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 Désormais c'est du grand Guignol ! du grand n'importe quoi !

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MessageSujet: Comment Standard & Poor's a gâché la semaine numérique de Sarkozy   Désormais c'est du grand Guignol ! du grand n'importe quoi ! - Page 2 Icon_minitimeJeu 8 Déc - 7:53

Comment Standard & Poor's a gâché la semaine numérique de Sarkozy
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« J'aime les Etats-Unis. J'aime les Américains. J'aime surtout l'idée que l'échec n'est pas définitif. » Cette déclaration avait une portée psychologique évidente. Nicolas Sarkozy visitait l'agence française de la plus grande multinationale du monde de l'internet, Google.

Il poursuivait une semaine de rencontres qu'il avait placée sous le signe du numérique. Une semaine très rapidement gâchée par l'annonce fracassante, lundi après-midi, que l'agence Standard and Poor's envisageait de dégrader les notes de crédit de l'ensemble de la zone euro.

Gaga devant Google
Nicolas Sarkozy est moderne. M-O-D-E-R-N-E. Il a déjà 487 000 fans sur Facebook, y compris votre serviteur. Pour poster vos réclamations sur sa page « sociale » alimentée par quelque stagiaire de l'Elysée, il faut être « fan ». Après l'Open-Data lundi, voici Google puis leWeb'11. Fichtre ! Pour un peu, notre Monarque ouvrirait un blog !

On sait pourquoi il est allé visiter Google France. Avec quelques aides publiques, la multinationale vient d'inaugurer des bureaux à Paris, le Googleplex, sur 10.000 m², avec 350 commerciaux et administratifs, et un centre de R & D. La multinationale fait encore peur. « Google est une entreprise monde qui ne doit pas donner l'impression qu'elle étouffe.» a expliqué Sarkozy. Certains aimeraient qu'elle contribue un peu à la création artistique qu'elle diffuse.

En visitant Google, Nicolas Sarkozy voulait se montrer moderne et décontracté. Il s'est livré à un échange de questions/réponses avec les (jeunes) salariés de Google et quelques entrepreneurs du Web depuis des Webcams, le tout bien évidemment filmé.

Sur le fond, la cinquantaine de minutes d'intervention présidentielle fut sans grande annonce. Les propos étaient conviviaux, optimistes, quasiment promotionnels. La vie était rose, la vie était belle. « Ce qui est intéressant avec Google ou d'autres, c'est qu'on a le concept que l'échec n'est pas définitif. » Ou encore : « Le système qui peut marcher, c'est un système win-win, où chacun gagne. »

Nicolas Sarkozy est pourtant connu pour son ignorance crasse, voire sa réticence historique vis-à-vis du monde numérique. Au printemps 2008, Nicolas Sarkozy avait embauché un jeune diplômé d'HEC, Nicolas Princen, pour gérer la veille du Net. Certes, il a fait quelques efforts après son élection. Il créa un secrétariat à l'Economie Numérique dès mai 2007, occupé par Eric Besson puis Nathalie Kosciusko-Morizet. Ensuite, le site de l'Elysée a été rapidement modernisé.

Mais la présence sarkozyenne sur le Web est finalement restée sans intérêt: un curieux mélange de sur-information multi-média et d'absence totale d'échanges. La page Facebook du Monarque alterne déclarations officielles et confessions intimes maladroites (sur ses lectures du soir, par exemple) rédigées par quelques collaborateurs. Sarkozy utilise Twitter comme un simple canal de diffusion officielle. Pire, le Web est devenu un lieu de résistance. La blogosphère politique a été envahie par des blogs critiques, de gauche ou d'extrême droite.

Politiquement, les incursions sarkozyennes sur le terrain numérique ont été surtout répressives. En sus d'Hadopi, Nicolas Sarkozy a fait adopter sa fameuse loi Loppsi II qui renforce les moyens de cybersurveillance du pays à un niveau inégalé.

Au printemps dernier, la reconquête a commencé. Sarkozy annonça la création d'un Conseil National du Numérique. Il déjeuna avec des pontes de l'Internet gentil. Il avait même invité un blogueur célèbre mais anonyme à l'Elysée lors de l'un de ces pinces-fesses officiels. Il reconnut avoir été « maladroit » et commis quelques « erreurs » avec le milieu internaute.

Maintenant, il visite Google et s'achète un iPad 2. Loïc Le Meur, l'un de ses fans et ancienne star de la blogosphère française émigrée depuis 2007 aux Etats-Unis, organisait un salon, LeWeb'11, un peu plus loin à Paris. Le clou du spectacle numérique était la réception, mercredi à 18 heures, à l'Elysée, de quelques 300 participants au LeWeb'11. Les communicants de l'Elysée avaient bien fait les choses.

Triple A, triple fuite
Toute la journée de mardi, Nicolas Sarkozy fit semblant d'ignorer la nouvelle du moment. Standard and Poor's avait menacé la veille de dégrader l'ensemble de la zone euro, et plus sévèrement la France. Un porte-parole de l'agence expliqua, mardi matin, que les perspectives de croissance française assurant un éventuel retour à l'équilibre budgétaire (2% par an de 2013 à 2016) leur paraissait compromis. En coulisses, les conseillers élyséens tentaient de déminer les inquiétudes franco-françaises en relativisant la nouvelle: « On était au courant avant. Le président a été alerté lundi matin, avant de recevoir Angela Merkel. Et le communiqué avait été rédigé par Standard & Poor’s le 29 novembre, soit avant le sommet franco-allemand de lundi ». Si S&P avait préparé son alerte avant le sommet, visiblement, ce dernier n'a pas servi à grand chose.

Le soir, Sarkozy laissait donc François Fillon défendre la cause de son gouvernement et réagir à la dernière attaque de Standards and Poors. Fillon, donc, se défendit avec l'énergie d'un condamné. Pas question d'un troisième plan de rigueur, répéta-t-il. La menace de S&P ? « C’est un avertissement collectif ».

Au traditionnel petit-déjeuner UMPiste à l'Elysée, Nicolas Sarkozy avait donné les éléments de langage aux ténors de son camp : « Au fond, c’est plus un message pour la BCE que pour le gouvernement. Il ne faut pas bouger de ligne. L’accord franco-allemand, c’est déjà une réponse. Cet accord est un succès, il y a tout dedans ». Mais le lendemain, il changeait complètement de position. Sarkozy est instable, il cède facilement à la pression. Ainsi, mercredi, devant quelques centaines de députés UMP (rien que ça), il déclara: «le risque d'explosion est prégnant tant que les décisions prises avec Angela Merkel ne sont pas effectives ».

L'Allemagne avait fait part de ses doutes, à la veille du sommet européen de ce jeudi. Et quand Angela parle, Nicolas répète. « Nous tablons sur des discussions très exigeantes et par moments difficiles » avait prévenu le ministre allemand des Finances. Du coup, Sarkozy a stressé toute la journée. Les Bourses européennes avaient à nouveau flanché. Et Angela Merkel fit savoir qu'elle avait tout son temps pour parvenir à un accord. Le weekend prochain promettait d'être pourri par des prolongations bruxelloises.

En début d'après-midi, le Monarque et François Baroin reçurent Timothy Geithner, le secrétaire américain au Trésor en visite à Paris. Ce dernier fut explicite, les Etats-Unis sont inquiets de la récession qui menace l'Europe et aggrave la crise financière. « Les yeux du monde sont tournés vers l'Europe. (...) Je suis là pour souligner combien il est important aux yeux des États-Unis et du reste du monde que la France et l'Allemagne arrivent à entraîner derrière elles les autres pays membres. »


François Fillon, lui, était à Marseille, pour une improbable réunion du congrès du Parti populaire européen (PPE, droite). On avait oublié que le PPE était la première force politique du Parlement européen. Fillon accusa ses partenaires européens d'attentisme coupable face à la crise européenne. « Si la France et l'Allemagne, aujourd'hui, proposent des solutions, ce n'est pas seulement parce que sont les deux premières économies de la zone euro. C'est aussi (...) parce qu'il n'y a pas eu beaucoup d'autres propositions de faites pour sortir de la crise. Nous, nous sommes prêts à écouter toutes les propositions qui viendront, de tous les horizons. Mais qu'il y en ait ! ».

Le stress était contagieux.

Mercredi après-midi, Nicolas Sarkozy a tenté de remotiver ses troupes. Il recevait à l'Elysée quelques centaines de députés UMP dépités. Aux frais du contribuable, évidemment. Ce mercredi, le Monarque enquilla les slogans mobilisateurs faciles.

Il était Napoléon, avant Waterloo. Il multiplia les déclarations combattives maladroites; ça sonnait le bunker assiégé: « C'est une partie de nos élites qui est fautive. Ce ne sont pas les Français qui ont voulu les 35 heures ». Cela fait bien 10 ans qu'il est au pouvoir. « Je ne partage pas l'idée d'une France bloquée et réfractaire ». Ou encore : « Vous êtes la première majorité de la Ve République à voter la diminution de 150 000 fonctionnaires alors qu'il y en avait eu un million de plus entre 1990 et 1997 » « Nous avons fait la carte judiciaire, militaire, hospitalière. Comment peut-on dire que l'Etat n'a pas fait un effort suffisant ?»

Comment peut-on dire que Sarkozy n'a pas fait un effort suffisant ?

Standard & Poor's le peut.

Et l'a fait.
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MessageSujet: Comment Sarkozy réduit les moyens des quartiers défavorisés   Désormais c'est du grand Guignol ! du grand n'importe quoi ! - Page 2 Icon_minitimeVen 9 Déc - 17:40

Comment Sarkozy réduit les moyens des quartiers défavorisés
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Un récent ouvrage provoque déjà quelque bruit: dans Les Oubliés de la démocratie, le sociologue François Miquet-Marty traite de cette France populaire, oubliée, déclassée. Il n'évoque pas une « fracture sociale », ce slogan opportuniste d'un Jacques Chirac finalement immobile. Il décrit un décrochage de masse. La France précaire est protéiforme et n'y croit plus. Dans un reportage pour le Monde publié mardi dernier, le journaliste Benoît Hopkin rapportait la montée parallèle d'une révolte pour l'instant silencieuse. « Tout le monde se fout de notre sort » s'y exclamait un retraité.

Le débat politico-médiatique s'attarde sur le droit de vote des étrangers ou le Triple A, ou des faits divers certes dramatiques mais rarissimes. De temps à autre, à la faveur d'une augmentation des tarifs du gaz, d'une nouvelle hausse de TVA décidée par le Président des Riches, ou d'un déremboursement de la Sécu votée par ses godillots, on entre-aperçoit une aggravation de la précarité.

On nous lâche parfois quelques chiffres, qui ne se recoupent jamais: 3,8 millions de précaires énergétiques, 6 millions de Français sans mutuelle de santé, 5 millions d'exclus bancaires, ou ces centaines de milliers de jeunes pauvres. En Sarkofrance, la précarité est saucissonnée pour être banalisée. Au final, cette crise-là des Français inaudibles, comme les appelle le blogueur Philippe Bilger, est mal ou peu traitée.

Nicolas Sarkozy, président d'une France malade, avait beaucoup promis, voici 5 ans. Il n'a rien tenu. Bien au contraire. Il joue aujourd'hui au président protecteur d'un pays secoué par une nouvelle crise financière paneuropéenne.

Président protecteur ?

On savait que le Monarque avait plombé les comptes publics plus que la crise ne l'excuse. Pour le plus grand nombre, les mauvaises nouvelles tombent en cascade. L'austérité version Sarkozy a ceci d'injuste qu'elle est large et définitive pour tous, ... sauf pour quelques milliers de plus fortunés.

Ainsi, la rigueur a frappé l'aide aux quartiers défavorisés.

Il y a trois semaines, les députés François Goulard (UMP) et François Pupponi (socialiste), remettaient leur évaluation des aides aux quartiers défavorisés. Ils livraient une triste illustration, parmi d'autres, d'une fameuse promesse non tenue de Nicolas Sarkozy.

En 2007, le candidat Sarkozy promettait la lune : « Services publics, transports en commun, commerces de proximité seront réinstallés dans les quartiers. . (...) Si je suis élu je mettrai en œuvre un grand plan Marshall de la formation pour tous les jeunes de nos quartiers, pour qu’aucun ne soit laissé de côté, pour que chacun puisse tenter sa chance, pour que chacun ait un emploi. » Quelques mois plus tard, il chargeait Fadela Amara d'un secrétariat sur le sujet. L'ancienne présidente de Ni Putes Ni Soumises, classée à gauche, joua son rôle d'alibi politique. Elle fut « rangée » trois ans plus tard dans un placard doré à l'inspection des affaires sociales.

Quatre ans plus tard, le bilan est rude.

Bien sûr, les deux députés avaient quelques motifs de satisfaction: en fin de mandat, à l'approche d'élections présidentielle puis législative, Nicolas Sarkozy avait mis les bouchées doubles sur quelques mesures de façade, avec la nomination d'un ministre de plein exercice (alors ses budgets étaient gelés) puis l'organisation d'un comité interministériel à la Ville en février (après deux ans d'interruption !). Les auteurs notèrent, non sans ironie, que ce « changement institutionnel » ne correspondait pas « à une évolution majeure des "contenus" ».

Pour le reste, la réduction des moyens fut patente:

1. Les crédits nationaux alloués aux actions locales ont été réduits par le gouvernement Sarkozy : « les crédits d’intervention du budget de l’État, qui financent notamment les actions locales menées dans le cadre des contrats urbains de cohésion sociale (Cucs), ont baissé en 2010 puis en 2011 et semblent se stabiliser dans les prévisions pour 2012. » Ainsi, les 466 millions d'euros de la politique de ville en 2009 ont été réduits à 416 millions l'année suivante, puis 396 millions en 2011, pour se stabiliser à 403 millions l'an prochain.

2. S'agissant de la rénovation urbaine, son financement au-delà de 2012 n'est toujours pas pérennisé.

3. Enfin, les dépenses fiscales et sociales (i.e. les exonérations fiscales ou sociales pour favoriser l'activité dans les quartiers défavorisés) ont été également réduites : 734 millions d'euros en 2009; 651 millions en 2010; et ... 618 millions prévus cette année. Pour 2012, seuls 121 millions d'euros d'exonérations de charges sociales dans les Zones Franches Urbaines et Zones de Rénovation Urbaine sont pour l'instant garantis.

4. Seule bonne nouvelle, les rapporteurs ont noté une légère augmentation des dotations de péréquation existantes: +250 millions entre 2009 et 2012. L'illusion est parfaite. Le Président des Riches a masqué la baisse générale des crédits par des réallocations internes.

En février dernier, le CIV décidait de 41 mesures. Pour plus tard. Après l'élection présidentielle.

Les « inaudibles » attendront.

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MessageSujet: Diplomatie à vau l'eau   Désormais c'est du grand Guignol ! du grand n'importe quoi ! - Page 2 Icon_minitimeLun 12 Déc - 16:09

La crise de l'euro écrase tous les sujets, même étrangers. Quand Sarkozy se déplace à l'étranger, c'est pour se montrer travailleur et protecteur sur le terrain de la dette. Pourtant, l'actualité internationale récente est également riche de tensions et catastrophes sur lesquelles notre Monarque montre toute son impuissance.

Samedi dernier, le 10 décembre, nous fêtions l'anniversaire de la déclaration des droits de l'homme. Il y a 4 ans, jour pour jour, nous recevions le colonel Kadhafi en grandes pompes. Depuis, Nicolas Sarkozy a tenté de se racheter en renversant par la force le boucher libyen.

Russie, le silence
En Russie, le pire des scénarios est à l'oeuvre. Sans surprise, Vladimir Poutine avait annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle en novembre dernier. Puis il a favorisé la création d'un parti-alibi, dont il a fait démissionner le président quand ce dernier a pris son rôle trop au sérieux. Enfin, malgré de graves fraudes électorales dénoncées par l'opposition, les élections législatives du 4 décembre dernier ne lui ont pas donné l'écrasante majorité qu'il attendait. Son parti Russie Unie n'a décroché que 49,5% des sièges... Fichtre !

Mardi dernier, quelque 560 opposants qui manifestaient dans les rues de Moscou ont été arrêtés par les forces spéciales. Samedi, d'autres manifestations ont rassemblé des milliers de participants, malgré les efforts, immenses, des autorités pour les décourager: les services secrets du FSB ont ainsi enjoint le réseau social Vkontakte (5 millions de membres) de fermer des groupes appelant à manifester. La mairie de Moscou a inventé un examen scolaire pour les élèves de 14 à 16 ans cet après-midi là. Des journalistes et blogueurs ont également été arrêtés.

Quelle a été la réaction française ? On la cherche. On l'a trouvé. Elle était modeste. Elle est venue d'un porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, et ses termes furent bien équivoques.
« Les citoyens russes ont été appelés à se prononcer pour élire leurs députés. C'était un rendez-vous important pour la démocratie en Russie. Il est significatif que des observateurs internationaux aient été présents. Des parlementaires français, de la majorité comme de l'opposition ont d'ailleurs participé aux missions d'observation.
Toute la lumière doit être faite sur les allégations figurant dans le rapport de l'OSCE et nous souhaitons que des leçons en soient tirées pour les prochains scrutins organisés en Russie.»
On se souvient encore de cette incroyable photographie d'un Poutine embrassant Louis Sarkozy en août 2008.

Syrie, l'impuissance
En Syrie, la boucherie se poursuit. La répression gouvernementale contre ce qui s'appelle d'ores et déjà une révolution est atroce. Après quelques semaines de silence voici 5 mois, les autorités françaises ont réagi ... par le verbe. La guerre en Libye montrait que la France pouvait attaquer les méchantes dictatures. Nicolas Sarkozy s'était refait une virginité droitsdelhommite à bon compte. Rappelez-vous ses grandes déclarations en septembre dernier, quand la Libye fut enfin libérée. « Cela vaut pour tous les peuples arabes dans le monde qui voudront se libérer de leurs chaines. La France et l'Europe seront à leurs côtés.» Il avait même dédié son déplacement « à tous ceux qui espèrent que la Syrie soit un jour libre ». Et depuis ?

Rien. La France proteste, la France s'agite. Alain Juppé, le ministre des affaires étrangères, tente de convaincre les Russes et les Chinois du Conseil de Sécurité de l'ONU qu'il faudrait réprimander la Syrie de Bachar El-Assad. Bien sûr, la France n'ira pas jusqu'à attaquer la Syrie. Nous n'avons ni l'argent ni l'envie.

La Syrie est une pièce trop centrale du Moyen Orient pour qu'on y envoie nos avions.

Quand des soldats français sont blessés par l'explosion d'une bombe au passage de leu véhicule au Liban, Alain Juppé accuse la Syrie. « Nous avons des doutes forts » a-t-il déclaré dimanche soir sur RFI. Mais que peut-il de plus ? Rien.

Pourtant, Nicolas Sarkozy nous avait promis la fin des dictatures dans le monde, n'est-ce pas ? Les promesses n'engagent que ceux qui les croient.

Congo, silence
Joseph Kabila a été réélu président de la République Démocratique du Congo. L'annonce a été faite jeudi dernier. Il aurait obtenu 49% des suffrages contre 32% à son opposant Etienne Tshisekedi, qui n'a pas reconnu le résultat. Kabila est l'un de ces autocrates africains. Il avait succédé à son père, assassiné en 2001. Depuis jeudi, on se tire dessus à Kinshasa et ailleurs dans le pays. L'ONU a appelé au calme.

Et en France ?
Le communiqué officiel du ministère des affaires étrangères fut très sobre: « Ce scrutin, auquel les Congolais ont participé en nombre, a démontré leur attachement à la démocratie. Comme l’ont souligné les observateurs de l’Union européenne, il a toutefois été marqué par de nombreuses et sérieuses défaillances et irrégularités. La France appelle tous les acteurs politiques congolais à faire preuve de retenue et d’esprit de responsabilité. » La timidité de cette réaction s'explique aisément.


En mars 2009, Nicolas Sarkozy s'était rendu en RDC pour sceller une réconciliation qu'il jugeait nécessaire, comme avec le Rwanda voisin. En avril de la même année, le gouvernement Kabila confiait à Areva une nouvelle concession d'extraction d'uranium. Pour cet accord majeur, l'Elysée avait beaucoup travaillé en coulisses, avec notamment le concours de Patrick Balkany, le député-maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), bien installé auprès des autorités régionales.

Quelques mois plus tard, un consortium canadien était expulsé de son exploitation minière à Kolwezi. La RDC, avec sa province du Katanga, reste un terrain d'affrontement économique entre l'Asie (Chine, Inde), l'Europe et les Anglo-saxons (Canada, Australie)
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MessageSujet: Sarkozy se moque du Triple A, ou de nous ?   Désormais c'est du grand Guignol ! du grand n'importe quoi ! - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Déc - 16:41

NDREDI 16 DÉCEMBRE 2011

Sarkozy se moque du Triple A, ou de nous ?
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Nicolas Sarkozy l'avait anticipée, il y a quelques jours, quelques heures à peine. L'une des trois agences de notation allait lui retirer sa médaille Triple A. Comme un mauvais élève résigné à un sinistre bulletin trimestriel avant les vacances de Noël, il s'est fait une raison.

Mais la véritable mauvaise surprise était ailleurs: l'incroyable sommet européen nocturne du 9 décembre dernier a fait choux blanc. Il devait rassurer les marchés, et à défaut les Français.

Ni les uns ni les autres n'ont suivi.

Jeudi, Nicolas Sarkozy préférait récupérer la mort d'une policière prénommée Anne, tuée dans une fusillade il y a deux mois.

Désavoué par les marchés...
Sans surprise, l'accord de Bruxelles n'aura pas convaincu les marchés. « Une autre Europe est en train de naître » avait expliqué notre Monarque. Cet accord était surtout une « supercherie », dixit Mediapart. Et le site détaillait ce jeudi les quatre arnaques évidentes de l'accord : un « calendrier intenable pour usine à gaz juridique », l'inutilité du « nouveau traité », « l'affaiblissement supplémentaire de toutes les institutions européennes », et surtout une « machine de guerre électorale de Nicolas Sarkozy ». Les ténors de Sarkofrance, eux, défendaient l'oeuvre de leur patron à son retour du sommet européen il y a 6 jours à peine. Depuis lundi, ils étaient embarrassés.

Les indices boursiers chutent (le CAC 40 est repassé sous la barre des 3.000 points jeudi); et les écarts de taux d'intérêt entre Etats membres se creusent à nouveau. Mercredi, la France empruntait à 3,17%, contre 1,91% pour l'Allemagne, pour des obligations à 10 ans. Soit une dégradation d'environ un quart en 8 jours.

Dès mercredi, il se murmurait que la France perdrait son triple A français d'ici ce vendredi, veille de weekend et avant les congés de Noël. Nicolas Sarkozy lui-même avait opéré l'un de ses revirements d'argumentaire dont il a le secret, en déclarant au Monde, dans une interview publiée lundi, qu'une dégradation « serait une difficulté de plus, mais pas insurmontable ». Depuis, Alain Juppé, François Fillon, Valérie Pécresse, François Baroin ont suivi les consignes et procédé à ce déminage accéléré. Comme si un vent de panique avait saisi le Palais de l'Elysée: finalement, le Triple A, ce « trésor national » tant vanté par Alain Minc, n'était pas si important.

Quand il avait déclaré, en novembre dernier, que la France avait déjà perdu son Triple A, Jacques Attali s'était fait traiter d'irresponsable par la ministre du Budget...

Qui est responsable ? On devine déjà les excuses que ces pontes de Sarkofrance nous sortiront quand ce Triple A sera tombé...

Une mauvaise nouvelle n'arrivant jamais seule, l'INSEE confirma jeudi que la France était bel et bien entrée en récession au dernier trimestre de cette année. « Selon les dernières prévisions publiées par l'Insee, l'économie française plonge dans le rouge au dernier trimestre et va y rester les trois premiers mois de 2012 » commentait France Info dans la soirée.

Bientôt par la justice ?
La justice a fait son travail, bien tardivement. Jeudi 15 décembre, journée historique. Vingt ans après les faits, un ancien président de la République, membre de droit du Conseil Constitutionnel, a été condamné à 2 ans de prison avec sursis pour détournements, prise illégale d'intérêt et abus de confiance. C'est une première, bien tardive, sous la Vème République.

A l'Elysée, on « ne réagit pas ». On serre les fesses. Car l'affaire qui valut cette condamnation à Jacques Chirac est autrement moins grave qu'une autre, celle de Karachi. Tout juste si Sarkozy a rappelé que Chirac « avait l'estime des Français ».

Mercredi à l'Assemblée nationale, la députée socialiste Delphine Batho avait demandé à François Fillon de préciser ce que savait Nicolas Sarkozy, ministre du budget à l’époque. Michel Mercier, garde des Sceaux, est monté au front ... pour répondre à côté. . Le clash s'est poursuivi quelques heures plus tard quand le président de l'Assemblée, l'UMP Bernard Accoyer refusa une nouvelle question sur l'affaire.

Renaud Donnedieu de Vabres, ancien conseiller de François Léotard, ministre de la Défense en 1995, a été mis en examen jeudi. Il avait été libéré après 20 heures de garde à vue entre mardi et mercredi.

Les juges van Ruymbeke et le Loir enquêtent toujours sur le financement illégal de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995 par des rétrocommissions en marge de deux ventes d'équipements militaires par la France, des sous-marins Agosta au Pakistan pour 84 millions d'euros, et des frégates Sawari II à l'Arabie saoudite pour 200 millions d'euros, signées par le gouvernement Balladur. Ministre du Budget, Nicolas Sarkozy avait notamment validé la création de la société HEINE, par qui transitaient les commissions du contrat Agosta.

Plusieurs témoins ont accusé Renaud Donnedieu de Vabres (« RDDV ») d'avoir introduit deux intermédiaires dans ces contrats d'armement, dont Ziad Takieddine, déjà inculpé. Ce n'est pas tout. RDDV aurait été présenté à Thierry Gaubert, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, par ... Nicolas Bazire, ami toujours de ... Nicolas Sarkozy.

Sarkozy sera-t-il sanctionné ?

Jeudi, il avait fait venir deux caméramans de l'Elysée, monter une estrade, installer un pupitre. Il s'agissait de récupérer un hommage à une policière tuée dans l'exercice de ses fonctions.
« Elle a rendez-vous quelques instants plus tard avec une mort héroïque, une mort qui allait bouleverser la France. Lorsqu'elle arrive sur les lieux avec ses collègues, le forcené qui s'était armé d'un sabre japonais est pris d'une rage criminelle. Il blesse un employé de la Préfecture et se jette alors sur Anne qui vient de s'avancer pour protéger ceux qui se trouvent sur les lieux et ne pas exposer les deux jeunes adjoints de sécurité qui l'accompagnent. »
Nous avions la nausée devant une telle opération.
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MessageSujet: De mal en pis !!!   Désormais c'est du grand Guignol ! du grand n'importe quoi ! - Page 2 Icon_minitimeMer 11 Jan - 16:29

Sarkozy perd ses nerfs sur le quotient familial
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Mardi, il est parti à Mulhouse donner ses voeux « à la France solidaire ». Quelques heures avant, en coulisses comme toujours, il avait fustigé une proposition socialiste de remplacer le quotient familial. Et ses proches se sont déchaînés comme jamais: « assassine », « anéantissement », « folie », « coup de massue »... La Sarkofrance du Fouquet's n'hésita pas dans la surenchère et la vulgarité. Seule Nadine Morano, peut-être épuisée par sa suractivité

Quant aux voeux de Nicolas Sarkozy « à la France solidaire », on les oublia.

Président des Riches
Il est comme ça, Nicolas. Il n'attend pas de connaître le détail d'une proposition pour la critiquer violemment. Il n'a pas le monopole du défaut, mais il le porte jusqu'à la caricature. Mardi matin, comme chaque mardi matin, il tenait son « petit-déjeuner de la majorité » avec les quelques membres du clan qui lui sont encore fidèles. Et comme à chaque fois, il en profita pour critiquer François Hollande, cette fois-ci sur le quotient familial. Comme à chaque fois, l'argument fut caricatural et aboyé par le Président du Fouquet's.

Jamais en face, toujours en douce.

« Ce serait une folie. C'est quand même quatre millions et demi de familles qui sont concernées. C'est un coup porté à notre politique familiale. Elles y perdraient beaucoup. » a-t-il confié à des proches qui se sont empressés de le reporter. Une folie ? Mais de quoi parle-t-il ? La proposition n'a pas été détaillée. Le camp Hollande a simplement expliqué que le quotient familial pour les plus riches devait être remis en cause, et qu'une piste était de le remplacer par un crédit d'impôt pour les moins fortunés. Environ 10% des ménages les plus riches captent 25% des 10 milliards d'euros de réduction fiscale que représente le quotient familial chaque année. Le pays compte 7 millions de bénéficiaires, et non 4,5 millions comme l'avança imprudemment Sarkozy dans sa première attaque. Lundi, les Echos révélait que Valérie Pécresse avait commandé une étude à ses services sur la proposition socialiste: le remplacement du quotient familial par un crédit d'impôt rapporterait en moyenne 1000 euros par an aux 3,5 millions de foyers les moins aisés. Il est plafonné à 2.300 euros par demi-part fiscale et par an.
« Dans le détail, elle ferait près de 5 millions de gagnants (à hauteur de 829 euros par an en moyenne) et un peu moins de 4,5 millions de perdants (à hauteur de 931 euros en moyenne). Pour près de deux tiers des ménages, la réforme serait neutre. Les gagnants se situeraient parmi les ménages gagnant jusqu'à 3 SMIC (soit 4.200 euros brut par mois). L'impact serait défavorable au-delà.»
Le concert des perroquets sarkozystes s'emballa dès la matinée. « En proposant la fin du quotient familial, François Hollande envoie un message d’anéantissement de la politique familiale française » s'exclama Jean-François Copé. Et comme il n'était pas à l'abri d'une caricature: « la gauche veut s’attaquer à ce qui fonctionne bien en France, tout en voulant par ailleurs, par immobilisme, conserver ce qui ne fonctionne pas ! » Fichtre ! Valérie Pécresse sur Twitter à nouveau, avait sélectionné quelques arguments-choc. A l'Assemblée, elle dénonça un « coup de massue »... qui n'avait pas eu lieu. « Injuste pour les classes moyennes, dangereux pour la politique familiale, irresponsable au total » a lancé le ministre de l'agriculture (sic!) Bruno Le Maire. Son jeune collègue Laurent Wauquiez, toujours dans la nuance, a dénoncé une « proposition assassine pour les familles des classes moyennes et des classes moyennes modestes ». Classes moyennes modestes ? Mais qui paye les franchises médicales, le relèvement de la TVA à 7% ou le renchérissement des mutuelles ? Il fallait faire peur, et Laurent Wauquiez est toujours assez doué pour agiter des chiffons rouges caricaturaux: « d'autres quotients seraient remis en cause : qu'est-ce qu'on fera pour le quotient dont bénéficient les veuves ? Qu'est-ce qu'on fera pour le quotient dont bénéficient les personnes handicapées ? ». Rien sur les enfants

Un peu plus tard dans la journée, François Hollande précisa qu'il ne s'agissait pas de supprimer le quotient familial. Mais le Sarko-clan tout entier s'était déjà emballé, emportant quelques journalistes dans son sillage. Bien joué ?

L'UMP oublie
Puisque le clan sarkozyste s'inquiétait de la politique familiale, il aurait pu s'expliquer sur une fichue statistique publiée ce mardi. Le Conseil d'analyse stratégique révélait que « la diminution des postes d'enseignants a fait chuter le nombre d'enfants de moins de trois ans scolarisés en maternelle », de 35% en 2000 à 14% en 2010. Bien sûr, il y a davantage de places d'accueil pour les moins de trois ans. Mais pas assez compte tenu de la natalité française. En 2008, une députée UMP, Michèle Tabarot, écrivait déjà que « l'écart est considérable entre le rythme de croissance actuel (de créations de places) et celui qu'il faudrait atteindre pour répondre à la demande ».

Autre sujet très familial, sur lequel on attendait un commentaire à défaut d'une explication ou d'une réponse de la part du clan Sarkozy, l'envolée des prix: l'Observatoire annuel des prix des Familles Rurales a communiqué ce mardi son évaluation de l'augmentation des prix du « panier de la ménagère rurale » l'an dernier, une sélection de 35 produits de base que l'observatoire suit depuis 2006. Et les nouvelles sont mauvaises. Loin des fausses estimations de l'inflation officielle (qui mélange les ordinateurs et le pain, les voitures et le pain, etc), ce panier a le mérite de donner une indication un peu plus fidèle de la réalité de la vie chère. L'an dernier, l'inflation de ce panier a été de ... 4,4%. Un record... sans commentaire officiel, évidemment.

L'UMP aurait pu déployer autant d'énergie à expliciter ses propositions pour le sommet social du 18 janvier: de combien la TVA à 19,6% sera-t-elle relevée sous un fallacieux prétexte social ? Mardi, une mauvaise confidence d'un député UMP nous apprenait aussi que le gouvernement envisageait une réforme législative rapide pour permettre la suppression de la durée légale du travail au motif d'accords dit de « compétitivité ».

Que dire enfin de cette proposition de l'UMP « de faire sauter l'interdiction pour les jeunes apprentis de travailler de nuit », débusquée par notre confrère Slovar ? Il s'agirait d' « adapter l’apprentissage aux situations locales » pour mieux favoriser la production de terroir... nocturne... Sans blague !


Guéant, à nouveau l'immigration
Hasard du calendrier, ou pas, Claude Guéant livrait à Paris ses statistiques de l'immigration en 2011. Le ministre semblait ravi, ses services avaient enfin réussi à expulser quelque 32.912 étrangers, et le nombre de naturalisations avait chuté de 30%. Quels records ! Nicolas Sarkozy espérait sans doute faire la nique à Marine Le Pen.

Pour 2012, le ministre espère expulser 35.000 clandestins et réduire de 10% à nouveau le nombre de naturalisations. Son discours fleuve (une heure de chiffres) ressembla aux grandes heures de ces prédécesseurs Brice Hortefeux et Eric Besson.

Claude Guéant était content de tous ses indicateurs: – 3,6% de premiers titres de séjour, -26% de nouveaux salariés étrangers, -14% de regroupements familiaux, etc. Un pur bonheur !

Mais la France, a précisé Guéant, a « su rester ouverte ».

Et Nicolas Sarkozy également.

Très ouvert, et mesuré.
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MessageSujet: L'incompétence au pouvoir   Désormais c'est du grand Guignol ! du grand n'importe quoi ! - Page 2 Icon_minitimeMer 11 Jan - 16:30

C'était sa dernière idée. Il en a porté la mise en scène jusqu'à Berlin: la Sarkofrance allait se doter d'une taxe Tobin, une taxe sur les transactions financières, sans attendre ces partenaires européens ni a fortiori un accord du G20 qui n'est jamais venu.

Nicolas Sarkozy suivait sa tactique électorale du moment, proposer tous les jours ou presque une mesure « forte » qui provoque son concurrent socialiste François Hollande. Il cherchait aussi à compenser l'effet désastreux d'un relèvement annoncé de la TVA vers les 23 ou 24%.

Seulement voilà, cette nouvelle taxe Tobin version Sarkozy n'a trompé personne, excepté peut-être le Figaro de lundi 9 janvier. Dès l'après-midi du 9 janvier, tandis que Nicolas Sarkozy s'affichait à Berlin auprès d'Angela Merkel, le quotidien le Monde publiait un long article d'Arnaud Leparmentier qui débusquait l'arnaque: « De la taxe Tobin de Sarkozy à l’impôt de Bourse ». Et oui, la taxe Tobin version Sarkozy n'était finalement qu'une belle arnaque.

Sarkozy a la mémoire défaillante
Le 16 novembre 2007, les députés UMP votaient la suppression d'une taxe sur les transactions financières pourtant centenaire en France, l'impôt de Bourse. Attac s'en était indigné. Même les Britanniques ont toujours une taxe similaire, un droit de timbre de 0,5 % et « qui rapporte selon Bercy 2 à 3 milliards de livres par an ». En France, l'impôt de Bourse était plus modeste, il taxait les transactions de moins de 153 000 euros à 0,3 %, puis s'abaissait à 0,15 % au-delà, pour un produit estimé à moins de 300 millions d'euros par an.

En décembre dernier, il y a quelques semaines à peine, le secrétaire d'Etat Pierre Lellouche s'opposait au Sénat à toute taxe sur les transactions financières, la jugeant « contre-productive »... On reste bouche bée, on ne comprend plus...

Mieux, une autre taxe sur les transactions financières existe déjà dans notre code des impôts depuis 2001... Une mesure votée en novembre 2001, comme l'a rappelé François Hollande lundi soir sur Canal+ comme notre confrère Menilmuche, pour le cas où les autres pays européens l'appliquent enfin.

Sarkozy menace l'Europe
Est-ce vraiment le moment de faire cavalier seul ? L'Europe a besoin d'une gouvernance plus forte. Nicolas Sarkozy lui-même l'a dit été répété ces derniers mois. Les intervenants financiers (prêteurs, agences de notation, traders) ont largement fait comprendre aux gouvernements de la zone euro que la dispersion politique aggravait la situation économique et financière; qu'il fallait une meilleure coordination.

Et pourtant, notre Monarque national s'est mis bille en tête, un dimanche de janvier 2012, de faire voter une taxe sur les transactions financières et, pire, de le crier sur les toits comme un désaccord majeur qu'il avait avec le reste de ses partenaires européens.

Cet homme-là sait-il seulement ce qu'il fait ?

Cette irresponsabilité est d'autant plus grave que la situation, encore fragile, semblait se stabiliser quelque peu: la BCE s'est mise à prêter à taux bradé à toutes les banques européens dans les derniers jours de décembre. Mais la récession est là, et une prochaine dégradation brutale, passée la trêve hivernale, n'est pas à exclure. L'Italie risque une nouvelle dégradation de sa note de crédit.

Sarkozy se contredit
Nous avons l'habitude, mais mieux vaut le rappeler. Lundi, sur toutes les télé et radios de France, de précédents propos de Nicolas Sarkozy en 1999 contre toute taxe Tobin furent rediffusés en boucle. Le Monarque pouvait s'abriter sur la Grande Crise pour justifier ce énième revirement personnel.

Lundi, tandis que Sarkozy fanfaronnait à Berlin, les marchés financiers étaient à nouveau fébriles.


« Ma conviction, c'est que si nous ne montrons pas l'exemple, cela ne se fera pas.» déclara le président français. Angela Merkel a souri, lors d'une conférence de presse commune hier après-midi. Puis elle a dit qu'elle attendrait le calendrier européen. « Côté allemand, le but est d'avoir une déclaration d'intention des ministres des Finances d'ici début mars».

Le Monarque a ajouté qu'il n'était pas question de dévoiler l'affectation d'une telle taxe franco-française avant le sommet du 18 janvier (qu'il rebaptisa « sommet sur la crise »). Cette taxe Tobin version Sarkozy ne serait donc que cela, une pillule pour faire avaler la TVA sociale... ?

« Le vrai risque, actuellement, ce serait de ne pas prendre de risque » expliquait Nicolas Sarkozy ces derniers jours. Mais pour la France, le vrai risque n'est-il pas de laisser un pareille incompétence plus longtemps aux commandes ?
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MessageSujet: Quel pauvre type !   Désormais c'est du grand Guignol ! du grand n'importe quoi ! - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Jan - 17:02

Sarkozy applaudit la fermeture de MegaUpload et demande Hadopi 3

Guillaume Champeau
Numerama
ven., 20 jan. 2012 03:50 CST
Le communiqué paraît tellement surréaliste qu'il a d'abord fait place à un mouvement de flottement dans les rédactions. Etait-il vrai ou s'agit-il d'un faux ? Nicolas Sarkozy, dans une dépêche transmise à certains journalistes politiques, s'est félicité dans la nuit de jeudi à vendredi de l'opération menée par le FBI et le Département de la Justice américain pour fermer MegaUpload. Une communication étonnante s'agissant d'une opération de police menée par un autre état que la France. Rarement le dirigeant d'un état s'immisce ainsi, même pour se réjouir, dans les affaires judiciaires étrangères.

"La mise à disposition illégale, par ce service, d'oeuvres protégées par le droit d'auteur, permettait à ses promoteurs de réaliser des profits criminels sous la forme de recettes publicitaires ou d'abonnements de ses usagers", affirme Nicolas Sarkozy.

On note que contrairement au communiqué officiel des autorités américaines, qui prennent le soin d'utiliser le mot "allegedly" ("prétendûment") pour décrire les faits, le président français ne s'embarrasse pas de la présomption d'innocence. Et qu'il commet au passage une erreur de qualification juridique : en France, la contrefaçon n'est pas un crime mais un délit.

Le président de la République estime "que la lutte contre les sites de téléchargement direct ou de streaming illégaux, qui fondent leur modèle commercial sur le piratage des oeuvres, constitue une impérieuse nécessité pour la préservation de la diversité culturelle et le renouvellement de la création".
"C'est le financement des industries culturelles dans leur ensemble qui est mis en cause par ce type d'opérateurs", dit celui qui avait demandé lors du Forum d'Avignon que les autorités françaises s'attaquent au streaming et au téléchargement direct.

A cet égard, le chef de l'Etat "invite les ministres concernés ainsi que la Hadopi, qui vient d'engager une consultation à ce sujet, à étudier rapidement l'utilité de compléter notre législation par de nouvelles dispositions". Hadopi 3 est donc bien en marche. L'Hadopi devrait remettre ses propositions dans le courant du mois de février, avec l'intention de bloquer les transactions financières des plateformes.
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MessageSujet: Il joue la cantatrice incomprise qui déprime et veut s'en aller : he bien qu'il le fasse !!! et au trot !!! Casse-toi ! et vite !!!   Désormais c'est du grand Guignol ! du grand n'importe quoi ! - Page 2 Icon_minitimeMer 25 Jan - 16:20

Sarkozy: après le stress, la déprime ? Ou la manipulation ?
Nicolas Sarkozy a retrouvé ses ténors à l'Elysée pour son habituel petit-déjeuner du mardi matin. Pas question d'accélérer l'entrée en campagne a-t-il fait savoir. Pourtant, la publication par le Monde de ses confidences faussement officieuses sur son éventuel retrait de la vie politique avait aggravé le blues ambiant.

Le jour même, l'UMP distribuait 6 millions de tracts pour défendre son bilan... pour rien.

Le Monarque était boudeur, agacé, horripilé.




Au point de saborder l'opération de communication de ses fidèles.

Sarkozy déprime-t-il ?
On adore ces propos « OFF », ce « OFF » qui n'est que « IN » tant il a vocation, dans l'esprit de son auteur, d'être répété, amplifié, commenté. Depuis bientôt deux ans qu'il s'est imposé une fausse distance avec la gestion quotidienne des affaires dans sa grande opération de présidentialisation, Nicolas Sarkozy a même usé et abusé de ce faux « OFF ». C'est toujours en coulisses qu'il critique François Hollande ou confie ce qu'il pense, toujours devant des témoins avec l'ambition d'être relayé. Petit déjeuner de la majorité (le mardi), déjeuners mensuels avec les députés et les sénateurs UMP, point politique du lundi matin, etc, les occasions ne manquent pas de lâcher ces fausses confidences stratégiques.

Enervé d'être loin quand François Hollande réussissait le lancement de sa campagne, il a donc lâché des confidences sur un éventuel retrait. Une vraie bourde politique.
« En cas d'échec, j'arrête la politique. Oui, c'est une certitude.
Je suis avocat, j'ai toujours eu un cabinet et je suis passionné de tas de choses. En tout cas, je changerai de vie complètement, vous n'entendrez plus parler de moi !
Je peux voyager, prendre des responsabilités, commencer mes semaines le mardi et les finir le jeudi soir ! Franchement, ça ne me fait pas peur .
De toute façon, je suis au bout. Dans tous les cas, pour la première fois de ma vie, je suis confronté à la fin de ma carrière.
L’aiguille, il faut savoir la retirer progressivement.»
Il apparaissait presque méprisant à l'encontre des Français, comme un enfant capricieux de n'être pas compris à défaut d'être aimé.

Il paraît qu'il cite Pascal, qu'il est davantage soucieux de « la trace qu'il laissera » dans le futur, écrivaient Arnaud Leparmentier et Vanessa Schneider mardi 24 janvier.

Ce mardi, il y avait de quoi déprimer.

L'agence Standard and Poor's venait de dégrader la note de trois banques françaises et de la Caisse des dépôts. A Bruxelles, la Commission promettait une récession modéréeé à la zone euro pour le premier semestre de cette année. Le soir, le ministre du Travail anticipait de mauvais chiffres du chômage en décembre, qui devaient être publié ce mercredi matin.

Un ami de Carla Bruni-Sarkozy, Michel Kazatchkine a démissionné de ses fonctions de directeur français du Fonds mondial contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Son institution avait été accusée début janvier par Frédéric Martel dans une enquête pour l'hebdomadaire Marianne d'avoir financé pour quelque 2,7 millions de dollars une campagne de lutte contre le Sida via des sociétés d'un conseiller de l'épouse du chef de l'Etat. Le mandat de Michel Kazatchkine n'expirait que dans deux ans, mais un audit du Fond, à l'automne dernier, aurait provoqué cette démission anticipée, ce que l'intéressé dément.

Pourtant, le Monarque aurait pu se satisfaire de quelques nouveaux soutiens centristes. Dix parlementaires du parti d'Hervé Morin se sont publiquement exprimés en faveur de Sarkozy. L'opération, un lâchage attendu puisque les services élyséens avaient menacé les dissidents potentiels de représailles électorales pour le scrutin législatif de juin prochain, a fait choux blanc. L'attention médiatique était toute entière concentrée sur l'Aveu présidentiel de la crainte d'un échec.

Mardi après-midi, son ministre des Affaires Etrangères Alain Juppé s'est exclamé: « J’ai vu Nicolas Sarkozy ce matin pendant une heure et demie il ne m’a pas donné du tout ce sentiment. Il a l’air totalement décidé à aller vers la victoire ».

Décidé à aller vers la victoire ?

Donc, il est candidat... ou bien.

En meeting à Marseille
Ces confidences de Nicolas Sarkozy ne trompent plus grand monde. Sarkozy livrait peut-être ses états d'âme mais il voulait se rassurer, conjurer le mauvais sort d'une mauvaise séquence.

Au petit déjeuner de la majorité, le Monarque s'en est encore pris à François Hollande, qu'il accusa de s'être « livré à une attaque absolument sans précédent contre les classes moyennes ». On ne sait pas à quoi il faisait référence, puisque le candidat socialiste, dimanche dernier au Bourget, est plutôt resté sur d'autres terrains. Ces critiques hors sol ne font plus mouche.

Nicolas Sarkozy est ensuite parti au Mucem de Marseille, en avion présidentiel. Nombre d'élus locaux d'opposition boycottèrent le rendez-vous. Ces voeux, cette fois-ci destinés au monde de la culture, s'apparentent de plus en plus à de simples meeting électoraux. Ce n'est en soi pas grave, il suffit d'assumer.

Nicolas Sarkozy n'a d'ailleurs pas dit autre chose sinon défendre son bilan et attaquer, sans évidemment le nommer, François Hollande.

Contre ce dernier, il dénonça l'abrogation d'HADOPI, accusant la gauche de « vouloir réserver à la culture le même modèle que la finance ».
« Je suis proprement sidéré d'entendre certains dire que la loi Hadopi doit être abrogée. Mais rassurez-vous : on l'abroge d'abord et après, bien après, on verra, on prendra le temps de dégager une solution consensuelle. Bref, on nous demande de pratiquer un désarmement unilatéral à l'égard du piratage. »
Il caricaturait la chose, François Hollande ayant pris soin de préciser qu'il voulait remplacer Hadopi, et non pas abandonner toute forme de répression contre le piratage numérique des oeuvres. Il démontra surtout qu'il était le grand inspirateur des railleries publiques et ad nominem que ses sbires - Jean-François Copé en tête - balançaient sans courtoisie à l'encontre de François Hollande depuis des semaines. « Si j'ai compris, il faudrait renoncer pour la pire des raisons, c'est qu'il y a un risque de faire de la peine aux jeunes. C'est simplement la facilité, toujours la facilité, encore la facilité. Dire oui, puis oui, puis oui et encore oui, parce que pour dire non il faut un minimum de courage. »

En matière d'annonces, il fut avare d'idées. Nous étions sidérés. Il paraît que les meilleures de ses propositions seront pour dimanche. Le temps sarkozyen n'est plus celui de la réalité du temps présent.

Trois jours après la présentation du programme du candidat socialiste, Nicolas Sarkozy a choisi de s'imposer sur les chaînes d'information iTélé et BFM-TV (« parce qu'il préfère des experts » aurait expliqué l'un de ses conseillers à un journaliste). Toujours informé à la première source, le Figaro croyait savoir que le Monarque parlerait chômage, logement et compétitivité... Quelle surprise !

Au monde de la Culture, il se félicita d'Hadopi, de la progression « de 21 % de 2007 à 2012 » du budget du ministère de Frédéric Mitterrand (alors qu'il ne s'agissait que d'une grossière manipulation comptable...). Il tonna de sa grosse voix pour tout et parfois n'importe quoi, comme sur la rénovation des cathédrales (« Qu’on ne vienne pas me dire que cela vient heurter le principe de laïcité. On peut entrer dans un cathédrale sans être militant ») ou contre la crise: « La réponse de la France à la crise, c’est la culture »...

A la fin du discours, une jeune femme parvint à lui lancer: « Combien coûte ce genre d’événement, c’est honteux ! », avant d'être expulsée par la police. Une anecdote que seul le journaliste du Monde releva.

Nicolas Sarkozy est candidat, mais ce mardi, il voulait jouer au « retenez-moi-sinon-je-m'en-vais ».
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MessageSujet: Travailler plus et gagner moins : Le nouveau slogan de « Sarkozy 2012 »   Désormais c'est du grand Guignol ! du grand n'importe quoi ! - Page 2 Icon_minitimeLun 30 Jan - 11:06

Travailler plus et gagner moins : Le nouveau slogan de « Sarkozy 2012 » ?
Ceux qui se lèvent tôt et avaient été séduits en 2007, par le travailler plus pour gagner plus, vont découvrir à leurs dépends qu'il vont bien travailler plus ... mais gagner moins. Du moins au cas où ils feraient confiance au président ... pas encore candidat !




Comme aurait dit Coluche, c'est l'histoire d'un mec qui après avoir expliqué aux salariés que les 35H00 les ont appauvris, leur explique qu'ils pourraient travailler 37 ou 39 H00 payées 35 !

Traduction de Xavier Bertrand : sortir de l'esprit des 35 heures, sans faire payer à nouveau la facture aux ouvriers et aux salariés !

Traduction de l'Express : Il pourrait s'agir, dans les entreprises en difficulté, de mettre en place des mécanismes de baisse des salaires pour éviter les licenciements. Le temps de travail pourrait également dépasser les 35 heures hebdomadaires sans augmenter le salaire

Mais d'où vient cette idée saugrenue ?

Eh bien tout simplement de l'UIMM, premier contributeur au budget du Medef !

L'UIMM qui a ni plus ni moins rédigé pour le gouvernement ses préconisations dans : Le «Manifeste pour l'industrie» dont Slovar vous parlait en mai 2011.

A l'époque dans un document préparatoire, on pouvait lire : « (...) donner plus de marges de négociation aux partenaires sociaux dans l'entreprise, en permettant via un accord collectif d'«ajuster temporairement la durée du travail et les rémunérations des salariés, à la hausse comme à la baisse, en fonction de la conjoncture». Bref, pouvoir augmenter salaires et temps de travail quand l'entreprise fait face à une hausse temporaire de ses commandes… et les baisser en période de vaches maigres (...) »

A comparer avec les accords compétitivité-emploi dont devrait nous entretenir le Président ce soir et dont François Fillon faisait il y a peu la publicité aux députés UMP. Xavier Bertrand de son côté lançait publiquement : « (...) quand ça ne va pas bien [pour l'entreprise], on peut adapter le temps de travail, s'il y a une garantie pour l'emploi, et travailler par exemple 30 heures seulement, pas forcément payées 30 heures (...) »

Ce qui est expliqué par Jean-François Copé de la façon suivante : « La mondialisation oblige la France à plus de compétitivité, à plus d’innovation, à plus de solidarité, à plus de discipline budgétaire, à plus de réactivité internationale, et tout cela exige du courage, de la clairvoyance et de la fierté nationale (...) »

Nul doute que les salariés apprécieront le « courage » de ... dupliquer les demandes des organisations patronales ! Et d'apprendre par la même occasion que « président courageux qui protège » a d'ores et déjà choisit ceux qu'il souhaitait protéger en cas de deuxième mandat !
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MessageSujet: que le spectacle continue !   Désormais c'est du grand Guignol ! du grand n'importe quoi ! - Page 2 Icon_minitimeJeu 22 Mar - 15:58

Toulouse: Sarkozy, de la com' à l'enquête
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Marine Le Pen était la première, mercredi matin, pour commenter. L'auteur présumé des assassinats de Montauban et Toulouse avait été identifié. Quelque 200 policiers et agents du RAID l'avaient cerné à 3h10 du matin, dans son appartement, dans un quartier résidentiel de Toulouse.

La France était soulagée, mais le Sarko-show pouvait reprendre. Nicolas Sarkozy avait pourtant prouvé, et depuis longtemps, son inefficacité contre l'insécurité.

Mais le show fut énorme, grossier et dangereux.

Sarkoshow
C'était un spectacle. Un show présidentiel inédit qui se déroulait sous nos yeux. Après le Président-protecteur, multi-ému et multi-filmé toute la journée de mardi, voici le Président-dans-l'action ce mercredi. A près de 20 ans d'intervalle, Nicolas Sarkozy nous refaisait le coup de Human Bomb. Le grand cirque médiatique en plein drame.

Au fil d'une matinée éprouvante mais immobile, le spectacle se partageait entre l'Elysée et les abords de la rue toulousaine où le forcené était retranché, entre un Nicolas Sarkozy qui jouait au président calme et rassembleur, et un Claude Guéant qui jouait au Jack Bauer sextagénaire. Le premier « avait été réveillé » par le second dès le déclenchement des opérations. Lundi, Sarkozy avait promis: « Tous les moyens seront mis en œuvre pour arrêter ce criminel » . Mercredi, Guéant l'avait fait. « Guéant a bien travaillé » a commentév Sarkozy lors du Conseil des Ministres. C'était leur moment à tous les deux.

Dans l'après-midi, le journaliste Arnaud Leparmentier du Monde confirmait que la récupération était l'oeuvre depuis lundi: à l'Elysée, « certains conseillers ont gambergé dès lundi sur l'avantage qu'il y aurait à ce que le tueur soit de la mouvance islamiste .» Et Renaud Revel, pour l'Express, ajoutait: « cette journée du 21 mars restera, sur le plan de la communication de Nicolas Sarkozy, une date clé, tant l’Elysée et l’entourage du candidat ont orchestré, avec minutie, chacune de ses apparitions médiatiques, ne laissant à ses opposants, devenus inaudibles, qu’un très faible espace ».

Journalistes abreuvés
Toute la matinée, Claude Guéant abreuva les journalistes d'informations. Ils étaient nombreux et impatients. Quand ce n'était pas lui, les conseillers de la présidence prenaient le relais. Ils avaient de la chance, le forcené se confiait facilement. Mais au lieu de garder ces informations pour la suite de l'enquête, Guéant et l'entourage de Nicolas Sarkozy ne cessèrent, toute la journée durant, de les communiquer à la presse. D'abord il s'agissait de transformer quelques journalistes politiques reconvertis en chroniqueurs judiciaires. Ensuite, il fallait inonder les rédactions de nouvelles sur le sujet du jour. Et le résultat fut à la hauteur, immonde et sans recul. Jugez plutôt.

« Nous pouvons l'appeler coupable présumé, monsieur le procureur ?» demanda Guéant en direct devant de nombreux journalistes, mercredi vers 9h. Le procureur acquiesçait. Le « coupable présumé », donc, avait 24 puis 23 ans, était Français, d'origine algérienne. Il se réclamait salafiste et affilié à Al Qaïda. Pire, il était coupable de plusieurs délits et même emprisonné en France à plusieurs reprises. Il avait même posté des videos de ses crimes sur Internet. Pour le story-telling sarkozyen, le coupable était presque trop parfait: un Français d'origine étrangère, ancien délinquant de droit commun devenu islamiste radical.

Sur les chaînes d'information, on l'appela donc « tueur présumé», « coupable présumé », « forcené » ou « suspect » pour le reste de la journée. Il s'appelait Mohamed. Même son nom de famille fut lâché aux médias un peu avant 10h.

Claude Guéant était partout, et même présent, apprit-on, lors du visionnage des bandes de video-surveillance de l'école juive. On nous confia tous les détails. Le suspect avait été débusqué grâce à l'adresse IP de l'ordinateur de son frère, également interpellé ce matin. Pour son premier meurtre, il avait donné rendez-vous à sa future victime en prétextant vouloir vendre un scooter.

Vers 10h45, Claude Guéant livra une conférence de presse depuis Toulouse. Il confirma les propos du suspect aux membres du RAID, sur son parcours, ses motivations, et ses intentions. Il ajouta que Mohamed avait « d'autres objectifs pour aujourd'hui ».

La manipulation
Vers 11h, ce fut au tour de Nicolas Sarkozy de parler, pour la cinquième fois en 24 heures aux Français qu'il avait rencontré en urgence les représentants des communautés juives et musulmanes. Il voulait éviter tout amalgame. Il avait raison. « Nous ne devons céder ni à l'amalgame, ni à la vengeance.»

A quel amalgame pensait-il ? Que ne l'a-t-il fait depuis 5 ans ! Depuis 2009 et son sinistre débat sur l'identité nationale, tous les amalgames avaient été permis, encouragés, propagés par les ténors de Sarkofrance: rappelez-vous Claude Guéant et ses amalgames en tous genres. Du halal aux Français qui ne se sentent plus chez eux, des civilisations différentes à la déchéance de nationalité. Tout est passé, tout est venu dans la bouche du ministre de l'intérieur.

Vers 14h30, une rumeur, rapidement démentie, affole les médias et la Toile. Mohammed aurait été arrêté. A 14h34, Nicolas Sarkozy arrivait sur les lieux où était retranché le suspect, expliqua l'AFP. Quel président serait suffisamment irresponsable pour se faire filmer à portée de tir de fusil d'un terroriste ? Mais Guéant dément l'arrestation auprès d'Arnaud Leparmentier. Le procureur prévient que Mohamed s'était encore confié. Il aurait projeté trois autres meurtres à Toulouse, un soldat et deux policiers. Nous l'avions échappé bel.

Le feuilleton continue.

Copé saborde Sarko
Plus tard, à Montauban, Nicolas Sarkozy prononça l'homélie funèbre des 3 soldats français tués, tandis qu'Alain Juppé s'exprimait aux funérailles des 3 enfants et de l'enseignant franco-israélien rapatriés dans la nuit. A Montauban, dans la caserne du 17ème régiment de Parachutistes, le Monarque a serré la main des 5 autres candidats présents sur les lieux. C'était curieux. Il eu le ton nécessairement grave: « Ces soldats étaient nos soldats. Ces enfants étaient nos enfants. Cet homme voulait mettre la République à genoux. La République n’a pas faibli. La France rassemblée a donné ces derniers jours une magnifique image d’unité. Cet homme n’est pas parvenu à fracturer notre unité. »


Sarkozy, malheureusement, ne maîtrisait pas ses troupes. On pouvait se demander si Jean-François Copé, à l'oeuvre contre François Hollande dès mercredi, n'oeuvrait pas contre son prétendu candidat. Quand d'autres candidats témoignèrent de leur solidarité avec les proches des victimes, la réaction de quelques UMPistes, sur Twitter puis sur les grands médias, dérapa à nouveau rapidement dans l'outrance.

Il y eut Valérie Rosso-Debord, la jeune députée et déléguée de l'UMP. Elle ne supporta pas entendre François Hollande s'exprimer sur la tragédie. Son communiqué de presse, mercredi, en pleine cérémonie en hommage aux 3 soldats tués à Montauban, fut indigne et indigna: « Alors que la communauté nationale est endeuillée et que chacun mesure la nécessité de l'union nationale face à ces événements, deux candidats, François Hollande et Marine Le Pen, tentent d'instrumentaliser à leur petit profit politicien ce drame ».

Il y eut aussi Sébastien Huygues, un autre proche de Jean-François Copé, qui compléta la salve, en accusant Hollande de profiter «de ces occasions pour retomber dans la politique politicienne et l'instrumentalisation des événements en cours, en fustigeant le traitement de la délinquance, la non-exécution des peines ou la récidive».

Il y eut aussi Ivan Rioufol, l'éditorialiste du Figaro, porte-parole autoproclamé de la majorité silencieuse. Lui n'hésita pas. Il accusa Bayrou, SOS Racisme, Corine Lepage et on-sait-qui d'être « les premiers responsables de cette tragédie qui était à redouter face à l'ampleur prise dans certaines cités par le repliement salafiste ». Le lendemain, le Figaro qui l'héberge ne disait pas autre chose dans son éditorial.

Il y eut enfin Jean-François Copé lui-même, en fin de journée au Figaro.fr pour un entretien publié le lendemain. Il accusa d'abord la gauche d'indulgence coupable (« Ce drame renforce notre totale détermination à continuer à lutter par tous les moyens contre la menace terroriste, mais aussi contre toutes les formes de fondamentalisme et d'intégrisme dont, malheureusement, certains au PS et chez les Verts ont si souvent nié la dangerosité » ). On croyait rêver. Qui gouvernait depuis 10 ans ?

Les doutes sur l'enquête
Nombreux furent les commentateurs à prédire que cette séquence serait formidable pour la campagne de Sarkozy. Et pourtant... faillait-il rappeler son bilan en matière de lutte contre l'insécurité ? Sans doute.

1. L'efficacité des services de renseignement sera inévitablement questionnée. Ils suivaient le suspect depuis qu'il s'était rendu en Afghanistan et au Pakistan. Pourtant, il fut capable de s'équiper en armes de guerre. Quand le RAID voulut intervenir à son domicile, deux policiers furent blessés. Et un véhicule chargé d'armement fut trouvé dans la rue.

Comment un ex-djihadiste espionné par les services secrets « de la 5ème économie du monde » peut-il s'équiper en armes lourdes ?

2. Nicolas Sarkozy a tardé à « suspendre » sa campagne. Quand trois soldats furent tués, les 11 et 15 mars dernier, Nicolas Sarkozy ne s'est autorisé aucun break, tout juste un communiqué.

Pourquoi ?

3. Pourquoi donc le dispositif policier fut-il aussi important ce mercredi ? La question était posée par un ancien du RAID. « Quand on pénètre à l'intérieur d'un appartement, il y a toujours un risque que ça merde. Il faut que ça aille très, très vite, et on part avec un handicap de départ: le suspect connaît les lieux, pas nous. (...) La meilleure solution, c’est plutôt la souricière. On attend qu'il sorte, et on le tope dans la rue, à l'extérieur.»


Qui a demandé cette intervention en nombre et si publique ?

4. Mercredi soir, peut-être le coup de grâce. Un journaliste du Canard Enchainé confie que Mohamed Merah avait été identifié dès le premier meurtre, le 11mars dernier.
« Ce matin, une source de la police judiciaire (PJ) m'a assuré que la PJ avait saisi les adresses IP des quelque 600 personnes s'étant connectées sur leboncoin.fr sur l'annonce du premier militaire abattu le 11 mars. Le nom du suspect (Mohamed Merah) y figurait. Or, il était inscrit sur le ficher du Stic (système de traitement des infractions constatées) entre 16 et 18 fois pour des faits mineurs. Ce qui est énorme. A cela s'ajoute le fait qu'il était également inscrit sur Cristina (Centralisation du renseignement intérieur pour la sécurité du territoire et des intérêts nationaux), le fichier de la DCRI.»
Lundi après-midi, Nicolas Sarkozy savait-il que Mohamed Merah était identifié ?


Ami sarkozyste, je résume: le terroriste s'appelle Mohamed, Copé a peur que Sarko gagne. Sarko est agacé que Hollande reste zen. Le DCRI savait tout.

Ami sarkozyste, reste avec nous.

Le spectacle ne fait que commencer.
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MessageSujet: Il est temps de fermer le rideau...la salle est vide   Désormais c'est du grand Guignol ! du grand n'importe quoi ! - Page 2 Icon_minitimeJeu 26 Avr - 9:08

On dirait une panique mal cachée. Nicolas Sarkozy court après les faveurs des 6 millions d'électeurs qui ont choisi Marine Le Pen au premier tour dimanche. Lundi, il évoqua le « vrai travail ». Mardi, c'était au tour de la Famille. Et après ?

Il y avait pire. Ses proches pensaient déjà aux élections législatives.

Sarkozy était-il déjà enterré ?

Vrai travail, vrais chômeurs
Il voudrait parler aux « vrais travailleurs ». Qui distribuera les cartes ? Qui fera le tri ? Le lieu n'était pas sûr. Initialement annoncée au Champs de mars, la manifestation pourrait glisser au Trocadéro, juste en face, de l'autre côté de la Seine, un lieu moins large où l'effet de foule s'obtient plus facilement.

Sarkozy voulait éviter que le 1er ne se transforme en manifestations anti-Sarko. Après tout, la CGT avait rappelé son appel à le déloger de l'Elysée le 6 mai prochain. «C'est une grave erreur de la CGT et de M. Hollande qui se présente derrière les drapeaux rouges de la CGT, et donc comme candidat de la CGT. C’est son droit, c’est son choix.» critiqua le candidat sortant. Ah... le spectre du drapeau rouge ! Il manquait le couteau entre les dents et la caricature était complète. Qui pouvait lui rappeler le million de demandeurs d'emploi supplémentaires depuis 2007 ?

Nicolas Sarkozy continua, mardi midi à Longjumeau. Qui étaient donc ces « vrais travailleurs » de milieu de journée ? Le journaliste Arnaud Leparmentier, du Monde, s'amusa sur Twitter: « C'est bizarre, la France qui travaille tient meeting à 12h30 à Longjumeau ».

Caricatures
Pour séduire ces 6 millions d'électeurs qui avaient préféré Marine à Nicolas, tout était possible: « A partir du moment où Marine Le Pen est autorisée à se présenter, le vote pour elle n'est pas un vote contre la République » Un sondage indiquait que 68% d'entre eux avaient voté par adhésion et non par protestation. C'était un coup dur. A Longjumeau, Sarkozy livra donc toutes ses vannes. Point d'idées, de propositions, que des vannes ou un débat sur le débat.

« Je dénie donc le droit de faire la leçon de morale à ceux qui ont porté leurs suffrages sur une candidate qui avait le droit de se présenter. Je ne porte pas de jugement. Je ne porte pas de jugement. » Qui faisait la morale ? Justement, Nicolas Sarkozy s'inventait des scandales. Don Quichotte jusqu'au bout.


Il était encore Don Quichotte quand il s'indignait tout seul: « Je n’aurais pas le droit de m’adresser à la souffrance de ces millions de Français, au prétexte que la pensée unique et que la gauche bien pensante, ça la gêne ? » Qu'avait-il fait depuis 5 ans ? Dix ans de droite et Marine Le Pen frôle le second tour...

Il répéta quelques mensonges: « je dis que le 1er juillet, on versera les retraites le 1er de chaque mois et non pas le 8 parce qu’il n’y a aucune raison que l’État fasse sa trésorerie sur les retraités. » Les retraites ne sont pas collectées par l'Etat mais un organisme paritaire. Pire, ce dernier ne récolte les cotisations retraites que le 5 du mois. La seule proposition de Sarkozy couterait a minima 200 millions d'euros par an d'agios !

Il sombrait dans ses formules qui, à force, ne signifiait plus rien. Le poids des mots, le choc de la réalité: «Je dis, moi, le républicain profondément laïc, profondément laïc, je dis aux démocrates chrétiens que la France a des racines chrétiennes, que cela plaise ou non ! » Quelle importance à crier sa laïcité si c'est pour s'agenouiller devant le pape, en décembre 2007 ?

Il n'aimait pas l'assistanat. Que ne l'avait-il crier encore plus fortement depuis ces longues années de gouvernement ? Pourquoi n'avait-il pas assumé ? « Nous ne supportons pas l’injustice qui veut que celui qui ne travaille pas peut gagner dans certaines conditions davantage que celui qui travaille. »

A Longjumeau, Nicolas Sarkozy n'eut pas un mot pour son ami Johnny le chanteur, accusé par le Canard Enchaîné d'avoir un litige fiscal de ... 9 millions d'euros. Sarkozy aime les ragots quand ils concernent François Hollande.

Pagaille
Dimanche soir jusqu'à lundi matin, les proches du candidat sortant étaient des perroquets. Ils répétaient les mêmes éléments de langage, au mot près. Puis, mardi, ce fut la pagaille.
Mardi matin, Chantal Jouanno confiait qu'elle voterait socialiste et non FN en cas de triangulaire aux prochaines élections législatives. C'était tout le problème. Sarkozy courrait après Le Pen mais ses proches pensaient déjà au tour d'après, les législatives. L'ancienne ministre de Sarkozy fut « corrigée ». A l'UMP, on s'agaça. «Mais on s'en contrefout de cette nana qui est en mal d'existence ! Qu'est-ce que vous voulez que cela nous fasse que Chantal Jouanno déconne ! », dénonça Jacques Myard, l'un des députés de la Droite Populaire de l'UMP.

Sur Twitter, Eric Ciotti, le député UMP niçois n'était pas avare en caricature: « @fhollande voulait inscrire la laïcité dans la constitution il devient le candidat des 700 mosquées ! » . Mais le soir même, François Fillon suivait Jouanno. Voter FN ? « Bien sûr que non ! La question ne se pose même pas ». Fillon pense à sa candidature à Paris.

Même Claude Guéant, candidat à Boulogne-Billancourt, excluait publiquement de voter FN en cas de triangulaire. Claude Guéant devenait centriste !

En fin de journée, le Monarque avait encore réuni 200 parlementaires UMP pour les rassurer après la débâcle de dimanche. Pas question de changer une formule qui ne marche pas, on n'a plus le choix. « On a posé les thèmes au premier tour et on n'en changera pas, bien évidemment », dixit Sarkozy, car «les électeurs du FN ont lancé un appel "il faut vous réveiller».


Dans la journée, on apprenait que le Front national avait déposé à l'INPI ce qui serait la future dénomination du parti frontiste, l'Alliance pour un Rassemblement National.

Ami sarkozyste, réveille-toi ?

Il est temps de refermer la page.
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MessageSujet: L'échec qu'il ne sait pas assumer   Désormais c'est du grand Guignol ! du grand n'importe quoi ! - Page 2 Icon_minitimeJeu 26 Avr - 9:09

A l'écouter, Nicolas Sarkozy aurait du proposer des primaires communes avec le Front National. Cela devenait grave et troublant jusque dans les rangs de la droite. François Bayrou s'indigna. Nicolas Sarkozy feignait de ne pas voir où était le problème.

Nous avions collectivement honte pour la tournure prise par cette campagne.

Officiellement, pas question d'alliance avec le FN. Mais le candidat sortant s'embourbait dans ses arguments.

L'échec...
Depuis 2007 pourtant, Nicolas Sarkozy a échoué à conserver les faveurs d'un électorat protestataire - si tant est que l'on considère l'électorat frontiste comme unique, stable et perenne. Sa promesse de pouvoir d'achat supplémentaire a été emportée par la crise et ses propres bêtises (encourager les heures supplémentaires en période de moindre emploi reste l'une des aberrations économiques de ce quinquennat). Pire, en période de crise, le Monarque n'a pas été le président protecteur qu'il prétend.

La France a été protégée d'une dégradation inouïe grâce à l'inertie de son système social et public si décrié aujourd'hui. Et Sarkozy a été responsable d'une multitude d'entailles au dit système qui ont frappé les plus fragiles en première instances: hausse du coût de la santé restant à charge (via les franchises médicales et les déremboursements); suspension des indemnités chômage en cas de refus de poste; suppression des pré-retraites; augmentation de la TVA sur des produits courants; quasi-gel du SMIC; etc.

La lutte contre l'insécurité, ADN politique du candidat sortant depuis 2002, est un autre de ses échecs, largement commenté. Il s'est caché derrière une baisse de la délinquance générale, négligeant d'assumer que les atteintes aux personnes - c'est-à-dire les actes les plus graves - n'ont cessé de progresser en 10 ans malgré une boulimie législative hors normes en la matière. Pire Sarkozy a préféré réduire les moyens et les effectifs des forces de l'ordre.

L'immigration fut un bouc-émissaire facile. Mais sur le terrain frontiste, rien n'est trop fort. Le ministère de l'identité nationale fut un gadget inauguré par Brice Hortefeux (what else ?), puis géré par Eric Besson, fut supprimé en 2011. Malgré des efforts inédits pour traquer les clandestins, les expulsions furent en nombre modeste, souvent iniques et inefficaces, et les excès humanitaires répétés. La mise en oeuvre de l'immigration choisie, avec des quotas par métiers et par ethnie fut aussi inefficace qu'ignoble.

... puis la honte
Mercredi 25 avril, Nicolas Sarkozy a été pris en défaut dans sa posture frontiste sur France Info. Il dut confirmer qu'il ne voulait aucune alliance avec le Front National ni avec Marine Le Pen, mais que ses électeurs avaient totalement raison. Marine Le Pen fut qualifiée de candidat républicaine mais Sarkozy réclamait l'urgence de ramener ses électeurs dans la droite républicaine. Jeu de mot ou confusion des valeurs ?

Quand il était président, il dérapait parfois, mais le dérapage restait ponctuel, avant le suivant, quelques jours ou semaines plus tard. Désormais, c'est l'avalanche quotidienne, plusieurs fois par jour. C'était incroyable, inédit, ignoble.

Marine Le Pen riait de la manoeuvre. Un ministre anonyme confiait qu'il voterait Sarkozy en se pinçant le nez. Un autre membre de la majorité, toujours anonyme, souhaitait que Sarkozy soit laminé « pour être sûr qu’il débarrassera le plancher ». François Bayrou dénonça l'humiliation pour la France et le débat public. « Cette course ventre à terre derrière les thèses du Front national est humiliante. Elle est de surcroît vouée à l'échec parce que la France est un pays construit autour de principes qui ne se laisseront pas entacher ».

Mercredi, il était ensuite à Cernay, dans le Haut-Rhin, en Alsace. Il eut ses habituelles phrases creuses, après 5 ans de gouvernance. « J’ai considéré qu’il fallait mettre tout sur la table, dire la vérité, être le plus précis possible » Le gars avait publié son programme il y a quelques jours à peine... Ou encore: « Je souhaite une société plus juste qui respecte le travail de chacun.» Evidemment, il tenta de faire le débat sur les 3 débats, il cita Martine Aubry quand elle s'énervait contre Hollande pendant les primaires (il le faisait presqu'à chaque meeting depuis février).

Il avait toujours la caricature facile, il s'inventait des histoires, comme celle-ci: « Ou de quelqu’un qui ose dire : « Si vous croisez un riche dans la rue – comprenez quelqu’un qui est au-dessus de 4 000 euros par mois, je cite les bons auteurs – n’hésitez pas à lui faire les poches ! » Il voulait « parler très librement du Front national ». Il se voyait en rempart... C'était triste. Grâce à lui et ses 10 ans de gouvernance sur les thèmes les plus chers aux immondices frontistes - l'insécurité et l'immigration - le Front National avait donc gagné un gros million de voix et menaçait désormais d'aspirer ce qu'il restait de la droite parlementaire.

Il agita évidemment la menace du droit de vote des immigrés (sans préciser que la candidat socialiste ne le proposait qu'aux élections locales). « Vous voulez garder votre mode de vie, vous considérez qu’il n’y a pas assez de frontières, qu’on ne parle pas assez de nation et que nos valeurs sont importantes. »

... et puis l'oubli
Enfin, il termina par TF1, quelque part vers 20 heures. Provocation inconsciente, Laurence Ferrari était vêtue de rouge. Sarkozy n'était plus dans la salle surchauffée d'un meeting où il se croyait encore tribun, mais devant deux journalistes d'un média qu'il appréciait.

« Après 4 années de crise, je n'ai pas été surpris du tout. Finalement... qu'ont-ils voulu nous dire ? (...) Ils ont voulu nous dire, me semble-t-il, "on veut garder notre mode de vie"» . Le refrain, toujours ce refrain. « Bien sûr, on veut bien s'adapter, devenir plus compétitif, mais on veut garder nos valeurs, nos territoires, nos paysages... la façon dont on a l'habitude de vivre. On veut garder les idées que les parents nous ont transmis, que nous voulons transmettre à nos enfants. »

L'homme de la Rupture devenait le suppôt de tous les Conservatismes ? Il continua ainsi, sans énoncer une proposition, sans même rappeler son propre programme publier pourtant il y a peu. Il évoqua le besoin de « frontières pour nous protéger », de « protéger contre les délocalisations », de « frontières pour nous protéger d'une immigration qui ne serait pas maîtrisée. Bizarrement, Nicolas Sarkozy oublia les mots chômage, précarité, endettement, déficits, affaires. Bizarrement...

Mais, s'inquiéta Laurence Ferrari, « ce message, les Français l'envoient à vous...» Sarkozy haussa les épaules: « ce message, ils l'envoient à tous les responsables politiques ». Puis il compléta: « c'est un vote de crise, je veux l'entendre, je veux le comprendre ».

« J'ai vu que M'sieur Hollande, qu'aime bien plaisanter, ... mais c'est pas une plaisanterie, parle beaucoup du Front National » Aviez-vous entendu Hollande plaisanter sur le FN ? Non. Sarkozy faisait de l'amalgame. Il perdait contrôle. Il répéta que le « le vote FN était un vote de crise ». Il accusa Hollande d'aimer Tariq Ramadan: « M. Hollande parle beaucoup du Front national, mais que dit-il, lui, quand Tariq Ramadan ose appeler à voter pour François Hollande? Tariq Ramadan, l'homme avec qui j'ai débattu... souvenez-vous... vous savez ce qu'il proposait ? Un moratoire sur la lapidation de la femme adultère... C'est monstrueux! Voilà un homme qui appelle à voter pour François Hollande ».

Attardez-vous sur cette séquence. Nicolas Sarkozy, pourtant président de la République pour encore quelque jour, accusait donc son rival à l'élection suivante d'être complice de quelqu'un qui s'accorderait de la lapidation des femmes. Et rappelez-vous que Tariq Ramadan n'a pas appelé à voter François Hollande.

Rien que cela.

Mais ce n'était pas tout. Sarkozy continua. « Je vois sur le site d'un journal de gauche un appel de 700 mosquées à voter pour Monsieur Hollande». L'affaire était une grossière imposture, rapidement démasquée. L'initiative venait de ... l'un des anciens employés de Nicolas Sarkozy, Abderrahmane Dahmane, si déçu d'avoir été viré qu'il ne cessait les surenchères pour se faire remarquer.

Quelques minutes plus tard, il était si perdu, qu'il s'égara sur ses propos d'il y avait à peine 48 heures.
François Bachy: « vous voulez faire du 1er la fête du 'vrai travail"»
Nicolas Sarkozy: « Non non. Je n'ai pas dit du 'vrai travail'. Je veux faire du 1er mai une fête du travail.»
François Bachy: « Vous avez quand même dit du "vrai travail'»
Nicolas Sarkozy: « Non, non, non, non, c'est une fête pour célébrer la valeur travail».

Nicolas Sarkozy avait perdu tout contrôle. Il avait lui-même parler, publiquement, devant caméras et journalistes, lundi 23 avril, devant son QG à Paris, d'une fête pour le 'vrai travail'.

Ami de droite, tu mérites mieux.

Nous méritions mieux.
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MessageSujet: Il n'est plus normal...dans sa bulle bien différente des réalités quotidiennes ... pauvre malade!   Désormais c'est du grand Guignol ! du grand n'importe quoi ! - Page 2 Icon_minitimeVen 27 Avr - 8:55

En mars, le chômage avait connu sa plus forte progression depuis 3 ans. Mais allait-il s'inviter, enfin, dans la campagne ? Pas sûr.

Nous étions à dix jours du dernier tour, mais Nicolas Sarkozy préférait parler de Tarik Ramadan, d'islam, d'immigration, des horaires différenciés dans les piscines pour les femmes et les hommes, des « frontières qui rassurent un peuple », de la Grèce ou de l'Espagne, et d'un nouveau fait divers.

Au passage, il chipa trois mesures proposées par Marine Le Pen. Il voulait « être précis ».


De la France imaginaire
Quand il était président, il parlait des sujets qui l'intéressaient, sauf quand l'actualité lui en imposait d'autres. Il visitait une France imaginaire, composée de militants UMP qui applaudissaient et souriaient, parfois même de figurants, dans des petits villages ou des zones reculées, soigneusement bouclées par des cohortes de CRS ou de gendarmes. Parfois, il y avait même des enfants qui agitaient des drapeaux français en criant Nicolas ! Nicolas ! Il ne restait jamais longtemps, et repartait aussi sec avec le même jet ou hélicoptère présidentiel.

Pendant la campagne officielle, Nicolas Sarkozy fut à nouveau hors sol. Il s'inventait des déplacements à Fukushima. Il critiquait vertement des propositions de son rival qui n'existaient pas comme la prétendue suppression du quotient familial ou l'augmentation du nombre de fonctionnaires. Il remerciait des foules fantômes, comme ce mardi à Longjumeau.

Sarkozy croyait qu'en les criant, les mensonges deviendraient vérité. Ils devenaient plus visibles.

Depuis dimanche dernier, il tentait de comprendre cette mauvaise surprise que les Français lui avaient fait, le placer second au premier tour, et talonné par une Marine Le Pen qu'il croyait déstabilisée par son offensive sur les thèmes frontistes traditionnels.

Tariq Ramadan plutôt que le chômage
Il était si sonné qu'il fut pris de moments d'absence.

Ainsi, il accusa François Hollande d'être soutenu par Tariq Ramadan. C'était faux. Mais répéta l'accusation, jeudi matin sur France Inter: « La déclaration de Tariq Ramadan c’est le 11 mars 2012 à Lyon, dans le cadre du Printemps des quartiers, sur le thème “justice sociale, Palestine et islamophobie”. Ils furent trois à appeler à voter pour monsieur François Hollande, monsieur Ramadan et deux autres orateurs, monsieur Brakni, représentant le parti des Indigènes de la République (sic!), et monsieur Marwan Muhammad, représentant le collectif contre l’islamophobie en France. Ils ont tous les trois, dont Tariq Ramadan, appelé les personnes présentes, ainsi que leur entourage, ont-ils précisé, à voter pour François Hollande ou pour un parti politique qui serve l’islam. » C'était faux. Jeudi matin, Tariq Ramadan démentit avoir lancé un quelconque appel à voter Hollande: « Jamais de ma vie, je n’ai appelé à voter François Hollande». Ramadan ne voulait ni de Sarkozy, ni Hollande. Les deux autres prétendus supporteurs de François Hollande nièrent également tout soutien au candidat socialiste.

Sarkozy accusa aussi Hollande d'être soutenu par les recteurs de 700 mosquées de France. c'était faux. Deux mensonges en deux jours.

Le programme FNUMP
Plus tard, il était en meeting, au Raincy, la ville d'Eric Raoult. Il récupéra trois propositions de Marine Le Pen: imposer un examen de français et sur les valeurs de la République pour les immigrés (et non pas les naturalisés); imposer dix années de présence sur le territoire et cinq années de cotisations pour bénéficier des prestations sociales quand on est immigré (i.e. cotiser tout de suite, mais attendre 10 ans pour bénéficier de la Sécu...); et instaurer une présomption de légitime défense pour les forces de l'ordre.

Ses premiers mots furent « pour les fonctionnaires de police ». L'un d'entre eux venait d'être mis en examen pour homicide, suspendu de ses fonctions (mais pas de son salaire). Le Monarque proposa donc une présomption de légitime défense, une mesure qu'il chipait à Marine Le Pen.
« Je suis du côté des fonctionnaires de la République, voilà la réalité. Que la justice dise le droit et nous nous inclinerons, mais je demande que le droit de la légitime défense évolue dans un sens plus protecteur pour les policiers et les gendarmes. Il doit y avoir une présomption de légitime défense. Dans l’Etat de droit, on ne peut pas mettre sur le même plan le policier dans l’exercice de ses fonctions et le délinquant dans l'exercice de ses fonctions à lui »
Il était en rage: contre l'Humanité, « être traité de fasciste par un communiste, c’est un honneur !». Contre le Monde, « ce grand journal dit… Grand. Que j’ai franchi la ligne jaune, la ligne blanche, la ligne rouge ». Contre Hollande, les mêmes caricatures: « Si vous voyez un riche – comprenez quatre mille euros de plus par mois –, faites-lui les poches ». Il surjoua évidemment la victime (« il y a des sujets où, avant même d’avoir commencé, j’avais tort, je ne devais pas en parler.»).

Dans l'équipe de campagne, c'était la curée. Le trop jeune Geoffroy Didier, poulain de Brice Hortefeux et secrétaire national de l'UMP, accusa François Hollande de «se préparer à brader notre citoyenneté» en «accordant le droit de vote aux sans-papiers». C'était faux. Cette mesure n'existait pas dans le programme du candidat. Lionnel Luca, député UMP de la droite populaire qualifia la compagne du candidat socialiste de rottweiler. Des propos ignobles condamnés, avec effort, par Nathalie Kosciusko-Morizet quelques heures plus tard, puis Nicolas Sarkozy sur France2.

Du Pipo et Des Accusations
Le soir, il était à Des Paroles et Des Actes. Il arriva sur le plateau vers 21h50, essoufflé, gris et cassé. C'était curieux. Le coeur battait-il trop vite ?

Au début, il était nerveux, faussement calme.
Il était content de son score, et ne comprenait pas pourquoi on le donnait perdant. «Avec un Front national à 18%, pour un président sortant faire 27,2% après quatre années de crise, c'est pas rien !» A l'Elysée, ses conseillers faisaient leurs cartons.

« Ah bon... quand on dit que Marine Le Pen dit que le soleil est jaune... » Il était agacé qu'on l'accuse de courir après Le Pen. Il s'égara aussi: « Je n'ai pas apprécié la mise en cause par Monsieur Hollande et les responsables socialistes des forces de police dans l'affaire Merah ». Puis il raconta, avec de multiples détails, le fait divers qui valut au policier sa mise en examen. Quasiment mot pour mot comme l'après-midi au Raincy. Il cherchait la formule: « Pour les habitants de la Seine-Saint-Denis, un délinquant et un policier, c'est pas la même chose ! »

Peut-être conscient d'être allé trop loin, il lâcha qu'il lui paraissait normal que le policier soit inculpé. «Que la justice fasse son travail c'est normal (…) La qualification quand même choque beaucoup les policiers ».


Confronté à ses mensonges, il dut reconnaître. Ses aveux furent parfois déroutant
Sur l'expression « vrai travail », qu'il avait nié avoir utilisé, « j'ai voulu dire une vraie fête du travail »... «Est-ce que cette expression je la reprendrai ? Non je ne la reprendrai pas».
Sur son déplacement inventé à Fukushima, « Dans le meeting, ça faisait mieux de dire que j'avais été à Fukushima.»

Il dut reconnaître que l'ultra-cumul des mandats et des fonctions était une faute. A dix jours du dernier tour, il n'était pas trop tard pour bien faire: « Ce n'est pas normal que les ministres puissent être maires ou présidents d'exécutif. Quand on est ministre, on ne doit faire que ça ». Quand il était ministre, avant 2007, il était resté maire et président du conseil général de la région la plus riche de France.

Il fut flou, était-il trop stressé ?
Sur la préférence nationale, il n'était pas d'accord, ou peut être pas... On ne savait plus. Il préférait la préférence communautaire, sauf peut-être pour quelques cas bien précis. On ne savait plus. «Nous avons commis l'erreur d'accueillir des gens sans nous préoccuper de leur intégration» ou encore: «Notre système d'intégration ne marche plus».

En cas de duel FN/PS aux prochaines législatives, ... Nicolas Sarkozy refusa de répondre (« je choisis le moment où je réponds ! »), puis confia : « nous verrons au cas par cas. »

Devant des journalistes, il n'osa pas les tacler, il n'osa pas répéter ce qu'il disait à longueur de meetings contre la presse et les médias. Vers la fin, il dénonça les « journaux de gauche » et la « une de l'Humanité » qui le figurait à côté de Pétain.

Nicolas Sarkozy n'était plus un président normal.
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