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 Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des plus raciste d'Europe ?

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MessageSujet: Il y a un an à Lyon déjà   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeDim 16 Sep - 1:31

Ce matin, mardi 20 septembre 2011, à 7h30, quai Perrache à Lyon, deux cars d’une capacité de 50 places chacun ont emmené des citoyens roumains à Satolas afin d’y embarquer dans un charter spécialement affrété pour l’occasion, direction la Roumanie. Un troisième car devait les rejoindre depuis Saint-Etienne.
Le caractère massif des expulsions (entre 130 et 150 personnes d’un coup) ne fait plus aucun doute.

Toutes ces personnes ont accepté « l’aide au retour volontaire » proposée par l’OFII. Mais attention, il ne s’agit là que d’une manœuvre qui dissimule mal une politique d’expulsion massive et ciblée des citoyens roumains.

D’après les associations présentes sur place, la quasi-totalité des personnes expulsées leur étaient inconnues. Ce qui signifie qu’elles n’étaient en France que depuis peu de temps. En discutant avec certaines d’entre elles, on apprend qu’elles sont venues spécialement pour toucher les primes : 300 € par adulte et 100 € par enfant.
Les 30 000 expulsions annoncées par Claude Guéant et les primes incitatives ont donc créé une véritable course à l’argent. Au lieu de limiter le nombre de citoyens roumains, on en attire de plus en plus.

Cette politique est totalement inefficace puisque toutes les personnes expulsées ont le droit de revenir immédiatement sur le sol français en qualité de membre de l’Union Européenne. Ou, plutôt, elles avaient le droit.
Depuis septembre 2011 et l’application de la nouvelle loi Besson, l’état français délivre aux citoyens roumains des OQTF (Obligations de Quitter le Territoire Français) pour séjour de moins de 3 mois alors qu’auparavant elles étaient délivrées après des séjours dépassant 3 mois… A cette disposition, on a ajouté l’abus de courts séjours de moins de 3 mois.

Ce faisant, la France est en train de fermer l’accès de ses frontières aux citoyens roumains ou plutôt, comme ceci serait illégal, elle les laisse rentrer, mais leur donne immédiatement un ordre d’expulsion.
En résumé, si vous êtes roumains, vous n’avez pas le droit de venir en France plus de deux fois, sinon cela constitue un abus de court séjour. Bien entendu cette disposition n’est pas appliquée aux autres étrangers, sinon la France perdrait ses 80 millions de touristes…

Enfin, cette politique d’expulsions a un coût. On peut l’estimer à 600 millions d’euros. Une commission sénatoriale a estimé le coût d’une expulsion à 20 000 €. Ce qui, multiplié par 30 000, donne 600 millions.

Le gouvernement cherche, parait-il, à faire des économies. S’il arrêtait d’expulser massivement des citoyens roumains, il pourrait économiser 300 millions d’euros (la moitié environ des personnes expulsées depuis le début de l’année étant des citoyens roumains).

La semaine précédente, on a vu plus de 450 Roumains installés en France depuis plusieurs années être expulsés de leurs camps puis traqués à travers toute l’agglomération lyonnaise pendant plusieurs jours et, finalement, réinstallés (par la police elle-même) dans des squats. Aujourd’hui, on assiste à l’expulsion de Roumains venus spécialement pour profiter de l’argent du contribuable français…

Si vous trouvez la logique de tout cela, je vous serai reconnaissant de bien vouloir me l’expliquer.
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MessageSujet: Arrestations et double langage   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeDim 16 Sep - 10:13

Manif contre les expulsions de Roms : deux interpellations
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C’est presque devenu une habitude. Depuis 2010 et le discours de Sarkozy sur le démantèlement des camps de Roms, les associations et partis politiques de gauche* organisent, à la rentrée, une manifestation contre les expulsions. Sauf que cette année, la préfecture a annoncé mener une réflexion pour reloger 300 personnes. Deux arrestations ont eu lieu pour des drapeaux noirs accrochés à des manches de pioche.

Cette manifestation aurait presque pu être une fête pour les 500 personnes qui ont défilé de la place Bellecour à la préfecture du Rhône. Le préfet à l’égalité des chances, Alain Marc, a en effet annoncé à une délégation de représentants associatifs qu’une « réflexion » était menée pour le relogement et l’intégration de 300 Roms, avec comme modèle, l’opération menée par Forum réfugiés auprès d’une centaine de personnes.

Selon les associatifs, plusieurs bidonvilles et squats (à Villeurbanne, Saint-Fons et Lyon) ont été identifiés comme pouvant entrer dans ce futur dispositif. Ils ne devraient pas être évacués.
Depuis la multiplication des expulsions cet été à Lyon, c’est la première fois qu’un représentant de l’Etat va aussi loin dans les promesses.
Cette annonce a toutefois été reçue avec prudence par les militants associatifs. Gilberte Renard de l’association CLASSES (aide à la scolarisation des enfants des squats) reste déçue :

« Si ça se fait, tant mieux pour les 300 personnes. Mais pour les autres, le préfet à l’égalité des chances nous a confirmé que les expulsions vont continuer ».

Avant de porter leurs revendications, la délégation avait demandé la libération de deux personnes interpellées.



Manches de pioche et cortège coupé en deux

Vers les 16 heures, cours de la Liberté, la police est intervenue en queue de cortège. Dans leur viseur : deux personnes portant des drapeaux noirs. Selon une source policière, elles ont été interpellées pour « port d’arme par destination », à savoir un drapeau accroché à un manche de pioche.
Quelques centaines de mètres plus loin, rue de la Part-Dieu, un troisième manifestant de SUD Education, a été arrêté. Une fois vérifiée son identité, les policiers ont contrôlé son sac qui contenait des drapeaux avec des anses en plastique. Il a été immédiatement relâché.

Après la troisième arrestation, le cortège s’est scindé en deux. Les premiers gagnaient la préfecture où la délégation a été reçue tandis que les seconds demandaient la « libération de [leurs] camarades ».
De nombreux manifestants n’ont pas compris pas les motifs de ces interpellations alors que le cortège progressaient dans le calme.
Jacques, militant anarchiste proche des deux personnes interpellées, a tenté une analyse :

« C’est clairement une provocation de la police. Les flics avaient vu les manches de pioche place Bellecour. Ils ne nous ont rien dit pour mieux interpeller après. C’est un bon coup de pression pour détourner l’attention portée au sujet de la manif ».

Les plus vieux militants disaient n’ »avoir jamais vu ça ». Comme Guy Audouy, syndiqué :

« Dans de nombreuses manifs, il y a des manches de pioches pour tenir les pancartes. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Soit la police a fait une connerie, soit elle a fait exprès pour que ça dégénère ».

Les deux personnes ont été relâchées quelques heures plus tard. L’un avec un rappel à la loi. L’autre avec une convocation à la police.



« Des solutions maintenant »

Dans la manifestation, de nombreux participants, parmi lesquelles plusieurs familles roms, considéraient que la politique de Hollande à l’égard des Roms reste dans le prolongement de celle de Sarkozy et ont eu à coeur de rappeler les promesses de François Hollande :

« Je souhaite que, lorsqu’un campement insalubre est démantelé, des solutions alternatives soient proposées ».

Les militants de gauche à l’origine de cette manifestation ont expliqué que la politique menée par le gouvernement est « contraire aux valeurs et aux engagements de la gauche ». Pour trois raisons exposées dans le texte d’appel à la manifestation :

On expulse toujours en nombre. 782 personnes ont été expulsées de terrains ou d’immeubles squattés entre le 9 et le 28 aout.
Il n’y a toujours aucune concertation avec les associations qui interviennent sur les terrains. Le préfet du Rhône est même accusé de tenir un « double langage », en expulsant alors qu’il annonçait qu’il n’allait pas le faire, comme à Saint-Priest.
Suite aux expulsions, il n’y a toujours aucune proposition de relogement. Le tract (imprimé après l’évacuation de la place Carnot) ne mentionne pas le relogement de 24 personnes qui campaient sur cette place.
Les annonces faites par la préfecture du Rhône, si elles se confirment, sont de nature à changer ce constat à charge.

*Liste des organisations qui ont appelé à la manifestation : FNARS, ARTAG,ASET, ATTAC Rhône, CLASSES, Collectif des privés d’emploi et précaires de Vaulx en Velin, COVRA, LDH (69), Europe écologie-Les Verts Rhône, Front de Gauche (PG, PCF, GU, convergence alternative, FASE, Alternatifs, gauche anti-capitaliste ), Maison des Passages, MRAP ; NPA 69, RESOVIGI, RESF, ESC Tassin la Demi Lune, SAF, Demeurant Partout, Ras l’front 69
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MessageSujet: Le pouvoir fait semablant de chercher des solutions...pendant que se poursuivent les expulsions...Hypocrisie socialiste oblige   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeDim 16 Sep - 10:19

Nous ne sommes pas un problème, mais une force de proposition
Après les polémiques suscitées par les expulsions de Rroms, le gouvernement semble vouloir chercher d’autres voies. Saura-t-il sortir des sentiers battus qui ne mènent nulle part, pour explorer des voies nouvelles pouvant mener à des résultats ?

Après les polémiques suscitées par les expulsions de Rroms, le gouvernement semble s’engager sur d’autres voies. Il est vrai que ces expulsions, qu’il s’agisse des « campements illicites » ou des renvois en Roumanie, sont inefficaces. Ôter un bidonville de la vue des employés de la BNP à Paris pour qu’il aille ailleurs que sous leurs fenêtres, ne sert à rien. Les voyageurs du vol Lyon – Bucarest feront le chemin inverse bientôt, comme toujours. En attendant, trop d’argent public a du être dépensé pour ces mesures répressives qui ne font que fragiliser un peu plus la situation des expulsés. Nombre d’acteurs ont déjà dénoncé l’absurdité de cette politique et il est inutile de trop s’y attarder. Reste cependant la question : quelles pistes seront suivies par le gouvernement ? Certains plaident en faveur des « villages d’insertion ». C’est précisément l’écueil à éviter ! Car on peut être de gauche sans tomber dans un assistanat aveugle qui cache mal le contrôle social qu’incarne ce genre de dispositif.

L’échec des « villages d’insertion » n’est pas du uniquement au fait que les Rroms « pris en charge » n’ont pas le droit de travailler. Il est du aussi, et surtout, à la manière dont ils ont été « pris en charge ». La surveillance et le gardiennage de ces lieux représentent 75% du budget de fonctionnement, contre seulement 36,9 % dans les prisons ! L’accès est interdit à toute personne extérieure, y compris à la famille proche des habitants, sauf autorisation expresse. Shocked Shocked Les gestionnaires se félicitent de la scolarisation des enfants, alors dans les « campements illicites », les enfants vont aussi à l’école à chaque fois que les mairies ne s’y opposent pas. Des années après, les « pris en charge » attendent toujours de pouvoir en sortir et mener une vie autonome, sans pouvoir le faire. A Bagnolet, la fin de financement pour les gestionnaires a signifié la fin de l’hébergement et la reprise de l’errance pour un certain nombre de Rroms après un « accompagnement » de trois ans. Pendant cet « accompagnement » deux Rroms ont du abandonner les études universitaires qu’ils avaient entamées, l’association gestionnaire estimant qu’ils n’en avaient pas le droit ! affraid Ainsi donc, si les restrictions à l’accès au travail, décidées et maintenues par la France contre l’avis de l’Union européenne ont été un frein, il n’était certainement pas le seul. Pire, les mandataires chargés de ces villages ne s’en sont jamais plaints et commencent tout juste à suggérer leur levée, comme M. Hollande l’avait promis. Une tentative de justification de l’échec pour s’assurer de nouveaux financements ?

Le gouvernement a un défi à relever : saura-t-il sortir des sentiers battus qui ne mènent nulle part, pour explorer des voies nouvelles pouvant mener à des résultats ? Habitués à défricher, nous sommes prêts à l’accompagner. Les quelques 15000 Rroms roumains et bulgares en situation de précarité ont un potentiel qui a été trop longtemps négligé, comme le prouvent les deux dernières lauréates du prix « meilleur apprenti de France ». Dans un autre registre, un projet alternatif de relogement en auto-construction est en cours à Saint-Denis, associant la ville, des architectes, des associations et surtout les habitants rroms eux-mêmes flower . Considérer ces Rroms comme acteurs de leur intégration, en mettant à profit et en développant leurs compétences est à la fois un gage de réussite et une source d’économies. L’accès au droit commun et à la citoyenneté pour cette population relève de la justice et du bon sens. Nous sommes prêts à y contribuer si le gouvernement en exprime la volonté.

Un site informatif sur les dits "villages d'insertion" : http://www.villagedinsertion.blogsp...
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MessageSujet: Avoir seize ans en terre étrangère. 1. Etre protégé   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeDim 16 Sep - 15:51

Avoir seize ans en terre étrangère. 1. Etre protégé
14 septembre 2012 Par Fini de rire

Après la mauvaise nouvelle de l'été - l'attaque contre les Rroms, qui d'ailleurs ne faiblit pas, la mauvaise nouvelle de la rentrée: les jeunes étrangers mineurs, ou jeunes majeurs, qui se trouvent seuls en France peuvent de moins en moins compter sur une aide pour trouver protection et hébergement, un minimum pour démarrer une nouvelle vie.



Les Rroms, citoyens européens mais sans titre de séjour, et donc sans autorisation de travail, sont 15000 parmi nous. On nous dit que 7000 auront valsé d'ici fin septembre mais, si on se fie aux réalités passées, ils seront bientôt de nouveau 15000.

Les MIE (mineurs isolés étrangers), eux, ne sont que quelques centaines à apparaître chaque année. Ils n'ont pas, ou plus, de famille pour les prendre en charge. Parmi eux des Afghans, des Pakistanais, des Congolais, arrivés à 16 ou 17 ans, parfois plus jeunes encore, ayant fui un danger pressant, ou à la recherche d'un horizon pour leur vie. Qui va leur donner un toit, en dehors de compatriotes compatissants (mais cela n'a qu'un temps, pauvreté faisant loi)? L'Aide Sociale à l'Enfance (ASE), qui relève des Conseils Généraux doit les recueillir et les guider vers une formation, comme elle le fait pour les mineurs isolés français. L'ASE peut poursuivre son soutien jusqu'aux 20 ans du jeune s'il poursuit des études; Ces "contrats jeune majeur" se font de plus en plus rares.

Ce système de protection des jeunes étrangers est dorénavant fortement grippé. Le Conseil Général de Seine Saint Denis a été précurseur dès la rentrée 2011 en se déclarant trop pauvre pour assumer cette protection. Mais depuis plusieurs années on assiste à un rétrécissement général du soutien de l'ASE, trop pauvre elle aussi. Une façon de diminuer la demande est de procéder à des tests d'âge - osseux ou sexuel. Tests dont personne ne défendra la fiabilité, mais qui ont le mérite de permettre de déclarer la personne "âgée de 18 ans ou plus", donc ne relevant pas de la protection des mineurs. Et si l'on vient contester le résultat à l'aide d'un extrait d'acte de naissance, la validité de ce dernier sera alors mise en doute.

Un collectif rennais dénonce l'abandon dans lequel se trouvent une trentaine de mineurs isolés étrangers en Ile et Vilaine:

"Les mineur-e-s isolé-e-s étranger-e-s (MIE) subissent des discriminations racistes et xénophobes.

Sous prétexte de vérification de leur âge, une trentaine de MIE sont laissé-e-s seul-e-s dans des hôtels rennais au lieu d’être placé-e-s dans des structures adaptées.

Dans ces hôtels, les MIE ne sont traité-e-s ni comme des mineur-e-s isolé-e-s ni comme des client-e-s. On les « invite » à se cacher dès qu’un-e client-e blanc-he se présente à l’hôtel. Chaque soir, elles et ils doivent se faire la cuisine et la nourriture fournie n’est pas toujours adaptée à leurs besoins. (...)

On leur promet l’accès à l’école ou à une formation mais rien ne se passe. On ne leur propose rien. (...) On ne les informe même pas de leurs droits en tant que MIE.

Le collectif tient un tableau précis de ce qui est fait ou pas pour 19 d'entre eux qu'ils ont trouvés dans des hôtels, 12 garçons et 7 filles, en possession d'un extrait d'acte de naissance attestant des âges de 15 à 17 ans. Douze ont déjà subi un test physique de minorité: radiographie, pour les garçons, déshabillage imposé et palpation des parties génitales, comptage des dents pour tous. Des pratiques de maquignon. Sans information sur leurs droits de mineurs isolés étrangers, sans accès à l'école, à une formation ou à des activités autres (sport), bloqués dans leurs hôtels sans argent ni titre de transport, ils ont tous un sentiment d'abandon et de peur.



Des Services intégrés de l'accueil et de l'orientation (SIAO) ont été mis en place en 2010 pour "mieux répondre aux besoins des personnes en difficulté, mieux réguler les places sur un territoire donné et en améliorer le diagnostic". Il s'agit de structures qui réunissent et chapeautent les associations qui s’occupent du logement.

J. est arrivé en France mineur, il a été pris en charge par l’ASE pour six mois et logé dans un hôtel à Paris. A sa majorité, au mois d’août 2012, il n’a pu avoir un contrat jeune majeur. Fin du soutien de l’ASE, J. se retrouve à la rue. Il est ensuite hébergé quatre semaines dans la péniche de l’Ordre de Malte, quai de Javel. Retour à la rue. On fait appel au SIAO. Mode d'emploi.

"Il faut commencer par ouvrir un dossier pour le jeune, en passant pas l'une des associations participantes. L'ouverture du dossier (nom et date de naissance) peut déjà prendre plusieurs jours pendu au téléphone. Cette ouverture est indispensable pour demander à être logé, mais pas suffisante.

Ensuite, il faut qu'il y ait une place disponible, il peut y avoir plusieurs jours de carence, ce peut ensuite être une seule nuit isolée, sur une ppéniche ou un foyer pour SDF, c'est bruyant et agité, puis dehors à nouveau. Dehors la journée, même si on a deux nuits de suite.

Ce ne sont pas des conditions pour un jeune, encore moins pour un jeune scolarisé. Mais ils perdent, ou on leur fait perdre, de plus en plus leur scolarisation ..."

Nous verrons dans le billet suivant ce qu'il en est de la scolarisation de ces jeunes.



Martine et Jean-Claude Vernier
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MessageSujet: Quel équilibre pour les roms ?   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeDim 16 Sep - 15:53

Dans la politique équilibrée envers les migrants annoncée par le gouvernement, que va-t-il advenir des quelque 12 à 20 mille Roms roumains et bulgares (enfants inclus), ces citoyens européens soumis à la délivrance d'une autorisation de travail jusqu'à fin 2013 - une mesure transitoire qui pourrait cependant être rapportée immédiatement?



Le 27 juin 2012, une campagne est lancée au Sénat en faveur de la levée de ces mesures transitoires. La sénatrice de Seine-Saint-Denis qui porte se projet le reconnait: "La fin des mesures transitoires ne supprimera pas tous les problèmes. Mais elle ouvrira des pistes qui donneront des perspectives aux jeunes en leur ouvrant des formations. L’emploi est aussi une condition indispensable pour attaquer le problème des bidonvilles et du logement qui ne concerne pas que des Roms". Elle évoque "les médecins très présents dans nos hôpitaux, les architectes, les avocats qui pour certains sont Roms. Les deux jeunes filles roms qui ont remportées les titres de meilleures apprenties de France, sont des preuves vivantes qu’il n’y a pas de blocage culturels à l’insertion". Et on ne peut soutenir sérieusement qu'autoriser l'accès au travail de moins de 10000 personnes n'affecterait quand même pas de façon insupportable les 4 millions de personnes qui ne trouvent pas de travail. La proposition devrait être discutée à l'automne 2012 par le Sénat.

Le 29 juin 2012, le collectif Romeurope interpellait le Premier Ministre: "La situation des Roms roumains et bulgares en France demeure extrêmement préoccupante : évacuations à répétition des lieux de vie, expulsions du territoire, entraves dans l’accès au droit commun (scolarisation, santé, protection sociale…), difficulté voire impossibilité effective d’accéder à l’emploi salarié, stigmatisation".

Un voisin blogueur a fait le point début juillet: ils ont servi de variable d'ajustement pour le chiffre des expulsions. Expulsions? vous n'y êtes pas, il s'agit de retours volontaires. On parle de 14000 retours volontaires sur les 33000 expulsions de 2011. Pour une population évaluée à 20000 personnes... Instabilité entretenue par l'attribution d'une prime d'un tiers de SMIC, qui n'aide certainement pas à l'intégration d'une population équivalant à celles de Dax ou de Concarneau.

S'adressant aux préfets le 31 juillet 2012, le ministre de l'intérieur annonce des mesures angoissantes pour les Roms et leurs amis.: "(…) la question difficile et complexe des campements de Roms. En tant que ministre de l’Intérieur, je n’accepterai pas que se développent, notamment dans les grandes agglomérations, des zones échappant au droit. Je vous demande donc de faire appliquer les décisions de justice en procédant à l’évacuation des campements. Je vous demande de le faire en accord avec les élus concernés, et en liaison très étroite avec les associations qui prennent en charge les populations. Mais le message est clair : les décisions de justice doivent être appliquées". Ce sera prochainement le cas à Villeneuve-d'Ascq, comme cela l'a été il y a quelques jours à Marseille.

En attendant, le collectif La voix des Rroms souhaite courage au gouvernement: " (...) Tout est une question de définition des mots « changement » et « maintenant ». Car « maintenant », c’est toujours, et toujours, ça peut durer plus ou moins. Les récentes déclarations de M. Valls c’est presque maintenant, mais on a du mal à y voir quelque changement en ce qui concerne le traitement des Rroms. En effet, le ministre se dit obligé de poursuivre les expulsions des Rroms, au point même d’imiter non seulement les méthodes, mais aussi le vocabulaire de M. Hortefeux. M. Valls ne parle pas d’expulsions, mais de « démantèlements », un mot qui évoque plutôt des réseaux et qui n’avait pas été choisi au hasard par Hortefeux. D’ailleurs, faut-il le rappeler, à cette période là, M. Hortefeux avait repris la fameuse formule de Charles Maurras « la France n’est pas un terrain vague », pour justifier les « démantèlements des camps ». Heureusement, M. Valls ne va pas aussi loin.

(...) Courage, gouvernement Ayrault ! Vous pouvez vous en sortir ! Nous, on s’en sort depuis 700 ans envers et contre tout. C’est juste une question de valeurs à respecter, et ce n’est pas très compliqué".

Certes, les Roms, 10 à 12 millions de personnes vivant en Europe, subissent des rejets et des discriminations un peu partout. Le ministre de l'Intérieur le sait bien, lui qui déclare: "J’ai conscience de la complexité de ce phénomène qui prend sa source dans d’autres pays. La Commission de l'UE encourage et finance l'intégration locale de ces personnes, à travers l'éducation, l'emploi, la santé et le logement, et des programmes d'intégration existent, y compris autour de nous. Avec moins de 20000 Roms sur son sol, le lot de la France semble représenter moins de 0,2% de la "charge" européenne. Si l'on oublie les fantasmes complaisamment entretenus, est-ce un équilibre si difficile à trouver?



Martine et Jean-Claude Vernier
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MessageSujet: Quel équilibre pour les Roms? (2)   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeDim 16 Sep - 15:54

Quel équilibre pour les Roms? (2)
08 août 2012 Par Fini de rire

Le ministre en charge de l'immigration (sic) l'a annoncé, et il le fait exécuter: 300 personnes ont été expulsées en deux jours, à Vaulx en Velin et à Villeurbanne. Des enfants, des bébés, des personnes âgées qui ont faim, qui ont soif, et qui vont dormir dans la rue. Nous relayons le récit d'une membre du collectif Roms de Lyon. En attendant Saint Priest, et où encore?



Lundi 6 août 2012

Le terrain de la Rize à Vaulx en Velin (propriétaire Grand Lyon Habitat) était vide lorsque la police est venue : 130 personnes (86 adultes, 43 enfants), familles connues pour certaines depuis plusieurs années qui avaient été expulsées de plusieurs squats ou terrains. Elles étaient arrivées en février 2012 dans ce terrain après le feu du squat Catupolan et la mise à l'abri du gymnase Ambroise Croizat à Vaulx en Velin.

En effet, les familles et toutes les personnes de ce terrain ont préféré partir la veille, le dimanche 5 août, plutôt que de vivre une expulsion et la faire vivre à leurs enfants.

Elles ont erré dans les rues de Villeurbanne proche de leur terrain dans l'espoir de trouver un lieu pour se poser. Chose faite dans un bâtiment abandonné dans une impasse derrière une école. Le lundi matin, la police nationale était là pour les déloger. Elles se sont repliées alors dans un petit terrain attenant - lui aussi abandonné - appartenant une personne privée.

Très vite, les personnes commençaient à nettoyer le terrain, les policiers présents étaient étonnés, ne comprenant pas pourquoi elles se donnaient cette "peine" : elles étaient tout simplement en train de s'installer...

Malheureusement, là aussi la police les a fait partir, elle venait d'appeler du renfort. Aussi c'est avec un très gros effort qu'elles ont repris leurs baluchons, leurs petits bouts de choux éberlués traînant à côté des poussettes surchargées de la richesse de leurs parents.

Plusieurs médias étaient présents : FR2, FR3, Europe 1... d'autres peut être... et il fallait entendre ce que les femmes ont témoigné de leur vie, de ces instants alors que la police les chassait, car elles se sont exprimées avec une telle douleur, avec une telle force, mais en même temps une telle dignité qui ne pouvait que nous atteindre tous et nous bouleverser.

Mais le plus dur restait à venir: trouver un lieu, un abri pour se protéger avec les enfants... le groupe s'est séparé, chacun allant en petit groupe dans une direction qui voulait être un espoir hypothétique!!! Mais qu'allaient-ils trouver? Portes et fenêtres murées? La police toujours prévoyante?... Hier soir ce sont les jardins ou places publiques qui ont dû les "accueillir" pour une courte nuit pleine d'angoisse du lendemain ...

Mardi 7 août 2012

Garages abandonnés rue Léon Blum à Villeurbanne, près métro Bonnevay (propriétaire privé) : 40/50 personnes avec moitié d'enfants, familles connues depuis longtemps qui avaient été expulsées de plusieurs terrains ou squats: Surville, route de Vienne, St Fons... elles étaient là depuis l'automne 2011.

A 6 heures du matin lorsque les personnes de Médecins du Monde sont arrivées, il ne restait plus qu'une famille, les autres familles étaient parties, la police étant venue leur dire qu'elles allaient être expulsées ce mardi.

Rue Roger Salengro à Villeurbanne près du pont de Croix Luizet : 87 personnes (source: police) 50 enfants au moins dont des touts petits.

Ce terrain qui était propriété des soeurs (qui ont gardé la maison de retraite) a été racheté par le Grand Lyon ou la Ville de Lyon. C'était un très grand terrain avec une partie ombragée mais très boueux.

Les familles étaient sur ce terrain en août/septembre 2011 pour les premières arrivées, elles avaient construit des cabanes. D'autres familles se sont rajoutées depuis au fil des expulsions, de la fin du plan froid. La police était passée vendredi ou samedi leur dire que mardi elle viendrait et que tout serait cassé.

Hier lundi l'OFII (Office Français de l'Immigration et de l'Intrégration) est passée et plusieurs personnes ont signé le document acceptant un retour en Roumanie.

Un car partira ce jeudi 9 août à 7 heures de Perrache pour les emmener à l'aéroport St Exupéry pour un départ en Roumanie.

Arrivée à 6 heures, un feu faisait chauffer le café. Les familles étaient très inquiètes, demandaient si la police allait venir, et où iraient-elles... des hommes faisaient la navette jusqu'à la rue... avec une info comme quoi des barrières étaient contre un arbre, mises le matin ou du moins récemment. Des femmes préparaient des grands sacs ou des baluchons faits de grands tissus où elles tassaient des vêtements, des couvertures. Les poussettes se chargeaient dangereusement!

A 7h15 la police est arrivée, une dizaine de camionnettes, peut être une cinquantaine de policiers de la police nationale. Il y eu comme un moment d'incrédulité, de fatalisme en même temps, comme s' ils étaient dans une attente qu'il savaient inexorable, qui les rendaient vidés de tout espoir. Les policiers les ont fait se regrouper sur le milieu du terrain et ils ont commencé les contrôles d'identité parents et enfants, la famille étant au complet, des policiers les accompagnaient jusqu'à la rue où ils les laissaient... !

Des enfants avaient des problèmes de santé, une petite fille née prématurée... un petit garçon qui avait une vilaine plaie au pied... Médecins du Monde est allé chercher ce qui leur était nécessaire et est revenu faire les soins et apporter les médicaments indispensables à d'autres familles.

Pendant ce temps chaque famille attendait patiemment son tour pour être contrôlée, les policiers étaient corrects, ont pris le temps pour effectuer ces contrôles, mais c'était long pour les familles.

A 9h30 tout le monde avait été contrôlé et... était dans la rue.

Toutes les familles étaient assises sur les trottoirs avec leurs baluchons, leurs poussettes surchargées dont certaines n'ont pas survêcu au poids imposé et resteront sur le trottoir.

Repartant à 9h30, j'avais un appel pour me dire que la police venait d'arriver rue Léon Blum (garages) et qu'ils allaient expulser les personnes... Je ne comprenais pas et me rendis immédiatement sur le lieu. En effet, des policiers étaient devant un portail donnant sur l'avenue et des personnes rroms étaient sur le trottoir avec leurs gros sacs... J'allai les voir, je ne les connaissais pas, ils étaient 20, 8 adultes dont une jeune femme enceinte, 12 enfants dont 1 nourrisson. Une jeune femme avait de l'asthme et n'avait plus de médicament pour la calmer. Ils ne savaient pas où aller. Ils étaient très énervés car en plus il faisait très chaud. Puis j'ai fait le tour pour aller à l'entrée côté métro, il y avait 5/6 cars de police le long du trottoir. Un policier m'a dit qu'il y avait une trentaine de personnes à leur arrivée et qu'ils leur avaient dit de partir...

En repartant j'ai vu les personnes rroms partir sur le trottoir. En face une voiture de police stationnait comme si elle allait les suivre. Nous avons déjà vu cela... en septembre 2011 !

Où sont toutes les personnes? Pas de pistes... Il y a de moins en moins de ces terrains vagues qui leur permettaient de s'installer et de construire des cabanes, de moins en moins de maisons ou d'usines abandonnées comme elles en trouvaient il y seulement 3/4 ans.

300 personnes expulsées en 2 jours. 300 personnes: des enfants, des bébés, des personnes âgées qui ont faim, qui ont soif, qui vont dormir dans la rue. C'est une honte pour ce pays, pour cette ville.

NOUS ne voulons pas être ces citoyens qui cautionnent ces actes indignes qui n'honorent pas ceux qui les décident et qui les exécutent.

NOUS continuerons à lutter pour un Toit pour Tous, pour une vie digne pour Tous.

Consciemment les autorités publiques acceptent de mettre en danger la vie de toute une population... alors qu'elles ont autorité sur tous et doivent les protéger tous.

Donc elles sont condamnables... mais comment condamner des autorités qui se donnent tous les droits ?

C'est tout de même un délit grave: une mise en danger de vie préméditée.

Gilberte Renard
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MessageSujet: Faire changer les regards   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeLun 17 Sep - 10:15

« Vous aimeriez vivre dans une caravane ? »
L'association Gadjé-Voyageurs organise un grand concert au théâtre pour faire changer les regards.

La culture tzigane entre au théâtre de Bayonne samedi grâce à Gadjé-Voyageurs. (PHOTO A. D.)
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Des musiciens gitans qui accompagnent un gadjo (1) et des gadjé qui entourent un guitariste manouche. C'est le beau clin d'œil imaginé par l'association Gadjé-Voyageurs, qui lutte depuis 30 ans contre les discriminations envers la communauté des gens du voyage. Samedi, les organisateurs vont pousser les portes du théâtre de Bayonne pour une grande soirée artistique. Une belle manière de « balayer les stéréotypes », selon Michel Molina, travailleur social auprès des gens du voyage et cheville ouvrière de l'association.

« Sud Ouest ». Pourquoi l'image véhiculée par les communautés, appelées parfois à tort « gens du voyage », est-elle si négative ?

RENDEZ-VOUS SAMEDI
L'association Gadjé-Voyageurs est soutenue par les institutions sur ce projet. Rendez-vous au théâtre de Bayonne à partir de 20 h 30, samedi 22 septembre, avec Habas Kalé en première partie et Pascual Gallo (flamenco) en deuxième avec la danseuse Luna. Une exposition des photos sur les gens du voyage de François Mouriès et les peintures de Jérôme Jimenez attendent également les spectateurs. Plein tarif : 15 €. Prévente : 12€. Réduit : 8 €. Réservations sur www.agv64.fr et 05 59 59 54 54.

Michel Molina. C'est le problème de toutes les minorités qui sont rejetées car elles n'entrent pas dans le moule. Les Tziganes sont en France depuis plus de six siècles mais sont toujours victimes de discriminations. Certaines personnes sont encore obligées d'aller à la gendarmerie tous les trois mois pour faire signer leur livret de circulation. Le stéréotype du voleur de poule existe toujours malheureusement. Des délinquants, il y en a, c'est vrai, mais la grande majorité n'a aucun problème. Le souci principal, c'est quand même le racisme dont ils sont victimes au quotidien.

Est-ce que le problème ne vient pas du fait que la société n'arrive pas à les intégrer ?

Contrairement à certains Roms, qui sont arrivés récemment en France, la majorité est là depuis plus de six siècles. Il n'y a pas à les intégrer, ils le sont déjà ! Le problème, c'est le regard extérieur. Certains aimeraient les faire vivre dans des appartements. Mais que je sache, vivre dans une caravane n'est pas un crime. Inversez les rôles : vous aimeriez vivre dans une caravane, vous ? Tout le monde ne peut pas avoir le même mode de vie. Pourquoi vouloir gadjéiser (sédentariser) les gens du voyage ? Gardons nos différences.

Les exemples des gens du voyage qui ne parviennent pas à vivre dans des appartements sont nombreux en effet…

Il faut savoir que l'enfant est davantage éduqué par le clan que par ses parents naturels. Couper ce lien est risqué en terme d'éducation.

Tous les étés, c'est la même rengaine : les caravanes des missions évangéliques débarquent et soulèvent des réactions épidermiques. Comment éviter ça ?

Déjà en faisant respecter la loi : la moitié des communes de plus de 5 000 habitants ne possèdent pas d'aire de stationnement. Mais il faut avoir conscience que l'arsenal législatif n'est pas adapté à toutes les problématiques : Roms, missions évangéliques, gens du voyage sédentarisés, etc. Il faut traiter toutes ces questions au cas par cas.

Les élus sont-ils ignorants de ces problématiques ?

Je ne crois pas. Mais il faut se mettre à leur place. Ce n'est pas facile. À chaque fois qu'un projet d'aire dédiée est dans les cartons, les pétitions fleurissent. Faire changer les mentalités des citoyens, c'est ce qui est le plus dur. Le vrai problème, c'est la méconnaissance. Avec cette soirée concert-expo de samedi au théâtre de Bayonne, c'est l'occasion de se regarder dans les yeux et de mettre à mal quelques préjugés. Le jour où les gens arrêteront de dire : « J'ai rencontré un gitan aujourd'hui » et expliqueront : « J'ai croisé M. Adèle, M. Reinhardt ou M. Untel », alors on aura fait un grand pas. »

(1) Gadjo (ou gadjé au pluriel) est le terme employé par les gitans pour désigner ceux qui ne le sont pas.
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MessageSujet: Le vrai visage des Roms : rencontre au coeur du bidonville   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeLun 17 Sep - 14:04

Le vrai visage des Roms : rencontre au coeur du bidonville
17 septembre 2012 | Auteur Audrey Osseni Imprimer
Société. Qui connaît les Roms ? On les voit depuis la route sans jamais oser y entrer : les bidonvilles de Roms sont devenus objets de fantasmes et de peurs. Nous sommes allés à la rencontre des habitants du bidonville d’Ormoy/Villabé. Découvrez le vrai visage des Roms.


Photo : la chapelle du bidonville attend les fidèles pour l’office de 18 heures. (© Mathieu Miannay / EI)
Mercredi, 14 h 30, les plus petits sont de retour au bidonville. Les bénévoles de l’association Intermèdes-Robinson, présents tous les mercredis, lancent de grands tapis sur le sol. Les enfants s’installent, c’est parti pour deux heures de jeux et d’aide aux devoirs. Avec Victor Brunier, jeune bénévole au Secours catholique qui se rend régulièrement sur le bidonville, et Mathieu Miannay, photographe, nous sommes accueillis par la famille de Théodore. Nous sommes invités à entrer dans le salon aménagé devant la caravane. Nous passons des rideaux blancs, le lieu est chaleureux. On nous offre alors un siège, et la femme de Théodore nous propose le thé ou le café. La petite Sephora, 1 an et demi, joue dans les bras de sa mère, pendant que son père nous raconte l’histoire de sa famille. Papa de trois enfants, scolarisés pour ceux qui sont en âge, il est très soucieux de leur avenir. Il nous explique vivre au jour le jour.
Une chapelle dans le bidonville

Un café et un long entretien plus tard, nous repassons de l’autre côté du rideau. En effet, Théodore nous a révélé l’existence d’une chapelle au sein du bidonville, entièrement construite par ses habitants. Théodore nous y amène alors. Sur le chemin, nous sommes interpellés par Robert, un homme imposant qui nous reproche de partir sans même avoir rencontré tous les habitants. Nous dissipons alors ce malentendu, et informons Robert que nous ne partons pas. Nous découvrirons plus tard que, en effet, Robert avait beaucoup de choses à nous dire. Nous entrons alors dans la petite chapelle qui compte entre 40 et 50 places. Le lieu est particulièrement soigné, et nous sentons tous ici une ambiance apaisée.
« Ne photographiez pas la misère ! »

Si durant ces quelques heures nous rencontrons des personnalités tout à fait différentes les unes des autres, tous nous formulent la même requête : « Ne photographiez pas la misère ! » Tous sont visiblement soucieux de l’image qu’ils peuvent renvoyer à travers les médias. Mathieu Miannay, photographe pour Essonne Info, a photographié ce que nous avons pu voir du bidonville d’Ormoy/Villabé ce jour-là. Des hommes et des femmes, avec leurs différences, leurs parcours marqués au visage, leurs contradictions, leurs rêves mesurés, leurs incompréhensions aussi.
Théodore, l’optimiste



00:0000:00
Photo : Théodore, dans son salon. (© Mathieu Miannay / EI)
Théodore est papa de trois enfants de 1 à 17 ans. En France depuis dix ans, il fait vivre sa famille de petits boulots au jour le jour. Théodore et sa femme ont déposé un dossier de logement il y a trois ans, sans réponse à ce jour. « Sa chance », dit-il, c’est sa foi en l’homme, et en Dieu. « Dieu ne peut pas nous laisser comme ça, je prie pour tous les hommes, même pour la police, même pour celui qui me ferait du mal. C’est ça ma chance. »
Robert, le tribun



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Photo : le regard déterminé de Robert en dit long. (© Mathieu Miannay / EI)
Robert est un tribun qui ne le sait pas. Particulièrement remonté lors de notre visite, il dit se battre pour les enfants du bidonville qui ne connaissent que la France. « Leur pays, c’est la France ! Mes enfants ne savent même pas écrire le roumain ! » En effet, une grande partie des enfants du bidonville d’Ormoy/Villabé sont scolarisés en primaire, collège et lycée.
Paroles d’enfants



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Photo : les enfants du bidonville d’Ormoy posent volontiers pour Mathieu Miannay. (© Mathieu Miannay / EI)
La curiosité des enfants n’a pas d’égal. Très intrigués par notre présence sur le campement, les enfants n’hésitent pas à venir vers nous. « C’est quoi ton appareil ? Ça enregistre les voix ? Moi je veux devenir policier. Mais ne mets pas ma photo, je ne veux pas que mes copines me reconnaissent dans le journal ». C’est là l’interpellation d’une enfant d’environ 13 ans, qui ne figure donc pas sur les photos que nous publions.

Reportage Audio ! à écouter sur

http://essonneinfo.fr/91-essonne-info/30597/le-vrai-visage-des-roms-rencontre-au-coeur-du-bidonville/#
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MessageSujet: Le résultat des déportations...c'est beau ! une HONTE !!!!!   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeLun 17 Sep - 17:51

Un camp de Roms près de l'Hôpital Estaing
Par France 3 Auvergne


Une dizaine de familles viennent de prendre possession d'un terrain près du Nouvel Hôpital Estaing.
Une semaine après le voyage du ministre de l'Intérieur en Roumanie pour trouver des solutions à la question des Roms, une dizaine de familles s'est installée dans un camp à deux pas du Nouvel Hôpital Estaing, dans une grande précarité.
Des cartons, des baches et quelques parpaings pour un habitat de fortune ou d'infortune. En face du Nouvel Hôpital Estaing, une dizaine de familles de Roms a installé son camp. Une circulaire interministérielle datée du 26 août dernier précise que l'ensemble des acteurs locaux est appelé à tout mettre en oeuvre afin de trouver des solutions d'accompagnement pour ces populations. Mais aujourd'hui, leurs défenseurs ne voient toujours rien venir. Shocked affraid Shocked
Alors que la préfecture n'a pas souhaité s'exprimer, Shocked Rolling Eyes Shocked les collectivités nous ont expliqué leurs difficultés à faire face à la situation.

A voir, le reportage de Valérie Riffard, Wafa Dahman et René Thévenot



Clermont-Ferrand : un camp Roms s'installe près... par France3Auvergne
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MessageSujet: Quelle efficacité !...ya pas à dire les socialos-racisto-bobos sont des Nuls- Lands   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeMar 18 Sep - 10:32

Lyon : les Roms sont toujours place Carnot
Leur camp avait été évacué vers la gare de Perrache jeudi dernier juste avant la venue à Lyon du ministre de l'Intérieur Manuel Valls. Une cinquantaine de personnes y vivait dedans. Certaines sont reparties au pays mais d'autres sont restées. Selon le Progrès qui a constaté leur présence sur place, ils seraient une vingtaine à venir la journée, la nuit, ils ne peuvent pas dormir sur place. Par ailleurs, on apprend qu'une délégation du Grand Lyon se rend mardi en Roumanie à la rencontre des Roms de Tinca Laughing Laughing Laughing . Depuis novembre 2010, Lyon est engagé dans un projet de coopération en direction des communautés roms afin d'améliorer leur conditions de vie. La délégation lyonnaise rencontrera également l'ambassadeur de France en Roumanie.

Au lieu d'essayer de se "débarrasser d'eux...pour je ne sais quel "eugénisme"...la solution serait peut-être de leur ouvrir la porte pour une intégration fraternelle non ?
Nous avons la chance qu'ils aient choisi la région alors essayons d'apprécier les valeurs d'une culture spécifique millénaire...cela fera au moins bouger les "cervelats au nombrils dilatés" qui sont englués dans la matérialisme et l'utilitarisme et rendra certainement la ville moins triste !...eux au moins sont les fils du vent !
flower
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MessageSujet: Les lyonnais réagissent enfin et sortent de leur "gras-double !"   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeMar 18 Sep - 10:33

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MessageSujet: A Bordeaux on s'efforce d'intégrer dans l'appaisement   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeMar 18 Sep - 10:38

SOCIETE - Depuis un an, la mairie de Bordeaux a mis en place une médiation auprès des Roms pour préparer leur insertion et, à terme, fermer les squats de la ville...

Emilia a 30 ans et vit depuis 10 ans dans le squat de l’avenue Thiers, avec son mari et son fils. Elle fait partie des 250 personnes qui se sont installées dans ce camp, le plus grand de la ville. Lundi, la mairie a voulu faire un bilan « dépassionné » de l’accueil des Roms à Bordeaux et revenir sur un an de travail de médiation auprès de ces populations. La plupart des occupants du squat sont d’origine bulgare : certains occupent une bâtisse délabrée, d’autres ont construit des cabanes de fortune. Sur Bordeaux environ 548 Roms (Bulgares et Roumains), dont 145 enfants, sont installés sur 9 sites différents. Jérôme Lobao et David Dumeau, médiateurs sociaux issus d’associations ont été recrutés par la mairie il y a un an pour les accompagner vers l’insertion.

Mieux connaître les Roms

« Mon mari vient d’avoir un titre de séjour et fait les vendanges », explique Emilia. « Son titre est assorti d’une autorisation de travailler et son contrat pourrait se transformer en CDI », précise Jérôme Lobao. « En novembre, ils devraient avoir un logement et nous avons des pistes pour qu’Emilia fasse des ménages », ajoute le médiateur. Voilà un exemple de réussite du travail de médiation qui porte plus globalement sur la scolarisation des enfants, sur l’apprentissage du français (primordial pour décrocher un emploi), sur l’accès à un logement décent et à l’emploi. « Il faut arrêter de se focaliser sur les démantèlements des squats, même s’il est vrai qu’il y a des problèmes de troubles à l’ordre public par exemple rue des étrangers (Bacalan) qui nécessitent ponctuellement l’intervention de la police municipale », souligne Alexandra Siarri, adjointe au maire chargée des nouvelles précarités. La municipalité vise la résorption des squats par l’intégration de ce public précaire. « La médiation est ce qui permet de mieux connaître les gens et leurs problèmes et ainsi d’agir avec discernement », pointe t-elle. La mise en place de service de médiation à Floirac et Lormont par exemple permettrait davantage d’efficacité, selon les professionnels.

L’élue a rappelé qu’en décembre 2013, les Bulgares et les Roumains seront autorisés à circuler et à travailler comme les autres citoyens européens

Elsa Provenzano
Un partenariat entre les collectivités

Le MOUS, Maîtrise d’ouvrage urbain et social, un dispositif associant CUB préfecture et mairie et ayant vocation à être un outil d’intégration pour les populations Roms existait depuis trois ans. Il a pris fin en août et la mairie demande à ce qu’il soit reconduit et amélioré. À la préfecture, on assure qu’une réunion des partenaires du Mous est prévue prochainement.
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MessageSujet: Le "double langage " empêche toute scolarisation véritable...comment par ailleurs apprendre quand on se sent "rejeté !"   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeMar 18 Sep - 10:51

Scolarisation des enfants roms : un « mieux »… dans les textes
Le débat autour de la situation des Roms a quitté le prisme sécuritaire pour rejoindre le prisme scolaire. Un changement salué par les associations, à l’heure où l’on estime qu’entre 5 000 et 7 000 mineurs roms en France ont atteint - ou atteindront - l’âge de 16 ans, celui de la fin de la scolarité dite obligatoire, sans avoir été scolarisés - "ou alors de façon très intermittente", explique Michèle Mezard, cofondatrice de Romeurope. Ce collectif, invité place Beauvau le 22 août dans la foulée des démantèlements de camps dits "sauvages" à Lille, Lyon et Paris, a été reçu rue de Grenelle, le 11 septembre, avec le Mrap, ATD Quart Monde et Défense des enfants International, par la ministre déléguée à la réussite éducative, George Pau-Langevain.

Celle-ci avait déjà avait souligné, lors de sa conférence de rentrée le 29 août, que la scolarisation des enfants itinérants et roms ferait partie de ses priorités, sans s’appesantir sur les conditions dans lesquelles ces élèves effectueraient, ou non, leur retour en classe le 4 septembre. Un retour très difficile pour ceux qui ont été expulsés de leur habitation cet été. "Dans le milieu associatif, on parle de 3 000 personnes évacuées", chiffre Michèle Mezard. "On peut penser qu’il y a 50 % d’enfants, et sans doute entre 600 et 700 en âge d’être scolarisés. Le traumatisme qu’ils ont subi est important : ils ont perdu leur toit, leurs repères, leurs affaires, leur cartable… Je doute que beaucoup aient pu revenir en classe."

Trois circulaires

C’est à ces familles, autant qu’aux associations et aux enseignants, que le ministère a voulu adresser un signal fort, le 12 septembre, en transmettant aux recteurs trois circulaires d’application immédiate. Le premier texte "vise à favoriser la fréquentation régulière d’un établissement scolaire dès l’école maternelle, à améliorer la scolarité des élèves issus de familles itinérantes et de voyageurs". Le second rappelle l’obligation d’accueil dans les établissements et les écoles. La troisième circulaire "vise à définir les missions et l’organisation des Casnav", les Centres académiques pour la scolarisation des nouveaux arrivants et des enfants du voyage créés en 2002, héritiers de CEFISEM (Centres de formation et d'information pour la scolarisation des enfants de migrants). Toutes trois font suite à la publication, le 29 août, d’une première circulaire, celle-là interministérielle, sur l’anticipation et l’accompagnement des opérations d’évacuation des campements illicites.

"Il y a un progrès, témoigne Pablo Krasnopolsy, représentant de la CGT au sein du Collectif pour le droit à l’éducation des enfants roms. Les nouvelles circulaires ne se limitent pas à rappeler le droit à la scolarité des enfants et à la continuité de cette scolarité : elles prévoient aussi le déploiement de référents 'éducation nationale' dans les académies et départements, pour signaler les cas de non scolarisation." Une revendication ancienne de Romeurope. "Mais on reste sur notre faim concernant notre principale demande: un moratoire sur les expulsions s’il n’y a pas, derrière, de solution pérenne de relogement", ajoute M. Krasnopolsy Quelques heures avant la signature des circulaires, des CRS évacuaient, à Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne), le campement où étaient installés depuis le printemps près de 200 Roms, dont au moins 40 enfants – "non scolarisés", soutient M. Krasnopolsy, "le maire prenant prétexte de l’expulsion programmée pour leur refuser l’accès à l’école".

Difficile de savoir, parmi les 15 000 à 20 000 Roms en très grande majorité roumains et bulgares qui vivent en France, la moitié en région parisienne et le quart en Seine-Saint-Denis, combien ont fréquenté assidûment les bancs de l’école. Les seuls chiffres officiels, diffusés dans une note d’information de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère, en mars 2012, font état de 38 100 "nouveaux arrivants non francophones de plus de 6 ans" - pas uniquement roms - scolarisés en 2010-2011, dont 18 500 en élémentaire, 16 200 en collège et 3 400 en lycée. Moins de 0,5 % des effectifs scolaires totaux, autrement dit une goutte d’eau. "Il y a environ 20 000 Roms qui sont en France et moins de 10 000 enfants", estime la ministre déléguée George Pau-Langevin. "C’est un nombre tellement mineur qu’il me semble tout à fait possible de les accueillir à l’école."

Possible, vraiment ? La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) a rappelé, en 2010, que le refus de scolarisation des enfants roms restait fréquent. En cette rentrée 2012, encore marquée par 13 000 suppressions de postes, pas facile de faire ouvrir une classe d’accueil spécifique - les classes d’initiation dites CLIN en primaire, les classes d’adaptation dites CLA en collège-lycée. "Ces classes ont elles aussi subi les effets des emplois supprimés, la dégradation des conditions de travail au cours des cinq dernières années", explique Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp-FSU.

Le principal syndicat d’enseignants du premier degré met l’accent sur la difficulté à trouver un mode de scolarisation adaptée à ces populations, même lorsqu’elles sont sédentarisées. "On sait que leur venue en classe dépend beaucoup des associations qui construisent un pont entre les familles et l’école, poursuit Sébastien Sihr. Que leur scolarisation demande la plus grande bienveillance de la part des professeurs, de la patience, une vraie expertise aussi, et un lien de confiance à tisser primordial avec les familles. Si on voit des collègues travailler en ‘bus-école’, la majorité, il faut bien le reconnaître, se sentent plutôt démunis..."

Pablo Krasnopolsy, qui est aussi enseignant en lycée professionnel, est plus critique : "L’argument du manque de moyens, du manque de place en classe n’est pas toujours invoqué de façon transparence, assure-t-il. Il est évident que les classes d’adaptation CLIN et CLA, comme les Rased, ont été affaiblis durant le quinquennat écoulé, mais ça n’explique pas que les collèges et lycées restent, davantage que les écoles, fermés à ces adolescents. La subsistance des 'mesures transitoires', en dépit de la levée partielle annoncée fin août, reste un obstacle au travail des Roms mais aussi à leur formation professionnelle."

Freins administratifs

Autre obstacle, et de taille : les freins administratifs opposés par les municipalités, au mépris de la légalité. Certaines exigent une domiciliation des familles sur la commune en préalable à l’inscription scolaire de leurs enfants – "alors même qu’une adresse postale devrait suffire", rappelle la cofondatrice du collectif Romeurope, Michèle Mezard. Une difficulté – parmi d’autres – à laquelle sont régulièrement confrontés les militants de l’Association de solidarité en Essonne aux familles roumaines, roms. Ils accompagnent plus de 150 familles, certaines depuis "six à sept ans", précise Serge Guichard, coordinateur de l’association, d’autres, comme celles qui viennent d’être expulsées du campement de Créteil, depuis quelques jours seulement.

"Il n’y a pas de rentrée des classes normales pour ces enfants, résume M. Guichard. Tous les obstacles semblent s’accumuler devant les familles, ceux liés à une vie de misère, au manque de moyens pour acheter les fournitures ou prendre les transports scolaires, mais aussi au barrage de la langue quand il s’agit d’instaurer un dialogue avec l’école, au regard de l’Autre, pas toujours bienveillant… Quand en plus vous vous heurtez à l’inertie de l’administration, pas étonnant que certaines familles baissent les bras ! Il faut beaucoup de courage pour pousser ses enfants en dehors des baraquements, les accompagner à l’école avec, sur leurs vêtements, l’odeur du bidonville..."

Pour cette association, le taux de scolarisation des enfants roms n’excède guère 10 %. "Il varie fortement d’un territoire à l’autre, rappelle Michèle Mezard. En Seine-Saint-Denis, il ne dépasse pas 10 %, alors que dans la région nantaise, il a pu atteindre les 100 %." Au-delà du recensement, reste le constat d’une situation globale très préoccupante pour ces enfants, à laquelle les trois circulaires sont censées remédier… à condition d’être appliquées.
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MessageSujet: Les gens du Nord n'ont plus le coeur ensoleillé... qu'ils restent dans la brouillard et les ténèbres !!! ils sont déjà morts d'égoïsme   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeMar 18 Sep - 14:02

Roms dans le Nord : « Pas de nomades à la campagne »
Anaïs Condomines | Journaliste


Une pancarte « non aux Roms » à Cysoing (Anaïs Condomines) affraid
Dix familles, dont une trentaine d’enfants, vivent dans des tentes au pied d’une église, en attendant que soit trouvée une solution.

Le maire n’ose pas encore crier victoire, mais les nouvelles sont plutôt bonnes. affraid Benjamin Dumortier peut se montrer rassurant envers ses très inquiets concitoyens : la centaine de Roms expulsés de Villeneuve d’Ascq ne devrait pas s’installer à Cysoing, ainsi que l’avait ordonné le préfet le 3 septembre dernier. Les quelque 500 manifestants, place de la République à Lille, et les 9 000 signatures déposées sur la pétition ont vraisemblablement eu raison de la fermeté préfectorale.

« Voulons-nous vivre l’enfer ? » Laughing Laughing Laughing Shocked Laughing Laughing Laughing clown

Il faut dire que l’affaire a fait du bruit, dans une commune rurale de 4 500 âmes où l’on tient beaucoup à sa quiétude. Laughing Shocked Laughing Laughing Laughing « Non aux Roms », « pas de nomades à la campagne » clown clown clown Rolling Eyes sont les slogans de ces riverains qui ne décolèrent pas.

La pétition, dont le nombre de signataires dépasse de loin le cadre de la commune, circule accompagnée de ces termes :

« Voulons-nous vivre l’enfer ? Allons-nous attendre d’être vandalisés, d’être rackettés, de retrouver nos voitures détruites ? »

***RACISTES ! XENOPHOBES
vos ancêtres qui étaient immigrés polonais ou autres doivent se retourner dans leur tombe ! car EUX ont bénéficié de l'accueil d'une France humaniste ! rendeer (ndlr) INGRATS

Et sur Internet, la contestation se fait plus virulente encore. La page Facebook, spécialement créée pour l’occasion, a été signalée et bloquée pour propos racistes, Shocked What a Face puis remise en ligne après modération.

Des réactions qui vont bien au-delà du syndrome Nimby (« not in my backyard ») : « L’intégration des Roms oui, mais pas derrière chez moi. »

La mairie, extrêmement mal à l’aise face à certains propos, s’efforce d’apaiser les consciences. Benjamin Dumortier, maire sans étiquette de la commune :

« Nous ne sommes pas dans une démarche d’exclusion Laughing Shocked Cool Laughing Laughing Laughing . Cysoing ne peut pas accueillir toute la misère de la métropole Laughing Laughing Laughing Laughing What a Face clown cyclops , mais nous souhaitons des solutions humaines, équilibrées pour les Roms. » Laughing Laughing Laughing Shocked Laughing Laughing Laughing cyclops cyclops cyclops

Le terrain vague pollué et non viabilisé, affraid affraid affraid censé accueillir une centaine de Roms, est au centre de toutes les attentions.

Une histoire de patate chaude

La réponse de la mairie à Dominique Bur, préfet de la région, est simple : comment intégrer à la commune plus d’une centaine de Roms installés sur un terrain non viabilisé, sans infrastructure ni encadrement ? Les Cysoniens ne croient pas aux promesses d’accompagnement faites par la préfecture et sont rejoints dans leurs arguments par les défenseurs des Roms eux-mêmes.

Le père Arthur, impétueux et infatigable protecteur de la communauté rom, comprend la colère des habitants :

« Je regrette les propos violents tenus par certains riverains, mais je conçois leur ressentiment. L’installation d’une centaine de Roms dans une si petite commune ne peut pas être un succès. Cette solution relève de l’absurde. »

Alors pourquoi la préfecture a-t-elle émis cette proposition qui ne convainc personne, pas même les défenseurs des Roms ? Parce que, depuis plus d’un mois, la mairie de Lille et la préfecture du Nord bounce pig bounce de.[/b]

A droite : « Il n’y a pas de contre-pouvoir »

Si Martine Aubry, présidente de la LMCU (Lille métropole communauté urbaine), assure qu’elle travaille « main dans la main » Laughing Laughing Shocked Cool avec le préfet pour trouver une solution, du côté de l’opposition, on dénonce une « indignation à géométrie variable » de la part de l’ex-première secrétaire du PS. rendeer

Pour Sébastien Huyghe, député UMP du Nord, la manœuvre politicienne de Martine Aubry ne fait aucun doute :

« On refile le bébé en dehors de la métropole lilloise, vers des communes qui n’ont pas eu le bon goût de voter à gauche. rendeer Le préfet, placé sous les ordres de Manuel Valls, ne peut qu’exécuter les ordres de la mairie de Lille. Dans cette histoire, il n’y a pas de contre-pouvoir. »

Reste qu’à la LMCU, on se défend d’avoir exigé des solutions hors métropole.

Michel-François Delannoy est vice-président de la métropole lilloise, il rétorque dans La Voix du Nord du 12 septembre :

« Martine Aubry n’a donné aucun avis sur ces terrains situés hors métropole, ce n’est pas de sa responsabilité. Dans cette histoire, LMCU a pris sa part en créant des villages d’insertion. »

Des Roms à la campagne, c’est possible

Toujours est-il que, pour les défenseurs des Roms comme pour les élus, l’idée d’installer des familles en milieu rural est loin d’être saugrenue.

Dans une commune voisine d’environ 2 600 habitants, l’opération fonctionne depuis maintenant deux ans. Une famille de quinze Roms slovaques est installée dans un ancien presbytère prêté par la paroisse et encadrée par l’association du père Arthur, La Pierre blanche.

Les enfants, qui suivent une scolarité normale à l’école primaire du village, parlent couramment français tandis que le père de famille a obtenu du travail dans une entreprise locale. Anne-Marie Blerviak, membre de La Pierre blanche, détaille :

« La famille a passé un contrat avec la commune : ils n’ont pas le droit de mendier et s’engagent à entretenir la maison dans laquelle ils vivent. Depuis deux ans qu’ils sont ici, on n’a relevé aucune fausse note et la cohabitation avec les riverains se fait sans heurt. » flower

Une famille à Cysoing ? « On verra plus tard »

Pour la bénévole, il ne fait aucun doute que l’intégration progressive et en petit nombre des familles roms à la campagne constitue une solution satisfaisante. Un avis partagé par Benjamin Dumortier qui, s’il ne peut raisonnablement accueillir cent Roms dans sa commune, propose au préfet l’intégration de petits groupes dans la région.

Est-il prêt, lui aussi, à accueillir une ou deux familles à Cysoing ?

« Non, pas dans l’immédiat. Nous en accueillerons peut-être à plus long terme, parce qu’après toute cette histoire, il faudra bien redorer le blason de la commune. »

Une réponse des plus frileuses, pour un problème qui reste entier. What a Face clown Rolling Eyes rendeer

il est RACISTE le NORD !...il est raciste le NORD !

Mais le rôle d'un état responsable
ou d'une société "humaine"
ou d'élus soit disant dignes de ce nom
d'intellectuels s'il en reste
n'est-il pas de tout faire pour chasser le RACISME et promouvoir l'accueil de l'autre

au lieu de retourner au temps crépusculaires du Barbare ? pig clown Suspect

j'ai peur que la fin de l'Europe soit bien triste

(ndlr)


Dernière édition par Admin le Mer 19 Sep - 11:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Rom expulsé finira par revenir   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeMer 19 Sep - 3:01

Rom expulsé finira par revenir
18 septembre 2012 EVENIMENTUL ZILEI BUCAREST
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Au moment où Paris durcit sa politique en matière de rapatriement des Roms vers la Roumanie ou la Bulgarie, certains d’entre eux trouvent leur compte dans les allers-retours avec la France, et notamment dans la somme qu’ils reçoivent pour quitter “volontairement” le pays.

Vlad Teodorescu
Le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls, a déclaré [à la veille de sa visite en Roumanie, le 12 septembre] que l'Hexagone ne pouvait plus accueillir tous ces "damnés de la terre" et ces "populations pourchassées dans leur pays", faisant référence aux Roms qui remplissent les autocars reliant la Roumanie à la France. Seule manque dans cette équation l'opinion des intéressés. Personne ne leur a demandé ce qu'ils pensaient et comment ils voyaient, eux, ce rapatriement. Sans aucun doute, les Roms reviendront en Roumanie et puis repartiront de nouveau, tant que les Français leur en laissent la possibilité.

Balle de ping-pong


A Bucarest, lors de la visite du ministre français, les Roms ont protesté devant le bâtiment du gouvernement, pour exprimer leur mécontentement de n'être qu'une balle dans un jeu de ping-pong entre les autorités roumaines et le reste de l'Europe. Le temps que quelqu'un se décide à résoudre leurs problèmes, ils choisissent encore et toujours l'émigration. Des centaines de Roms "euro-déportés" depuis la France ont fait de ce retour une étape afin de “recharger les batteries” ainsi que leur bourse, grâce aux 300 euros qu’ils reçoivent, par personne, pour quitter le pays "librement et de leur plein gré". Après un séjour de quelques semaines en Roumanie, la plupart repartent vers le pays d’où ils viennent et qu'ils n'avaient jamais véritablement quitté.

Gheorghe Victor, le maire de la commune Cojasca, département de Dâmboviţa, veille sur une communauté de plus de 7 000 âmes, dont 90% sont des Roms, concentrés pour la plupart dans le village de Fântânele. Nombre d'entre eux sont partis un peu partout en Europe: "Je ne pense pas qu'on puisse vraiment parler d'émigrants. A mon avis il s'agit de plusieurs citoyens de l'UE qui partent pour un mois ou deux dans des pays comme la France, l'Italie ou l'Angleterre, où ils peuvent mieux gagner leur vie. Ce sont des citoyens qui exercent traditionnellement le métier de musicien ambulant". Sûr de l'honorabilité de ses administrés, le maire serait prêt à mettre sa main au feu que ces derniers n'ont pas commis de crime là-bas: "99% d'entre eux sont des pentecôtistes. Ils ne boivent pas, ils ne fument pas, ils n'agressent pas, leur foi ne leur permet pas", justifie-t-il.

Une année, un enfant


Prenez la famille de Dan, surnommé "Le Français", et qui prospère grâce à "l'argent de Sarkozy" [allusion à l’aide au retour humanitaire que la France du président Nicolas Sarkozy a massivement utilisée avec les premières expulsions, en août 2010]. C'est l'exemple type du Rom qui fait la navette Paris-Fântânele. On ne peut guère rater sa maison car il a plus d'enfants que tous les autres habitants de la ruelle réunis. Ils trainent autour de la clôture bricolée avec des lattes disparates.

Lorsque la famille sort, parents et enfants réunis, cela fait 13 personnes ! On réalise rapidement qu'ils ont suivi le principe "une année, un enfant". M. Dan s'est retrouvé affublé de son surnom "Le Français" ou "Bonjour" parce que ces derniers temps il se trouvait surtout sur les berges de la Seine, vendant des désodorisants Arbre magique aux feux rouges. Est-ce qu'il a eu des démêlés avec les forces de l'ordre? "Bien sûr que oui, qui n'en a pas eu ? Mais cela dépend de qui fait la ronde et de l'humeur des ‘flics’ : certains font semblant de pas nous voir, d'autres nous confisquent la marchandise et l'argent, mais ils ne nous ont jamais donné de reçu".

Dan "Le Français” dit s'être habitué à faire la navette, quoique le côté "retour" s'effectue souvent "suite à la suggestion" des autorités françaises. Il remercie le Seigneur d'être en bonne santé et de pouvoir faire "cette France-là" car sans elle, ils vivraient tous dans la misère. "Nous avons besoin d'au moins 20 pains par jour" [le pain, dans sa valeur au kilo, est souvent chez les Roms l'unité traditionnelle de mesure de la santé économique], se plaint sa femme en berçant dans ses bras sont petit dernier - pour l'instant. "Les garçons sont revenus à la maison, ils ont vu qu'on pouvait pas faire d'argent par ici et sont repartis", ajoute Madame.

Dan “Bonjour" est rentré au pays cette fois-ci parce que ses enfants étaient malades et il a dû venir aider à les soigner. Lorsqu’il était à Paris, ces dernières semaines, il a dormi dans sa voiture garée dans le XVIème arrondissement. “Une sorte de pied-à-terre à Paris..." Il attend maintenant que ses enfants, restés sur place en France, lui envoient de l'argent pour payer l'autocar de retour. Ce qui sera, bien sûr, possible, si le Seigneur le veut. Et jusqu'à maintenant, Dieu a écouté à chaque fois ses prières.

S
VU DE FRANCE
Où vont donc les aides européennes ?
Lors de leur récente visite à Bucarest où ils étaient venus discuter des conditions de vie et du rapatriement des milliers de Roms roumains qui vivent en France, “les ministres de l'Intérieur et des Affaires européennes, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, se sont vu réserver un accueil plutôt glacial”, écrit Le Monde : les autorités roumaines rejettent en effet l’accusation qu’on leur fait à Paris de pourchasser les Roms. D’après le quotidien français,

le but de la visite de MM. Valls et Cazeneuve était de trouver des solutions pour " fixer " ces populations dans leur pays, notamment par des programmes de développement. Et de comprendre l'échec des multiples plans d'intégration conçus et financés par l'Union européenne.
Selon leurs interlocuteurs au sein de la communauté rom, c’est essentiellement en raison de l’inefficacité – voire de la corruption – des autorités roumaines. Ainsi, Mihai Ion, le chef de la communauté rom de Targu Jiu, affirme au Monde que

si les fonds européens destinés aux problèmes sociaux transitent par le gouvernement de Bucarest, nous ne les verrons jamais. La solution est simple : sortez l'Etat roumain de l'équation et laissez-nous gérer ces fonds nous-mêmes.” L'aide européenne, si on ne prend en compte que le Fonds social européen (FSE) réservé à la Roumanie de 2007 à 2013, s'élève à 3,7 milliards d'euros. En sept ans, la Roumanie n'a dépensé que 7 % de ce budget. Avec un seul député au Parlement, qu'ils accusent eux-mêmes de ne rien faire, les Roms disposent de peu de leviers pour se faire entendre.
“Préoccupé par les élections législatives qui auront lieu le 9 décembre, le gouvernement socialiste n'a quant à lui pas la tête aux Roms”, conclut le journal.
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MessageSujet: Des aménagements déçevants . NOUS EXIGEONS la FIN DES EXPULSIONS !   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeMer 19 Sep - 9:41

Le préfet des Bouches-du-Rhône a invité mardi les collectivités locales à s'engager dans "une démarche d'accompagnement" de familles roms, en présentant la mise en oeuvre de la circulaire du 26 août sur la gestion des campements illicites, après plusieurs expulsions récentes.
Rappelant que l'Etat suit l'intégration de dix familles roms logées en appartement et que la région Paca mène avec les associations une expérimentation similaire avec huit autres familles dans des caravanes et mobile homes, Hugues Parant a notamment proposé au conseil général des Bouches-du-Rhône et à la communauté urbaine de Marseille d'en faire autant.

En retour, le préfet s'est engagé à apporter aux collectivités le concours de l'Etat pour faciliter l'accès à l'emploi des roms --en délivrant les autorisations provisoires de séjour nécessaire-- et la scolarisation de leurs enfants, deux volets de la circulaire du 26 août.
"Mon espoir, c'est que chacun prenne huit à dix familles, pour avoir une quarantaine de familles au total en expérimentation", a dit M. Parant .
La présentation de la mise en oeuvre de la circulaire interministérielle a été faite lors d'une deuxième table ronde sur les roms en préfecture, après une première en juillet organisée à la demande des associations.
Rappelant que l'Etat respecterait les décisions de justice relatives aux campements illicites, comme le stipule la circulaire, le préfet a détaillé le dispositif mis en place dans le département pour "l'accompagnement et l'humanisation des opérations d'évacuation des occupations illicites".
Sont prévus notamment, conformément aux préconisations de la circulaire, un diagnostic de la dangerosité sanitaire et matérielle du campement dans les 48 heures suivant son installation; un aménagement des conditions de séjour (accès à l'eau, à l'électricité, évacuation des déchets, etc.), si la collectivité concernée le souhaite; la mise en place d'un comité de suivi permettant d'informer associations et riverains.
Dans un communiqué, la Ligue des Droits de l'Homme des Bouches-du-Rhône a qualifié cette nouvelle table ronde de "plus que décevante". What a Face
"Les pouvoirs publics ont déclaré avoir pour consigne ferme et non négociable - qui ne peut venir que du Ministre de l'Intérieur Manuel Valls - de faire immédiatement exécuter par la force toutes les décisions d'expulsion rendues par les tribunaux alors que la circulaire interministérielle du 26 août prévoit la possibilité d'aménagement de sites d'accueil, voire le recours à une maîtrise d'oeuvre urbaine et sociale", a déploré son vice-président, Jean-Claude Aparicio.
"Le préfet a une interprétation très étroite et restrictive de la circulaire, qui représentait une ouverture. Ce qui prévaut, c'est le respect des décisions de justice, l'intégration se retrouve à la marge", a renchéri Philippe Rodier, de Médecins du Monde. "Il s'en remet aux collectivités locales mais ce n'est pas une incitation forte. Après s'être bercé d'illusions, on en revient à la situation laissée par Guéant et on continue à entretenir l'errance", a-t-il ajouté. affraid

POUR NOTRE PART NOUS DEMANDONS LE RESPECT DES BIENS ET DES GENS ET LA FIN DES METHODES DES NERVIS ET DES FASCISTES à savoir LES EXPULSIONS ! bounce bounce bounce bom
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MessageSujet: DES RELOGEMENTS BIDONS   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeMer 19 Sep - 9:45

Après les expulsions, les associations dénoncent aussi le relogement des Roms :

Farouches opposants aux évacuations des camps de roms, les associations sont tout aussi critiques sur les solutions de relogement proposées par les pouvoirs publics, en particulier l'hébergement en hôtel, dont elles dénoncent le "court-termisme" et le coût.

Eclatement du groupe, isolement, vétusté des locaux inadaptés aux modes de vie des familles, les associations de soutien aux Roms multiplient les griefs contre ces nuitées d'hôtel qui pourraient pourtant paraître plus enviables que la vie précaire des bidonvilles.

"Les hôtels sociaux sont en très mauvais état. Parfois les prises électriques sont arrachées, les carreaux cassés. Et puis on ne peut pas y faire la cuisine et les enfants ne doivent pas déranger", dénonce Nicole Brulais, membre de l'Association de solidarité en Essonne aux familles roumaines, roms (ASEFRR).

"On peut trouver de sacrés taudis", renchérit Mathieu Angotti, directeur général de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (Fnars), qui juge surtout "absurde" de recourir à un hébergement où "il n'y a pas de travail sur les parcours d'insertion" et "cher" à long terme.

Le coût d'un hébergement hôtelier classique (sans compter l'accompagnement social) revient par exemple entre 17 et 19 euros par nuit et par personne au conseil général du Val-de-Marne qui a compétence pour l'hébergement d'urgence des femmes seules et avec enfants.

Une urgence qui dure

"L'hôtel est utilisé pour répondre à des situations d'urgence mais l'urgence a tendance à devenir de plus en plus longue. Il y a des familles qui restent un ou deux ans", constate Christophe Robert de la Fondation Abbé-Pierre.

Cette question ne se pose cependant pas "que pour les Roms", relève M. Robert, qui souligne l'exclusion d'une part grandissante des populations défavorisées du parc locatif.

Dès lors, l'application à la lettre de la circulaire du 26 août sur les campements illicites, qui prévoît notamment "la recherche de solutions d'accompagnement" en matière de logement, se heurte à la réalité du terrain, notent les associatifs.

"C'est une formidable arnaque!", affraid affraid affraid s'insurge même un membre du collectif Romeurope, qui avait pourtant négocié et obtenu de la préfecture du Val-de-Marne, le placement en hôtel de toutes les familles du camp de Villeneuve-le-Roi, évacué le 11 septembre dernier.

Plus durablement, des sites d'accueil provisoire ou d'autres solutions d'hébergement adapté, existent comme à Strasbourg, Lille, Saint-Herblain (Loire-Atlantique) ou Orly en banlieue parisienne où un village de petites maisons pour sédentariser et insérer 17 familles Roms a été lancé en juin 2011.

Mais construit pour 1,4 million d'euros et d'un coût annuel de 400.000 euros pour l'accompagnement social, ce village, fruit d'un partenariat entre collectivités territoriales et qui se veut une réponse-modèle au problème des bidonvilles, n'est pas lui non plus exempt de critiques.

Certains dénoncent en effet "l'ethnicisation" et la "sélection" affraid affraid affraid à l'oeuvre dans ces villages, quand d'autres s'offusquent du coût pour la collectivité.

"Evidemment que ça grince. Mais c'est surtout révélateur des tensions sur le logement en Ile-de-France, analyse-t-on au conseil général du Val-de-Marne. "Elles finissent par opposer les uns aux autres".

Pour les associations, "l'individualisation des réponses" doit être le pré-requis à toute évacuation. "C'est très difficile de parler globalement mais il faut toujours que la perspective au bout, soit l'autonomie et l'insertion", plaide Christophe Robert (Fondation Abbé-Pierre).
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MessageSujet: Le pouvoir joue la montre...   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeMer 19 Sep - 9:48

Nantes. « La préfecture semble vouloir gagner du temps sur le dossier des Roms »

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Les associations qui accompagnent les familles Roms installées dans la métropole nantaise ont rendez-vous ce mercredi à la préfecture.

« Cette réunion doit préparer une table ronde, indique un bénévole. Nous sommes étonnés… Nous avions déjà préparé cette table ronde en juillet. Nous avons le sentiment que la préfecture essaie de gagner du temps. Les nouvelles mesures gouvernementales nous semblent en décalage avec la réalité : les expulsions de camps empêche la stabilisation des familles et complique leur intégration. La loi mène à une situation absurde. »
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MessageSujet: IUn peu de désinformation gouvernementale: Les Gitans c'est les bons, les roms c'est les méchants   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeMer 19 Sep - 13:34

évidement c'est de la désinformation pure et simple ! Suspect pig

«On n’est pas des Roms, on est des Gitans », s’exclame Jonathan du haut de ses 8 ans. Sa mère, Betty, sourit et acquiesce : « Roms, Manouches, Gitans… on est différents. Même si on est tous des gens du voyage, on n’a pas la même culture. » Le sujet des Roms est particulièrement sensible : « On n’a surtout rien à voir avec eux, Question on ne parle pas la même langue, on ne fait pas la manche et on nettoie nos caravanes! » s’indigne une autre mère de famille, installée dans la caravane voisine.

Pas d’école pour les gens du voyage
Des crispations qui se renforcent depuis que les Roms font la une de l’actualité. « Quand je vois les reportages à la télé, j’ai honte parce que les gens nous mettent dans le même sac », continue-t-elle.

« Je crois que l’arrivée des Roms en France nous a causé du tort, reprend Betty. On récupère leur mauvaise image, les gens font l’amalgame. » La voisine confirme : « Aujourd’hui, les gens sont de plus en plus méfiants. Quand ils nous voient arriver quelque part, on dirait qu’ils voient des démons débarquer chez eux. » Cette image, Betty n’en peut plus : « Je suis française, de génération en génération, la seule différence avec les autres Français, c’est que je vis dans une caravane. » Elle pense finir par renoncer à cette vie, « même si c’est ma culture ». « Etre gitan en France, c’est trop compliqué », se désole-t-elle. « Impossible d’obtenir une carte d’identité, le droit de vote, d’inscrire les enfants à l’école… Et puis, c’est de plus en plus difficile de trouver des terrains d’accueil. Parfois, je me dis à quoi bon? J’ai envie de prendre un appartement, cela me rendrait triste mais la vie serait plus facile. »


Finalement les mêmes problèmes non ?
ne vous laissez pas prendre au "diviser pour régner" des socialo-racisto-bobos
No bounce rendeer
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MessageSujet: LYON : Roms place Carnot : le parti communiste dénonce le "cynisme" du préf   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeJeu 20 Sep - 9:23

Roms place Carnot : le parti communiste dénonce le "cynisme" du préfet
Posté le 19/09/2012 à 11:32 | lu 506 fois | Réagissez|

Le parti communiste du Rhône a réagi vivement, ce mardi 18 septembre, aux propos du préfet relayés dans Le Progrès à propos de l'occupation de la place Carnot (Lyon 2e), en journée, par des demandeurs d'asile. Selon le quotidien, "les Roms sont revenus place Carnot" cinq jours après l'opération d'expulsion menée par la préfecture. Laughing Cool Laughing

Commentant leur retour, Jean-François Carenco s'est exprimé mardi dans les colonnes du quotidien local : "Ces gens ont le droit de rester sur les bancs en journée et personne ne peut le leur interdire. Shocked affraid rendeer . ça suffit maintenant, il faut être ferme !".
Danielle Lebail, secrétaire départementale du parti communiste, a réagi à la réaction du préfet mardi : "ajoutant le cynisme aux propos stigmatisant Jean François Carenco n’a rien d’autre à proposer qu’une nouvelle chasse aux familles qui faute de mieux et faute de lieux pourraient décider de passer la nuit place Carnot. Faudra t-il que survienne un incident malheureux pour qu’enfin les droits naturels de l’être humain, dont le droit a un logement soit respecté ?". Question Question Question
jeudi dernier, au soir de l'expulsion des demandeurs d'asile par la préfecture, plusieurs représentants régionaux du Front de gauche s'étaient retrouvés place Carnot pour tenter de trouver un hébergement à plusieurs familles kosovares expulsées par la préfecture dans la journée. Plusieurs d'entre-eux avaient finalement dormi dehors en absence de réponse du 115.

A LYON comme ailleurs la xénophobie et le RACISME anti-ROM CA SUFFIT !!!!
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MessageSujet: DOSTA ( ça suffit en Romani)   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeJeu 20 Sep - 9:39

« Dosta ! », ou « ça suffit » en langue romani: « un moratoire s'impose » sur les explusions de Roms, estiment Jean-Pierre Dacheux et Philippe Goossens, auteurs de livres sur les Roms, indignés de la politique menée par le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, « pire » que celle de ses prédécesseurs.





Ahurissant, incompréhensible, insupportable, choquant ! L’indignation est telle que les mots manquent et restent bloqués, comme embouteillés par tant de mensonges, de manipulations, d’hypocrisie.

La politique du nouveau gouvernement de la France, à l'encontre des Roms, prolonge celle de son prédécesseur. En pire.

Nous disons en pire parce que, du gouvernement Sarkozy-Fillon-Guéant, nous n'attendions et n'espérions rien, alors que du gouvernement Hollande-Ayrault-Valls, nous attendions et espérions un “ changement ” qui, dès les premiers mois, dans les actes, non seulement ne s'est pas produit, mais qui a relancé la chasse au Roms.

Abrité derrière un paravent d'apparentes bonnes intentions, le ministre de l'intérieur tente de tromper l'opinion publique. En vérité, les promesses du candidat Hollande, comme les annonces des circulaires interministérielles d'août 2012, sont bafouées et les démantèlements de campements, sans solutions de relogement, se sont multipliés. Les mauvaises habitudes acquises par l'administration et la police ont fait le reste et de nombreuses familles sont à la rue.

La brutalité des faits est là : plus de 3 000 Roms évacués de force de leurs misérables bidonvilles dans lesquels ils étaient obligés de s’entasser. Pour aller où ? Juste à côté, mais « pas chez nous ».

Le camp de Sucy-en-Brie comptait, en novembre 2011, environ 80 personnes. Elles se sont retrouvées, au mois de septembre 2012, à plus de 800, réfugiées après les nombreuses expulsions de campements des départements voisins. Elles avaient été envoyées là par les gendarmes qui les expulsaient ou pour suivre la rumeur. Ce camp représentait-il une menace ? Il était, certes, la plus grande concentration de Roms en Ile-de-France. Son évacuation a eu lieu le 13 septembre 2012.

L'attitude actuelle de la France, et notamment celle de son ministre de l'intérieur, amène à se poser un certain nombre de questions. La contradiction entre les intentions affichées dans la Circulaire interministérielle du 26 août 2012 (4) (certes à nos yeux insuffisante, mais contenant de nouvelles mises en perspective) et les pratiques constatées, chaque jour et en tous lieux, oblige à se demander si Manuel Valls fait cavalier seul, s'il est devenu, très vite, un « électron politique libre », et s'il a autorité sur ses collègues pour les amener ainsi à le suivre dans sa politique du bouc émissaire.

Car il faut aller jusque là puisque, de nouveau, on recourt à la stigmatisation des misérables, à cette politique du bouc émissaire. Que ce soit le fait du seul ministre Valls ou de tous les ministres qui l'approuvent, le supportent, voire le craignent..., il s'agit, actuellement, de mettre sciemment la charrue avant les bœufs, autrement dit, il faut, avant toute chose, chasser ces « gens » (qui ne sont même pas « du voyage ») de lieux où ils n'ont rien à faire. Ensuite, peut- être, se souciera-t-on de les loger, de les soigner, de les employer, de les scolariser... Va-t-on devoir créer un corps de fonctionnaires nouveaux, chargés de partir à la recherche de ceux sur lesquels on n'a pas eu le temps d'exercer notre sollicitude, maintenant qu'ils ont fui une répression nouvelle et inattendue...

Les Roms se réfugient sur des terrains inoccupés, sans aucune infrastructure sanitaire : il n’y a pas d’eau et pas de toilette. Les immondices s’accumulent car il n’y a pas de ramassage des déchets. Très vite, les rats commencent à pulluler et les ordures s’amoncellent. Ces endroits deviennent rapidement insalubres et les responsables de cette situation, c’est-à-dire les communes, le reprochent aux habitants des bidonvilles.

Dans le quotidien Libération, on a pu lire : « Comme lors des précédents démantèlements estivaux, Manuel Valls a qualifié d’“insupportable” la situation sanitaire du bidonville d'Évry. Francis Chouat, le maire PS d’Evry, redoutait notamment la proximité de la voie ferrée avec un lieu rempli d’enfants (c’est faux, car le lieu était protégé par des grillages, -note des auteurs-), ainsi que les risques d’incendie liés à l’usage de bonbonnes de gaz dans une zone boisée. Il a donc sollicité le préfet, qui lui a délivré son feu vert en application des consignes émanant de la Place Beauvau. » Le camp fut expulsé le 29 août 2012, sans aucune proposition alternative crédible, sans attendre, le lendemain, un jugement du tribunal des référés d’Evry qui allait, du reste, donner tort à la mairie. Deux familles furent relogées dans un hôtel pendant deux jours.

Et que fait-on, en d'autres lieux encore ? On expulse les familles sans se soucier de savoir ce qu’elles deviennent, sans même prendre en compte les efforts qu’elles font pour trouver une vie meilleure parmi nous.

Les enfants qu'on avait péniblement réussi à inscrire à l’école sont, eux aussi, chassés ; on les perd, et la course d’obstacles pour les réinscrire dans la commune d’à côté recommence. La scolarisation, obligatoire, un des éléments essentiels d’une insertion réussie, est abandonnée. Les enfants, mis en difficulté scolaire, risquent immédiatement le décrochage. Il leur faut souvent faire preuve d’un grand courage pour fréquenter les établissements scolaires tout en vivant dans des conditions d’extrême précarité, mais quand, en plus, on les traumatise, on les chasse, on les rejette, comment réussir une scolarité ?

Dans son rapport intitulé Parias, les Rroms de France, Médecins du Monde, en 2011, notait déjà que « les membres de cette communauté vivent dans un climat de peur, alimentée par des intimidations répétées, des procédures administratives de reconduites à la frontière irrégulières, des gardes à vue non justifiées et des contrôles systématiques de papiers ». Dans ce même rapport, Médecins du Monde dénonçait les conditions de vie pathogènes : « L’absence d’eau potable, de toilettes et de ramassage des déchets sur la majeure partie des terrains engendre des problèmes d’hygiène avec des pathologies dermatologiques et digestives potentiellement graves (dermatoses infectieuses, surinfections de plaies, parasitoses intestinales, diarrhées...). »

Rien n'a changé. En dispersant les familles roms, on les laisse sans soins, continuer à être malades et parfois mourir. Nous avons connu une femme souffrant d’une très grave maladie cardiaque (le médecin ne comprenait pas comment elle était encore en vie et voulait l’hospitaliser immédiatement) qui revendait ses médicaments pour nourrir ses enfants. Laissée à l’abandon, elle est décédée des suites de sa maladie.

De tels comportements sont ignobles, et devraient être condamnés par la justice pour non-assistance à personne en danger, mise en danger de mineurs, propos racistes, et autres manquements élémentaires au respect des droits de l’Homme.

Une fausse politique sécuritaire

Quelle menace représente cette communauté, comparée à la menace des mafias de la drogue et de la finance ? C’est peut-être pour cette raison qu’on s'en prend si facilement aux Roms : ils ne menacent en fait personne. Ils ne menacent que nos consciences. Ils sont pauvres, déjà rejetés dans le pays qu’ils fuient, et si parfois ils importunent, ils ne s'en prennent pas aux personnes.

Avec le trafic de métaux, oui, ils essayent de survivre... Il est étonnant que ce commerce ne soit pas reconnu et développé à plus grande échelle.

Ils usent de combines pour gagner quelque argent...? Oui, une population rejetée, poussée dans l’extrême précarité, aura toujours recours à tous les moyens possibles de survie même s’ils sont parfois illicites.

Et pourtant, nous constatons peu de prostitution, et pas de drogue. Ce fait notable est à signaler. La gangrène de la drogue ne touche guère les Roms. Il faut souligner ce comportement et le comparer à ce qui se passe dans d'autres zones de misère, dans les banlieues de plusieurs grandes villes (qui n'entend tout le tumulte fait autour des graves événements de Marseille-Nord ?).

Il faut avoir été témoin d'une évacuation de campement, avoir vu cent cinquante gendarmes débarqués pour évacuer une centaine de Roms, dont plus de la moitié de femmes, et d'enfants souvent en bas âge. Ils sont harnachés de boucliers, de casques, de matraques, tels des “ robocops ”. Ils arrivent dans des dizaines de petits bus, comme s'ils allaient avoir à faire face à une multitude de révoltés qui vont les accueillir à coups de pierres. Les gendarmes trouvent alors des gens soumis, dignes, qui les invitent à partager leur petit-déjeuner avant de partir et de voir leurs cabanes détruites par les tractopelles, des gens qui les respectent. Mais les gendarmes « obéissent » et ignorent la honte.

Est-ce une politique sécuritaire que celle qui consiste à mettre des gens dans des charters après avoir « offert » 300 euros par adulte, 100 euros par enfant, après avoir payé le billet d’avion et 20 kg de bagages, afin qu’ils montent dans l’avion sans rien dire ? Un charter par mois, de 240 personnes, est parti de l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, depuis le mois de juin 2012. « Il y aura sans doute avant la fin du mois de septembre, 7000 Roumains ou Bulgares qui ont été reconduits, à travers le système d'aide au retour », a affirmé le ministre de l'intérieur le 11 septembre sur BFMTV, reconnaissant toutefois qu'il y en avait « d'autres qui sont arrivés ». Une telle politique sécuritaire, si chère, est du pur gaspillage. « “ C'est juste de l'argent pour les vacances, de l'argent perdu pour le gouvernement français” , a encore déclaré jeudi Danut Dumitru, coordinateur du Fonds d'éducation pour les Roms (REF), un fonds opérant en Roumanie » (le Nouvel Observateur). Ces éloignements par charters (ce qu'on pensait ne jamais revoir en France !) de personnes soit disant candidates au retour volontaire n'aboutiront à rien et, comme par le passé, le plus grand nombre des intéressés reviendront. M. Valls a été obligé de reconnaître « les effets pervers » des aides au retour et envisage la réforme de cette politique. Il entend montrer que, lui, il n'est pas un socialiste laxiste, et tant pis si sa politique donquichottesque fauche l'air en vain (mais non sans brutaliser les Roms) !

Les Roms, une menace pour l’emploi ?

Ils sont environ 15 000, en France, chiffre constant depuis 10 ans, ce qui représente 3 000 personnes susceptibles de trouver un emploi. Ce nombre risque-t-il de perturber un marché du travail comptant 3 millions de chômeurs ?

Mais pourquoi ne travaillent-ils pas ? Les Roms venant de Roumanie et de Bulgarie ne peuvent pas travailler en France. Ils sont soumis à une bizarrerie européenne : ils peuvent circuler librement en Europe mais ne peuvent pas y travailler librement selon les fameuses « mesures transitoires », initiées lors de l’accession de ces pays à l’Union européenne, et devant perdurer jusqu’au 1er janvier 2014. La France a certes, récemment, supprimé l’impôt dû à l'OFII, accompagnant l’obtention d’une autorisation de travail, mais sans supprimer les démarches administratives qui y étaient liées ! Voilà un nouvel exemple d’hypocrisie car l'on sait très bien que ces démarches représentent un obstacle insurmontable pour les Roms.

Si on les laissait libres de venir, serions-nous envahis ? La Commission européenne a étudié cette possibilité et en avait informé les États, dès 2008. Sa conclusion était formelle : « Une nouvelle poussée de la mobilité de la main-d’œuvre en provenance des nouveaux États membres paraît improbable ». Cette théorie de l’appel d’air est tout simplement fausse.

Mais pourquoi, alors, des Roms viennent-ils en France ? La réponse apparaît très clairement dans une étude faite par l’Agence européenne des droits fondamentaux : « La pauvreté et le racisme constituent les facteurs d’impulsion dans les pays d’origine. Le chômage est un aspect évident de l’expérience de la pauvreté dans les pays de départ. Parmi les facteurs d’attraction, le désir de trouver des conditions de vie meilleures, notamment l’espoir de trouver du travail aussi bien dans l’économie officielle qu’informelle ». Voilà qui est bien simple : ils sont poussés à émigrer par la misère et la discrimination dans leur pays d’origine. Mais l’étude n’est pas tendre non plus avec les pays d’accueil : « Les réactions à l’arrivée de Roms européens sont souvent négatives et il y a peu d’efforts pour soutenir leur intégration dans le marché du travail. De plus, l’étude a identifié des mesures explicitement anti-Roms dans les pays étudiés ».

Bref, ils sont chassés de chez eux, puis pourchassés et rejetés par les pays d’accueil.

Les Roms peuvent-ils se tourner vers les institutions européennes ? Non, car elles sont d’une inefficacité totale, d’une lourdeur infinie, et tellement bureaucratiques que la grande majorité des fonds disponibles peut être aisément détournée de ses buts par des mafias organisées et sans scrupules.

Les institutions européennes sont, de surcroît, timorées, craignent les États membres et hésitent à faire respecter les traités. Le plan dit « d’intégration » des Roms, lancé par la Commission, risque d’être voué à l’échec. Il demande aux États de définir des stratégies nationales dans les domaines de la scolarisation, de l’emploi, de l’accès à la santé et au logement. Mais comment s’occuper de ces droits sociaux quand les droits fondamentaux sont bafoués, si les Roms sont chassés et expulsés partout ? Il n'y a, actuellement, hélas, pas grand chose à attendre de ces institutions européennes.

Qu'en est-il des États membres autres que la France ? C’est la même chose et parfois pire. Les Roms kosovars se font expulser d’Allemagne, alors qu’ils s’y étaient réfugiés, il y a vingt ans. Un charter par mois les renvoie au Kosovo où ils ne possèdent plus rien et où ils restent menacés. En Italie, en Espagne, en Belgique, en Grande-Bretagne, en Roumanie, en Bulgarie, en Serbie, partout, ils se font expulser. Les campements dans lesquels ils vivent à Belgrade sont les mêmes que ceux de Paris. Il semble qu'il ne faille rien attendre non plus des autres États membres.

Mais alors que veut-on ? Il est clair que l’incohérence est totale. D’un côté, les Roms sont des citoyens européens qui jouissent du droit à la libre circulation, et de l’autre, ce sont des citoyens de seconde zone que personne ne veut sur son territoire. Durant son voyage à Bucarest, le 12 septembre 2012, le ministre français de l'intérieur l’a énoncé crument : « M. Valls a souligné qu'il fallait faire en sorte que les populations Roms restent en Roumanie ». Il a ajouté que la France assumera, de son côté, ses responsabilités, qui sont, selon lui : « évacuation des camps illicites, reconduites à la frontière, forcées ou aidées, mais aussi programme d'intégration, logement et scolarisation quand c'est possible ».

Cette situation sans issue est dramatique pour ces populations : elle les pousse dans une précarité de plus en plus grande et dangereuse. Faut-il aller plus loin dans le raisonnement des autorités européennes et françaises ? Qu’ils restent « chez eux » (mais ils y sont !). Qu’on ne les ait plus sous les yeux (mais ils existent !). Que ce ne soit plus un problème pour nous (mais n'est-ce pas la simple extension du : « pas dans ma commune, qu'ils aillent chez le voisin » ?). S'il en est ainsi, nous assisterons, bientôt, à la fin de l’Europe, à la fin d’une construction politique fondée sur la solidarité.

La tentative déplorable d'obtenir du gouvernement roumain qu'il retienne ses ressortissants Roms moyennant une aide européenne, du reste incertaine, révèle cette volonté de rejet à peine masquée. Pourquoi les crédits que pourrait accorder l'Union européenne, jusqu'alors presque absents ou mal utilisés, viendraient-ils en abondance à présent ?

La France, comme chacun des États membres, est responsable de la situation des Européens vivant sur son sol. Qu'ils soient roumains, bulgares ou autres, qu'ils soient Roms ou pas, qu'ils soient riches, pauvres ou misérables, là n'est pas la question ! S'il en était autrement, c'est que la libre circulation en Europe d'une partie des Européens serait remise en question et déniée. En sommes-nous parvenus là ?

Manuel Valls, encore, à l'occasion de son voyage en Roumanie, le 12 septembre 2012, reprend la phrase de Michel Rocard (« La France ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre sa part »), en en modifiant l'esprit et en laissant accroire que, d'ores et déjà, le gouvernement de la République assume sa part de la charge que les Roms feraient peser sur l'Europe ! Le propos est adroit mais faux. Prendre sa part de la misère du monde signifie tout autre chose : accepter qu'un certain nombre des Européens non français, des Roms en l'occurrence, aient, en France, une place sur cette terre d'Europe où ils ont droit de circuler librement et où ils vivent depuis sept siècles.

On comprend un peu mieux, à présent, que pour se débarrasser d'une population « à problèmes » dont le mode de vie choque le nôtre, on fasse tout pour faire partir, vers « leur pays », le plus grand nombre possible de ces indésirables que, non seulement, au sens strict, on ne veut plus voir, mais qu'on ne veut pas davantage avoir en charge, dans ces bidonvilles (13) qu'on croyait avoir éradiqués, depuis la fin des années 1970.

Cette volonté de rejet des Roms appelle une réponse qui va plus loin que la simple protestation car elle est non seulement révoltante mais très dangereuse et pour les Roms et pour notre société tout entière.

La cruauté n'est pas le fait de mauvaises gens ; elle est, le plus souvent, le fait de ceux qui croient devoir agir avant de savoir que faire. Nous en sommes avertis depuis des décennies. Alors que se profile la pire des conjonctures sociales, tandis que, déjà, le nouveau pouvoir se retrouve, en France, sans grands pouvoirs pour endiguer les tensions économiques, la tentation de faire diversion est grande pour certains hommes politiques. Il en était déjà ainsi, au cours des années précédentes, mais il y avait convergence, alors, entre les discours et les actes : le discours de Grenoble traçait la feuille de route aux ministres Hortefeux, Guéant et autre Besson. Le scandale est que le discours électoral récent des socialistes n'ait produit au bout de plusieurs mois, pour les Roms, aucun effet positif visible, mais ait abouti, au contraire, à faire perdurer voire empirer ce qu'on avait dénoncé !

A-t-on oublié les conclusions, énoncées il y a à peine trois ans, par l’Agence européenne des droits fondamentaux ? Elles restent inquiétantes pour nous tous : « Le cas des Roms sert de test révélateur : les conséquences que subissent certains des citoyens les plus vulnérables de l’Union européenne sont un précieux indicateur des défis auxquels seront confrontés tous les citoyens ».

Prenons garde : cette histoire n'est pas neuve ! Les « asociaux » ont été poussés par les nazis vers les fours crématoires. Des appels au meurtre se font déjà entendre dans plusieurs pays d'Europe, et y compris dans certaines régions de France. Les Roms ne sont pas les seuls à être menacés, mais, comme depuis des siècles, ils sont parmi les premiers à être attaqués car les plus fragiles. Dosta ! Çà suffit !

Dosta ! Ça suffit ! Trop souvent le gouvernement français, les autorités nationales, les collectivités locales, les communes transgressent leurs devoirs de respect des droits de l’Homme en ce qui concerne les populations Roms résidant sur leurs territoires. Ces politiques doivent immédiatement cesser au nom de la justice, de la liberté et de l’égalité qui doivent prévaloir sur toute autre considération. Un moratoire s'impose afin que des solutions pérennes puissent être dégagées avant toutes mesures d'éloignement !

Dosta ! Ça suffit ! Les autorités nationales européennes et les institutions européennes ont l'obligation de s'opposer aux manquements graves et répétés aux règles imposées par les directives et traités européens, en ce qui concerne le droit des Roms, nos concitoyens, la minorité culturelle la plus nombreuse au sein de l'Union.

Dosta ! Ça suffit ! Les faits et les agissements concernant la population Rom européenne, s'ils restaient tolérés, serviront de base aux tentatives de déconstruction européenne dont on voit déjà les effets, pouvant aboutir à la paupérisation généralisée des populations européennes, et pouvant engendrer de nouveaux conflits entre États.

Les citoyens conscients de ces périls ne doivent pas laisser se développer de telles politiques dont nous aurions tous à souffrir avec, après ou sans les Roms.

Dosta ! Indignons-nous ! Réagissons !

Jean-Pierre Dacheux, docteur en philosophie, co-auteur des Roms de France, Roms en France, le peuple du voyage (Le Passager clandestin, septembre 2010) et Philippe Goossens, membre du bureau de l’Association européenne des droits de l’Homme, auteur des Roms, dignité et accueil (L’Harmattan, avril 2011).

(1) Ça suffit !, en langue romani

(2) Jour anniversaire de la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789, un comble !

(3) En 1964, 43 % des Algériens de France vivaient dans des bidonvilles (89 de la région parisienne); celui de Nanterre abritait 14 000 personnes – autant à lui seul que tous les Rroms étrangers, vivant en France à présent!
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MessageSujet: Les déportation se poursuivent montrant le cynisme d"une politique plus qu"ANORMALE"   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeJeu 20 Sep - 10:05

Saint-Ouen-l'Aumone : 200 Roms évacués
Publié le 20.09.2012, 10h54 | Mise à jour : 11h01
SAINT-OUEN-L'AUMONE, LE 20 SEPTEMBRE. Un campement qui regroupait environ 200 Roms a été évacué ce vendredi matin par les forces de l'ordre à Saint-Ouen-l'Aumône (Val-d’Oise). | LP/FREDERIC NAIZOT 2 réactionsRéagir
Un campement qui regroupait environ 200 Roms a été évacué ce vendredi matin par les forces de l'ordre à Saint-Ouen-l'Aumône (Val-d’Oise). L'évacuation s'est déroulée sans incident. Un premier groupe de Roms était installé depuis septembre 2011 sur la plaine agricole située entre le quartier de Liesse et la zone industielle.
Mais le nombre a doublé depuis l'évacuation de campements en Seine-Saint-Denis.

Le maire de Saint-Ouen-l'Aumône, confronté aux dégradations des cultures, aux dépôts d'immondices et à la gêne des habitants de Liesse, a pris un arrêté municipal cet été. Deux décisions judiciaires avaient été prononcées auparavant.
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MessageSujet: Racisme ordinaire et INADMISSIBLE   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeJeu 20 Sep - 10:08

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MessageSujet: DEs familles en grande précarité   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeJeu 20 Sep - 10:10

Pays de Montbéliard
Montbéliard : des familles de Roms en grande précarité
Des associations tirent la sonnette d'alarme : des personnes en provenance de Bosnie et du Kosovo vivent actuellement dans des conditions difficiles à Montbéliard.
Par Catherine Eme-ZiriPublié le 19/09/2012 | 19:20

Cette femme et son compagnon vivent dans une cave

Logés dans une camionnette puis dans un parc, une famille originaire de Bosnie, les parents et leurs deux enfants, vit dans des conditions inacceptables. Conditions d'hygiène et de sécurité également très précaires pour un couple de Roms qui, lui, s'est installé dans une cave d'un immeuble.
Mais pour le Préfet du Doubs, ces migrants n'ont pas le droit de rester sur le sol français.


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MessageSujet: "Mémoire des Tsiganes et des Roms en Europe" :   Que vont devenir les Roms dans la démocrassouille Flamby...et le pays devenu l'un des  plus raciste d'Europe ? - Page 18 Icon_minitimeJeu 20 Sep - 10:12

A la Une - "Mémoire des Tsiganes et des Roms en Europe" : la vidéo
Publié le : 20-09-2012


Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN était invité à cette rencontre initiée par l'EGAM et intitulée "Mémoire des Tsiganes et des Roms en Europe : une histoire oubliée, un combat d’actualité" qui a eu lieu le 13 septembre 2012 à Paris. Nous vous proposons ici la vidéo de la deuxième partie de la soirée, mise en ligne par la Règle du Jeu.


Mémoire des Tsiganes et des Roms en Europe : une histoire oubliée, un combat d’actualité


Mémoire des Tsiganes et des Roms en Europe : une... by laregledujeu

https://www.dailymotion.com/video/xtm89p_memoire-des-tsiganes-et-des-roms-en-europe-une-histoire-oubliee-un-combat-d-actualite_news?start=37

Le 13 septembre 2012


Mémoire des Tsiganes et des Roms en Europe : une... par laregledujeu


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