Agora de l'Ermitage
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Agora de l'Ermitage

Libres propos d'un ermite sur les faits de société
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

 

 Ceux qui "osent" ...parler du sujet

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant
AuteurMessage
Admin
Admin



Messages : 9371
Date d'inscription : 25/04/2008

Ceux qui "osent" ...parler du sujet - Page 4 Empty
MessageSujet: Les Boys Toy   Ceux qui "osent" ...parler du sujet - Page 4 Icon_minitimeLun 1 Mar - 7:39

Les Boy Toy



On m’avait dit que c’était souvent la débauche dans l’aristocratie et la bourgeoisie, mais je l’avais pris à la légère. Puis après, dans un cours de littérature et d’histoire, ma prof se met à parler de Rousseau qui jadis critiquait l’aristocratie de participer sans cesse à de nombreuses partouzes. À ce moment, je ne peux pas m’empêcher de penser à une scène particulière du film Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick. Vous savez, la scène où des membres des hautes sphères de la société portent des cagoules et font une méga orgie?

Maintenant, ça faisait deux fois en l’intervalle d’une semaine qu’on me parle des extravagances au sein de la bourgeoisie. À y repenser, voir les acteurs porter des masques et s’emballer dans leurs pratiques sexuelles évoque le mode de vie qui se déroulait il y a plusieurs millénaires dans l’ancienne Babylone (ne me demandez pas comment je suis venue avec cette idée). Je parle de ces anciens rituels sexuels où l’on pratiquait toutes les choses dites, aujourd’hui, immorales ou dépourvues de limites (utilisez votre imagination).

Puis ensuite, dans la même semaine, j’apprends quelque chose de déroutant qui se passe souvent aussi dans la bourgeoisie: la pédophilie.

Bien sûr que j’étais plus ou moins au courant. Avec tous les scandales qui se sont produits dernièrement avec des grands hommes de la politique comme Frédéric Mitterrand, Roman Polanski et autres, ça n’aurait pas dû être une surprise. Sauf que là, encore une fois, je l’avais pris à la légère ou je n’avais pas complètement digéré cette réalité. Car en fait, cette pratique n’est pas un fait isolé mais un fait courant.

Lé 22 février 2010, la chaîne australienne ABC a diffusé un documentaire intitulé The Warlord’s Tune, qui révèle que des milliers de petits garçons afghans sont maintenant sollicités et apprêtés pour devenir des esclaves sexuels.

Pendant six mois, un journaliste afghan, Najibullah Quraishi, risque sa vie pour documenter la pratique du Bacha Bazi (jeu de garçons) dans laquelle de jeunes mineurs tombent malgré eux dans la prostitution pour assouvir les désirs d’hommes riches et influents.

Le vidéaste suit ceux qui vivent de la chasse aux garçons et ceux qui leur infligent des mauvais traitements. Ce qui en résulte est un portrait bouleversant d’une société qui encourage publiquement un code moral sévère tout en tolérant, à l’opposé, les mauvais traitements infligés aux enfants.

Imaginez que vous avez 9 ou 10 ans. Vous êtes un orphelin vivant dans les rues d’une ville en Afghanistan. Un homme inconnu vous approche et vous dit qu’il s’occupera de vous en vous fournissant de quoi vous vêtir et de quoi vous nourrir et qu’il promettra de vous « protéger ». Par contre, tout ce que vous avez à faire en retour, c’est d’apprendre à danser.

Au départ, vous aurez à apprendre une chorégraphie et à la répéter avec un autre jeune homme. Puis après plusieurs semaines d’entraînement, vous ferez votre première apparition devant une foule plein d’hommes. De nombreux d’entre eux sont des anciens chefs militaires (warlords en anglais) qui ont aidé le gouvernement de Karzai à prendre le pouvoir; d’autres sont des entrepreneurs importants.

Avant de danser, on vous donnera des vêtements et du maquillage pour vous donner une allure féminine. Après la danse, les hommes s’excitent et enchérissent sur vous pour votre compagnie. Si vous plaisez à un chef militaire ou un homme d’affaires, il paiera très cher pour vos services. En bout de ligne, bien des hommes vous échangeront, vous violeront et vous maltraiteront.

Tel est le monde des Bacha Bereesh, les garçons imberbes. Ces enfants sont apprêtés pour devenir des esclaves sexuels. Cette pratique n’est pas inédite. En Afghanistan, les chefs militaires gardent souvent des mineurs comme partenaires sexuels. Cependant, dans un Afghanistan moderne, cette pratique grandissante est devenue un commerce lucratif. Dans un pays ravagé par la guerre, des orphelins sont ouvertement ciblés par des pédophiles. Certaines familles sont si pauvres qu’elles sont prêtes à soumettre leurs fils à l’esclavage. Des rapports officiels estiment maintenant que des milliers d’enfants courent ce danger.

Pour la première fois à la télévision, cette pratique a finalement été dévoilée. Un reporter natif de la région s’est promené avec sa caméra et s’est rendu dans le monde de ces danseurs. Il part avec un « protecteur » alors que cet homme achète des enfants. On lui raconte la façon dont on forme ces enfants et dont ce « protecteur » les loue afin de toucher sa « commission ».

Le documentaire prouve que cette pratique n’est pas limitée à une seule région en Afghanistan. Si elle est populaire dans le nord, elle est désormais en train de se répandre dans tout le pays.

L’enquête montre également ce qui se passe lorsque les garçons vieillissent ou ne portent plus intérêt aux hommes qui les désiraient. Certains sont abandonnés, d’autres tués. Lorsqu’on a demandé à un résident de la région quel impact cette vie avait sur les garçons, il a répondu : « Ce ne sont que des petits garçons. Ils ne s’en souviendront plus. »

Cette information percutante résonne dans la tête de quiconque regarde ce documentaire. Les gens qui exercent de tels actes criminels sont des hommes influents dans la société afghane. Ils sont encouragés à commettre ces crimes par les mêmes gouvernements qui sont censés nous protéger de la « guerre contre le terrorisme » et de la « réplique des Talibans ».

The Warlord’s Tune est produit et écrit par Jamie Doran, primé le meilleur réalisateur des documentaires.

On a juste à faire un petit tour sur Google video ou sur YouTube et à taper Bacha Bazi pour voir des petites vidéos sur ce tabou. En voilà un exemple :

On peut voir The Warlord’s Tune en ligne ici (il y a 6 parties).

Quand j’ai lu quelques commentaires des vidéos postées sur Internet, un disait qu’il serait grand temps que les Américains bombardent ce peuple maudit et tous les musulmans pour le simple fait de s’engager dans de telles pratiques. Naturellement, ce ne sont que des gens ignorants qui peuvent dire des choses pareilles. Je crois bien que c’étaient des Américains qui écrivaient ces âneries.

Comme si ça ne se produisait pas chez eux. C’est malheureusement une réalité qui se passe partout. Pour les réduire en silence, j’ai trouvé un autre documentaire qui parle de cette affliction, mais qui se déroule justement dans les grands rangs de la politique américaine. Voici le résumé :

Conspiracy of Silence (la Conspiration du silence) est un documentaire bouleversant qui révèle les mauvais traitements infligés aux enfants et les sévices sexuels exercés sur eux. Ce réseau de pédophiles se répand jusqu’aux hauts niveaux du gouvernement. John Decamp, vétéran décoré de la guerre du Vietnam et sénateur du Nebraska depuis 16 ans, est un investigateur intrépide qui dénonce comment des canailles haut placées dans le gouvernement y sont impliquées pour assouvir les désirs de politiciens influents.

D’après son passionnant ouvrage, The Franklin Cover-up, Conspiracy of silence débute avec la fermeture de la Franklin Community Federal Credit Union, institution financière au Nebraska, après qu’un raid, opéré par des agences fédérales en novembre 1988, a dénoncé que 40 millions de dollars manquaient. Lawrence E. King, membre, contributeur généreux et étoile montante du parti républicain, en était le cadre. Quand l’organe législatif du Nebraska a décidé de lancer une enquête approfondie dans cette affaire, ce qui avait commencé comme une supercherie financière a vite tourné en une histoire explosive et surprenante de trafic de drogue, de détournement de fonds et d’un réseau de pédophilie dans tout le pays. Mais le grand jury d’Omaha au Nebraska a déclaré que ces allégations était un canular. Dix-neuf mois plus tard, l’investigateur chef du comité législatif meurt soudainement et violemment, comme plus d’une douzaine d’autres personnes liées au dossier de Franklin.

Pourquoi la population américaine n’a jamais entendu parler du scandale Franklin? Le 3 mai 1994, ce documentaire était censé être diffusé sur la chaîne américaine Discovery Channel, mais il a vite été retiré des ondes à la dernière minute et sans explications. En effet, des membres influents du Congrès américain ont mis de la pression sur la chaîne de télévision britannique Yorkshire Television, qui avait un contrat avec la Discovery Channel, pour que ce documentaire ne soit jamais diffusé et ont donné l’ordre de détruire tous les exemplaires. L’annonce avait déjà paru dans tous le pays dans l’édition du 30 avril au 6 mai du TV Guide, magazine hebdomadaire nord-américain de presse de télévision, ainsi que dans les journaux. La Discovery Channel et la chaîne télévision de Yorkshire ont été dédommagées pour les coûts de production s’élévant de 250 000 à 500 00 de dollars. Par contre, tout ce qu’il restait était la pré-production et, grâce au pouvoir de l’internet, on peut voir cette vidéo révélatrice ci-dessous.

Alors voilà! Cela se passe partout, et il y en a qui n’ont pas honte de le dévoiler. Par exemple, dans La Mauvaise Vie, publiée en 2005, Frédéric Mitterrand raconte sa vie amoureuse et sa quête des plaisirs homosexuels avec les mineurs, de Pigalle à la Thaïlande. En effet, on y lit :

«Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves, m’excitent énormément. La profusion de garçons immédiatement disponibles me met dans un état de désir que je n’ai plus besoin de réfréner ou d’occulter. »

Jusqu’ici, je me demande pourquoi autant de pervers sont au sein des gouvernements et sont ceux qui décident ce qui devrait être bon pour nous le peuple. Ce qu’ils font est complétement dégoûtant et immonde, et ces hommes devraient être emprisonnés ou condamnés en participant à de tels actes.

Tout est tordu. En les laissant être nos dirigeants, on les encourage et les autorise à perpétrer ces crimes. De toute évidence, l’objectif sera qu’on accepte que ces actes deviennent monnaie courante et normalisés. C’est le monde à l’envers. On n’est pas loin de retourner dans les anciennes pratiques barbares pécédant l’Antiquité où la bestialité était reine. Quelle merveilleuse société. La conscience humaine est en pleine mise à jour existentielle : Babylone ou Sodome et Gomorrhe version x.xx.