
Les personnels des cabinets ministériels ont vu leur rémunération augmenter de 56,8% et leurs effectifs de 11% entre 2008 et 2009, a relevé, jeudi 26 novembre, le député socialiste René Dosière. C'est ce qui ressort du document du projet de loi de finances pour 2010 que l'élu de l'Aisne, grand spécialiste des dépenses de l'Elysée, a décortiqué.
Ce qui lui fait dire que "le gouvernement ne connaît pas la crise". Il met en parallèle "la politique drastique de réduction du nombre des fonctionnaires dans les administrations" et "ces augmentations démesurées", "incompréhensibles dans la période de crise qui frappe durement les Français".
"Quelle confiance peut-on accorder" à un gouvernement qui "ne cesse d'augmenter son train de vie" et "dont la devise est 'faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais' ?", interroge le député.

Des effectifs passés de 2 949 à 3 277

Les effectifs globaux (membres du cabinet plus personnels chargés des fonctions de support) sont passés de 2 949 à 3 277. Ce qui fait une augmentation de 11,1%.
Les rémunérations ont, dans le même temps, connu "une progression vertigineuse de 56,8%". Elles sont passées de 24,6 millions d'euros à 38,6 millions.
S'y ajoute la progression des indemnités de sujétions particulières (ISP), en hausse de 20,6%. Comme le nombre de bénéficiaires a augmenté, le montant moyen des primes par personne a gagné 11,7%.

Vingt conseillers par ministre, avait dit Fillon

Pourtant, François Fillon avait fixé, quand il est arrivé à Matignon, un plafond de vingt conseillers par ministre et de quatre conseillers par secrétaire d'Etat. Deux ans et demi plus tard, seul le ministère de la Justice de Michèle Alliot-Marie satisfait aux critères, avec 16 membres dans son cabinet. Le cabinet du Premier ministre a bien essayé de faire un effort, en passant de 64 personnes en juillet 2008 à 60 en 2009. Mais, à l'inverse, le ministère de l'Ecologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer est passé de 27 à 39 membres. Résultat de l'addition, les effectifs des cabinets sont passés de 537 à 626 membres.
Les secrétaires d'Etat ne font pas exception. Fadela Amara, en charge de la Ville a augmenté son équipe : elle avait 8 collaborateurs en 2008, ils sont désormais 17. Martin Hirsch, haut-commissaire aux solidarités actives, a grossi son équipe de 10 à 16 personnes.

Palmarès

Hors Matignon, le lauréat du plus gros cabinet est Jean-Louis Borloo (39 membres). Viennent ensuite Roselyne Bachelot à la Santé (34 membres), Christine Lagarde à l'Economie (30 membres), Luc Chatel à l'Eduction (29), Brice Hortefeux à l'intérieur (24). Et c'est sans compter les "personnels supports", qui font ainsi passer les services de François Fillon à 406 membres. Suit Brice Hortefeux (232 salariés), puis Jean-Louis Borloo (223) et Bernard Kouchner (191).
Dans le détail, Jean-Louis Borloo utilise 48 chauffeurs, Bernard Kouchner 40 personnes dans l'intendance.
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MessageSujet: e Canard Enchaîné évalue le salaire annuel du conseiller spécial de l'Elysée à plus de 290.000 euros annuels.   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Déc - 16:36

Son salaire révélé, Guaino dénonce «une transparence totalitaire»

Le Canard Enchaîné évalue le salaire annuel du conseiller spécial de l'Elysée à plus de 290.000 euros annuels. L'intéressé, très remonté, refuse de confirmer ce montant.

192 réactions



Alors que le Canard Enchaîné publie, dans son édition de mercredi, le montant du salaire d’Henri Guaino, le conseiller spécial de l’Elysée a refusé de confirmer le chiffre de plus de 290.000 euros annuels que lui attribue le journal, voyant dans cette divulgation «une espèce de transparence totalitaire, mesquine».

«Je ne réponds pas du tout à ce genre de questions, a éludé Henri Guaino interrogé sur France Inter. J’ai un salaire qui est déclaré au fisc, qui est conforme aux règles de la fonction publique, je n’ai rien à rajouter là-dessus.» Refusant d’«entrer dans ce débat», il dénonce «cette espèce de transparence totalitaire, mesquine».

Envoyé par franceinter

«Ou alors il faut afficher le salaire de tout le monde sur les murs de Paris, comme on le faisait en Chine à certains moments», lâche le conseiller de Nicolas Sarkozy, qui juge qu’on «tire le débat vers le bas, que tous les coups sont permis, que tous les moyens sont bons».

Le Canard enchaîné évalue le salaire annuel d’Henri Guaino à 290.368,93 euros : 132.856,93 euros en tant que conseiller maître de la Cour des comptes, auxquels s’ajoute «une indemnité de sujétion particulière» de 157.512 euros.


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MessageSujet: Darcos en flagrant délit d’emploi d’un sans papiers   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Déc - 5:36

Darcos en flagrant délit d’emploi d’un sans papiers

L’affaire est restée longtemps tue. Il aura fallu que le ministre du Travail, Xavier Darcos annonce que les préfets auront la possibilité de fermer administrativement les entreprises employant des sans papiers pour que les syndicats du ministère de l’Education nationale décident d’ébruiter ce que Xavier Darcos, ancien ministre de l’Education nationale, aurait bien voulu laisser de côté.
Déjà vouloir légiférer sur ce qui fait déjà l’objet de texte de loi, c’est ballot, mais être pris la main dans le pot aux roses, Aïe ça pique et ça fait mal !
Dans un communiqué datant du 4 décembre dernier les syndicats s’interrogent « L'actuel ministre du travail se souvient-il que, lorsqu'il était ministre de l'éducation nationale, il employait rue de Grenelle, dans ses services, un sans-papiers ? »
D’origine sénégalaise, ce travailleur sans papiers était employé durant trois ans dans les cuisines du cabinet ministériel au gré des renouvellements de contrats à durée déterminée. Il était rémunéré parfois par le ministère et parfois par le rectorat de Paris. Il occupait ce poste depuis novembre 2004 et avait été engagé en 2005 par Gilles de Robien.
Selon Claude Marchand, secrétaire général de la CGT du ministère de l'éducation, dès qu’il a pris connaissance de ce cas (fin mars 2008) il est allé s’en entretenir avec le chef de cabinet de Xavier Darcos qui lui aurait proposé une transaction : Les syndicats restaient discrets sur cette affaire et lui (chef de cabinet ndlr) s'engageait à clarifier cette situation.
Par un courrier officiel au chef de cabinet, David Teillet, signé de la CGT, de la CFDT, de FO et de l'UNSA, la demande de régularisation sera faite. Le sans papiers obtiendra un titre de séjour deux mois plus tard.
Au jour d’aujourd'hui, l’homme régularisé occupe toujours les mêmes fonctions chez le même employeur. Un coup de pouce qui lui aura permis de trouver un logement, d’attendre sa femme dans le cadre du regroupement familial.

Quoi de plus normal lorsqu’un employé s’acquitte de ses charges sociales et règle ses impôts ?
Les syndicats du ministère dénoncent l’amalgame entre les travailleurs sans papiers et le travail au noir.
Le chef de Cabinet de Xavier Darcos, qui était également son chef de cabinet à l’Education nationale a tenu à préciser « Il faut faire la part des choses entre ce qui est délibéré et intentionnel, et ce qui ne l'est pas. Entre les employeurs qui ont recours, à leur insu, à des étrangers en situation irrégulière et ceux qui le font en toute conscience ».
Mais le cas de ce sans papiers, David Teillet, le connaissait.

Certes, cependant il est à noter que concernant les sans papiers, c’est l’employeur qui est tenu de vérifier la validité des titres de séjour, si le postulant n’est pas en règle, il ne peut pas être embauché. Sinon en cas de non observation de cette obligation de vérification, l’employeur risque plusieurs mesures et encourt même une peine pouvant aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement.
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MessageSujet: 'idée d'une «taxe Google» suscite l'ironie à l'étranger   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeSam 9 Jan - 5:45

L'idée d'une «taxe Google» suscite l'ironie à l'étranger
Samuel Laurent (lefigaro.fr)
08/01/2010 | Mise à jour : 17:22 | Commentaires 267 | Ajouter à ma sélection
Pour le quotidien conservateur américain «'New York Post», «les vautours français de la culture veulent taxer les entreprises Internet»
Pour le quotidien conservateur américain «'New York Post», «les vautours français de la culture veulent taxer les entreprises Internet»
La presse anglo-saxonne oscille entre scepticisme et amusement devant l'idée de la commission Zelnik de taxer les revenus publicitaires sur le Net. En France, les spécialistes jugent la chose infaisable en pratique.

« Absurde », « complètement aveugle à l'essence même d'Internet, où une compagnie peut avoir son siège aux Etats-Unis, son administration en Irlande et ses serveurs partout dans le monde ». Cité dans l'édition internationale de l'hebdomadaire allemand Spiegel, le Financial Times Deutschland est plus que sévère à l'encontre de l'idée d'une taxe sur les revenus publicitaires en ligne, soutenue par Nicolas Sarkozy.

Cette taxe, encore floue, ne concernerait, selon ses promoteurs au sein de la commision Zelnik, que les «grands acteurs» du web, comme Google, Yahoo, Microsoft ou... Facebook, cité aussi dans le rapport. Qu'ils soient basés en France ou non, ils seraient imposés sur les revenus générés par les clics sur les liens sponsorisés qu'ils proposent.

Pour le Financial Times allemand, à la philosophie libérale prononcée, cette idée n'a que des effets pervers. « Au final, la ‘taxe Google' serait préjudiciable aux utilisateurs français », estime le journal, car «pour les compagnies Internet, le plus simple serait d'empêcher les internautes français d'accéder à leurs sites».

«Les vautours de la culture française»

Peu suspect de francophilie, le quotidien conservateur américain New York Post , propriété du groupe Murdoch, ne fait pas dans la dentelle : « Les vautours de la culture français veulent taxer les entreprises du Net », titre l'article, pour qui « les autorités férues de taxes à Paris ciblent Google comme source d'argent pour la culture française en déclin ».

Du côté des médias spécialisés, la réaction oscille également entre amusement et critique. « Sacre bleu ! », titre ainsi PaidContent.org, qui rappelle que l'initiative suggérée par le rapport Zelnik n'est « pas la première tentative de la France pour taxer les fournisseurs d'accès, ni non plus la première attaque contre Google ».

Pour Doug Hanchard, spécialiste des questions de législation sur Internet au sein de Zdnet.com, «l'idée est similaire à la taxation des cassettes audio et vidéo vierges durant les années 1970 et 1980». Pour lui, «la complexité de créer une telle méthode de taxation et de la faire appliquer va poser des défis de taille». Il se dit d'ailleurs certain qu'une telle idée «rencontrerait une forte résistance» si elle était proposée outre-Atlantique.

«Le gouvernement français peu ouvert à Internet»

Nombre de médias étrangers profitent de cette affaire pour rappeler les liens entre Nicolas Sarkozy et l'industrie culturelle. « Ils ne l'admettront sans doute jamais, mais les patrons de studios américains et les gros bonnets de la musique doivent rêver que leur pays élise un jour un président comme Nicolas Sarkozy », estime ainsi Cnet.com, l'un des plus gros portails high-tech au monde, pour qui l'idée française d'une « taxe Google », est surtout l'occasion de rappeler la croisade du chef de l'Etat contre le téléchargement illégal. Même réaction sur le site spécialisé Ars Technica, qui rappelle, citant la loi Hadopi, que «le gouvernement français n'a jamais été connu pour être très ouvert sur Internet».

«Peu de leaders mondiaux sont aussi agressifs dans la protection du copyright que Nicolas Sarkozy», poursuit l'article, qui ne manque pas de rappeler que le chef d'Etat français a « des liens proches avec les milieux culturels et de la musique, dont le plus proche n'est autre que son épouse ». Le Daily Telegraph va plus loin : «Ceci (le fait que Carla Sarkozy soit concernée au premier chef, NDLR) pourrait expliquer pourquoi le producteur de la Première dame française, Patrick Zelnik, a été chargé de diriger la commission à l'origine de la proposition».

Une taxe inapplicable ?

Le quotidien canadien Globe and Mail préfère quant à lui mettre en avant le scepticisme qui règne chez les professionnels du web quant à la faisabilité même d'une telle taxe. Il cite notamment Makr Mulligan, vice-président de l'institut américain Forrester research, qui s'interroge : «Où cela commence-t-il, où cela finit-il ? L'argument est que Google est coupable de faire baisser les revenus de la filière musicale car les gens commencent leur recherche de fichiers piratés depuis Google. Mais qu'en est-il des ordinateurs ? Car sans les ordinateurs, les gens ne pourraient pas télécharger. Et l'électricité qui sert à faire marcher ces ordinateurs?» .

En France, passée la première réaction, les soutiens à cette idée de taxe sont bien maigres. Sur Rue89, Pierre Kosciusko-Morizet, PDG de PriceMinister.com et frère de la secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, bien silencieuse sur cette taxe, se moque de la difficulté qu'il y aura à collecter une taxe sur des acteurs qui ne sont pas basés en France. «Ils vont peut-être envoyer des gens en hélicoptère aux Etats-Unis pour récupérer l'argent ? “Bonjour, on suspecte qu'une partie de votre audience vient de France…” On n'arrive même pas à récupérer l'argent des sites américains installés au Luxembourg ! Cette taxe serait intraçable. Si on connaît Internet, on ne peut pas y croire. »
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MessageSujet: Sondages de l'Elysée : l'UMP vide la commission d'enquête PS de sa substance   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeJeu 21 Jan - 6:00

Sondages de l'Elysée : l'UMP vide la commission d'enquête PS de sa substance

[ 21/01/10 ]

Les députés UMP ont vidé fortement de sa substance la commission d'enquête parlementaire sur les sondages de l'exécutif, voulue par le PS, en excluant explicitement hier les dépenses de l'Elysée sous Nicolas Sarkozy du champ d'investigation. La commission des Finances a en effet adopté un amendement en ce sens du rapporteur UMP de la résolution, Olivier Carré. Il a été voté par 38 voix contre 25 et 3 abstentions (les villepinistes François Goulard, Hervé Mariton et Marie-Anne Montchamp). Un nouveau rebondissement dans ce véritable feuilleton parlementaire qui dure depuis l'été. Un rapport de la Cour des comptes avait conduit les députés PS à réclamer une commission d'enquête sur les sondages payés par l'Elysée. L'UMP ayant fait barrage, les socialistes avaient élargi en fin d'année le champ de la commission à toutes les enquêtes d'opinion financées par l'Etat. Or c'est précisément cet intitulé « trop large » qui a été réfuté hier par le député UMP Olivier Carré. Son collègue Jérôme Chartier a mis en avant le principe de séparation des pouvoirs. Mais cet argument a été battu en brèche par le villepiniste et il avait déjà été réfuté en novembre par le bureau (organe exécutif) de l'Assemblée qui avait alors trouvé un autre motif pour faire barrage à la requête du PS. « Le président de la République est déjà politiquement et pénalement irresponsable. Avec votre amendement, il devient également budgétairement irresponsable », a fustigé le socialiste Jérôme Cahuzac.
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MessageSujet: Peillon ressort leur passé judiciaire, Devedjian et Madelin le poursuivent en diffamation   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeVen 26 Fév - 15:31

Peillon ressort leur passé judiciaire, Devedjian et Madelin le poursuivent en diffamation

En pleine polémique sur le passé judiciaire d'Ali Soumaré (PS) exhumé par deux élus UMP, l’eurodéputé socialiste a ressorti, au cours d'un débat télévisé, un article relatant un fait divers ayant valu en 1965 une condamnation à Devedjian et Madelin.

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Les politiques déterrent les vieilles affaires. Au cours d’un débat télévisé autour de l’Affaire Ali Soumaré, le socialiste Vincent Peillon a évoqué un fait divers ayant valu à Patrick Devedjian et à Alain Madelin une condamnation en correctionnelle en 1965. Le ministre de la Relance «va poursuivre en diffamation» l’eurodéputé PS. Selon lepoint.fr, Madelin compte, lui aussi, «porter plainte pour diffamation».

Le droit à la «réhabilitation» pour une affaire ancienne n’existe-t-il pas pour les politiques? Jeudi, c’est donc Peillon qui a sorti de sa poche sur LCI (regarder la vidéo ici) une coupure de presse de «l’édition du Petit varois du 11 novembre 1965»: «Le titre est "en correctionnelle, deux jeunes dévoyés en vacances à La Croix Valmer avaient essoufflé la police", raconte-t-il. La fin nous apprend que ces deux jeunes avaient volé une Simca 1000, volé des moteurs de bateaux, avaient des papiers d’identité faux, des plaques d’immatriculation fausses, avaient avec eux un pistolet 6,35 et avaient fait courir la police.»
«C’est finalement une jolie anecdote»

L’eurodéputé a poursuivi ses investigations: «C’est finalement une jolie anecdote, on a deux noms : MM. Alain Madelin, Patrick Devedjian», conclut-t-il triomphant, avant de souhaiter, sur le mode ironique, à Ali Soumaré une «aussi belle carrière» que ces deux hommes politiques de droite.

Et l’ancien lieutenant de Ségolène Royal de reprocher ensuite à un journaliste du groupe Figaro qui participait au débat d’avoir rapporté, «à longueur de pages», les déboires du jeune taxé par des élus UMP de «délinquant multirécidiviste».



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MessageSujet: Justices aux ordres...bientôt les lettres de cachet   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeLun 5 Avr - 6:57

L'ancien Premier ministre, Dominique de Villepin, a raillé dimanche 4 avril au soir la promotion au grade d'officier de la Légion d'honneur du procureur de la République de Paris Jean-Claude Marin, qui avait requis sa condamnation dans l'affaire Clearstream, ainsi que celle de l'ancien conseiller à la Présidence de la République, Patrick Ouart.

"Je vois, avec bonheur, aujourd'hui pour les intéressés que M. Jean-Claude Marin est nommé officier de la Légion d'honneur, aujourd'hui-même jour de Pâques, et M. Patrick Ouart, conseiller judiciaire à l'Elysée. Pour moi, la messe est dite (...). Je dis tout simplement 'Bonnes Pâques, joyeuses Pâques", a-t-il salué ironiquement lors du "Grand Jury" RTL-Le Figaro-LCI.

"Très largement instrumentalisée"

Le procureur de la République de Paris Jean-Claude Marin avait réclamé 18 mois de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende à l'encontre de l'ancien Premier ministre, qui était accusé d'avoir fait preuve d'une "abstention volontaire" dans l'affaire Clearstream en la laissant se développer alors qu'il aurait connu la "fausseté" des listings de la chambre de compensation luxembourgeoise. Le tribunal correctionnel de Paris avait prononcé la relaxe de l'ancien Premier ministre le 28 janvier dernier.

"Cette affaire n'avait pas vocation à devenir une affaire politique (...) Nos compatriotes ont bien compris que cette affaire a été très largement instrumentalisée", a ajouté dimanche soir l'ancien Premier ministre.

Dominique de Villepin avait qualifié la décision du procureur de la République de Paris de faire appel du jugement de "décision politique", fruit de "l'acharnement" de Nicolas Sarkozy.
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MessageSujet: EUROPE : Mais où sont donc les 750 milliards ?   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeSam 22 Mai - 5:23

EUROPE :
Mais où sont donc
les 750 milliards ?

Vous vous souvenez, du grrrand plan européen de soutien à l’euro ? Vous vous en souvenez, de ces 750 milliards d’euros balancés sur la table, dzim bam boum, dans un grand geste de défi, viens y donc, la Spéculation, maintenant, si tu l’oses ? Dans notre émission de cette semaine, autour de Frédéric Lordon et de Nicolas Cori (si vous ne l’avez pas encore regardée, vous allez perdre le fil, et je ne pourrai plus rien pour vous) un consensus se faisait pour expliquer qu’il était fort probable que le méga-super-plan ne fonctionne pas, et ne parvienne à aucun autre autre résultat que de creuser, davantage encore, les déficits des pays de la zone.

Encore faudrait-il, pour faire la preuve de cette inefficacité, que ces 750 milliards soient débloqués pour de bon. Eh bien on n’y est pas, pas du tout. Ils restent virtuels, ces 750 milliards. Très virtuels. On s’approche, ils reculent. Devant les ministres des finances réunis à Bruxelles cette nuit, le ministre allemand a posé une condition à l’adoption du plan de sauvetage : les parlements nationaux devront voter pour chaque petit morceau de gros pactole débloqué en faveur d’un pays de la zone euro. On imagine le bazar. On imagine l’efficacité du dispositif.

On imagine la crédibilité du méga-plan aux yeux de la Spéculation. Bref, on va se revoir vendredi, pour tenter d’arriver à un accord. Je vous en préviens, parce que personne (ou presque) ne vous le dira ce matin. Quand elles continuent d’accorder de l’attention aux menues péripéties monétaires, les radios du matin préfèrent titrer sur autre chose : sur la perspective de voir les budgets nationaux, désormais, examinés par la commission européenne avant d’être votés dans les Parlements nationaux. Simplement examinés, n’est-ce pas, rassurait le commissaire européen Barnier sur France Inter. Et certainement pas inspectés, contrôlés, retouchés, relus et corrigés en rouge dans la marge. Le sujet est évidemment intéressant aussi, et promet de vastes débats. Peut-être même est-il lié à l’information précédente. Peut-être même cet examen préalable est-il une condition posée par l’Allemagne pour renoncer à son exigence de débat parlementaire préalable à chaque déblocage de petit morceau du pactole. Evidemment, les dépêches de la nuit ne le disent pas ainsi. L’Europe est une chose bien trop sérieuse pour qu’on la raconte vraiment aux citoyens, même si tout de même, au son du canon, la transparence progresse.

Daniel Schneidermann (source et lien url : http://www.arretsurimages.net/neuf-...)
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MessageSujet: On dit aux Français qu'il faut faire des économies. Les responsables politiques doivent montrer l'exemple   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeSam 29 Mai - 11:17

« On dit aux Français qu'il faut faire des économies. Les responsables politiques doivent montrer l'exemple. » Hier, le député apparenté socialiste René Dosière n'y est pas allé par quatre chemins : l'exécutif doit montrer l'exemple et en premier lieu le président de la République. Or, en 2009, les dépenses de l'Élysée se sont élevées à quelques 114 millions d'euros, soit une hausse de 2,5 % par rapport à 2008.On ne peut pas dire que cela soit la rigueur », grince René Dosière. En ligne de mire du député de l'Aisne les déplacements de Nicolas Sarkozy, plus 51 %. « S'il veut passer 25 % de son temps dans les transports aériens, c'est son problème. Mais il n'est pas obligé d'emmener ses amis politiques… », tacle-t-il avant de s'en prendre à la garden-party du 14 juillet : 475 523 euros en 2008. D'où son souhait d'une « augmentation zéro des dépenses » pour l'Élysée.
Efforts à tous les étages

Les ministres doivent eux aussi se serrer la ceinture. Plus de location d'un jet privé à 116 500 euros pour la Martinique comme à la fin mars. Plus de cumul de leur traitement de ministre (14 000 euros) avec des indemnités, au titre de leurs activités locales, pouvant atteindre 0,5 fois leur traitement (7 000 euros). Pour en finir avec toutes ces anomalies, René Dosière propose de supprimer le cumul des indemnités pour les parlementaires et de ramener le plafond des indemnités des élus locaux au niveau de l'indemnité parlementaire de base, soit 5 487 euros.

Toutefois, M. Dosière « n'oublie pas que des gens modestes ont pu accéder aux responsabilités politiques parce qu'elles étaient rémunérées ».

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MessageSujet: Fadela Amara héberge des proches dans son logement de fonction   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeMer 2 Juin - 14:39

Fadela Amara héberge des proches dans son logement de fonction

Selon «Le Canard Enchaîné», l'un des frères de la secrétaire d'Etat à la Ville loge depuis un mois dans l'appartement du VIIe arrondissement, mis à disposition par le ministère, que Fadela Amara n'habite pas.

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La secrétaire d’Etat chargée de la Politique de la Ville, Fadela Amara, le 10 avril 2009 à



Les portes de son secrétariat d’Etat à la Ville ouvertes à ses proches. Fadela Amara a occasionellement hébergé des membres de sa famille dans l’appartement de fonction qui lui est réservé mais qu’elle n’habite pas. Ses services ont ainsi confirmé une information du Canard enchaîné.

«Personne n’habite à plein temps dans cet appartement de fonction mais certaines chambres sont utilisées de temps en temps», Fadela Amara «y héberge parfois sa famille», a expliqué à l’AFP une porte-parole.

La ministre, elle, n’habite pas dans le logement de fonction, prévu par le ministère, dans le VIIe arrondissement, «elle a préféré garder l’appartement qu’elle occupe depuis plusieurs années dans le XIIe» loué à la ville de Paris.

Dans son édition de mercredi, le Canard Enchaîné révèle que «l’ex-présidente de Ni putes ni soumises héberge, depuis un mois dans cet appartement de fonction, un de ses frères» qui devrait y rester «au moins jusque début juillet». L’an dernier, un autre frère de la secrétaire d’Etat «avait élu domicile dans cet appartement», toujours selon l'hebdomadaire, qui ajoute qu’«à l’occasion, ces heureux sous-locataires ont le droit de profiter des talents du cuistot mis à la disposition de la sous-ministre et d’un maître d’hôtel».

(Source AFP)
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MessageSujet: Boutin émarge à 9500 euros sur le budget de l'état...   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juin - 12:13

Christine Boutin perçoit 9.500 euros mensuels depuis avril pour une mission sur la mondialisation confiée par l’Elysée, révèle Le Canard enchaîné à paraître mercredi, chiffre que l’ex ministre a confirmé à l’AFP, parlant de «mission très importante».

L’hebdomadaire publie un document du ministère du Travail daté du 28 avril et indiquant que Mme Boutin est employée en «qualité de chargée de mission» depuis le 1er avril, avec une «rémunération mensuelle» de 9.500 euros nets.

Le Canard enchaîné ajoute que la présidente du Parti Chrétien-Démocrate (PCD, allié à l’UMP), débarquée du gouvernement en juin 2009, s’est vu mettre à disposition une «voiture avec chauffeur», des «bureaux dans le XVe arrondissement de Paris» et un «secrétariat particulier».

Contactée par l’AFP, Mme Boutin a confirmé ces informations. Le ministère du Travail n’a pas contesté l’authenticité du document diffusé par le Canard enchaîné.

«Ce n’est pas une mission bidon, c’est une mission très importante, avec des rendez-vous au plus haut niveau», a justifié Christine Boutin, précisant qu’elle avait pour objectif de faire des propositions pour la présidence française du G20 (novembre 2010-novembre 2011).

L’Elysée avait confié en décembre 2009 cette mission sur «les conséquences sociales de la mondialisation» à l’ancienne ministre.

Dans l’entourage de Mme Boutin, on a en outre expliqué que le salaire correspondait à un «niveau statutaire dans la grille de la fonction publique», en vertu d’un décret d’application de la loi de finances rectificative du 6 août 2002.

Selon cette source, la rémunération «a été fixée par le secrétariat général du gouvernement sur la base de ces textes» et «correspond au seul traitement de base, donc à l’exclusion notamment de l’indemnité de fonction».

La rémunération «s’apparente à celle d’un directeur d’administration, d’un conseiller maître à la Cour des comptes ou d’un conseiller d’Etat», a ajouté Mme Boutin dans un communiqué transmis à l’AFP dans la soirée.

...des fonds qui engraissent ceux de l'Opus dei dont elle est un des piliers

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MessageSujet: La chère mission sur la mondialisation de Christine Boutin   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Juin - 8:14

Controverse J+1. La chère mission sur la mondialisation de Christine Boutin continue d'alimenter le débat. Cette fois, ce sont aux ministres de réagir. Invité jeudi matin sur Europe 1, le ministre du Travail, Eric Woerth, directement concerné par le dossier, a affirmé qu'il allait "demander à Christine Boutin de prendre en compte cette polémique qui ne doit pas durer, pour renoncer à la partie qui dépasse les 9.500 euros, c'est-à-dire de renoncer au cumul entre sa pension de retraite et la rémunération qu'elle a avec sa mission", tout en précisant que "c'est pas une mission bidon, c'est une vraie mission sur un vrai sujet". Christine Boutin a en effet précisé qu'elle touchait une retraite de parlementaire d'environ 6.000 euros à laquelle s'ajoute 2.000 euros en tant que conseillère générale des Yvelines, soit un revenu mensuel total de 17.500 euros. Le ministre envisage aussi de "rendre non cumulable" la retraite de parlementaire et une rémunération liée à une fonction publique.

Peu avant, Valérie Pécresse, la ministre de l'Enseignement supérieur, avait elle aussi réagi... et donné une idée. Après les révélations de l'hebdomadaire Le Canard enchaîné sur le salaire de Christine Boutin de 9.500 euros nets par mois, la ministre a proposé jeudi matin sur Canal+ que soit publiée la liste des personnalités ayant reçu une mission du gouvernement, et les modalités financières de ces missions. "Publions la liste des personnalités à qui on confie des missions, publions aussi les avantages qu'on leur donne (...) Je pense qu'il n'y a que des bénéfices à jouer vraiment complètement la transparence de ce point de vue."

Boutin persiste et signe

La présidente du Parti chrétien-démocrate, elle, s'était défendue mercredi intervenant auprès de plusieurs médias. Ainsi sur LCI et LCI Radio, l'ex-ministre du Logement (2007-2009) a exclu de renoncer à cette mission controversée que lui a confiée l'Elysée, récusant s'être faite acheter par Nicolas Sarkozy et disant ne pas voir pourquoi sa rémunération pourrait faire l'objet d'une baisse. "J'ai une superbe mission, une responsabilité majeure qui va sans doute participer à la pacification mondiale. Quand il s'agit du travail des enfants, de l'inégalité sociale entre travailleurs, excusez-moi du peu, ça mérite qu'on s'y donne à fond", a-t-elle ajouté sur France Info cette fois, réfutant également le moindre lien entre cette mission et son éventuelle candidature à la présidentielle de 2012. Jeudi matin encore, elle apparaît dans les colonnes du Parisien auquel elle a donné une interview, dans laquelle elle dit "comprendre" que sa rémunération puisse "choquer" mais le justifie par "la loi".

une argent qui finance l'opus dei dont elle est un des piliers
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MessageSujet: Les pantouflages de l'Elysée   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Juin - 15:45

POLITIQUE - L'ancien ministre de l'Education va s'occuper de l'action de culturelle de la France à l'étranger...

Un point de chute confortable. Après Christine Boutin, c'est au tour de l'ancien ministre Xavier Darcos de se voir confier une mission honorifique. L'ex-ministre de l'Education puis du Travail, qui avait été évincé du gouvernement Fillon lors du dernier remaniement, est nommé ambassadeur, «chargé de mission pour l'action culturelle extérieure de la France», a-t-on annoncé au Conseil des ministres ce mercredi.

Xavier Darcos était en lice pour remplacer Jean-Jacques Aillagon à la tête de l'Etablissement public gérant le château de Versailles mais ce dernier a finalement été reconduit.
Diriger, à terme, l'Institut français

Battu en Aquitaine, où il était le chef de file des listes UMP, l'ancien ministre a mal vécu son éviction du gouvernement dans la mesure où il n'était pas le seul ministre à avoir été battu. «M. Darcos sera prochainement appelé à d'autres responsabilités», avait assuré l'Elysée le jour du remaniement.

Darcos est nommé dans ses nouvelles fonctions sur proposition du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, à un poste voué à chapeauter toute l'action culturelle de la France à l'étranger. A terme, lorsque la structure aura une existence juridique, il s'agira de diriger l'«Institut français», dont la création n'a pas encore été approuvée définitivement par le Parlement.

On place les copains avec des parachutes confortables ...les pauvres payerront les déficits !!!

Salauds de pauvres ! geek rendeer
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MessageSujet: Le secrétaire d'Etat au Développement de la région-capitale Christian Blanc s'est fait offrir par l'Etat 12.000 euros de cigares en dix mois   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeMar 15 Juin - 16:29

Le secrétaire d'Etat au Développement de la région-capitale Christian Blanc s'est fait offrir par l'Etat 12.000 euros de cigares en dix mois et en a remboursé 3.500 euros le 10 juin, selon le Canard enchaîné à paraître mercredi.

La somme de 12.000 euros correspond aux dépenses de cigares de M. Blanc - des havanes - depuis juillet 2009, date du rattachement du secrétaire d'Etat au Premier ministre, écrit l'hebdomadaire satirique.

Auparavant, l'ancien patron d'Air France et de la RATP, grand amateur de cigares, était sous la tutelle du ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo.

Interrogé par l'AFP, son nouveau chef de cabinet Jean-Marie Boutin a indiqué que M. Blanc avait effectivement remboursé 3.500 euros, correspondant "à la consommation réélle de cigares" du secrétaire d'Etat pour l'"année fiscale allant du 1er décembre 2009 au 31 mai 2010".

M. Boutin a par ailleurs indiqué qu'il avait été chargé par M. Blanc de "mener un audit" pour faire la lumière sur la "zone grise" qui va des 3.500 aux 12.000 euros.

Il a précisé qu'un communiqué publié dans la soirée par les services du secrétariat d'Etat, préciserait qui est à l'origine des fuites alimentant le Canard enchaîné.

La semaine passée, l'hebdomadaire satirique avait révélé que M. Blanc avait été sommé par le fisc de répondre à une série de questions avant le 30 juillet, les inspecteurs des impôts doutant de l'exactitude de certaines de ses déclarations fiscales.

"Dans le cadre de la déclaration à l'ISF que je souscris depuis de nombreuses années, il est exact que comme tout contribuable relevant de cet impôt, je suis interrogé sur la consistance de certains éléments de mon patrimoine. Ce qui me paraît tout a fait normal", avait confirmé M. Blanc dans un communiqué.

"La relation qui vient d'être faite de ce document confidentiel est pour le moins étrange", avait-il cependant ajouté.
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MessageSujet: Éric Woerth dans la tourmente affaire Bettencourt   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Juin - 4:53

Éric Woerth dans la tourmente
affaire Bettencourt

'affaire Bettencourt qui oppose la fille de la milliardaire au photographe François-Marie Banier, est en passe de devenir l'affaire Woerth. Le ministre du Travail est désormais au cœur d'une polémique et a été contraint, hier, à un premier recul en annonçant la démission de sa femme Florence de son poste chez Clymène, la holding gérant la fortune de Liliane Bettencourt. Jusqu'à présent Éric Woerth, « choqué » par les critiques qui lui étaient adressées, s'en tenait à une ligne de conduite : non, il n'y avait pas de conflit d'intérêt entre sa fonction de ministre du Budget engagé jusqu'en mars 2010 dans la lutte contre l'évasion fiscale, et la carrière de sa femme Florence, employée de la holding de l'héritière L'Oréal. Et non, il n'a jamais été informé par son épouse d'un quelconque soupçon de fraude fiscale de Liliane Bettencourt ; dont des enregistrements de conversations révélés par Médiapart laissent à penser que cette dernière n'a pas tout déclaré au fisc, notamment des comptes en Suisse et une île aux Seychelles…

« Je ne connais pas les finances de madame Bettencourt, je n'ai aucune information sur une quelconque évasion fiscale et je n'ai donné aucune instruction de quelque nature que ce soit à l'administration fiscale », se défendait dimanche Éric Woerth. Tandis qu'Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy - accusé de surveiller de très près le conflit opposant la fille et la mère Bettencourt - montait au créneau pour assurer qu'il n'imaginait « pas un seul instant » qu'Éric Woerth « ait pu commettre un acte répréhensible. »

À cet imbroglio s'ajoutent les chèques versés par Mme Bettencourt à Nicolas Sarkozy et à l'UMP, dont le trésorier est… Éric Woerth.

Là où Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, voit « des amalgames qui essaient de salir », l'opposition juge la situation intenable. Si le député (PS) Arnaud Montebourg s'est montré très virulent au point de s'attirer une possible plainte de Florence Woerth ; si l'eurodéputée (Europe Écologie) et ex-magistrate financière Éva Joly suggère la démission du ministre, la gauche reste toutefois prudente. Martine Aubry demande « la transparence » et des « réponses précises et claires » ; le nouveau secrétaire du PCF Pierre Laurent dénonce une « proximité inquiétante » entre ministres et grandes fortunes. Mais le NPA d'Olivier Besancenot estime que «la question de la démission est posée. »

Hier soir, Liliane Bettencourt a annoncé vouloir régulariser ses avoirs à l'étranger. La régularisation politique passera-t-elle par une démission d'Éric Woerth ?
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MessageSujet: WoerthGate : après la droite snif-snif, voici la droite sans gêne.   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeMar 22 Juin - 4:57

WoerthGate : après la droite snif-snif, voici la droite sans gêne.
Il y a deux ans, on la surnommait la droite snif-snif. La multiplication des annonces antisociales du gouvernement Sarkozy avait révélé l'ampleur de la rupture. La crise est arrivée, et Sarkozy fut contraint de renoncer à certaines d'entre elles, et de jouer les gauchistes sur toutes les tribunes internationales qui s'offraient à lui. Depuis l'automne dernier, une autre séquence s'est ouverte, plus grave, plus décisive pour le président français : des accusations de népotisme aux privilèges cachés des ministres, des interventions présidentielles dans les médias au cumul des mandats de ses collaborateurs, le camp présidentiel est devenu la caricature d'une «droite sans gêne», qui ne voit pas, ne comprend pas quel mal il y a à continuer d'agir comme elle le fait.

De l'affaire Bettencourt au WoerthGate
La défense d'Eric Woerth repose sur 3 axes : primo, dénoncer un complot. Durant tout le week-end, des responsables du camp présidentiel se sont ainsi succédés pour dénoncer la tentative de déstabilisation dont ferait l'objet le ministre Eric Woerth, alors qu'il dévoilait les contours de la réforme des retraites. Tous ont répété la même défense. L'avocat de Mme Bettencourt, Me Kiejman, a même accusé son confrère Me Mezner d'être le « le cerveau d'un complot organisé de longue date ». «Est-ce que j'ai une tête à couvrir la fraude fiscale ? » s'est encore exclamé Eric Woerth dimanche.

Deuxième axe, louer l'efficacité d'Eric Woerth dans sa lutte contre la fraude fiscale. Dès vendredi matin, François Baroin louait les efforts de son prédécesseur au ministère du Budget dans la lutte contre l'évasion fiscale. Il promettait la prochaine publication d'un rapport sur le sujet. Un milliards d'euros auraient été récupérés. Incroyable !

Troisième et dernier axe, minimaliser la réalité. Où serait le problème ? L'affaire Bettencourt serait une affaire privée; Mme Woerth vit sa vie professionnelle en toute indépendance, et n'a pas besoin du soutien de son mari («Il n'y a aucune confusion d'aucune sorte entre ce que fait mon épouse et ce que je faisais comme ministre du Budget»); les dotations de Mme Bettencourt à des responsables de l'UMP sont tout à fait légales, etc. Bref, il faut normaliser à tous prix ces étranges relations entre le pouvoir et la plus grande fortune française.

Trésorier de l'UMP
Si Eric Woerth était ministre aux Etats-Unis ou eau Royaume Uni, il aurait déjà démissionné. S'il travaillait dans une grande entreprise, il aurait été viré. Les actionnaires n'aiment pas la confusion des genres. Car quel est le problème de fonds ? Personne n'accuse Eric Woerth de malversations. Mais l'information, connue depuis longtemps, que son épouse conseille des fortunes privées quand lui-même oeuvre en tant que trésorier de l'UMP et ministre du Budget, et donc du fisc, était déjà gênante. Qu'on apprenne aujourd'hui que des soupçons d'évasion fiscale se confirment, et la gêne laisse place au trouble.

On se souvient d'Eric Woerth, alors simple trésorier de l'UMP, se rendant en Suisse en mars 2007 démarcher quelques généreux donateurs, sans regarder si ces citoyens français, exilés en Suisse, sans se soucier de situation fiscale. En mai 2007, les membres du comité UMP Suisse s'affichaient célébrant la victoire de leur candidat. A l'époque, la délégation suisse de l'UMP était la plus importante hors de France, avec quelques 150 000 inscrits, dont 70 000 à Genève. On se souvient aussi des dîners à l'hôtel Bristol, en face du Palais de l'Elysée, où Nicolas Sarkozy président venait remercier les gros donateurs privés de l'UMP. Ces rencontres étaient organisées par Eric Woerth. Interpelé en décembre dernier à l'Assemblée nationale, Eric Woerth n'y voyait aucun problème de conscience : «il n’y a aucune incompatibilité entre la fonction de trésorier d’un parti politique et la fonction de membre du gouvernement». Celui qui est en capacité de diriger des contrôles fiscaux gère les comptes (et les donations) du parti politique du Président. La confusion des genres est à son maximum.

Lundi, Mediapart revenait à la charge. Et la charge est rude, claire et évidente : «L'affaire Bettencourt est une affaire d'Etat. Les enregistrements clandestins réalisés par le maître d'hôtel de Liliane Bettencourt posent des questions démocratiques qui légitiment, au nom du droit à l'information du public, leur divulgation. Ils dévoilent la nature des relations entretenues par les responsables du pays avec l'une des principales fortunes mondiales ». Le site d'information rappelle que Florence Woerth est entrée au service de Liliane Bettencourt plusieurs mois après l'élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République. Il a surtout mis en ligne quelques-uns des enregistrements pirates des conversation entre Liliane Bettencourt et son gestionnaire de fortune, où l'on entend ce dernier témoigner de l'attention présidentielle sur leur affaire et des contacts hauts placés qu'il a eu à l'Elysée.

Clémence fiscale
Il faut également se souvenir du déroulement exact de la fameuse chasse à la fraude fiscale menée par Eric Woerth en 2009. En avril 2009, le ministre ouvrait un guichet pour permettre aux détenteurs d'
avoirs clandestins à l'étranger de régulariser leur situation, contre l'abandon de pénalités. Une jolie preuve de clémence. Puis, en juin, Woerth déclarait détenir une liste de 3000 noms d'évadés fiscaux en Suisse. Il leur donnait 6 mois pour régulariser leurs comptes. Nouvelle preuve de clémence. Ces agitations servaient deux objectifs : défendre la réalité des engagements du G20 du printemps précédent contre les paradis fiscaux, et faire croire que le gouvernement Sarkozy était inflexible.

Avec le recul, et les révélations de Mediapart, on a peine à comprendre pourquoi Woerth a tant tardé à lâcher les inspecteurs du fisc à la poursuite des fraudeurs.

Il y a deux mois, la cellule de dégrisement, ce service mis en place par Woerth en avril 2009 pour aider les évadés fiscaux français à régulariser leur situation, a fermé ses portes. Le Woerthgate a précipité les évènements. François Baroin va publier les résultats de cette opération. En janvier, le gouvernement parlait de 700 millions d'euros d'impôts récupérés, pour 6 milliards d'avoirs régularisés (dont 4 milliards rapatriés). Entre 3.500 à 4.000 dossiers avaient été présentés. « la lutte engagée pour faire revenir l'argent qui avait été caché de manière frauduleuse et scandaleuse a rapporté plus de 1 milliard d'euros rien que sur le dossier HSBC » a précisé François Baroin. Pour mémoire, la mise en place du bouclier fiscal en 2006, puis son renforcement par Nicolas Sarkozy, n'a eu aucun impact sur le nombre d'évadés fiscaux.

Droite sans gêne

«Pourquoi voulez-vous que je démissionne ? Ça ne m'a jamais effleuré» a conclu Eric Woerth dimanche soir. Pourquoi ? Eric Woerth partage ce type de réaction spontanée avec la quasi-totalité de ses collègues du gouvernement depuis mai 2007. Bernard Kouchner, pourtant accablé par les révélations de ses consultations précédentes auprès de dirigeants africains, n'a pas démissionné. Christian Estrosi ou Alain Joyandet, pris la main dans le sac de déplacements en jet privé, non plus. Christian Blanc, malgré ses ennuis fiscaux et ses milliers d'euros de cigares payés par le contribuable, pas plus.

En Sarkofrance, on ne démissionne pas, tant qu'on a le soutien de Nicolas Sarkozy. Le Monarque couvre. Personne, à l'Elysée, ne semble comprendre les raisons du trouble provoqué par ces confusions des genres à répétition.

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MessageSujet: Halde : la présidente épinglée par « Le Canard enchaîné »   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeMer 23 Juin - 4:51

Halde : la présidente épinglée par « Le Canard enchaîné »

[ 23/06/10 - 01H00 - Les Echos - actualisé à 00:37:42 ]

La nouvelle présidente de la Halde, Jeannette Bougrab a fait voter, début mai, par le collège de l'instance de lutte contre les discriminations, une délibération visant à doubler son indemnité mensuelle, qui passe de 6.900 à 14.000 euros, selon « Le Canard enchaîné ». L'hebdomadaire précise que cette délibération, qui ne figure pas sur le site de la Halde, a été votée sous le titre de « modification de règlement de gestion des professionnels » et que Jeannette Bougrab bénéficiera également d'une indemnité de résidence. La nouvelle présidente de la Halde a été nommée par un décret de Nicolas Sarkozy du 16 avril. Autre personnalité épinglée par le « Canard », le Secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet, soupçonné d'avoir bénéficié d'un permis de construire illégal pour agrandir la maison qu'il possède à Grimaud (Var), a annoncé hier soir qu'il renonçait à ce permis, tout en estimant n'avoir rien à se reprocher. Le journal satirique fait notamment mention d'une note interne du directeur de l'urbanisme de Grimaud au maire UMP de la commune dans laquelle le premier demande au second de retirer l'autorisation d'agrandir, au motif que la surface déclarée pour l'obtention du permis est « fausse ».
Les Echos
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MessageSujet: Le salaire cumulé du PDG de Renault-Nissan représente cinq siècles de Smic.   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Juin - 12:06

Ghosn crève le plafond des rémunérations

Magot . Le salaire cumulé du PDG de Renault-Nissan représente cinq siècles de Smic. Un record.

101 réactions

Par JULIA PASCUAL
Le PDG du constructeur automobile Renault, Carlos Ghosn lors d'un discours, le 30 avril 2010 à

Le PDG du constructeur automobile Renault, Carlos Ghosn lors d'un discours, le 30 avril 2010 à Paris à l'assemblée générale des actionnaires. (© AFP Lionel Bonaventure)



Cinq siècles de Smic, soit 8 millions d’euros, pour Carlos Ghosn, le patron de Renault-Nissan. Qui dit mieux ? Salariés et retraités semblaient avoir intégré l’idée qu’il fallait dorénavant se serrer la ceinture, de gré ou de force. La plupart des PDG du CAC 40 ont d’ailleurs vu leur rémunération annuelle baisser, pour s’établir en moyenne à 3,6 millions d’euros en 2008 (-20% par rapport à 2007) et à 2,5 millions d’euros en 2009 (-7%). A l’origine de la diète : la fonte voire la disparition des rémunérations variables, conditionnées aux performances de l’entreprise. Ainsi, les revenus de Carlos Ghosn ont bien baissé, passant de 2,6 millions d’euros en 2007 à 1,2 million en 2008 et en 2009 (hors stock-option).

Sauf qu’on ne pouvait pas chiffrer, jusqu’à hier, la très juteuse rémunération que Carlos Ghosn touche en plus au titre de PDG du constructeur japonais Nissan (dont Renault détient 44,4% du capital). C’est désormais possible, à la faveur d’un changement législatif au Japon. On apprend donc que Ghosn a touché 6,8 millions d’euros sur le dernier exercice de Nissan, qui s’étend du 1er avril 2009 au 31 mars 2010 (1). Ce qui en fait le patron le mieux payé du Japon, devant le PDG de Sony. Si l’on additionne ses deux rémunérations (soit 8 millions d’euros), Carlos Ghosn touche près de deux fois le salaire du patron français le mieux payé (le PDG de Danone, Franck Riboud, avec 4,4 millions d’euros).

Renault explique qu’au global, la rémunération des membres du conseil d’administration de Nissan a toutefois baissé de 32% par rapport à l’exercice précédent. On n’ose imaginer combien de siècles de Smic touchait Ghosn avant la crise. Le groupe justifie ces largesses tout bêtement : «Il faut être compétitifs et attractifs face à de grosses compagnies mondiales comme General Electric ou Procter & Gamble. Par rapport à Ford, Fiat, ou Volkswagen. Carlos Ghosn touche un peu moins que leurs patrons.»

Mais alors pourquoi ne pas avoir révélé cette somme plus tôt ? «Lorsque l’on est digne de la rémunération qu’on touche, on n’a pas peur de la voir publiée», juge Henri Leroy, président du cabinet de conseil aux actionnaires Proxinvest. Qui estime surtout que les 6,8 millions d’euros «sont des éléments substantiels de la rémunération du dirigeant exécutif de Renault» et qu’il y a donc eu «dissimulation volontaire d’information».
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MessageSujet: Eric Woerth vient de gagner la médaille d’or du cynisme   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeSam 26 Juin - 6:00

On savait que Nicolas Sarkozy était un champion de la défausse, voilà qu’il vient d’être rejoint par Eric Woerth qui vient de gagner la médaille d’or du cynisme et de l’invraisemblable. Ce cher (ah ah) homme a utilisé deux arguments :
- il n’est au courant de rien (classique)
- ce n’est pas un hasard si l’affaire sort maintenant (archi-classique) c’est parce qu’il est en première ligne dans le dossier des retraites
Notre cher ex-ministre du budget et toujours trésorier de l’UMP et ex-trésorier de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy prend les Français pour le peuple le plus bête de la terre.

Revenons au second argument : il n’y a aucune coïncidence si cette affaire sort maintenant. En effet avec un courage admirable il se bat comme un lion pour la cause des retraites - que n’oublions pas avait été déjà résolu avec brio par un certain Fillon du gouvernement Villepin - pour le bien de la nation et des générations futures. Ses ennemis politiques, honteux et acerbes adversaires, usent de toutes les armes les plus immondes pour l’attaquer, et c’est pour cette raison que l’affaire famille Woerth-Bettencourt sort maintenant, à la date D et à l’heure H. N’ayant rien à reprocher à ce valeureux ministre on le traîne dans une fange épaisse et malodorante, lui qui est propre comme un sou neuf, lui qui est innocent comme l’enfant qui vient de naître.

Le simple constat des faits démonte comme à la foire au trône cet argument - s’il est classique il n’en est pas moins odieux et une insulte à l’intelligence - foireux. En effet si l’on croit le ministre cela voudrait dire - suivez bien mon raisonnement - :

* que cet enregistrement du majordome de madame Bettencourt n’a été fait qu’en prévision de la future réforme des retraites, tout en sachant à l’avance que ce serait un an et demi plus tard Woerth le futur ministre ;
* que la fille de Liliane Bettencourt n’a remis à la police cet enregistrement qu’uniquement pour mettre des bâtons dans les roues du cher ministre et certainement pas pour servir ses intérêts ;
* que le procès, qui va avoir lieu début juillet, n’a eu sa date fixée qu’uniquement en prévision anticipée de la future nomination de Woerth au ministère du travail et que la justice avait calculé la date en regard de celle de déclaration d’Eric Woerth des décisions sarkozyennes pour régler le problème des retraites.

Passons maintenant au premier. Woerth ignore tout. Il ne sait même rien de la fortune de madame Bettencourt, la femme la plus riche de France, lui qui a été tout à la fois ministre du budget - ce qui est moralement complètement incompatible - et trésorier de l’UMP, ce qu’il est toujours, ayant été temporairement trésorier de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Il est bon de rappeler comme l’a noté le Matin, que ce même Woerth est allé en Suisse récupérer des fonds pour le candidat Nicolas (un prénom qui doit être le point commun des insulteurs majeurs) Sarkozy au début de l’année 2007 :
Ce 23 mars 2007, Eric Woerth, alors trésorier de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, était venu en ami à Genève. Patrick Devedjian, à l’époque député des Hauts-de-Seine, l’accompagnait. Cette visite en Suisse avait un but : récolter de l’argent pour financer l’« effort de guerre » du candidat de la droite, opposé à sa rivale socialiste, Ségolène Royal. Le comité de soutien UMP Suisse avait vu grand pour accueillir les émissaires de Sarkozy : une réception à l’Hôtel Crowne Plaza en début de soirée, suivie d’une réunion au Caviar House, dans la très chic rue du Rhône, avec le « premier cercle », autrement dit, les donateurs les plus fortunés.

Il paraît d’une absurdité totale qu’un trésorier de parti, ministre, dont la femme travaille dans la finance ignore qu’en Suisse il y ait de l’argent qui provienne de la fraude fiscale et que vraisemblablement des chèques reçus pour la campagne de Nicolas Sarkozy venaient de banques qui y participent.

Woerth atteint dans cet argument l’Himalaya du mépris de l’intelligence des Français. De plusieurs choses l’une :

* soit en tant que ministre il est d’un incompétence rare car il ignore tout de la première fortune de France - qu’est-ce qu’il faisait donc au ministère du budget ? - soit il ment ;
* soit en tant que trésorier de l’UMP il avait un poste fictif soit il connaissait d’évidence les plus grands donateurs à son parti - comme le prouve l’article du Matin ainsi que le repas offert au Bristol à ceux-ci avec la présence de Nicolas Sarkozy, alors Président de la République(ce qui n’est qu’un scandale de plus) et il ment ;
* soit son épouse (que les conversations enregistrées donc libres et par évidence ne pouvant être un jeu pour accuser l’un ou l’autre), engagée à sa demande (selon ces mêmes conversations enregistrées) dans la société qui gère la fortune de la fortunée dame, n’ignorait rien de ce à quoi sert ce genre d’officine (la fraude fiscale massive) - et le double fait d’être l’épouse d’un ministre et que celui-ci fût celui du budget ne fait qu’empirer les choses - et cela est gravissime (je serais Hermès, je ne serais pas très heureux de cette nouvelle recrue) soit c’est un engagement fictif pour complaire à un ministre du budget et c’est à nouveau gravissime. L’un c’est dire que la femme du ministre - au passage il ment quand il dit qu’il a révélé la liste des fraudeurs, il n’a fait qu’en parler et n’a fait que négocier avec certains fraudeurs - qui a pour vocation de lutter contre l’évasion fiscale, l’organise, l’autre c’est dire que l’on a engagé sa femme fictivement pour obtenir en échange un retour de son ministre de mari car c’est sur son insistance que cela fut fait.

Ce cher ministre semble de tous les coups. N’oublions pas au passage que ce même Woerth avait pour collaboratrice dans son cabinet la femme d’Imad Lahoud, celui qui a accusé Villepin, ce qui au moins aurait dû faire dresser les oreilles de Zig et Puce les deux juges qui ont oublié aussi d’interroger MAM, dans cette fameuse affaire Clearstream (20 minutes) : Plus loin, on apprend que le 5 mai 2005, c’est l’actuel ministre du Budget, Eric Woerth, qu’invite Imad Lahoud, dont l’épouse, Anne-Gabrielle Heilbronner, dirige alors le cabinet. De même, l’actuelle secrétaire d’Etat à l’Economie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, a partagé à deux reprises avec son époux, à l’époque cadre chez EADS, la table d’Imad Lahoud.

On ne peut que se joindre aux diverses voix (comme Eva Joly par exemple traitée d’extrême gauche par le Woerth - et si demander que la justice soit faite et qu’un peu de probité habite le pouvoir est d’être d’extrême gauche je le serais volontiers, mais il y a d’autres petites détails de l’extrême gauche qui ne conviennent pas à mon petit esprit) qui demandent une mise à l’écart de Woerth du pouvoir en y ajoutant une note spéciale pour nous avoir pris pour les plus demeurés de la planète. Il suffit (comme l’on disait au XIXème siècle) ! Il y en a plus qu’assez de ces hommes de pouvoir qui mentent comme il respirent, qui vont au pied du mur de Berlin avant même que les faits ne se soient passés, qui ignorent tout de la la fortune de la plus fortunée famille de France tout en recevant d’elle des chèques (légaux) pour leur campagne électorale, don que la moralité, étant donné le poste de ministre, aurait dû faire refuser. Il y en a plus qu’assez de ces officines de communication qui pour tout fait odoriférant ressortent les mêmes rengaines (on ne sait rien, ce n’est pas le hasard si on m’attaque c’est que je suis au plus fort du combat pour l’honneur et la gloire de la France et des Français), avec leurs story tellings, leurs éléments de langage et l’immense mépris qu’ils ont de nous et l’insulte insupportable à notre intelligence.

J’allais oublier : les cris d’orfraie, les grandes et bruyantes déclarations d’honneur (détruit), de probité (souillée), de moralité (bafouée), d’intégrité (dégradée), d’âme pure et salie. Un peu comme les vases communicants : plus les voix sont fortes, plus il y a de chance que le mal soit profond.

Les journaux étrangers sont effarés. Les journaux français sont effarants. Dans certains pays ce serait le déchaînement massif et de longue durée. Nous on a des Santini qui restent au ministère poursuivi par la justice, des fraudeurs du fisc directeur de cabinet de la ministre du budget, un président qui touche un salaire illégal pendant 3 mois et s’inscrit illégalement après la date de clôture des listes.
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MessageSujet: Après Bétencourt...Peugeot   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeDim 27 Juin - 16:01

Le ministre du travail Eric Woerth est déjà dans la tourmente en raison de ses liens et de ceux de sa femme avec Liliane Bettencourt et son entourage. Selon le Journal du dimanche du 27 juin, M. Woerth aurait dîné avec un autre héritier, celui du groupe automobile Peugeot, après que ce dernier a été cambriolé.



L'affaire remonte au mois de décembre alors que M. Woerth était encore en charge du budget. En voyage à l'étranger, Robert Peugeot est averti d'un cambriolage à son domicile. Quelques jours plus tard le ministre et l'héritier ont dîné dans un restaurant de la capitale. "Pourquoi le président de la structure familiale contrôlant le géant automobile a-t-il voulu dîner rapidement avec le ministre du budget ?", se demande le JDD.

LÉGION D'HONNEUR

"Le montant du vol, sur la base de sa déclaration initiale, a d'abord été estimé à 500 000 euros… puis aujourd'hui à 150 000 euros", rapporte le JDD qui explique que M. Peugeot est "déjà sous le coup d’un litige fiscal" et qu'il craint "une enquête sur l’origine de son or". Selon un conseiller de M. Peugeot, "le préjudice réel de 150 000 euros, sur lequel l’assurance a remboursé 82 000 euros, est conforme à l’impôt sur la fortune de M. Peugeot. Le fisc s’en est assuré, point final, nous ne dirons rien de plus, ni là-dessus ni sur le dîner avec M. Woerth". Les services du ministre ont égélement nié toute implication de M. Woerth dans le dossier du cambriolage de celui a qui il remit la Légion d'honneur au début du mois de juin.

Interrogé par le JDD, un avocat fiscaliste assure que "dans ce genre de situation, le fisc vous tombe dessus aussitôt pour vous demander la provenance de l’or." Ce qui pourrait expliquer que le montant du larcin ait été divisé par trois en quelques jours.



Le Monde.fr
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MessageSujet: Un système totalement corrompu   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Juin - 4:54

Ségolène Royal, ex-candidate PS à l'Elysée, a lancé mardi soir un pavé dans la mare en dénonçant sur TF1 un "système Sarkozy corrompu" en pleine affaire Bettencourt, suscitant une vague d'indignation de la droite, qui l'a renvoyée aux "mauvaises pratiques" de l'ère Mitterrand.

"Le système Sarkozy aujourd'hui est corrompu". "C'est un pouvoir qui mélange les biens privés et les biens publics", "c'est un pouvoir qui perd tout sens du bien commun", un "pouvoir qui profite d'une totale impunité", a lancé la présidente de Poitou-Charentes, interrogée sur l'affaire Bettencourt où le nom d'Eric Woerth est cité.

Réclamant une "enquête impartiale" sur cette affaire, Mme Royal s'est indignée: "dans quel autre pays, un ministre serait encore en place dans les conditions que les Français connaissent aujourd'hui?".

"C'est le pouvoir qui est corrompu", a-t-elle martelé, évoquant "un effondrement des valeurs morales".

Les réactions violentes et indignées à droite ne se sont pas fait attendre: Pour Nadine Morano, "Ségolène Royal est purement démagogique et curieusement nostalgique". La ministre de la Famille s'est plue à rappeler que "quand Madame Royal était ministre", les fonds secrets "faisaient régner l'opacité". "On n'est plus dans une époque où François Mitterrand élevait sa fille cachée et entretenait sa maîtresse aux frais de la République", a-t-elle lancé.

Son collègue Marc-Philippe Daubresse (Jeunesse) a dénoncé des "propos inadmissibles", un "comportement malhonnête et immoral". "Après un premier dérapage de Mme Aubry comparant le président de la République à M. Madoff, Ségolène Royal enchaîne en utilisant des mots dont elle ne mesure pas toute la portée".

"Mme Royal a choisi depuis bien longtemps d'agresser le président de la République pour faire parler d'elle", a lancé Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, en dénonçant "les mauvaises pratiques" des années Mitterrand, en évoquant "les fonds secrets", "les écoutes illégales".

Dominique Dord (UMP) a vu dans les propos de l'ex-candidate des "incitations à l'insurrection" qui "sont criminelles". "Par son populisme et sa démagogie", Ségolène Royal "participe à dégrader le climat politique", a renchéri l'ancien ministre Yves Jégo en appelant le PS à dénoncer "les propos haineux de son ex-candidate".

L'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a jugé "pas acceptables" les "injures" de Ségolène Royal. "Avec Mme Royal, ce qui est excessif est insignifiant", a-t-il lancé, réclamant un "apaisement" du débat.

Coutumière des coups d'éclat, la présidente de Poitou-Charentes, qui piétine dans les sondages loin derrière les présidentiables favoris du PS (Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry), revient ainsi au centre du débat, après une période de relative discrétion médiatique. Une manière de montrer qu'elle est toujours dans la course pour l'Elysée?.

Sa déclaration tonitruante intervient avant son grand week-end dans son fief picto-charentais: des "nuits romanes" à Melle samedi soir suivies dimanche d'un "pique-nique champêtre solidaire avec le littoral" de son association Désirs d'Avenir, à Rochefort. Or, le PS tient sa convention sur la rénovation samedi à Paris.

La première réaction socialiste aux propos de Mme Royal est venue du député Claude Bartolone. Pressé de questions, ce proche de Martine Aubry a reproché - en termes plus mesurés - au président Sarkozy d'avoir "installé dès le premier jour une proximité avec le monde de l'argent qui est insupportable".
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MessageSujet: BRAVO ! Ségolène !   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeMer 30 Juin - 10:03

Invitée du journal de 20 heures de TF1 mardi soir, Ségolène Royal s'est attiré les foudres de l'UMP en dénonçant le "système Sarkozy corrompu", à propos de la mise en cause d'Éric Woerth dans l'affaire Bettencourt. La présidente PS de la région Poitou-Charentes a demandé une "enquête impartiale" sur cette affaire. "Mais dans quel autre pays un ministre serait encore en place dans les conditions que les Français connaissent aujourd'hui ?" s'est-elle interrogée. Dans n'importe quelle autre démocratie, "il serait sommé de s'expliquer, il serait au moins suspendu en attendant qu'une enquête impartiale ait lieu", a-t-elle ajouté.
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MessageSujet: La gauche estime avoir frappé "là où ça fait mal" en mettant en évidence les relations entre la droite et le monde de l'argent autour de l'affaire Woerth et d'une série d'abus reprochés à des ministres.    La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeJeu 1 Juil - 15:19

La gauche estime avoir frappé "là où ça fait mal" en mettant en évidence les relations entre la droite et le monde de l'argent autour de l'affaire Woerth et d'une série d'abus reprochés à des ministres.

L'ancienne candidate à la présidentielle Ségolène Royal, qui a outré l'UMP en dénonçant le "système Sarkozy corrompu", affirme que le chef de l'Etat en est arrivé à la même conclusion qu'elle en annonçant un remaniement ministériel en octobre.

"Nicolas Sarkozy reconnaît lui-même cette corruption, puisqu'il vient d'annoncer qu'il y aurait un remaniement ministériel à l'automne et qu'il tiendrait compte du comportement de certains ministres", a-t-elle dit jeudi sur RMC.

Plusieurs ministres ont été épinglés pour l'utilisation qu'ils font de leurs logements de fonction et le gouvernement a ordonné au secrétaire d'Etat chargé du Grand Paris, Christian Blanc, de rembourser les cigares consommés au ministère.

Pour la présidente de la région Poitou-Charentes, "quand il y a un mélange entre les fonds publics et privés, il y a un esprit de corruption. Lorsqu'il y a une perte du sens de l'intérêt général, il y a corruption."

"J'ai frappé là ou ça fait mal", a-elle ajouté en réponse à la "meute de réactions" de la majorité.

L'ex-Premier ministre socialiste Lionel Jospin est sorti pour sa part de sa réserve pour démentir le parallèle que l'UMP tente d'établir entre les dérives actuelles et l'attitude des socialistes lorsqu'ils étaient aux affaires.

Il a affirmé qu'il n'y avait jamais eu au Parti socialiste de cumul entre des fonctions gouvernementales et la direction du parti. "Jamais un trésorier du PS n'a été en même temps membre du gouvernement", a-t-il dit sur Europe 1.

Il évoquait ainsi la situation du ministre du Travail et trésorier de l'UMP Eric Woerth, soupçonné de conflit d'intérêt dans l'affaire impliquant l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, dont son épouse gérait une partie des placements.

RELATIONS PRESQUES INCESTUEUSES

Lionel Jospin, qui a été Premier ministre de 1997 à 2002, a appelé à rétablir "des règles saines" au sommet de l'Etat, dénonçant les relations "presque incestueuses" entre la majorité et le monde des affaires.

"Il y a entre les dirigeants de l'UMP, le président de la République et les membres du gouvernement une proximité trop grande entre le pouvoir politique et les milieux d'argent", a-t-il estimé.

"Ce qui provoque les problèmes d'aujourd'hui, c'est le mélange de relations privées de gens qui dînent ensemble, chassent ensemble, font des croisières ensemble et de rapports publics, c'est ça qu'il faut éviter", a-t-il ajouté.

Le gouvernement refusant de lancer une information judiciaire, les socialistes ont demandé l'ouverture d'une enquête parlementaire sur les soupçons de complaisance fiscale de l'ex-ministre du Budget Eric Woerth en faveur de Liliane Bettencourt, qui a admis avoir des comptes en Suisse.

Le ministre du Budget, François Baroin, a annoncé de son côté avoir saisi l'Inspection générale des finances de ce dossier.

Il a affirmé que le rapport serait à la disposition "à la fois du public qui s'intéresse à cette situation et d'une éventuelle future commission d'enquête parlementaire".

Pour Martine Aubry, premier secrétaire du PS, l'affaire pose plus généralement un problème "de morale et d'éthique" après les dérapages d'une demi-douzaine de ministres.

"C'est la même chose lorsqu'on parle des cigares achetés par tel ministre ou des logements de fonction prêtés par tel autre à sa famille", dit-elle dans un entretien au quotidien Metro.

Prenant la défense de Ségolène Royal, qui fut sa rivale pour la direction du PS, Martine Aubry ajoute: "Ce qu'a dit Ségolène Royal, c'est ce que pensent beaucoup de Français: depuis le Fouquet's, tout le monde se rend compte qu'il y a une forme de rapprochement de ceux qui sont actuellement au pouvoir avec le monde de l'argent".

Martine Aubry faisait référence à l'invitation, le soir de son élection en mai 2007, par Nicolas Sarkozy, de ses partisans influents dans un prestigieux établissement des Champs-Elysées.
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MessageSujet: Le fisc a remboursé 30 millions d'euros à Liliane Bettencourt, l'héritière de L'Oréal en mars 2008 au titre du bouclier fiscal   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Juil - 5:12

Le fisc a remboursé 30 millions d'euros à Liliane Bettencourt, l'héritière de L'Oréal en mars 2008 au titre du bouclier fiscal, affirme jeudi Mediapart, qui précise que cette opération n'a pu se faire sans l'aval d'Eric Woerth, alors ministre du budget.

Actuellement ministre du travail, Eric Woerth, qui est aussi trésorier national de l'UMP, est soupçonné de conflit d'intérêts dans le dossier Liliane Bettencourt, soupçonnée pour sa part d'évasion fiscale. Selon une source "au courant du dossier" citée par le site d'information, les 30 millions d'euros ont été versés sur un compte de Liliane Bettencourt à la BNP à la suite d'une demande en ce sens des conseils de l'actionnaire principale de L'Oréal adressée entre fin janvier et début février 2008.


"Les remboursements opérés par l'administration fiscale, lorsqu'ils sont supérieurs à plusieurs millions d'euros, nécessitent l'aval du ministre de tutelle", explique Mediapart, qui cite un fonctionnaire du fisc ayant requis l'anonymat. "Eric Woerth, ministre du budget au mois de mars 2008, a donc dû donner son accord pour le versement de cette somme colossale", ajoute Mediapart.

Par ailleurs, selon des sources concordantes citées par le site, Liliane Bettencourt "n'a été l'objet depuis au moins quinze ans ni d'un 'examen de situation fiscale personnelle' ni d'une 'vérification de comptabilité', susceptible de viser par exemple la holding mise en place pour gérer sa fortune".

Dans une interview à paraître samedi dans Le Figaro Magazine, le secrétaire général de la présidence de la République, Claude Guéant, intervient pour la première fois dans un feuilleton qui dure depuis deux semaines pour prendre la défense du ministre du travail et exclure sa démission. Mais les marques répétées de soutien de l'exécutif – Nicolas Sarkozy a défendu mercredi Eric Woerth contre "un amalgame honteux" – ne dissipent pas le malaise qui s'instille dans l'opinion et la classe politique. Selon un sondage CSA publié jeudi dans Le Parisien-Aujourd'hui en France, l'"affaire" Woerth est jugée "grave" par 56 % des Français.
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MessageSujet: Malgré le tir de barrage médiatique du gouvernement et de l'Elysée, la situation du ministre du travail semble chaque jour plus compromise.   La république des magouilles, des copains...et des coquins - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Juil - 12:44

Depuis la révélation, par Mediapart, des enregistrements clandestins des conversations de Liliane Bettencourt, héritière L'Oréal, qui révèle des liens entre l'ancien ministre du budget, Eric Woerth, sa femme et la milliardaire, de nouveaux éléments mettent à mal la défense du ministre. Malgré le tir de barrage médiatique du gouvernement et de l'Elysée, la situation du ministre du travail semble chaque jour plus compromise.
La première affaire éclate le 16 juin. Le site Mediapart révèle l'existence d'enregistrements pirates réalisés entre mai 2009 et mai 2010 par un maître d'hôtel de Liliane Bettencourt. Dans ces enregistrements, plusieurs noms d'hommes politiques sont cités. Mais l'un d'eux revient régulièrement : celui d'Eric Woerth, alors ministre du budget.

On entend Patrice de Maistre, l'homme de confiance de l'héritière, qui gère sa fortune, faire allusion au ministre, qu'il qualifie d'"ami". Il évoque également son épouse, Florence Woerth, employée depuis 2007 au sein de Clymène, la holding qui gère les intérêts de Liliane Bettencourt. Le fait pour une conseillère fiscale d'avoir un époux qui fut ministre du budget, en charge de l'administration fiscale, peut prêter le flanc aux critiques. Une fois l'affaire révélée, Florence Woerth à quitté son poste au service des intérêts de Liliane Bettencourt pour un poste au conseil d'administration d'Hermès. Aujourd'hui elle reconnait avoir "sous-estimé ce conflit d'intérêt".

Trésorier de l'UMP et chantre de la transparence fiscale. Les bandes enregistrées livrent également d'autres informations : le nom du chef de l'Etat et de son conseiller à la justice, Patrick Ouart (qui a depuis quitté l'Elysée) y est évoqué, ainsi que leur influence supposée sur la procédure judiciaire en cours. On y entend Patrice de Maistre faire signer à Liliane Bettencourt trois chèques de dons, à la campagne de Valérie Pécresse en Ile-de-France, mais aussi à Nicolas Sarkozy et à Eric Woerth, qui cumule alors ses fonctions de ministre du budget avec celles de trésorier de l'UMP. Eric Woerth assure sur ce point "ne pas avoir touché d'argent" de Liliane Bettencourt. En revanche, les dons à des partis politiques, "c'est tout à fait possible, la loi le permet", a-t-il ajouté.

L'affaire poursuit néanmoins sa montée en puissance médiatique. Les conseils de Liliane Bettencourt reconnaissent l'existence de comptes en Suisse. L'ancien ministre du budget était-il informé ? Eric Woerth dément en bloc : Il dénonce des accusations "fausses" et "scandaleuses". Une posture mise à mal par les révélations de Phillipe Courroye, procureur de Nanterre.

Le parquet de Nanterre s'en mêle. Vendredi 25 juin, c'était au tour du parquet de Paris de casser la défense d'Eric Woerth. L'ancien ministre du budget, chantre de la lutte contre l'évasion fiscale, assurait donc tout ignorer des comptes suisses de Mme Bettencourt. "Je n'ai aucune information sur une quelconque évasion fiscale" déclarait-il le 20 juin dernier dans Le Journal du Dimanche. Deux jours plus tard, le ministre est à nouveau sur le gril devant les parlementaires. Interrogé dans l'hémicycle, pour savoir si Liliane Bettencourt faisait partie ou non de la liste des exilés fiscaux obtenue par Bercy, le ministre a botté en touche, expliquant : "Je ne peux pas répondre à cette question, car le secret fiscal vaut."

La vérité viendra d'un communiqué du procureur de Nanterre, Philippe Courroye, souvent accusé de soumission à l'égard du pouvoir et de Nicolas Sarkozy. L'administration fiscale savait dès janvier 2009. "L'intégralité des éléments de la procédure et des scellés confectionnés dans ce cadre était à la disposition de l'administration des impôts." révèle le procureur. En désignant l'administration comme responsable du silence sur les présomptions de fraude fiscale de Liliane Bettencourt, M. Courroye a désigné indirectement celui qui à l'époque en avait la tutelle : le ministre du budget, Eric Woerth.

En guise de tentative d'épiloque, le nouveau ministre du budget, François Baroin, a annoncé dimanche 27 juin, sur Europe 1, que l'administration fiscale allait examiner les comptes bancaires suisses de Liliane Bettencourt et les éléments de fortune qu'elle pourrait détenir à l'étranger.

Après Bettencourt, l'héritier Peugeot. La coupe semble pleine pour le ministre du travail. Pourtant, une nouvelle affaire, qui fait suite à la longue liste déroulée tout au long des deux semaines précédentes, a été révélée par Le Journal du Dimanche du 27 juin : M. Woerth a dîné avec un autre grand héritier également soucieux de la gestion de son capital. Il s'agit cette fois de Robert Peugeot, à la tête du groupe automobile Peugeot, après que ce dernier a été cambriolé, en décembre 2009.

Aux alentours de Noël, Robert Peugeot est donc victime d'un "monte-en-l'air". "Le montant du vol, sur la base de sa déclaration initiale, a d'abord été estimé à 500 000 euros… puis aujourd'hui à 150 000 euros", rapporte le JDD, qui explique que M. Peugeot est "déjà sous le coup d'un litige fiscal" et qu'il craint "une enquête sur l'origine de son or". Quelques jours après le cambriolage, le ministre du budget et l'héritier Peugeot dînent dans un restaurant de la capitale. Le préjudice est ramené à 150 000 euros, en conformité avec l'impôt sur la fortune que paie Robert Peugeot. En guise de défense, Eric Woerth dénonce des "amalgames, des insinuations absolument scandaleux". Robert Peugeot pour sa part s'estime"totalement clair" sur sa situation fiscale, démentant l'existence de tout litige.

Sans donner plus d'éclaircissements sur les nombreuses questions en suspens dans les affaires Woerth, l'UMP a dénoncé, lundi 28 juin, par la voix de Xavier Bertrand, secrétaire général du parti présidentiel, une campagne de "harcèlement" et la "chasse à l'homme" menée par le Parti socialiste.

Eric Nunès
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