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MessageSujet: Devoir de résultat ?   Devoir de résultat ? Icon_minitimeVen 16 Mai - 8:12

Depuis que Scarpia baisse dans les sondages ( au lieu de baiser avec bondage) on n'entend plus parler de notation...
car pour lui à coup sûr ce serait un zéro pointé !

et une invitation ferme à la Démission


dehors Scarpia! : ta comédie a assez duré ! Twisted Evil Evil or Very Mad
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MessageSujet: S'est fait bien mouché Scarpîa   Devoir de résultat ? Icon_minitimeMer 11 Juin - 8:04

Curieux ça que les médias serviles et le slip sur les chevilles n'aient pas relevé Cool Laughing

Comment dire les choses autrement?
Sarkozy s'est fait avoir par Kadhafi.
Comme un débutant.
Il l'a reçu en grandes pompes à Paris, lui a déroulé le tapis rouge.
Il l'a, avec d'autres, réinséré dans la communauté internationale.
Et voilà que l'ingrat colonel dit non au projet international qui lui tient le plus à coeur: l'Union pour la Méditerranée.
De surcroît, le Libyen ne fait pas connaître son objection en catimini, entre deux portes.
Non, il la revendique haut et fort, la clame, au cours d'un sommet qu'il a organisé chez lui à Tripoli avec les autres pays arabes riverains de la Méditerranée (à part l'Egypte qui a refusé d'y participer).
Le pire, c'est que les arguments de l'odieux colonel ne sont pas irrecevables, sur le papier en tous cas.
Il dit préférer que l'Europe négocie avec l'Union Africaine ou la Ligue arabe dans leur ensemble, et non avec certains de leurs membres séparément.
Un peu comme Angela Merkel, qui ne voulait pas du projet initial de Sarkozy parce qu'il ne concernait que les pays européens riverains de la Méditerranée et risquait donc de diviser l'UE.
Au final, que restera-t-il, le 13 juillet, de cette Union Euro-Méditerranée, dont le président français avait fait, le soir de son élection, l'une de ses priorités en politique étrangère?
Quelques vaguelettes.

et les contrats...à la corbeille ce qui est bien mieux comme cela !

efficace le nabot...efficace...
Laughing Laughing Laughing Laughing Laughing
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MessageSujet: Dans le silence des repus   Devoir de résultat ? Icon_minitimeJeu 19 Juin - 16:10

Brice Hortefeux a noté jeudi le "progrès spectaculaire de l'immigration professionnelle" en France cette année et a plaidé en faveur d'un pacte européen pour l'immigration à la veille de la présidence française de l'UE.

(Publicité)
Le ministre de l'Immigration a aussi annoncé, au cours d'une conférence de presse, une forte progression des "éloignements" de sans-papiers: avec 14.660 reconduites à la frontière sur les cinq premiers mois de 2008, soit une hausse de 80% par rapport à la même période de 2007.

Autre succès dont s'est targué le ministre de l'Immigration: la baisse de 8%, en un an, du nombre des étrangers en situation irrégulière, une estimation a-t-il précisé, basée sur plusieurs critères notamment le chiffre de l'aide médicale gratuite. On estime officiellement le nombre de clandestins entre 200 et 400.000.

Avec une progression de 36,7% des entrées en France pour motif de travail sur l'année écoulée, Brice Hortefeux a insisté sur "le rééquilibrage très net en faveur de l'immigration professionnelle" en France. "La rupture annoncée a été engagée", a-t-il dit en rappelant l'objectif de 50% d'immigration de travail fixé par le président Nicolas Sarkozy dans sa lettre de mission.

La proportion de cartes de séjour délivrées au titre du travail est ainsi passée de 7% du flux total des entrées durables en 2006, à 9,4% en 2007 et à 16% sur les 5 premiers mois de 2008.

Malgré la hausse spectaculaire de 80% des reconduites à la frontière, M. Hortefeux, souvent dénoncé par l'opposition pour sa "politique du chiffre", a insisté sur le nombre de "départs volontaires" d'étrangers.

De juin 2007 à mai 2008, a-t-il dit, ces départs ont été de 8.349, soit un chiffre multiplié par 4 par rapport à l'année précédente.

Remarquant la progression de 105% des interpellations d'employeurs de travailleurs sans-papiers au cours de l'année écoulée, le ministre a fait valoir que "la lutte contre le travail illégal a changé de dimension".

En présence du ministre sénégalais de l'Intérieur Cheikh Tidiane Sy, du secrétaire d'Etat allemand aux Affaires européennes Peter Altmaier et d'un parterre d'ambassadeurs, Brice Hortefeux a par ailleurs souligné que l'immigration constituait une des quatre priorités de la présidence française de l'UE.

Il a plaidé en faveur du pacte européen sur l'immigration et l'asile qui sera officiellement présenté les 7 et 8 juillet à Cannes, lors d'une réunion des 27 ministres en charge de l'immigration.

Le pacte répondra, a-t-il dit, a cinq priorités: organiser l'immigration légale en tenant compte des besoins et des capacités d'accueil, lutter contre l'immigration irrégulière en interdisant les régularisations massives, améliorer l'efficacité des contrôles aux frontières, poser les fondements d'une Europe de l'asile et enfin, favoriser le développement solidaire.

Abordant enfin le volet "identité nationale" de la nouvelle politique d'immigration prônée par le président Sarkozy, Brice Hortefeux a "conseillé à tous ceux qui glosaient et ironisaient" sur ce volet de son ministère, d'"analyser le vote irlandais". "Parmi toutes les raisons qui ont poussé au +non+, a-t-il dit, il y a cette inquiétude sur l'identité de leur nation".


dans le silence des chrétiens repus
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MessageSujet: Une nullité   Devoir de résultat ? Icon_minitimeLun 23 Juin - 6:05

Sarkozy est inefficace
La question de l'inefficacité du Président a été clairement posée en cette 59ème semaine depuis son élection.



En mai 2007, les «signes extérieurs» d'une Présidence moderne et efficace, organisée comme le directoire d'une entreprise en conquête, étaient là : un gouvernement restreint et ouvert, un Président présent et actif, une ligne d'action claire résumée en deux slogans : «travailler plus pour gagner plus» et «ensemble tout est possible».

En quelques semaines, un traité «simplifié» débloquait le fonctionnement de l'Union Européenne, le paquet fiscal devait redonner du pouvoir d'achat au plus grand nombre ; une nouvelle loi automatisait l'emprisonnement des récidivistes; Fadela Amara lançait son plan «anti-glandouille» pour la banlieue, skyblog à l'appui.

Cinquante neuf semaines plus tard, l'électeur sarkozyste peut hésiter sur le diagnostic : Nicolas Sarkozy est-il vraiment efficace ?

Nicolas Sarkozy s'est planté sur l'Europe
Nicolas Sarkozy jubilait de l'adoption au forceps du Traité «Simplifié» (250 pages) par les gouvernements de l'Union. Un an plus tard, la ratification nécessaire du document échoue sur une plage irlandaise. «La France qui a dit non en 2005 peut comprendre que nos amis tchèques ont besoin de temps pour discuter et ce temps, il faut le leur donner : personne ne doit se sentir acculé» a déclaré sagement Sarkozy. Un traité illisible, un débat escamoté, une Commission inexistante, et voici [le retour au point de départ]url:/www.marianne2.fr/Europe-Sarko,-c-est-zorro-pointe-_a88396.html. Quels sont les projets enthousiasmant de la Présidence Française pour l'Europe ? Des charters en commun !

Sarkozy a échoué avec Kadhafi
Sarkozy fait peu de cas des symboles nationaux. Ces derniers jours, il a invité le dictateur syrien aux cérémonies du 14 juillet. Il aurait pu méditer son échec libyen : payer le Colonel Kadhafi d'une centrale nucléaire, de quelques autres contrats commerciaux, et d'un accueil sous les ors de la République en décembre n'a pas suffit. Kadhafi se fiche de l'Union pour la Méditerranée de Nicolas Sarkozy. Il l'a refusé sans complexe et en public. A quoi sert donc cette real-politique française ?

Le gouvernement se trompe de croissance
Nicolas Sarkozy a laissé une dent sur la croissance. La polémique ne date pas d'hier. Cela fait plus de 10 mois, depuis août dernier, que les économistes en tous genres préviennent que la croissance française ne sera pas supérieure à 2%: crise financière, faiblesse du pouvoir d'achat, choc pétrolier, inflation record, immobilier en berne, les obstacles sont nombreux. Rien n'y fait. L'équipe au pouvoir se bouche les oreilles. A chaque annonce d'une prévision défavorable, Christine Lagarde se dévoue pour contester. Cette semaine, l'INSEE a prédit une croissance de 1,6% pour 2008. Dommage.

Les défiscalisations en tous genres plombent les comptes sociaux
On a appris mercredi que le déficit de la Sécurité Sociale atteindrait 8,9 milliards d'euros en 2008. Les réformes des retraites depuis 2003 n'ont rien changé. Pourquoi ? Parce qu'on retire chaque année un peu plus de financements aux régimes sociaux. Les exonérations de cotisations sociales des heures supplémentaires coutent quelques 5 milliards d'euros aux comlptes publics. Belle gestion !

Fadela Amara rame seule
Cette semaine, on reconnaîtra à Fadela Amara, comme à ses collègues, la sincérité de leur action. La secrétaire d'Etat à la Ville était parvenue à convaincre ses collègues, Président à l'appui, de lui confier un milliards d'euros pour les banlieues. Mais il s'agit que de redéploiement de fonds pour la moitié, et d'un effet de communication pour l'autre (500 millions de crédits débloqués pour le Grenelle de l'environnement). Le 20 juin, François Fillon a annoncé le "désenclavement" de 215 quartiers. On retiendra beaucoup d'objectifs, et peu d'actions nouvelles immédiates : quelques "délégués de sécurité," des policiers à la retraites reconvertis, et vingt millions d'euros pour des bus supplémentaires en Ile-de-France.

La même semaine, Rachida Dati luttait au Sénat contre un amendement socialiste prévoyant le droit de vote des immigrés aux élections locales... Et Brice Hortefeux se félicitait de l'efficacité de ses rafles - pardon, de ses éloignements- +80% d'expulsions à fin mai par rapport à la même période de 2007. Beaux messages d'intégration !

Jean-Louis Borloo rate sa vignette écologique
L'affaire du bonus/malus écologique est aussi exemplaire. Il n'a pas fallu attendre 6 mois pour constater que le dispositif coûtait très cher. Eric Woerth, ministre du budget et gardien du temple des comptes, a tiré la sonnette d'alarme. Jean-Louis Borloo, ministre du Développement Durable, s'est planté dans ses prévisions. Le dispositif devait être équilibré. Il coûte déjà 200 millions d'euros au bout de 6 mois d'exercice ! Le ministre essaie de faire durer sa mesure : il y aura des "ajustements;

Les Français commencent-ils à comprendre ?
Sans doute, puisque la popularité présidentielle stagne dans les sondages. Les Français interrogés jugent toujours le gouvernement inefficace contre la hausse des prix ou la lutte contre le chômage. Mais est-ce suffisant ? Les manifestations ne rassemblent plus grand monde, le Parti Socialiste est inaudible dans ses débats de congressiste; François Bayrou réfléchit aux élections européennes de 2009.

Confronté à l'échec de sa politique, Sarkozy consolide son pouvoir personnel: mardi 17 juin, le Président Sarkozy a confirmé la suppression de 54 000 postes dans les armées (pourquoi pas ?), le renforcement des moyens d'espionnage (pas bête), mais surtout le rattachement des moyens de renseignement intérieur et extérieur à ... la Présidence.

Personne, ou presque, n'a réagi.

Pourquoi l'espionnage du pays ont-elles besoin de dépendre de l'Elysée ?

Je ne suis pas paranoïaque.
Juste vigilant.

Et vous ?
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MessageSujet: Cote de confiance à 33 %   Devoir de résultat ? Icon_minitimeJeu 3 Juil - 15:21

La cote de confiance de Sarkozy perd quatre points à 33%

65% des sondés (+4) ne font pas confiance au président de la République, qui retrouve presque son record négatif du mois de mai. François Fillon perd deux points avec 42% des sondés lui faisant confiance.


Nicolas Sarkozy devant François Fillon (AFP)
La cote de Nicolas Sarkozy perd quatre points par rapport au mois de juin, à 33%, selon le baromètre TNS-Sofres pour Le Figaro Magazine rendu public jeudi 3 juillet. 65% des sondés ne font pas confiance au président de la République.
33% des personnes interrogées déclarent faire "tout à fait" (5%) ou "plutôt" (28%) confiance à Nicolas Sarkozy pour "résoudre les problèmes qui se posent en France actuellement". 65% (+4) ne lui font "plutôt pas" (28%) ou "pas du tout" (37%) confiance.
Cette baisse succède au rebond de 5 points enregistré en juin. Nicolas Sarkozy atteint presque son niveau de mai, où ce baromètre enregistrait la plus forte défiance (66% contre 32%) à son encontre depuis son élection à la présidence de la République il y a un an.

Fillon à son plus bas

Pour sa part, le Premier ministre François Fillon perd deux points avec 42% des sondés déclarant lui faire "tout à fait" (7%) ou "plutôt" (35%) confiance pour "résoudre les problèmes qui se posent en France actuellement", contre 54% (+3) qui ne lui font "plutôt pas" (26%) ou "pas du tout" (28%) confiance.
Il s'agit là du plus mauvais score obtenu par François Fillon dans ce baromètre depuis juillet 2007.
Concernant l'action du gouvernement, seulement 7% des Français (-3) jugent qu'elle est efficace en matière de lutte contre la hausse des prix, contre 91% (+3) d'un avis inverse. 9% (=) estiment que "les choses vont en s'améliorant" en France tandis que 81% (+2) pensent qu'elles "ont tendance à aller plus mal".
Au palmarès des personnalités que les Français souhaitent voir jouer un rôle important à l'avenir, le maire PS de Paris Bertrand Delanoë reste en tête à 51%, en recul de deux points, devant le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner à 44% (-1). Le socialiste Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, est troisième (44%, -1), devant François Fillon (41%, -3).

- Sondage effectué en face-à-face les 25 et 26 juin auprès d'un échantillon national de 1.000 personnes représentatif de la population de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice complète disponible auprès de la Commission nationale des sondages).

Devoir de résutat oblige ...la porte est là ! Laughing
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MessageSujet: Nouveau zéro pointé   Devoir de résultat ? Icon_minitimeLun 7 Juil - 5:17

Immigration choisie : la commission Mazeaud attribue un zéro pointé
Quotas. Selon le rapport que s’est procuré «Libération», les experts sont sceptiques.
CATHERINE COROLLER
QUOTIDIEN : lundi 7 juillet 2008

Nicolas Sarkozy pourrait regretter d’avoir confié à Pierre Mazeaud, ancien président du Conseil constitutionnel et gaulliste historique, la mission de réfléchir au «cadre constitutionnel de la nouvelle politique d’immigration». Les treize sages de sa commission ont bouclé vendredi leur rapport, que Libération s’est procuré avant qu’il ne soit officiellement remis à Brice Hortefeux, ministre de l’Immigration, le 11 juillet. Le moins que l’on puisse dire, c’est que leurs conclusions ne sont pas politiquement très correctes. Dans sa lettre de mission, Hortefeux leur demandait d’étudier «deux domaines de la politique d’immigration : la maîtrise des flux - particulièrement les quotas - et la simplification du contentieux des étrangers» (aujourd’hui confié à deux juridictions, administrative et judiciaire). Sur les deux points, les membres de la commission Mazeaud rejettent tout besoin de changement.

Depuis son élection, Sarkozy a martelé sa volonté d’établir des quotas d’étrangers admis à entrer en France. C’est la fameuse immigration «choisie». Sur France 2 en septembre 2007, il souhaitait que soit fixé, chaque année, «un chiffre plafond d’étrangers que nous accueillerons sur notre territoire». Et à l’intérieur, «un quota par profession, par catégorie». Et «naturellement, un quota par région du monde». Ajoutant : « Tous les pays démocratiques le font.»

Sauf que non, Exclamation Exclamation justement. « Une politique de quota migratoire global ou par grand type d’immigration n’est pratiquée nulle part en Europe», rétorquent les sages. Et si les voisins de la France ne l’ont pas mise en place, c’est peut-être parce qu’elle est moralement condamnable. Pour la commission, quota est synonyme de «fixation unilatérale et opportuniste de contingents d’entrées». Sur le fond, les sages jugent que «des quotas migratoires contraignants seraient irréalisables ou sans intérêt».

Famille. Sur la question précise et ultra sensible des quotas par nationalité ou région du monde, les fameux quotas ethniques, les sages rappellent le sacro-saint «principe d’égalité» entre tous les citoyens, quelle que soit leur nationalité, garanti par la Constitution et les traités internationaux dont la France est signataire. Ils considèrent toutefois que «les contingents par pays» peuvent être justifiés « par l’intérêt commun du pays d’accueil et du pays d’origine».

Concernant l’immigration familiale, principale porte d’entrée en France, «les pouvoirs publics nationaux ne disposent pas d’un pouvoir discrétionnaire pour déterminer les flux», expliquent les sages. La Constitution et les traités internationaux garantissant le droit de vivre en famille, le pouvoir ne peut pas s’arroger le droit de fixer le nombre d’étrangers autorisés à entrer en France, chaque année, à la suite d’un regroupement familial ou d’un mariage mixte. Par ailleurs, s’agissant de l’immigration de travail, «des quotas [par branche ou par métier, ndlr] sont envisageables au niveau national ou européen, mais ne sont pas indispensables à la maîtrise du flux».

Enfin, une politique de quotas n’a pas de sens pour l’immigration irrégulière. Et risque même de l’encourager : «L’affichage d’un contingent pourrait avoir, paradoxalement, un effet incitatif.» Pour faire sauter les verrous législatifs, Brice Hortefeux avait demandé aux experts d’étudier l’opportunité d’une révision constitutionnelle. «Unanime», la commission invite «les pouvoirs publics à ne pas s’engager dans cette voie».

«Trois soucis». A l’autre question qui lui était posée, l’unification juridictionnelle du contentieux de l’entrée et du séjour des étrangers, la commission répond par la négative. Lourde puisqu’exigeant une révision constitutionnelle, elle aurait pour résultat un doublement de la charge de travail des magistrats chargés de ces dossiers. Débordant le cadre qui lui avait été fixé, la commission formule «un certain nombre de recommandations». En fait, il s’agit d’une véritable politique d’immigration alternative «inspirée par trois soucis : la transparence, la simplicité et la solidarité». Autant de qualités qui manquent à la politique plus idéologique que pragmatique de Sarkozy ? Pour les sages, il faudrait favoriser les va-et-vient entre le pays d’origine et la France «qui sont souvent dans l’intérêt de tous», y compris du migrant. Une r évolution qui va à l’encontre des «politiques conduites pendant une trentaine d’années». «Une meilleure maîtrise de l’immigration doit être recherchée par des voies empiriques et multiformes, en étroite concertation avec nos partenaires européens» et avec les pays d’origine, disent-ils. Et cela, suivez leur regard, «plutôt que dans des recettes radicales purement nationales» ou des «remèdes spectaculaires mais illusoires».

Bravo !

le bilan de Scarpia est NUL DEHORS ! Démission !DEHORS !!! Twisted Evil rendeer Twisted Evil
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MessageSujet: La porte est là !   Devoir de résultat ? Icon_minitimeVen 11 Juil - 5:56

PARIS, 11 juil 2008 (AFP) - Une majorité de Français juge négativement le bilan du président de la République Nicolas Sarkozy, un an après son arrivée à l’Elysée, selon un sondage CSA paru vendredi dans le quotidien Aujourd’hui en France/Le Parisien.

57% des Français jugent ce bilan négatif (23% très négatif et 34% assez négatif) alors que 38% des Français l’estiment positif (5% très positif et 33% assez positif). Les sondés sont nombreux à considérer que la mise en place du service minimum dans les transports est une bonne chose (67% contre 26%), tout comme le Grenelle de l’environnement (63% pour contre 22%). En revanche, les Français sont partagés sur la politique de l’immigration (47% contre 43%) et la réforme des 35 heures (47% contre 44%). Ils sont opposés à la réforme des retraites (53% contre 38%), à la suppression progressive de la carte scolaire (48% contre 34%) et franchement hostiles à la mise en place des franchises médicales (65% contre 28%).

La porte est là ...bon vent ! Laughing Cool Laughing
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MessageSujet: Bilan: les inégalités ne cessent de s'accroitre   Devoir de résultat ? Icon_minitimeVen 11 Juil - 8:45

SOCIÉTÉ
Numéro 36 - Golias Hebdo - Semaine du 10 juillet au 16 juillet 2008
5
Les inégalités sociales s'aggravent en France
Discriminations à l'emploi, habitat, santé, formation, pouvoir d'achat... Tous les domaines essentiels de la vie sont touchés et les réformes antisociales gagnent du terrain. Si l'on en croit une enquête, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) a du pain sur la planche.
L'année dernière, les réclamations adressées à la Halde ont progressé de 53 %, soit 6 222 enregistrées. Hausse qui ne reflète pas forcément une poussée discriminatoire, mais peut-être davantage une prise de conscience. Parmi les critères invoqués, l'origine ethno-culturelle arrive toujours en tête avec 27 % de réclamations liées à l'embauche et au déroulement de carrière. Décidée à lancer un grand coup, la Halde confiait à l'Observatoire des discriminations, durant le deuxième semestre 2007, une enquête auprès de vingt entreprises du Cac 40 : envoyer en réponse à de vraies offres d'emploi, de faux curriculum vitae avec des différences d'âge et de patronymes Pour ne citer que deux exemples, Accord éviterait les candidats d'origine africaine, tandis que le Crédit agricole rejetterait le plus souvent les plus de 45 ans.

Pointé également du doigt, le salaire des femmes, y compris les cadres, qui gagnent moins de 38 400 euros annuels contre 45 000 euros pour les hommes, soit 17 % de moins (source : étude de l'Agence nationale pour l'emploi des cadres, ApecJ. Les chômeurs, considérés par certains comme des individus refusant de travailler : 58 % de femmes, 2,3 millions rejetés par les Assedic, 50,4 non indemnisés dont 46 % de moins de 30 ans (source: ministère de l'Economie). Par ailleurs, l'homophobie dans l'entreprise est bien réelle, puisque 11,6 % des salariés auraient été écartés d'une promotion interne du fait de leur homosexualité. Publiée par la Halde, l'étude réalisée auprès de 1400 salariés homosexuels a mis en lumière une pratique connue mais dont on mesurait mal l'étendue.

La lutte sur tous les fronts

Juste après l'origine des candidats, la santé représente 22 % des réclamations. Pour réaliser un plan d'économie, on porte de nouveaux coups au système solidaire d'assurance maladie qui touche de plein fouet les plus démunis. Les médicaments remboursés à 100 % pour les longues maladies ne le seraient plus qu'à 35 %. La vue et le dentaire, un luxe
réservé à une minorité aisée et/ou nantie d'une super mutuelle. Reflet des inégalités sociales, l'obésité est en augmentation, en particulier depuis les années 1990. Manger cinq fruits et légumes par jour, c'est la pub qui le dit, et l'idée n'est pas mauvaise. Mais lorsque ceux-ci ont fait la culbute, ce n'est pas réservé à tous. Sans compter la spéculation sur les produits de première nécessité qui touche toute la planète. Dans le domaine du droit, l'Observatoire pose notamment la question du non recours des plus démunis à leurs droits sociaux. Parmi des Rmistes par exemple, 20 % ne disposent pas de la couverture maladie complémentaire, droit pourtant ouvert au titre de la Couverture maladie universelle. Le logement : 25 % du budget pour les plus modestes, pourcentage qui a doublé en trente ans. Réservé à un grand nombre, en particulier aux immigrés, l'habitat indigne, les chambres d'hôtel, les arrangements à la petite semaine. Pour en rajouter, de nombreuses villes refusent de tenir compte de la loi Solidarité et Renouvellement urbain de décembre 2000 qui impose 20 % de logements sociaux et préfèrent payer l'amende pour préserver leur électorat.

Les inégalités ne sont pas en voie de s'atténuer avec les nouvelles suppressions de
postes dans l'enseignement, le renforcement des ghettos et le recours pour les plus favorisés à des établissements "d'excellence". Jusqu'à nouvel ordre, les fils de cadres supérieurs ont 2,9 fois plus de chances que les fils d'ouvriers d'avoir le bac et 8 fois plus de chances d'obtenir le bac scientifique particulièrement apprécié. Et comment ne pas se pencher sur le salaire des grands patrons qui a progressé de 58 % en 2007, qui n'hésitent pas à "dégraisser" et touchent un pactole lorsque qu'ils sont remerciés. Pour certains le Smic, pour d'autres 350 000 euros par mois. En plus, ces salariés hors norme font partie des spécialistes de l'évasion fiscale, au Liechtenstein par exemple, comme le révélaient dernièrement les services secrets allemands. A-ton vraiment mis fin à l'Ancien Régime ? En 2007, 83 % des observations présentées devant les tribunaux ont eu des suites positives et toutes les transactions pénales ont été homologuées. Le recours à la médiation a été le plus fréquent et 279 affaires se sont résolues à l'amiable. En attendant, mouvements sociaux et manifs se multiplient, et des milieux peu habitués à battre le pavé viennent grossir les rangs des mécontents.

Eva Lacoste in Golias
http://www.golias.fr

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MessageSujet: Khadafi ? encore une réussite de la politique du président   Devoir de résultat ? Icon_minitimeSam 12 Juil - 7:47

LIBYE: L’Union pour la Méditerranée serait un projet colonialiste pour Khadafi


TRIPOLI, 11/07 - Le Chef de l`Etat libyen, Mouammar El Kadhafi a déclaré, mercredi, que le projet d’Union pour la Méditerranée (UPM) augmentera l’immigration clandestine et accroitra les risques terroristes, réaffirmant que son pays ne participera pas au sommet de lancement du projet dimanche.

Le colonel Mouammar Kadhafi s’est même demandé, relate Afriquenligne, si l’UPM n’est pas un nouveau projet colonia- liste destiné à faire main basse sur les sources d’énergie et englober les pays de la rive sud de la Méditerranée - surtout depuis que l’UPM a pris une dimension européenne.
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MessageSujet: Une lamentable succession d'échecs   Devoir de résultat ? Icon_minitimeDim 13 Juil - 6:41

Lles différents échecs de la politique gouvernementale : immigration, déficit public, croissance, déficit commercial, loi de modernisation économique. Beaucoup de réformes, peu de cohérence.

On a senti François Fillon inquiet des comptes publics y a quelques jours: «Je ne serai pas le premier ministre qui laisse aux générations futures la facture de nos imprévoyances et de nos lâchetés.» Qu'avait-il besoin de rappeler cela à ses collègues de l'UMP réunis en Conseil National ? Serait-il inquiet de son propre Président ? Nicolas Sarkozy semble détourner le regard à l'approche du précipice.

L'immigration est une diversion
Utilisant les vieilles ruses de l'extrême droite française, Nicolas Sarkozy a usé et abusé de l'immigration depuis sa campagne électorale - victorieuse - de 2007. C'est une belle diversion. Elle permet de remuer les bonnes et mauvaises consciences et faire oublier le quotidien de ses erreurs.
Sous couvert de quelques nominations au gouvernement (Rachida Dati, Rama Yade et Fadela Amara), Sarkozy s'est permis ce que jamais la France n'a connu depuis la France de Vichy: création d'un ministère de l'Identité Nationale, regroupement familial durci jusqu'aux tests ADN, tests de Français, quotas ethniques par métier, rafles et traques jusque dans les écoles, industrialisation de la rétention, et ... tribunaux pour étrangers. Rachida Dati a même dû préparer une modification constitutionnelle, et créer une commission ad hoc, pour faire passer ce changement de régime.

Pourtant, cette politique est inefficace. La commission sur «le cadre constitutionnel de la nouvelle politique d'immigration» présidée par Pîerre Mazeaud considère même les quotas migratoires contraignants mise en place par Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux «irréalisables ou sans intérêt.» Et Brice Hortefeux n'a pas réussi à trouver ses 25 000 expulsés en 2007, malgré le concours de toutes les administrations de France et de Navarre. Depuis deux semaines, le débat s'est même porté au niveau européen.


La faillite de l'Etat est une possibilité
N'utilisons pas le terme «faillite» à la légère comme un actuel premier ministre en septembre dernier. L'Etat a des actifs, ses échéances ne sont pas menacées. Mais la politique actuelle, comme le tabac en son temps, "nuit gravement à sa santé." Alors que le débat budgétaire refait surface, à la veille de l'été, le gouvernement prépare l'opinion... et le Président. Eric Woerth rassure: «Je ne repousse rien, nous serons à l'équilibre des finances publiques en 2012, le président de la République nous l'a demandé et c'est ce que nous faisons.» Xavier Darcos annonce déjà des réductions d'effectifs supplémentaires de son ministère. Elles seront de 30 000 sur l'ensemble des administrations. Le gouvernement serait-il inquiet ?

Sur le terrain économique, Nicolas Sarkozy a eu faux sur quasiment toute la ligne depuis 62 semaines. Il s'est placé, il nous a placé un peu plus au bord du précipice.

- Ses prévisions de croissance furent contestées dès l'été 2007. Qu'importe, Christine «Marie-Antoinette» Lagarde s'est obstinée. Le budget 2008 était fondé sur l'hypothèse d'une croissance comprise entre 2,0% et 2,5%. cette dernière est désormais prévue par le gouvernement entre 1,7 et 2,0%. On vous le disait depuis près d'un an ! Cette révision à la baisse représente une perte de recettes fiscales de l'Etat de l'ordre de 3 à 5 milliards d'euros.

- Le déficit public se maintient. Il serait de 2,5% du produit intérieur brut cette année (contre 2,3% initialement prévu), contre 2,7% en 2007. Déjà en 2007, l'effet conjugué des premières mesures de dédfiscalisations de Sarkozy et des erreurs de prévisions du gouvernement précédent (Jean-François Copé, où es-tu ?) l'avait fait déraper de 7,7 milliards d'euros par rapport à l'année passée (à 50,3 milliards).

- Le déficit commercial se creuse en France: 4,7 milliards d'euros en mai, soit un milliard d'euros de plus que le mois précédent. On peut accuser l'euro fort, mais nos voisins allemands affichent un excédent commercial! Visiblement, les 50 milliards de contrats "signés" par Nicolas Sarkozy, qui expliquent notamment l'explosion des dépenses de déplacements présidentiels en 2007, n'ont pas suffit à redresser la barre.

- Les défiscalisations d'heures supplémentaires ne servent à rien : le pouvoir d'achat général des Français baisse; le nombre d'heures supplémentaires n'augmente pas comme on nous le dit; ces exonérations creusent de 150 millions d'euros par mois les comptes sociaux, à cause du manque à gagner de cotisations.

- Le projet de loi sur la modernisation de l'économie (enfin ?) au Parlement. Pourquoi tant de retards ? Parce que Nicolas Sarkozy a préféré attendre le résultat des travaux de la Commission Attali. Un candidat peaufine son projet présidentiel pendant 5 ans puis, une fois élu, demande à des experts bde lui donner des recettes. Etrange, non ? Sur le fonds, cette loi comporte 4 volets dont on perçoit pas nécessairement la cohérence : faciliter l'entreprenariat, renforcer la concurrence dans la distribution; favoriser le déploiement du haut-débit, et «mieux financer l'économie» (avec la libéralisation du Livret A). A la crise du pouvoir d'achat le gouvernement répond Discount et loi de la jungle !

Il y a deux explications possibles à ces incroyables erreurs : soit l'idéologie a pris le dessus sur la compétence; soit les désaccords entre Sarkozy et Fillon sont tels qu'ils empêchent toute cohérence depuis le premier jour. Rappelez vous ce que nous écrivions en septembre dernier:

«D'un côté, le Président s'obstine à prier la Confiance. Son cabinet phlétorique, Guéant et Guaino en tête ("les GG"), rectifie chaque déclaration jugée pessimiste d'un ministre. De l'autre, ceux qui sont aux affaires, à savoir François Fillon et son gouvernement, tentent de mettre en oeuvre une politique de rigueur.»

Sarkozy a beau lancé une nouvelle Web Tv défendre ses réformes, il n'est pas sûr que cela serve à grand chose.

alors la porte est grande ouverte ...il ferait mieux de la prendre avant que d'autres moins courtois ne l'y obligent Laughing Cool Laughing
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MessageSujet: Une armée humiliée   Devoir de résultat ? Icon_minitimeLun 14 Juil - 5:37

Entre les militaires et Nicolas Sarkozy, le malaise est là, palpable. Comme dans un couple en désamour, tout devient prétexte à criailleries et à suspicions. Du jamais vu sous la Ve République, si l’on excepte la période de la guerre d’Algérie. Sauf coup de théâtre, le défilé du 14 Juillet ne devrait pourtant pas être l’occasion pour l’armée de manifester sa grogne. Ce n’est pas le genre de la maison, mais cette année, le cœur n’y est pas.

A la veille de la fête nationale, le ministère de la Défense organise chaque année une garden-party en l’honneur des troupes qui défilent sur les Champs-Elysées. Le chef de l’Etat y fait un saut, prononce un discours, décore quelques soldats. Vendredi, l’Elysée a annoncé que Nicolas Sarkozy ne viendrait pas, trop occupé par le sommet de l’Union pour la Méditerranée (lire pages 8 et 9). Un geste mal compris, alors que ce même chef d’Etat demande à ses troupes de défiler devant un président syrien dont le régime est accusé d’être responsable de la mort de 58 parachutistes français dans l’attentat de l’immeuble Drakkar, à Beyrouth en 1983.

Livre blanc. A la grogne, tout fait désormais ventre : une cérémonie militaire mal organisée aux Invalides, le Livre blanc sur la Défense, le drame de Carcassonne (Aude), une visite annulée aux Casques bleus, le droit d’expression des militaires (lire page suivante), la carte des fermetures de garnison…

Lancé à l’été 2007, le Livre blanc a été rendu public le 17 juin dernier. Elaboré par des experts, civils pour l’essentiel, il préconise une «stratégie de sécurité nationale à l’heure de la mondialisation» et une adaptation de l’outil militaire aux nouvelles menaces. Personne n’est complètement dupe : la principale menace, c’est la situation catastrophique des finances publiques. De l’aveu même de l’Elysée, l’effort de Défense par rapport au produit intérieur brut (PIB) baissera au cours des années à venir.

Concrètement, cela se traduira par une réduction du format des armées de 54 000 hommes et femmes (- 17 %) d’ici à 2015. A elle seule, l’armée de l’air perdra le quart de ses effectifs. De nombreuses garnisons seront fermées. Le ministre de la Défense avait promis d’en donner la liste le 19 juin. La date a été repoussée à plusieurs reprises, et Hervé Morin s’engage désormais à la communiquer «avant la fin du mois du juillet». Il est vrai que sur le terrain, la grogne des élus est de plus en plus forte. En Moselle, autour de Dieuze (lire page suivante), mais aussi à Caen (Calvados) pour conserver le 18e régiment de transmissions ou à Mourmelon (Marne) dont le maire UMP organise ce matin un défilé pour ne pas perdre «son» régiment de chars Leclerc. Le gouvernement marche sur des œufs : pas question de braquer des parlementaires dont les voix sont comptées une à une en vue de l’adoption de la réforme de la Constitution, prévue elle aussi fin juillet.

Si les militaires sont inquiets, ils ont néanmoins une certaine habitude des fermetures : en vingt ans, leurs effectifs ont été réduits de moitié et les implantations d’autant. En revanche, ce dont les armées n’ont pas l’habitude, c’est de se sentir incomprises, voire mal aimées, de la part de leur chef.

Grenades. Pour les militaires, les déclarations de Nicolas Sarkozy après le drame de Carcassonne, au cours duquel un sergent a blessé 17 spectateurs à balles réelles, ont été mal perçues. Le mot «amateur» est resté en travers de toutes les gorges. Le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, ou Hervé Morin ont beau expliquer que l’expression ne visait pas l’ensemble de l’institution, le mal est fait. D’autant que, le même jour, d’autres parachutistes d’infanterie de marine arrivaient à Kaboul pour renforcer l’opération de l’Otan, comme le souhaite le chef de l’Etat.

Fait exceptionnel : le chef d’état-major de l’armée de terre, le général Bruno Cuche a présenté sa démission après le drame et les propos, réitérés, du chef de l’Etat qui n’a même pas souhaité le recevoir.

Ce même général Cuche dénonçait, en décembre, la «paupérisation de l’armée de terre». Alors que les armées sont impliquées dans des conflits de plus en plus durs (22 blessés français par balles et grenades face aux Serbes du Kosovo, le 17 mars), cette «paupérisation» se traduit par une mise en danger des soldats : manque de protection individuelle ou contre les mines, etc.

Les militaires peuvent pourtant se rassurer : 88 % des Français ont «plutôt une bonne opinion d’eux» (1). Le président de la République ne peut certainement pas en dire autant.


Dernière édition par Admin le Jeu 17 Juil - 9:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Encore plus bas , toujours plus bas => DEHORS !!!   Devoir de résultat ? Icon_minitimeJeu 17 Juil - 4:50

Une large majorité des Français juge toujours l'action de Nicolas Sarkozy négative et le chef de l'Etat perd un point de bonnes opinions, selon un sondage CSA pour Valeurs actuelles paru mardi 15 juillet.
32% des personnes interrogées approuvent l'action du président de la République tandis que le pourcentage des mécontents augmente de deux points, à 59%. Cependant, Nicolas Sarkozy "tient" toujours l'électorat de droite, 75% des sympathisants de la majorité (+ 1) soutenant son action.

Il va falloir le déboulonner de force les amis ! Laughing Twisted Evil
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MessageSujet: Les résultats sont éloquents les amis !   Devoir de résultat ? Icon_minitimeJeu 17 Juil - 4:53

La hausse des prix en juin, qui a progressé de 3,6% en juin sur un an, est à son sommet "depuis octobre 1991, quand elle avait atteint 3,8%".


L'inflation a de nouveau accéléré au mois de juin en France avec la hausse des prix du pétrole et des produits frais, selon les chiffres de l'Insee publiés mercredi 16 juillet. L'inflation en France, qui a progressé de 3,6% en juin sur un an, a atteint de nouveaux sommets et se trouve à son plus haut niveau depuis octobre 1991, soit près de 17 ans
Elle n'a pas encore atteint son pic selon des économistes qui la rendent en partie responsable du ralentissement de l'activité.
Les prix de détail ont augmenté de 0,4% au mois de juin en France et leur hausse sur un an a atteint 3,6%, au plus haut depuis juillet 1991, selon les données définitives publiées mercredi par l'Institut national de la statistique.
L'indice des prix IPCH, qui permet une comparaison au niveau européen, a également progressé de 0,4% en juin par rapport à mai, soit une hausse de 4,0% sur un an, conformément aux attentes des économistes interrogés par Reuters.

"Un peu au-delà de 4%"

"La hausse de l'indice des prix à la consommation de juin provient du renchérissement des produits pétroliers (+5,4% sur le mois, +12,9% sur trois mois) et, dans une moindre mesure, de la hausse saisonnière des produits frais (+1,6% sur le mois, +11,0% sur trois mois) et des autres services, notamment ceux liés au tourisme", précise l'Insee dans un communiqué.
"Le pic d'inflation n'est probablement pas atteint. On va aller un peu au-delà de 4% sur l'indice IPCH et s'en rapprocher sur l'indice national d'ici le mois de septembre", prévient Olivier Gasnier, économiste à la Société générale.
Il souligne que cette persistance des pressions inflationnistes ne permet pas d'exclure un nouveau relèvement de ses taux directeurs par la Banque centrale européenne malgré la succession de très mauvais chiffres sur l'activité au sein de la zone euro au cours des dernières semaines.
La BCE a relevé ses taux directeurs d'un quart de point le 3 juillet, portant son taux d'intervention à 4,25% pour éviter les effets de second tour qui consisteraient en une diffusion de la hausse des prix des matières premières dans l'ensemble de l'économie, en particulier dans les salaires.
"La raison pour laquelle la BCE a relevé les taux d'intérêt il y a deux semaines et la raison pour laquelle elle pourrait les relever à nouveau est d'éviter que la hausse des prix des matières premières ne se transmette aux salaires et au reste l'économie", explique Dominic White, économiste chez ABN Amro.

"La consommation va rester globalement en berne"

Les économistes s'inquiètent aussi des conséquences de l'inflation sur l'évolution de l'activité.
"A 3,6%, l'inflation est de nature à modifier fondamentalement la trajectoire de l'économie française", prévient Nicolas Bouzou, économiste du bureau d'analyse indépendant Asterès.
"La consommation va rester globalement en berne : avec une progression des salaires nominaux inférieure à 3%, la perte de pouvoir d'achat des salariés est nette", souligne-t-il.
"L'inflation forte constitue de plus en plus une raison directe du ralentissement de l'activité parce qu'elle réduit le pouvoir d'achat des ménages et donc leur consommation et parce qu'elle pèse sur leur confiance et peut donc les inciter à épargner plus", renchérit Jean-Louis Mourier, économiste chez le courtier Aurel Leven.

0+0 = SARKO !!! lol!
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MessageSujet: l'affaire Tapie "donne la mesure de l'abaissement de l'Etat   Devoir de résultat ? Icon_minitimeSam 26 Juil - 7:36

Bayrou: La décision du tribunal arbitral qui a condamné le Consortium de réalisation (CDR) gérant le passif du Crédit Lyonnais à verser plus de 285 millions d'euros à Bernard Tapie "donne la mesure de l'abaissement de l'Etat", dénonce le président du MoDem François Bayrou dans une tribune au "Monde" daté de samedi.

Après la décision le 11 juillet du tribunal arbitral, M. Bayrou a dénoncé la "collusion entre Nicolas Sarkozy et Bernard Tapie". Interrogé dans "Le Monde" du 22 juillet, ce dernier avait rétorqué: "Bayrou, la seule chose qu'il sait faire, c'est répéter qu'il est un martyr, que les médias et les puissances d'argent ne l'aiment pas, que tout le monde est à mettre dans le même sac et qu'il se battra seul contre tous. C'est la même posture populiste que Le Pen, sans les idées. Du Le Pen propre".

Répondant à ces "insultes" en "dix affirmations", François Bayrou se demande notamment dans sa tribune si c'est au "contribuable français qu'il revient de payer les dettes d'un particulier qui équivalent au déficit des hôpitaux publics".

Dans cette affaire, déplore-t-il, il n'y a "pas eu de décision de justice" mais une "décision politique", la procédure d'arbitrage étant "une procédure privée destinée au monde des affaires". Les principes de l'Etat de droit, poursuit M. Bayrou, ont été "foulés aux pieds". C'est "par crainte de décisions de justice défavorables à M. Tapie que le sommet de l'Etat a imposé une telle procédure d'arbitrage, sans appel possible", a-t-il affirmé.

La somme de 285 millions d'euros, a fait valoir le président du MoDem, "c'est l'équivalent de la totalité des salaires annuels des 11.000 postes d'enseignants supprimés cette année". Avec "les intérêts, on atteint 400 millions, cela représente une somme suffisante pour effacer l'essentiel du déficit des hôpitaux publics du pays".

Et "pendant ce temps", ajoute le député des Pyrénées-Atlantiques, "on pressure les pauvres gens jusqu'au dernier centime. On va supprimer les allocations aux chômeurs qui refuseront un emploi trop éloigné de chez eux ou sous-payé (...) Les faibles sont sans défense, mais le pouvoir enrichit avec complaisance ses affidés".

En définitive, "le problème, ce n'est pas M. Tapie, c'est l'Etat et ceux qui sont à sa tête", conclut M. Bayrou.
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MessageSujet: Résultats ?   Devoir de résultat ? Icon_minitimeSam 26 Juil - 7:56

Tibet : Pékin gèle les investissements français
Très irrité par la politique chinoise de la France, Pékin a annoncé le gel des investissements français dans la capitale pour au moins trois mois. Une décision qui dit l'état des relations franco-chinoises et invalide la stratégie diplomatique du président français.

D'après le quotidien Les Echos, qui cite une note interne distribuée aux services administratifs de la capitale chinoise, Pékin aurait ordonné « une suspension d'au moins 3 mois de l'approbation des nouveaux investissements français dans la ville ».

La France balayée hors de Chine
La rumeur courait déjà dans les milieux diplomatiques : dès les Jeux terminés, la France serait «balayée» hors de Chine. Si on peut y voir une part d'intox du côté de Pékin, il n'en reste pas moins que la tension est à son comble.
Par ailleurs, cette annonce ne vient pas conforter la stratégie diplomatique du président Sarkozy, affichant ici un discours de fermeté pour apparaître beaucoup moins téméraire lors de ses rencontres avec le président chinois Hu Jintao, n'hésitant pas à envoyer des émissaires pour arrondir les angles ou rattraper ses emportements.

Diplomatie à courte vue
Une diplomatie à trop courte vue pour gagner le respect des dirigeants chinois. Déjà lors du sommet du G8 au Japon, les relations entre Sarkozy et Hu Jintao avaient été décrites comme glaciales.
Et les derniers efforts de Nicolas Sarkozy pour apaiser les esprits n'auront pas suffi. Pékin n'a toujours pas digéré l'accueil que les parisiens ont réservé à la flamme olympique ni ses commentaires sur la crise tibétaine et encore moins l'annonce de la rencontre de Nicolas Sarkozy avec le Dalaï-Lama lors de sa venue en France.

Un nouvel ambassadeur conservateur à Paris
L'ambassadeur de Chine en France avait d'ailleurs dès le 8 juillet menacé Paris de conséquences graves si le président français venait à rencontrer le Dalaï Lama au cours de l'été. Le Figaro évoquait notamment des contrats portant sur la vente de 56 rames de TGV et de plus d'une centaine d'Airbus. Le nouvel ambassadeur de Chine en France, Kong Quan, en poste depuis mars 2008, que l'on dit conservateur et qui jouerait un rôle très négatif pour ce qui concerne l'image de la France à Pékin, a été immédiatement convoqué au quai d'Orsay. Bernard Kouchner lui aurait alors « indiqué que la France déterminait son attitude en toute indépendance et en rejetant les pressions d'où qu'elles viennent ».

Les investisseurs français très pessimistes
Si pour certains observateurs, ces menaces sont d'abord le signe d'une certaine fébrilité des autorités de Pékin face à une « fête » qui s'annonce déjà gâchée, l'annonce de ce gel de nouveaux investissements pourrait annoncer une politique de représailles encore plus ferme. La réconciliation n'est pas pour demain et les investisseurs Lesechos.fr cite un cadre français « On pourrait très vite se retrouver dans une situation très paralysante ».
Pour le moment, le ministère des affaires étrangères Français n'a pas réagi à ces informations.


alors ces résultats ? toujours en baisse ?? Laughing Laughing Cool Laughing
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MessageSujet: Toujours plus bas   Devoir de résultat ? Icon_minitimeMer 30 Juil - 6:28

L'indicateur recule de deux points à -48, un point bas sans précédent depuis que la série a commencé en janvier 1987.
Le moral des ménages s'est encore dégradé en juillet en France pour toucher un nouveau plus bas de ces 20 dernières années, selon l'enquête mensuelle de conjoncture menée par l'Insee et publiée mardi 29 juillet.

L'indicateur résumé de l'opinion des ménages en données corrigées des variations saisonnières recule de deux points à -48, un point bas sans précédent depuis que la série a commencé en janvier 1987.

Le chiffre de juin, déjà un plus bas record comme tous les indices de cette année, a été confirmé à -46.

Vingt-quatre économistes interrogés par Reuters s'attendaient en moyenne à un indicateur à -47 en juillet, leurs estimations allant de -45 à -49.

Si l'opinion des ménages sur le niveau de vie en France a continué de se dégrader, leur perception sur les perspectives d'évolution de leur situation financière s'est améliorée et le solde sur l'opportunité de faire des achats importants s'est stabilisé à -38, celui de juin ayant été révisé de -37 à -38.

L'enquête a été réalisée du 1er au 22 juillet auprès d'environ 2.000 ménages. (Reuters)


Toujours plus bas...encore plus bas => DEHORS ! Twisted Evil Exclamation Twisted Evil
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MessageSujet: En pleine décroissance   Devoir de résultat ? Icon_minitimeVen 15 Aoû - 6:58

Le PIB recule de 0,3% au second trimestre. Les autres signaux sont au rouge.
CHRISTIAN LOSSON
QUOTIDIEN : vendredi 15 août 2008

Comme un air de décroissance… La France a un pied dans la récession. Encore un autre trimestre de croissance négative, et elle aura les deux dedans. Pour la première fois depuis 2002, le produit intérieur brut (PIB) a reculé, de 0,3 %. Le coq a mal à sa croissance et les cocoricos hyperoptimistes du gouvernement qui promettaient, fin 2007, des lendemains qui chantent, semblent révolus…

Un chiffre auquel «on s’attendait», et qui n’est «pas bon», a concédé la ministre de l’Economie, Christine Lagarde. Avant d’ajouter, volontariste : «Il serait totalement inexact de parler de récession.» Il serait totalement inexact de ne pas en parler, puisque le troisième trimestre se présente sous des auspices annoncés comme aussi dépressifs. «Les indicateurs avancés dont on dispose nous le laissent entendre», analyse Nicolas Bouzou, du cabinet de conseil Asterès.

Bref, «c’est la Bérézina, résume Marc Touati, de Global Equities. Inutile de masquer la réalité et d’utiliser la traditionnelle méthode Coué pour expliquer que tout va bien dans l’Hexagone et qu’il ne s’agit que d’un trou d’air passager». Ceintures attachées recommandées. Signe du malaise, l’Insee a même revu à la baisse la croissance du PIB du premier trimestre, ramenée à 0,4 % contre 0,5 % auparavant. Et coupé à la moissonneuse-batteuse ses prévisions de croissance de 0,2 % au deuxième trimestre.

Enorme tuile. «La prévision d’une hausse du PIB de 1,7% pour l’ensemble de 2008 n’est plus du tout tenable, dit Alexander Law, de Xerfi. La croissance française tournera cette année autour de 1 % seulement.» Une énorme tuile pour le gouvernement, qui avait en septembre 2007 bâti son édifice budgétaire 2008 avec du ciment dans les yeux : 2,25 %. Une hypothèse pourtant qualifiée de «prudente», selon François Fillon. Rêve «particulièrement chimérique», note Alexander Law.

Bien sûr, Christine Lagarde peut invoquer la conjugaison des «augmentations du cours des matières premières» ou «l’affaiblissement du dollar» et encore «l’inflation». Bercy peut toujours regarder au-delà de l’Hexagone et évoquer l’ambiance «crash» de la conjoncture internationale. L’Allemagne se prend un mur, l’Italie quitte la route, l’Espagne a les pieds sur le frein (lire ci-contre), le Japon rétrograde de - 0,6 %, les Etats-Unis s’offre un airbag (+ 0,5 %). Mais il y a des spécificités made in France. Comme l’atonie de la consommation des ménages. «Comme prévu, elle est complètement en panne, confie Jean-Paul Fitoussi, président de l’Observatoire français des conjonctures économiques, car l’inflation n’a pas été suivie de hausse de salaires…» Tous les autres signaux sont au rouge : commerce extérieur plombé, investissement en berne, emploi salarié - 0,1 % (la première baisse depuis cinq ans) etc.

Oxygène. Seule la décrue du prix du baril pourrait donner un brin d’oxygène : l’or noir a lâché plus de 30 dollars depuis ses records de début juillet, résultat de la décélération de la demande internationale.

Signe que l’affaire s’avère sérieuse, le Premier ministre François Fillon convoque sur le pont, ce lundi, les ministres concernés par la croissance pour «identifier les réponses» à apporter. «Sarkozy est dos au mur et les poches vides», dit, dans le Monde, François Hollande, le premier secrétaire du PS. La rentrée a déjà commencé…


Le nabot devrait en tirer toutes les conclusions et sa révérance s'il avait quelque honnêteté Cool Laughing Cool Laughing rabbit
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MessageSujet: incompétence diplomatique... seulement ?   Devoir de résultat ? Icon_minitimeMar 19 Aoû - 6:33

Nicolas Sarkozy : incompétence diplomatique... seulement ?
Par Juan. L'actualité internationale a marqué cette 67ème semaine. La Sarkofrance avait les yeux tournés ailleurs, vers Pékin ou vers Tbilissi.

Juan se donne à voir pour les lecteurs de Marianne2... L'attitude diplomatique de Nicolas Sarkozy vis-à-vis de la Chine a été critiquée ces derniers mois. La France a quasiment aligné toutes les erreurs à ne pas commettre, la plupart imputables à Sarkozy : le Président français a laissé planer le doute sur sa venue à l'inauguration des J.O., après un passage mouvementé de la flamme à Paris et des émeutes réprimées dans le sang au Tibet ; puis il l'a confirmé, après l'annonce des boycotts allemand, anglais et espagnols, mais en promettant de rencontrer le dalaï-lama; puis, nouvelle volte-face pour calmer la Chine et signer un contrat nucléaire, il reporte cette dernière rencontre et envoie sa femme. Quand le chef spirituel tibétain arrive enfin à Paris, l'accueil est discret. Ce dernier explique aux sénateurs que «pendant que se déroulent les Jeux, l'oppression du peuple tibétain et la répression continuent», a rapporté Robert Badinter.

Nicolas Sarkozy peut gaffer
Et voici que l'on apprend que le Président français avait l'intention de recevoir tous les prix Nobel de la Paix le 10 décembre prochain, dont... le dalaï-lama ! Cette rencontre a été annoncée en plein Jeux Olympiques, par le sous-secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement. Elle était sans doute prévue de longue date, mais la présidence a lâché l'information plutôt que le planning prévu. Pire, Kouchner a annoncé qu'il recevrait le chef spirituel tibétain le 20 août à Nantes. Ce rattrapage diplomatique est sans doute la moindre des choses, mais la Chine n'a pas apprécié. Quel prochain gage Nicolas Sarkozy lui donnera-t-il ?

Nicolas Sarkozy peut bâcler
Dans le conflit armé opposant la Russie à la Géorgie, on a cru un temps que Nicolas Sarkozy avait bien joué. Nous l'avons félicité très sincèrement. En rencontrant rapidement les dirigeants russes, il a marqué des points. Le compromis a créé l'espoir d'une cessation rapide des combats, mais ne réglait pas le futur : la Russie a réussi sa démonstration de force, comme le note Marianne. Pourquoi les États-Unis sont-ils autant attachés à la Géorgie, soutien militaire en prime ? s'interrogeait Raphaël Anglade. Dès le lendemain, la Russie était accusée de rompre la trêve, puis de saboter les installations militaires de son petit voisin. Sur une vidéo publiée jeudi 14, on a même pu voir une journaliste géorgienne se faire tirer dessus. A entendre le Président russe traiter les dirigeants géorgiens de «gens déréglés» qui ne méritent que «l'usage de la force» lors de la conférence de presse commune avec Sarkozy mardi, on pouvait s'attendre au pire.
Le monarque était-il trop pressé de retourner en vacances ? L'image est désastreuse : Quand Condoleeza Rice, la secrétaire d'État américaine, s'arrête en France sur son chemin vers la Géorgie, Nicolas Sarkozy la fait venir à Brégançon, dans sa résidence d'été où il séjourne avec Carla Bruni. Un détour inutile, et symboliquement négatif : le Président ne veut visiblement plus interrompre ses vacances.


L'actualité internationale occulte les ratés intérieurs
Ces déboires diplomatiques nous ont fait oublier la tentative ratée de récupération, par Rachida Dati, du meurtre du petit Valentin la semaine dernière, ou les sans-papiers employés par l'administration française sur le chantier d'un centre de rétention, ou encore la modeste censure de la réforme des 35 heures par le Conseil Constitutionnel. On a pu éviter de gloser sur l'accumulation des mauvais résultats économiques, tous annoncés en cascade : les déficits records du premier semestre ont été confirmés les uns après les autres, ces derniers jours par les autorités compétentes ; la production industrielle a encore chuté ; les prix du gaz et de l'électricité vont augmenter dès le 15 août. La France était même en récession au cours du second trimestre 2008. Vous avez bien lu : en R-E-C-E-S-S-I-O-N. Selon l'Insee, le produit intérieur brut de la France a en effet reculé de 0,3% au deuxième trimestre 2008, première baisse depuis le quatrième trimestre 2002. Le recul moyen dans la zone euro est de 0,2%.


Christine Lagarde avoue du bout des lèvres la récession. Elle a confirmé, jeudi 14 août, que la fin de l'année serait tout aussi mauvaise. Elle n'a pas voulu expliquer comment le gouvernement tiendrait son objectif de réduction du déficit public en 2008. Avec une croissance sans doute nulle en 2008, il va falloir tailler dans la dépense publique. Déjà l'an passé, frappée par la crise financière américaine, Mme Lagarde maintenait un optimisme très sarkozyen : grâce à la loi TEPA, on allait voir ce qu'on allait voir. On a vu : les comptes sont plombés par des défiscalisations qui n'ont pas créé une heure supplémentaire nouvelle.

Elle récidive maintenant en pariant sur un «rebond» de la conjoncture à la fin de l'année grâce aux effets de la Loi de Modernisation de l'Economie. On prend les paris ?


La seule «bonne» nouvelle a été le ralentissement de l'inflation : la hausse des prix est toujours très élevée (+3,6% sur un an), mais les prix ont baissé en juillet. La faiblesse du pouvoir d'achat (les Français consomment moins, donc les prix baissent un peu) et la diminution des cours du pétrole en sont les causes. Il n'y a que Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, pour y voir le signe d'une bonne action gouvernementale.

Sommes-nous au bord du gouffre ?
Les caisses sont encore plus vides que l'an passé.
Qui a parlé de compétence pendant la campagne présidentielle ?

( in Marianne)
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MessageSujet: Les résultats diplomatiques sont de la même veine   Devoir de résultat ? Icon_minitimeJeu 21 Aoû - 15:38

Alors que pour le conflit Georgien on peut mesurer les résultats de la négociation accélérée de Scarpia...on apprend aussi de quelle manière l'armée fraçaise est engagée dans le Caucase

ainsi dans "le monde" on peut lire :

"L'envoyée spéciale du Monde à Gori a constaté qu'une rotation avait eu lieu aux postes de contrôle : "Les nouveaux venus disent ne pas obéir au général (Viatcheslav) Borissov", l'officier russe en charge de la zone. Mercredi matin, les soldats russes ont refusé l'accès de la ville à Alexandre Lomaïa et à l'ambassadeur de France, Eric Fournier. L'ambassadeur a toutefois pu gagner la ville de Satchkhere, à 100 kilomètres à l'ouest de Gori, afin de protéger le centre de formation des chasseurs alpins qui s'y trouve.

Fruit d'une coopération franco-géorgienne, l'école est menacée de destruction par les forces russes. Selon l'agence AP, mardi, une colonne de blindés et de véhicules militaires russes en a réclamé l'accès, en vain. Après 30 minutes de siège, la colonne est partie, promettant de revenir après une mission de destruction des installations militaires de Osiauri, un village non loin de là. Le ministère géorgien de la défense a confirmé, mercredi, la destruction d'installations militaires à Osiauri."

c'est pas beau de cacher les dessous d'une négociation ratée !!! Laughing Laughing Laughing
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MessageSujet: 82% des Français ne font pas confiance au gouvernement   Devoir de résultat ? Icon_minitimeSam 23 Aoû - 15:36

82% des Français ne font pas confiance au gouvernement pour «l'augmentation du pouvoir d'achat», alors que 61% lui font confiance pour «la lutte contre l'insécurité», selon un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest-France.

Sur sept thèmes soumis aux sondés, le gouvernement n'obtient la confiance d'une majorité que dans deux cas: «la lutte contre l'insécurité» (61% confiance, 38% pas confiance) et la «protection de l'environnement» (55% contre 45%).



La majorité des sondés n'a par contre «pas confiance» sur les questions de «l'augmentation du pouvoir d'achat» (82% «pas confiance», contre 18% «confiance»), «la baisse des impôts» (71% contre 27%), «la lutte contre la pauvreté et l'exclusion» (72% contre 28%), «la lutte contre le chômage» (62% contre 38%) et «l'intégration des personnes issues de l'immigration» (59% contre 40%).

De façon globale, 33% se disent «optimistes» (3% «très», 30% «plutôt») pour l'avenir, contre 67% pessimistes (19% «très» et 48% «plutôt»). Soit une baisse de 20 points du taux d'optimistes par rapport à une enquête similaire en décembre 2007 (53% d'optimistes) et une hausse équivalente des pessimistes (47% en décembre 2007).

Sondage réalisé par téléphone les 21 et 22 août auprès d'un échantillon national représentatif de 1.006 personnes de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas. Notice détaillée disponible auprès de la commission nationale des sondages.

leparisien.fr

Conformément aux principes du devoir de résultat enoncé par lui même nous demandons que l'intéressé suive les principe édictés par lui Démission ! démission ! Twisted Evil bounce Twisted Evil rendeer Twisted Evil Razz
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MessageSujet: La chute continue= démission !   Devoir de résultat ? Icon_minitimeLun 22 Sep - 17:44

Nicolas Sarkozy perd trois points de popularité, selon un sondage
Nicolas Sarkozy voit sa cote de popularité baisser de trois points en septembre avec seulement 37% de Français qui sont satisfaits de lui comme président de la République, selon un sondage Ifop publié par "Le Journal du dimanche".

Les personnes interrogées sont 62% à se déclarer mécontentes du chef de l'Etat, soit trois points de plus qu'en août.

Le Premier ministre François Fillon recueille pour sa part 50% de satisfaction (-1 point) et 46% de mécontentement (+1 point).

- sondage réalisé par téléphone du 11 au 19 septembre auprès d'un échantillon de 1.853 personnes représentatif de la population française âgée de 18 et plus, constitué selon la méthode des quotas. AP
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MessageSujet: Il faut pourchasser les responsables et les punir...n'est-ce pas Scarpia ?   Devoir de résultat ? Icon_minitimeMer 24 Sep - 6:55

2 millions de travailleurs pauvres en France : le chiffre s’étale à la une du Parisien-Aujourd’hui en France à l’occasion de la discussion du RSA cette semaine à l’Assemblée. 2 millions de Français qui travaillent mais qui vivent en-dessous du seuil de pauvreté, c’est le diagnostic d’un livre-choc, celui de l’économiste Denis Clerc que cite largement le Parisien-Aujourd’hui. Dans son livre qui paraît aujourd’hui, "la France des travailleurs pauvres", il fait le constat que dans la France de 2008, le travail n’est plus un remède contre la pauvreté. Première cause de cette situation selon lui, la multiplication des emplois à temps partiels et des jobs temporaires qui a fait plonger dans la pauvreté ces 2 millions de travailleurs et leurs familles, des emplois dit-il qui sont une menace pour la société. Et il pointe la responsabilité de l’Etat qui a selon lui aggravé le problème en favorisant la création de ces emplois précaires et paupérisants, au nom de la lutte contre le chômage. Alors le RSA peut-il y changer quelque chose, Denis Clerc répond au Parisien-Aujourd’hui que le dispositif peut sortir 300 000 travailleurs de la pauvreté, mais qu’il ne changera rien pour les autres, sans parler du risque du RSA, qui pourrait contribuer à multiplier les emplois à très faible salaire, ce qu’il résume ainsi : le RSA risquerait alors de devenir la "dragée enrobant la pilule du mauvais emploi". Ses explications à retrouver ce matin dans le Parisien-Aujourd’hui en France.

DEMISSION DEMISSION DEMISSION !


Dernière édition par Admin le Ven 26 Sep - 11:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Devant un tel résultat ne cherchons pas de midi à 14 heures...c'est la PORTE !   Devoir de résultat ? Icon_minitimeVen 26 Sep - 11:50

Nicolas Sarkozy : ce sera la faute à la crise
En campagne électorale permanente Nicolas Sarkozy a choisi le zénith de Toulon pour parler krach financier devant un parterre de 4000 invités. Après avoir dressé un tableau apocalyptique du système financier international le Chef de l’Etat a prévenu. La crise “est en train de bouleverser le monde”, elle “n’est pas finie”, “ses conséquences seront durables” et la France ne sera pas “à l’abri. Si demain notre pays rencontre des difficultés, la faute sera donc imputable à la conjoncture internationale, pas à la politique économique de l’exécutif.

Superbe tour de passe-passe devant un large public. Le magicien Sarkozy à défaut de changer le plomb en or a trouvé un coupable idéal aux futures difficultés intérieures. Dans un populisme qu’il maîtrise bien, le président de la République, singulièrement symbole du bling-bling et de l’argent qui coule à flots, a dénoncé un capitalisme financier qu’il accuse d’être devenu fou.

Disparues soudainement la croissance qui devait être ramenée avec les dents, les promesses sur le pouvoir d’achat. A la place, ce seront des tours de ceinture et des larmes. Oublié également le modèle américain, si vanté qui innerve pensées et actions du président. L’amnésie s’étend aux multiples rapports qui, de celui de la Banque de France en 2005 à celui de Jacques Attali, alertaient sur une crise aux proportions dignes de celle de 1929.

Gérer c’est prévoir dit-on. A l’évidence la vigie de l’Elysée n’a rien vu venir et rien anticipé. Englué dans l’action présente, l’hyperprésident au mimétisme de Narcisse, manque du temps nécessaire à la réflexion et à la prospective. Passe encore. Mais la réaction, même tardive, apparaît insuffisante. Ce n’est pas parce que Nicolas Sarkozy fait des grandes messes, qu’il a changé son latin. Contre vents et marées, le président a confirmé qu’il ne changera pas le cap de sa politique intérieure. Au contraire, les réformes tous azimuts seront amplifiées.

C’est dans les situations délicates que se révèlent les hommes d’Etat. Après nous avoir fait le coup de Baden-Baden, et un long silence de huit jours, Nicolas Sarkozy semble incapable, à la différence de son prédécesseur étoilé, de reprendre la main. Alors qu’il exerce la présidence tournante de l’Union Européenne, le Chef de l’Etat, contrairement à l’attitude qu’il avait adopté dans la crise caucasienne, fait la lourde erreur de ne pas mobiliser ses homologues des pays de l’Union pour tenter de dégager une stratégie commune. Président en exercice de l’Union européenne, il a simplement estimé que cette dernière devait engager une “réflexion” sur “les objectifs assignés à la politique monétaire”. La déclaration vise une fois de plus la Banque centrale européenne (BCE) accusée, de donner la préférence à la lutte contre l’inflation, plutôt qu’à la défense de la croissance.

Là où il se voulait rassurant, Nicolas Sarkozy, à l’aune de son passif, s’est montré inquiétant en affirmant: «Je ne conduirai pas une politique d’austérité qui aggraverait le récession. Je n’accepterai pas des hausses des impôts et des taxes qui réduiraient le pouvoir d’achat des Français». Faut-il donc s’attendre à l’inverse ? D’ores et déjà il semblerait que les chiffres du chômage pour le mois d’août soient extrêmement mauvais. De là à dire que la crise arrive à point…

DEMISSION ! DEMISSION.... DEMISSION !
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MessageSujet: entre 30 et 40.000 chômeurs de plus au mois d'août   Devoir de résultat ? Icon_minitimeVen 26 Sep - 11:54

Wauquiez: entre 30 et 40.000 chômeurs de plus au mois d'août
AP | 26.09.2008 | 11:28
Les chiffres du chômage "sont très mauvais", dans une fourchette variant "entre 30 et 40.000" chômeurs de plus pour le mois d'août 2008, a annoncé vendredi Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'Emploi. Si ces chiffres se confirment, il s'agira de la plus forte hausse du nombre d'inscriptions à l'ANPE, observée depuis mars 1993.

Les chiffres du chômage "sont très mauvais, beaucoup plus mauvais que ce qu'on avait avant", dans une fourchette variant "entre 30 et 40.000" chômeurs de plus, a indiqué M. Wauquiez sur RMC, précisant qu'il n'avait "pas encore" le détail complet des statistiques mensuelles, qui seront diffusées officiellement lundi soir par Bercy.

Même si les chiffres publiés chaque mois par l'ANPE et Bercy ne témoignent que des entrées et des sorties de l'Agence nationale pour l'emploi sans en donner les raisons (il peut s'agir autant de radiations que de retour dans un emploi lorsqu'une baisse est annoncée), une telle variation à la hausse d'un mois sur l'autre n'a pas été observée depuis 1993.

Cette année là, l'ANPE avait recensé plus de 54.000 chômeurs de plus sur ses listes entre février et mars.

A titre de comparaison, en juillet dernier, la hausse avait été de 0,1% soit 2.100 chômeurs supplémentaires inscrit à l'ANPE en catégorie 1.

Concernant le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT), il est diffusé par l'INSEE tous les trois mois.

Pour le deuxième trimestre 2008, ce taux s'établissait à 7,6% de la population active sur la France entière (7,2% hors DOM), stable par rapport au premier trimestre selon les données fournies par l'INSEE le 4 septembre. Le taux de chômage du 3e trimestre 2008 doit être diffusé le 4 décembre prochain par l'INSEE.

Et le secrétaire d'Etat s'est montré pessimiste pour les mois qui viennent. "Il n'y a pas de miracle. On a une situation internationale qui est très dure. Elle va nécessairement avoir un impact sur la situation de l'emploi et du chômage", a-t-il déclaré.

M. Wauquiez a aussi fortement dénoncé les 4.900 suppressions de postes prévues par Renault en France. "Le plan de Renault tel qu'il est présenté aujourd'hui n'est pas acceptable" a-t-il insisté, "alors même qu'ils font des bénéfices". "Je ne peux pas accepter qu'on ait un groupe qui laisse une terre brûlée derrière (lui), sans s'occuper de ce qui se passe pour les emplois qu'ils ont détruits". M. Wauquiez a fustigé le plan de départ volontaire mis en place par l'entreprise. "La réalité, c'est qu'on pousse les seniors vers la porte, et que derrière, on sait très bien qu'ils auront du mal à retrouver un job", a-t-il affirmé. AP

A LA PORTE ! king rendeer geek lol!
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MessageSujet: Bilan économique désastreux   Devoir de résultat ? Icon_minitimeSam 27 Sep - 5:19

Les français ont la mémoire courte...et les médias aux ordres: le bilan était aussi minable lors du passage de Scarpia au ministère des finances jadis...sous Chirac

Arrow Dépenses resserrées, fiscalité bloquée et pourtant déficit en hausse
Temps difficiles. Avec des prévisions de croissance qui se réduisent de mois en mois, la construction du projet de budget pour 2009 a été laborieuse. Les promesses de campagne ne pourront être tenues.

(Investir)
Le volontarisme politique a des limites, celles que lui impose la réalité. A la lecture du projet de loi de finances pour 2009, on comprend pourquoi le président de la République a tenu à s’exprimer à Toulon avant la présentation officielle du texte. Il fallait préparer le terrain ! Il ne peut y avoir de miracle. Avec une conjoncture défaillante, les recettes fiscales seront moins abondantes et, compte tenu du poids croissant de la charge de la dette, les dépenses devront être resserrées, sous peine de faire exploser un déficit déjà mal contenu.

Encore faut-il souligner que les hypothèses retenues par le gouvernement ne sont pas particulièrement pessimistes. Les calculs ont été faits sur la base d’une hausse du PIB de 1 % (même si, officiellement, on affiche de 1 % à 1,5 %) en 2009, chiffre qui se situe exactement au niveau du consensus des économistes (moyenne des prévisions). Le problème est qu’on est actuellement en phase de révision continue de ces prévisions, à la baisse, et que le mouvement n’est pas terminé.

Autrement dit, la réalité sera probablement encore plus dure que ne l’annonce aujourd’hui le gouvernement. Le déficit du budget de l’Etat en 2008 avait été prévu à 41,7 milliards ; il devrait en fait s’établir à 49,4 milliards et, en 2009, il monterait à 52 milliards (du fait, aussi, du règlement du financement du fonds des prestations sociales des non-salariés agricoles), en supposant que le gouvernement réussisse à tenir son objectif.

De surcroît, le projet affiche un maintien du déficit public (Etat, collectivités locales, Sécurité sociale) à 2,7 % du PIB en 2009 comme en 2008, mais cela suppose qu’on réussisse à stabiliser les déficits sociaux, ce qui n’a pas été le cas jusqu’à présent et qui sera encore plus dur avec des recettes stagnantes. Dans ce contexte, l’objectif d’un retour à l’équilibre des finances publiques en 2012 (normalement, cela aurait dû être 2010) a été abandonné et le gouvernement annonce un déficit de 0,5 % du PIB en 2012 ; encore faut-il souligner que cet objectif ne pourra être atteint que si la croissance retrouve un rythme de 2,5 % l’an dès 2010. Ce n’est pas gagné.

Une chose est sûre : le président de la République a eu raison de prendre les devants et de prévenir les Français que la crise actuelle aurait « des conséquences dans les mois qui viennent sur la croissance, sur le chômage, sur le pouvoir d’achat ». Car ce projet de budget va susciter bien des mécontentements.

Du côté des dépenses, peu de ministères ou peu de missions, pour reprendre la classification adoptée désormais pour le budget de l’Etat, échapperont à l’austérité ambiante. Cela se traduira d’abord par la suppression de 30.600 emplois dans la fonction publique l’an prochain. Les dépenses ne devraient pas progresser plus que l’inflation prévue (2 %) ; les moyens mis à la disposition des ministères devraient donc être stabilisés en euros courants, avec peu d’exceptions, dont l’enseignement supérieur et la recherche.

Du côté des impôts, il n’y aura pas de nouvelles baisses. Le gouvernement se fixe pour objectif de maintenir les prélèvements obligatoires au niveau atteint en 2008 (43,2 % du PIB). Et cela devrait durer jusqu’en 2012.

Gérard Horny




Pauvre Europe


La cause est entendue. Les banquiers américains ont fait n’importe quoi et les autorités fédérales ont laissé faire. La crise est américaine, les Américains doivent prendre les mesures qui s’imposent pour redresser la barre et payer la facture.

Tout cela serait exact si la finance n’était pas mondiale et si les actifs « toxiques » ne se retrouvaient pas dans les bilans des banques et des assurances un peu partout dans le monde. On peut dresser la liste des erreurs commises outre-Atlantique ; elle sera certainement longue. On peut dire avec raison que les autorités américaines ont mis beaucoup de temps à prendre la mesure de la crise.

Quinze mois, c’est long ! Mais, une fois que la Réserve fédérale et le Trésor ont compris qu’il fallait « mettre le paquet », la réponse n’a pas tardé : nationalisations et création d’un fonds public géant de défaisance. Cette intervention massive de la puissance publique et ce recours intensif à l’argent du contribuable font grincer bien des dents, mais le Congrès, après avoir obtenu les précisions et les amendements qu’il souhaite, votera ce plan d’action. Les Etats-Unis mettent autant d’énergie à corriger leurs erreurs qu’à les commettre.

Et ailleurs que fait-on ? Rien. Henry Paulson, secrétaire américain au Trésor, a déclaré à plusieurs reprises qu’il demanderait à ses collègues à travers le monde de concevoir des programmes similaires. Au FMI, Dominique Strauss-Kahn affirme que d’autres économies développées devraient aussi se préparer à adopter des plans d’urgence. Mais en France comme ailleurs on n’en voit pas la nécessité. Quant à l’Europe, elle n’est pas en mesure de réagir. La Fed a un interlocuteur de poids avec le Trésor. A la BCE, Jean-Claude Trichet est, paradoxalement, bien seul ; son problème n’est pas de manquer d’interlocuteurs, c’est d’en avoir trop !

Cette absence tragique de l’Europe se retrouve dans le discours prononcé mardi à l’ONU par Nicolas Sarkozy, président en exercice de l’Union : des idées pour tirer les leçons de la crise, pas une proposition pour y mettre fin.

Les Européens peuvent toutefois se dire que, sans l’euro, les désordres monétaires de ces dernières semaines auraient été encore plus dramatiques. On a les consolations qu’on peut !





Nos voisins européens à peine mieux lotis


Il faut le reconnaître : la France est le mauvais élève de la classe européenne en matière budgétaire. Elle est la seule à avoir reçu au printemps une « recommandation politique » de la Commission, en raison de son peu d’empressement à réduire son déficit. Mais beaucoup de nos voisins sont aussi à la peine.

La théorie voudrait qu’en période de basses eaux conjoncturelles les gouvernements viennent au secours de l’économie par leur politique budgétaire. Mais les marges de manœuvre sont étroites. Il est seulement envisagé aujourd’hui en Europe de laisser jouer les « stabilisateurs automatiques », c’est-à-dire de ne pas chercher à compenser la perte de recettes fiscales due au ralentissement, ce qui conduirait mécaniquement les déficits au-delà des seuils initialement envisagés. Aucun plan de relance budgétaire n’est à l’ordre du jour. La commission et la BCE n’y sont pas favorables et la plupart des gouvernements n’ont pas envie de compromettre les résultats obtenus au cours des dernières années dans leur lutte contre les déficits. Le soutien des budgets européens à la conjoncture risque d’être modeste en 2009.

La BCE, davantage préoccupée par l’inflation que par la croissance (cela pourrait évoluer assez vite), souhaite la «  poursuite constante de politiques budgétaires axées sur la stabilité » . Quant à la Commission, non sans raison, elle voit venir le moment où, du fait de l’évolution démographique, les Etats vont avoir des charges (de retraites notamment) plus lourdes et souhaite qu’ils abordent cette phase avec des déficits et des dettes publics réduits.

Or, beaucoup d’Etats sont dans une situation fragile. C’est une évidence pour la France : selon les économistes de BNP Paribas, avec une croissance qui ne serait que de 0,5 % l’an prochain, son déficit public passerait à 3,4 % du PIB (au-delà donc du seuil de 3 % fixé par le Pacte de stabilité et de croissance). Mais d’autres pays pourraient aussi entrer dans une zone dangereuse : c’est le cas du Portugal qui, avec un déficit de 2,6 % du PIB en 2007, pourrait très vite se rapprocher des 3 %, ou de l’Italie, qui, avec une croissance voisine de zéro cette année, aura beaucoup de mal à se maintenir au niveau de déficit atteint en 2007 (1,9 % du PIB).

Même les pays en situation favorable ne sont pas à l’abri de mauvaises surprises. L’Irlande, par exemple, est passée d’un excédent de 3 % en 2006 à seulement 0,3 % en 2007 en raison de la perte de recettes fiscales due à la chute de l’immobiier ; les économistes de BNP Paribas n’excluent pas qu’elle se retrouve avec un déficit supérieur à 3 % dès cette année.

L’Espagne est dans une situation comparable. De surcroît, elle a mis à profit ses excédents pour lancer un plan de soutien qui devrait lui coûter près de 1 % de son PIB en 2008 et 0,8 % l’an prochain.

Résultat : avec une croissance retombée à 1,4 % cette année et le risque d’un recul de son PIB l’an prochain, ses finances publiques pourraient retomber dans le rouge en 2009. G. H.



Gérard Horny
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