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 La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus

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MessageSujet: La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeJeu 30 Oct - 6:45

Expulsions : Hortefeux ne connaît pas la crise
Le nombre «d'éloignements» d'étrangers en situation irrégulière, fin septembre, dépassait celui de toute l'année 2007. Le quota pour 2008 est fixé à 26000 expulsions.

Le ministre de l’Immigration Brice Hortefeux a annoncé mercredi que le nombre d’expulsions d’étrangers en situation irrégulière pour les neuf premiers mois de l’année dépassait celui de toute l’année 2007. A «la fin septembre, le nombre d’éloignements - des étrangers en situation illégale - était supérieur au total des éloignements de toute l’année 2007», a déclaré Hortefeux, qui présentait le budget de son ministère devant la Commission des finances élargie de l’Assemblée nationale.

L’an dernier, ce chiffre avait été de quelque 23.200 éloignements, en-dessous de l’objectif de 25.000 pour 2007, porté à 26.000 pour 2008.

Hortefeux a par ailleurs prévenu que son ministère allait «avoir besoin de crédits supérieurs» pour «faire face» à l’augmentation des demandes d’asile. Après une très forte baisse entre 2005 et 2007 (40%), le nombre de demandes d’asile à fin septembre 2008 était en hausse de 12,6% par rapport à l’année précédente, a-t-il précisé. «La situation s’est totalement inversée, a-t-il dit. Pour 2009, j’ai engagé une concertation avec Eric Woerth, le ministre du Budget afin de prendre en compte cette évolution.»

Rappelant que le président Nicolas Sarkozy lui avait fixé l’objectif de parvenir à un taux de 50% d’immigration professionnelle sur le flux total des entrées durables en France, Hortefeux a dit : «Nous étions à 7% en 2006 et que nous avons atteint les 17% sur les 8 premiers mois de 2008.»

Il a aussi affirmé que, toujours sur la même période, les visas de long séjour accordés pour motif «professionnel» avaient enregistré une progression de 20,6% par rapport à la même période de 2007 et que l’immigration familiale avait baissé de 3,1%.

A ce sujet, il a annoncé le décret sur l’évaluation du «degré de connaissance de la langue et des valeurs de la République» des candidats au regroupement familial âgés de 16 à 25 ans, prévu par la loi sur la maîtrise de l’immigration du 20 novembre 2007, serait publié le samedi 1er novembre.

Les candidats au regroupement familial devront apprendre le Français dans leur pays d’origine pour l’obtention d’un visa, précise le Figaro, qui a a pu se procurer le décret. «Parce que la langue est le meilleur vecteur d’intégration», le ministre de l’Immigration Brice Hortefeux souhaite désormais que les migrants, avant d’arriver sur le sol français, puisse s’exprimer en français, même rudimentaire, rapporte jeudi le Figaro sur son site internet.

Toute demande de visa d’immigration familiale donnera lieu à un examen culturel et linguistique, sur place, en répondant à des questions simples, précise le quotidien qui a pu se procurer le décret. Ils devront répondre à des questions, tel que: «En france, une jeune femme peut-elle travailler sans l’autorisation de son mari?».

Les migrants disposant des bases de Français seront donc dispensés de cours, ainsi que les jeunes de moins de 16 ans et les plas agés de 65 ans, ajoute le journal. Ce dispositif d’apprentissage précoce du français dès la terre d’origine entrera en vigueur à partir du 1er décembre prochain, précise Le Figaro.

Le budget 2009 du ministère prévoit une enveloppe globale de 538,7 millions d’euros en crédits de paiement qui se répartit en trois programmes: «immigration et asile», doté de 436 millions, «intégration et accès à la nationalité» doté de 77,8 millions et «développement solidaire et migrations» doté de 24,5 millions.
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MessageSujet: La délation ? une affaire qui tourne   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeVen 31 Oct - 6:55

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MessageSujet: De Vichy à Amara en passant par la Marseillaise   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeSam 8 Nov - 16:13

Par Bernard Girard | Enseignant blogueur | 08/11/2008 | 10H43

Hortefeux, Amara, Vichy, la Marseillaise. Des rapprochements lourds de sens pour la conférence européenne sur l’immigration qui vient de s’achever. Le ministre de l’immigration et de l’identité nationale exprime son "ras le bol de cette histoire du passé" et souhaite débaptiser le "régime de Vichy" en "régime de Pétain". Le désir de réécriture de l’histoire est décidément prégnant dans cette majorité. Il enverrait aux oubliettes l’épisode de la Collaboration, de Papon, du Vel’ d’Hiv‘ ou de Beaune-la-Rolande, n’a sans doute guère de chance de se concrétiser. Pour l’instant.

Au sein d’une Europe qui se referme sur elle-même, où la xénophobie ne fait plus honte, Hortefeux s’est montré soucieux de sensibiliser les nouveaux immigrants, du moins ceux qui auront réussi à passer entre les mailles des filets administratifs et policiers, aux "valeurs de la France". Et les valeurs de la France, à défaut de pouvoir les définir de façon concrète et positive, Hortefeux les trouve d’abord dans les symboles nationaux. Tout nouvel immigrant désireux de fouler le sol sacré de la patrie, devrait "apprendre les valeurs de la Marseillaise" (Libé, 04/11/2008). Une formule sans cesse ressassée par les adorateurs de la grande déesse nationale mais dont il faut bien convenir qu’elle ne signifie pas grand chose.

S’il est légitime de demander à des individus vivant en société de respecter les lois et les règles habituelles de bon voisinage ou de payer leurs impôts, on ne voit pas pourquoi il faudrait en plus exiger d’eux qu’ils se conforment à de bien hypothétiques "valeurs nationales". L’identité nationale est sans doute la notion la plus confuse, la plus embrouillée qui soit, au point que, parmi ses défenseurs, personne n’a jamais été en mesure d’en donner une définition cohérente.

Pourquoi faudrait-il que tous les individus nés d’un côté de la frontière, qui n’est jamais qu’un pointillé sur une carte, vagabondant au gré des événements du passé, se sentent une identité commune et exclusive qui les distinguerait de leurs voisins de l’autre côté du pointillé? C’est un mystère insondable -qui relève de la foi plus que de la raison- que cette croyance nationale qui conduit aux pires divagations comme les guerres nationales où l’on pousse des millions d’êtres humains à mourir pour rien, tout en leur faisant croire qu’on mourait "pour la patrie".

L'identité nationale a-t-elle besoin de la Justice?

Il faut d’ailleurs croire que l’identité nationale est un concept bien fragile pour que seule la menace judiciaire puisse la protéger de critiques pourtant légitimes en démocratie: le délit d’"outrage à symboles nationaux", intégré en 2003 à la loi dite de "sécurité intérieure" (!), passible de six mois d’emprisonnement et de 6500 euros d’amende, est une sorte d’extravagance pénale contraire aux Droits de l’homme et à la plus élémentaire des libertés d’expression.

En imposant par la force une croyance irrationnelle commune, mystique plus que politique, ce délit réactive le crime de blasphème du passé: sous l’Ancien Régime, on tranchait la langue du mécréant. La république qui, face à d’autres symboles, comme le voile sur la tête d’une jeune fille, affiche pourtant une laïcité intransigeante et exacerbée, semble ici, avec la dévotion aux symboles nationaux, avoir hérité de la religion sa plus mauvaise part: la morale officielle, la morale d’état.

Le rapprochement entre symboles nationaux et symboles religieux se retrouve jusque dans le langage abscons, brumeux dont ils usent: par exemple, on est consterné d’entendre dans les écoles de tout jeunes enfants s’époumoner sur "le sang impur qui abreuve les sillons" ou "l’étendard sanglant est levé", paroles tout à la fois ridicules et vides de sens mais odieuses par leur brutalité.

Pendant longtemps, les chrétiens chantaient et priaient en latin dans les églises, sans rien y comprendre le plus souvent, avant que les autorités ecclésiastiques se rendent compte que la simple obéissance aux rituels ne faisait pas forcément de bons chrétiens. Les autorités laïques, elles, n’ont toujours pas pris conscience que la citoyenneté ne se ramenait pas à la dévotion aux symboles nationaux.

La Marseillaise... et les rafles?

D’une certaine façon, la fixation des politiques sur la Marseillaise, rattachée -comme on l’a vu à Vichy- à des préoccupations de contrôle des flux migratoires, renvoie à l’épisode récent du Stade de France et donne toute leur légitimité aux bordées de sifflets contre l’hymne national. Car si l’identité nationale se ramène à partager des "valeurs" communes, à travers leurs symboles, avec un ministre qui utilise la force, les rafles et les camps pour les promouvoir, leur contestation paraît alors fondée et même juste.

A Vichy, Fadela Amara était très présente aux côtés de Hortefeux. Ne dit-on pas qu’ils vont désormais "main dans la main" (France-Soir, 23/08/2008)? Or, dans le concert assourdissant de condamnations qui ont suivi l’épisode du Stade de France, la secrétaire d’état à la Ville ne fut pas la moins virulente, la moins brutale, promettant -on s’en souvient- "sanctions et justice exemplaire" contre les auteurs des sifflets, menace assortie d’un inquiétant "pas de pitié pour ces gens-là" (Libération, 17/10/2008).

"Ces gens-là" ont dû apprécier à sa juste valeur comment un symbole national peut se tourner en outil de stigmatisation à l’encontre de toute une catégorie de population, stigmatisation d’autant plus mal venue quand elle est le fait de politiciens eux-mêmes issus de l’immigration, comme s’ils avaient des gages à donner par une indignation immodérée. Pour Amara et les mouvements antiracistes qui se sont lancés imprudemment dans la bataille, la Marseillaise serait ainsi comme une sorte de savonnette à immigrés.

Hortefeux, Amara, Vichy, la Marseillaise ou les apparentements terribles. En entretenant la confusion malhonnête entre les principes permettant de vivre ensemble et qui fondent la citoyenneté et la croyance mystique dans ce concept obsolète qu’est l’identité nationale, on ne se donne pas les moyens d’aborder avec confiance les questions migratoires, encore moins celles de la ville et des banlieues
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MessageSujet: ceux qui osent critiquer   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeSam 8 Nov - 16:15

Le président sénégalais Abdoulaye Wade, dont le pays a une très ancienne tradition d'émigration, a profité de l'élection historique de Barak Obama aux Etats-Unis pour critiquer la France, accusée de vouloir "fermer la porte de l'Europe et de la France aux Noirs".

Le chef de l'Etat s'en est une nouvelle fois pris au Pacte européen pour l'immigration et l'asile, formellement adopté le 16 octobre, et qui durcit la politique migratoire de l'Europe en pleine crise financière mondiale et avant une éventuelle récession économique.

"Au moment où les Etats-Unis réussissent (l') exploit" d'élire pour la première fois un Noir à la présidence, "la France en est encore à fermer la porte de l'Europe et de la France aux Noirs", a-t-il indiqué mercredi soir, selon des propos rapportés jeudi par les médias sénégalais.

"En réalité, c'est cela, les accords de l'immigration qui s'étendent maintenant à l'Europe", a-t-il expliqué devant plusieurs responsables, dont le Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré.

"On a fait ça pour qui ? On a fait ça pour fermer la porte aux Noirs, sauf aux cadres, aux ingénieurs, aux médecins, les gens dont ils ont besoin et là le racisme disparaît. Je pense qu'ils ont tort, les Français devraient réfléchir", a lancé le président sénégalais, âgé de 84 ans et marié à une Française.

L'adoption de ce pacte sur l'immigration était une priorité pour la présidence française de l'UE.

"Leur système (d'immigration choisie), ils l'ont amené au niveau de l'Europe. Ousmane Ngom (ancien ministre sénégalais de l'Intérieur) en sait quelque chose", a poursuivi le chef de l'Etat.

En septembre 2006, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur et partisan d'une ligne dure sur l'immigration, avait signé à Dakar avec M. Ngom un accord qualifié d'"historique" avec le Sénégal sur "la gestion concertée des flux migratoires".

Pour le Sénégal, pays pauvre de 11 millions d'habitants, l'émigration dans les pays occidentaux constitue souvent un "investissement" pour l'entourage du migrant, qui l'aide à financer son voyage en espérant obtenir en retour des transferts d'argent.

"Ils (les Français) se défendent en disant +non, non, non, ce sont les Européens+. En fait, c'est le gouvernement de Monsieur Sarkozy qui a cette conception de l'immigration", a assuré le président sénégalais.

"Moi Sarkozy, je le considère comme un ami. Mais il faut dire la vérité aussi. Lui, c'est un homme de vérité. Ne cachons pas la vérité, il veut transposer ce système au niveau de l'Europe. C'est eux qui l'ont proposé, les Européens les ont suivis", a-t-il ajouté.

"Encore que certains Européens nous avaient saisis en disant: +attaquez, parlez de cette question là+ et nous on vous suivra plutôt que de suivre ce projet sur l'immigration", a-t-il confié, sans donner plus de précision.

Les autorités espagnoles avaient imposé de laborieuses négociations à la présidence française, faisant modifier ou supprimer plusieurs points du pacte qu'ils contestaient.

Mercredi, le président sénégalais avait souhaité que la victoire de M. Obama "amène un changement en France", où les Noirs ne sont pas suffisamment présents, selon lui, dans les cercles dirigeants, notamment dans le milieu économique.

"En France, les Noirs n'arrivent pas à percer sur le plan économique. On ne voit pas de Noirs au sommet de sociétés et de l'administration, sinon quelques Antillais dans les bureaux de poste ou à la douane", avait-il assuré lors d'un entretien à trois journalistes, dont l'AFP.

"La France n'est pas raciste, la France profonde n'est pas raciste, du tout, du tout, mais il y a un racisme quelque part", avait-il conclu.
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MessageSujet: A quand en France, un nouveau Conseil National de la Résistance ?   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeLun 10 Nov - 16:43

Brice Hortefeux, ministre de « L’identité nationale et de l’immigration » a convoqué ses homologues européens pour discuter de l’immigration à ….. VICHY.

Les FTP-MOI des Bataillons Carmagnole et Liberté, que Charles Tillon ancien commandant en chef des FTPF et ancien ministre, avait honoré en déclarant : « Carmagnole Liberté un des plus beaux fleurons si ce n’est le plus beau fleuron de la résistance armée française » et qui étaientissuspour une grandede part, de parents « sans papiers » sont scandalisés d’apprendre que c’est précisément à Vichy que le sieur Hortefeux entend régler les problèmes de l’immigration.

Que de tristes souvenirs réactive ce sinistre personnage, en reprenant à Vichy, le travail que Pétain, Laval, Doriot et compagnie n’avaient pas pu mener à bien. Nous n’avons bien entendu rien contre la ville de Vichy et ses habitants, mais décider de faire de cette ville une capitale européenne pour parler de l’immigration est un acte de mépris pour tous les démocrates au moment où Hortefeux est chargé par ses maîtres d’expulser 25 000 étrangers par an, avec tous les drames que l’on sait !

Oui il s’agit d’une provocation non seulement à l’égard de ceux qui étrangers ou d’origine étrangère ont combattu l’Occupant les armes à la main, mais également envers tous ceux et toutes celles qui ont eu à connaître des persécutions par Pétain et ses séides.

Au moment où nous nous apprêtons à commémorer le 90ième anniversaire du 11 novembre 1918, il n’est pas inutile de rappeler les immenses sacrifices consentis aux cours des deux dernières guerres par ceux que l’on appelait alors « les coloniaux » et donc les enfants et les petits enfants sont désignés aujourd’hui sous le nom « d’étrangers ».

Les immenses nécropoles se trouvant sur le front de l’Est (qui ont été pour la énième fois vandalisées) aussi bien que celles se trouvant devant Rome ou Monte Cassino, prouvent que des centaines de milliers de corps de « coloniaux », reposent loin de leur terre natale.

Leurs sacrifices devraient permettre de traiter avec un peu plus d’égards les enfants et petits enfants de ces soldats, « très souvent malgré eux » à qui on a pris leurs vies afin que notre pays puisse reconquérir son indépendance et sa liberté.

Il n’est pas non plus inutile de rappeler, que les immigrés qui dans les années 30 étaient traités de vermine et de « métèques » par l’extrême droite et son journal Gringoire ont entre 40 et 45 donné le meilleur d’eux même dans la lutte pour la libération de la France, au point qu’un grand nombre d’historiens désignent aujourd’hui les FTP-MOI « comme le fer de lance de la Résistance armée française » alors que pendant l’Occupation un grand nombre de défenseurs de « l’identité nationale » et de la France aux français » s’étaient vautrés dans la Kollaboration et le déshonneur.

Nous constatons, avec colère que M. Hortefeux, utilise à quelques mots prêts contre les étrangers « sans papiers » des mêmes termes et des méthodes de harcèlement policier qui ne peuvent que nous rappeler ce que nous avons toujours combattu. Car tout comme autrefois, tout en se prétendant le défenseur de « l’identité nationale » Brice Hortefeux fait poursuivre par sa police, de façon ignoble, des sans papiers allant jusqu’à mener la chasse à la sortie des écoles. Ce n’est pas cela l’identité nationale de la France, qui tient en trois mots à nos yeux : « liberté, égalité, fraternité » !

Non, le choix de Vichy n’est pas innocent, car c’est le grand patron Denis Kessler qui félicité le président de la République, en écrivant dans « Challenge » de novembre 2007 : « Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945 et de défaire le programme du Conseil National de la Résistance …. Il est grand temps de le réformer et le gouvernement s’y emploie ».

Mais il ne s’agit pas seulement de défaire le programme du CNR, mais de détruire tous les acquis que ce programme avait apportés à notre peuple et sous des formes sournoises de réhabiliter un passé que nous pensions révolu. Ce mouvement de réhabilitation du fascisme et de ses collaborateurs dépasse d’ailleurs la France puisqu’en Italie, dans les Pays baltes, en Autriche, les autorités fréquentent publiquement les nostalgiques de Mussolini et de Hitler, tout en attaquant les symboles de la résistance antifasciste.

Sous l’Occupation, tant d’espérances nous ont animés, nous qui nous battions pour un monde meilleur dans lequel nos enfants et petits enfants pourraient travailler et vivre dignement… non seulement nous sommes loin du compte, mais nous nous éloignons de plus en plus de cet espoir par la faute de ceux qui nous gouvernent !

Il y a peu de temps le Premier ministre annonçait que la France était à la veille du dépôt de bilan et le chef de l’Etat surenchérissait en déclarant, qu’il ne pourrait pas améliorer le niveau de vie des Français, comme il l’avait promis avant son élection, car « les caisses de l’Etat sont vides » (sic).

Et voici, que comme par miracle nos gouvernants trouvent 400 milliards d’euros pour financer les banques défaillantes, mais en même temps nos médias nous annoncent de ce sera aux travailleurs de payer le passif. En effet, c’est déjà par milliers que des personnes sont jetées à la rue, que nos services publics sont privatisés et que nos entreprises délocalisent en laissant dans la misère les ouvriers qui les ont enrichis. Non ! Ce n’est pas pour ce monde là que nous avons consenti tant de sacrifices car nous étions convaincus que nos enfants et nos petits enfants vivraient mieux que nous !

Aujourd’hui au crépuscule de notre vie, voici que certains d’entre nous se réveillent la nuit, inquiets sur le devenir de leur progéniture et sur l’avenir de la France qu’ils ont tant aimée et tant servie, se demandant quel va être leur avenir : le chômage et la misère, ou dans le meilleur des cas une misérable retraite à …. 70 ans en travaillant le dimanche comme l’ont décidé une majorité de députés indignes qui ne savent pas ce que c’est que TRAVAILLER quand on est ouvrier, employé, instituteur, conducteur de train ou infirmière !

Serait-il possible que nous, anciens combattants de la résistance, nous qui avions mis en place le programme du Conseil National de la Résistance, restions passifs et silencieux lorsque notre pays est pillé par la finance internationale avec l’aide de nos propres gouvernants ?

Il nous appartient d’être à la tête de ceux qui préconisent la mise en place d’un nouveau programme de Résistance, en chassant du pouvoir les larbins du MEDEF et de l’UE. Car les ennemis de la France ne sont pas les ouvriers immigrés qui triment dur en étant sous-payés, méprisés et expulsés par M. Hortefeux qui trahit la France généreuse de Jean Moulin et de Guy Moquet pour chasser l’électeur sur les terres de Le Pen !

Les vrais ennemis de la France républicaine sont au contraire ceux qui détruisent l’indépendance nationale en imposant une constitution supranationale bis que le suffrage universel a refusée le 29 mai 2005. Les ennemis de la nation sont ceux qui alignent notre pays sur le belliqueux impérialisme américain ; ceux qui cassent les acquis sociaux et les services publics ! Ces grands patrons, ces ministres, ces dirigeants du FMI et de l’OMC qui ont honte de parler français à l’étranger et qui démantèlent le CNRS, l’Education nationale, la loi laïque de 1905 et tout l’héritage de 1789. Un héritage dont Carmagnole-Liberté a porté haut le drapeau dans ces maquis où nous, étrangers de naissance, chantions la Marseillaise et arborions le drapeau tricolore sans les opposer à « l’Internationale » et au drapeau rouge des travailleurs !

Contre ces ennemis de la République, nous anciens Résistants FTP-MOI, appelons à une nouvelle Résistance antifasciste, antiraciste, patriotique et progressiste. A quand en France, un nouveau Conseil National de la Résistance ?

Léon Landini, président de l’Amicale Carmagnole-Liberté des anciens Francs-Tireurs et Partisans de la Main-d’œuvre Immigrée (FTP-MOI),

grand mutilé de guerre, ancien officier FTP,

officier de la Légion d’honneur,

Médaille de la Résistance.
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MessageSujet: Discrimination positive ? : l'arbre qui cache la forêt   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeVen 14 Nov - 7:20

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MessageSujet: Expulser les immigrés coûte cher   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeDim 16 Nov - 16:20

Christophe Caresche, député PS de Paris et le ministre de l'Immigration Brice Hortefeux, sont au moins d'accord sur un point. Expulser un étranger en situation irrégulière coûte beaucoup plus cher que le convaincre de rentrer volontairement chez lui. Lors de la discussion précédant l'adoption par l'Assemblée nationale du budget 2009 du ministère de l'Immigration, le jeudi 13 novembre, le socialiste a interpellé le gouvernement en ces termes: "au lieu de continuer à augmenter considérablement les moyens dédiés aux éloignements contraints", mieux vaudrait les "redéploy(er)" afin "d'encourager l'aide au retour". "Dès lors que l’on encourage des personnes à rentrer dans leur pays, notamment par des incitations financières, on constate qu’elles le font", a plaidé Caresche. Bonne nouvelle?

De son côté, la Commission des finances du Sénat - lequel examinera le budget du ministère de l'Immigration le 4 décembre - fait le même constat. "Le coût de l'aide au retour volontaire est très en deça de celui d'une reconduite à la frontière qu'une première estimation, à affiner, évalue à environ 20970 euros par personne reconduite". Pour autant, les retours volontaires ont aussi un coût. L'Etat prend en charge le réacheminement des étrangers vers leur région d'origine et leur verse une cagnotte. 3500 € pour un couple, 2000 € pour un adulte seul, 1000 € par enfant mineur jusqu’au 3e enfant et 500 € pour chacun des enfants suivants. Les ressortissants de certains pays ayant un projet d’entreprise peuvent également percevoir 7000 euros pour le démarrage de leur activité.

L'expulsion d'un sans-papier, qu'elle soit ou non volontaire, a donc un prix. Sur lequel le gouvernement entretient le flou. Pendant la discussion à l'Assemblée nationale, Patrick Braouezec, député PC des Hauts-de-Seine a fait remarquer que, concernant "la lutte contre l’immigration irrégulière, la prévision est 42 millions d’euros, avec 39 millions pour les frais de billetterie et 3 millions pour la location d’avions" mais que "ce budget ne donne aucun indicateur précis pour évaluer les coûts réels d’éloignement".
Dans un ouvrage collectif intitulé Immigration, fantasmes et réalités (éditions La Découverte), la journaliste de Mediapart Carine Fouteau chiffre le montant total des expulsions à près de 700 millions d'euros par an. Y compris les coûts de fonctionnement des centres de rétention, les frais d'éloignement (billets d'avion, bateau ou train), la rémunération des agents de police chargés des escortes, etc.

De son côté, Brice Hortefeux est sans doute arrivé aux mêmes conclusions que Christophe Caresche et la Commission des finances du Sénat. Le 30 octobre, il a annoncé, tout réjoui, que les retours volontaires devraient atteindre "37 à 38%" du total des éloignements d'ici la fin 2008, contre 7% en 2006. Entre janvier et août 2008, le ministère de l'Immigration a enregistré 7456 retours volontaires contre 913 sur la même période de 2007, soit une progression de 726.5%. Christophe Caresche va être content.
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MessageSujet: Schyzophrénies hexagonales   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeLun 17 Nov - 18:27

Pour une majorité de Français, l'immigration est une chance
Incroyable mais vrai. A en croire les conclusions du sondage commandé à TNS Opinion par le German Marshall Fund of the United States (1), dont les résultats ont été rendus publics lundi 17 novembre, les Français voient l'immigration d'un oeil beaucoup plus favorable que les Américains, Britanniques, Allemands, Italiens, Néerlandais et Polonais. Vu les commentaires de certains internautes sur ce blog, on aurait pu en douter. Mais les chiffres sont là. Contrairement aux Britanniques, les Français considèrent l'immigration comme une chance et non comme un problème (à 46% contre 35). Contrairement aux Italiens, ils rejettent massivement le lien entre immigration et criminalité (à 70%). Contrairement aux Britanniques encore, ils ne sont que 24% à juger que les étrangers prennent le travail des Français. Contrairement aux Polonais, ils estiment que les immigrants devraient être autorisés à s'installer définitivement et non temporairement en France (à 72%), et bénéficier des mêmes droits politiques (à 64%) et sociaux (à 81%) que les Français. Et contrairement aux Britanniques une nouvelle fois, ils estiment qu'il faut faciliter l'entrée légale des travailleurs ou étudiants étrangers (à 80%).

Si les Français se montrent relativement indulgents vis-à-vis des migrants eux-mêmes, ils sont d'accord à 82% pour que le taux des amendes infligées aux employeurs de sans-papiers soit relevé, et à 80% pour un renforcement des contrôles aux frontières. Pour autant, ils souhaitent (à 85%) que les montants consacrés à l'aide au développement des pays d'origine soit augmentée.

Apparemment, les Français ne sont pas non plus islamophobes. A la différence des Polonais, ils considèrent (à 66%) que les modes de vie occidentaux et musulmans sont conciliables, et à 58% que les fidèles de l'islam ont beaucoup à offrir à la culture du pays d'accueil.

(1) Fondation américaine dont le but est de resserrer les liens transatlantiques. Cette étude cofinancée par plusieurs fondations a été réalisée entre le 29 août et le 29 septembre 2008 dans chacun des sept pays auprès d'un échantillon représentatif de 1000 personnes.
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MessageSujet: Prisons, justice, immigration: la France de nouveau sévèrement épinglée par le Conseil de l'Europe   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeVen 21 Nov - 7:37

AP | 20.11.2008 | 17:24
Conditions de vie "inacceptables" en prison, justice par trop répressive, politique du chiffre pour les expulsions, arrestations d'étrangers dans les écoles... La France est de nouveau jugée sévèrement par le Conseil de l'Europe, inquiet de voir certaines politiques risquer "d'affaiblir la protection des droits de l'Homme".

Après le très dur rapport de l'ancien commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe Álvaro Gil-Robles il y a deux ans, son successeur Thomas Hammarberg a publié jeudi un nouveau réquisitoire à l'encontre de la France.

"Le plein respect des droits de l'Homme ne doit pas souffrir de considérations sécuritaires", juge-t-il, jugeant que "certaines politiques françaises en matière de prison et d'immigration risquent d'affaiblir la protection de ces droits".

Le commissaire, qui a effectué une visite en France du 21 au 23 mai, s'inquiète en premier lieu des "conditions inacceptables de vie auxquelles sont contraints de nombreux détenus", notamment en raison de la surpopulation carcérale, de la vétusté des prisons, des conditions d'hygiène qui y règnent ou de la mauvaise prise en charge des maladies psychiatriques. "Le nombre élevé de suicides dans les prisons françaises est un symptôme des déficiences structurelles du système pénitentiaire", note-t-il.

Dans son rapport, le commissaire s'inquiète de l'approche de plus en plus répressive de la justice française et recommande de soutenir la prévention et la réinsertion des condamnés.

Il pointe en particulier la rétention de sûreté, sans limitation de durée, prévue pour les condamnés jugés dangereux à l'issue de leur peine de prison, notant un "risque d'arbitraire" dû au fait que "la dangerosité (...) n'est pas une notion juridique claire". Il invite la France "à une extrême précaution" dans le recours à ce système.

"Le problème des jeunes délinquants ne sera pas résolu par des peines plus dures", martèle aussi M. Hammarberg, qui s'inquiète de la volonté du gouvernement de réécrire la justice des mineurs dans un sens plus répressif.

Le commissaire fait également part de sa "préoccupation" face au "développement de pressions" à l'encontre de victimes ou de témoins qui dénoncent des agissements commis par les forces de l'ordre. Dans sa réponse, le gouvernement assure n'avoir eu connaissance que de "deux affaires relevant de cette problématique", en lien avec la Commission nationale de déontologie de la sécurité.

Dans un autre domaine, le Conseil de l'Europe demande à Paris d'abandonner la politique du chiffre en matière d'expulsion d'étrangers sans papiers, parce que la pression sur les fonctionnaires risque d'entraîner une attitude "de plus en plus mécanique et sous un angle plus répressif". Dans sa réponse, la France assure qu'il s'agit "avant tout de donner des indicateurs à chaque département". Le ministre de l'Immigration Brice Hortefeux a demandé 26.000 expulsions cette année et entend atteindre les 30.000 en 2009.

Le rapport invite aussi la France "à revoir de façon critique l'ensemble des conditions prévalant dans les centres de rétention et à les humaniser". Il regrette "Les conditions d'accueil inacceptables" dans le centre de rétention de Mayotte, le fait que les centres de rétention ou les zones d'attente à la frontière soient "les seuls lieux en France où des mineurs de moins de treize ans sont privés de liberté" et demande à la France de ne placer les familles en rétention que "que dans des cas d'extrême nécessité". Il défend la fin des interpellations de sans-papiers dans les écoles et les préfectures.

Enfin, il dénonce la "non reconnaissance" du mode de vie nomade et "invite les autorités françaises à garantir un meilleur accès des populations roms aux soins et aux aides médicales, à l'éducation ainsi qu'au monde du travail".

Pour la Ligue des droits de l'Homme, ce rapport confirme que "toutes les personnes en situation de fragilité, de dépendance ou de marginalité, loin d'être protégées (...) sont l'objet de discours, de politiques et de pratiques administratives qui augmentent ces risques et les placent dans des situations inadmissibles et parfois inhumaines". AP

Sur Internet:

http://www.coe.int/t/commissioner/Activities/Countries/CommDH(2008)34 _F.pdf
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MessageSujet: Hortefeux confond immigration et émigration   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeVen 12 Déc - 16:27

Xavier Darcos s'inquiète grandement du nombre d'élèves qui sortent du primaire sans maîtriser correctement les "fondamentaux". L'un de ses collègues du gouvernement souffre apparemment de sérieuses lacunes sémantiques qui mériteraient quelques-unes des heures d'"aide personnalisée" qui ont été mises en place cette année pour les écoliers en difficulté. Cette maîtrise insuffisante du français est en effet problématique pour un ministre qui entend justement sélectionner les immigrés sur leur maîtrise de l'idiome national.

De qui s'agit-il? Pour les internautes qui n'ont pas encore trouvé, voici quelques indices. Ce jeudi 11 décembre, le député européen Patrick Gaubert, un très proche de Nicolas Sarkozy, a reçu sa lettre de mission en tant que nouveau président du Haut conseil à l'intégration (HCI). L'expéditeur de cette missive, le ministre en question, demande au HCI d'"apporte(r) son concours à la définition des connaissances nécessaires à une bonne compréhension des valeurs et symboles de la République ainsi que des voies et moyens permettant de les faire partager, selon les publics concernés, par les étrangers souhaitant s'installer durablement en France".

Et la lettre se poursuit par la demande suivante: "Dans ce cadre, vous étudierez tout particulièrement les conditions dans lesquelles l'hymne national peut être transmis, c'est-à-dire connu, mieux expliqué et mieux compris par les personnes qui immigrent «vers» (sic) notre pays". L'immigration préoccupe beaucoup, Brice Hortefeux, on le sait, est-ce pour cette raison qu'il confond immigration et émigration?
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MessageSujet: Sarkozy a fait le mauvais choix   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeMar 6 Jan - 16:33

En réservant au Hamas ses critiques les plus acerbes, le président français, qui a entrepris une tournée au Moyen-Orient, a fortement irrité les milieux nationalistes arabes. Comme en témoigne cet article d'Al-Quds Al-Arabi.


Le président français Nicolas Sarkozy a déçu les espoirs de centaines de milliers d'Arabes et de musulmans, le 5 janvier, quand il a révélé sa partialité et son soutien total au massacre israélien en cours à Gaza. Il a confirmé la déchéance morale de l'Occident démocratique et civilisé quand il a blanchi le bourreau et blâmé la victime. Il est consternant que le pays des libertés et des valeurs de justice et de défense des faibles soit tombé si bas, alors qu'on voit sur les écrans du monde entier les images de dizaines d'enfants déchiquetés par les missiles israéliens.

Sarkozy n'est pas venu dans la région pour chercher un cessez-le-feu. Il est venu pour offrir à Israël une couverture européenne et pour permettre de poursuivre l'holocauste d'une population isolée, assiégée et affamée. Chaque jour, les éléments de la conspiration apparaissent un peu plus clairement. Après le silence occidental et le blocage de toute résolution condamnant Israël par les Etats-Unis et les membres permanents européens du Conseil de sécurité, voici le président français qui s'exprime à Ramallah, le siège de l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, pour déclarer que "le Hamas porte une grande responsabilité dans les souffrances des Palestiniens à Gaza". Voilà l'hypocrisie de l'Occident, qui a conduit le monde dans la situation dramatique dans lequel il se trouve, pris entre la montée de la violence et du terrorisme d'une part, l'effondrement économique de l'autre.

Il est évident que le gouvernement français soutient ce massacre. Depuis la visite surprise de la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni, le 1er janvier à Paris, la position officielle de la France ne consiste plus à chercher un cessez-le-feu mais à avaliser la poursuite des opérations israéliennes. Le véritable objectif n'est pas de faire cesser les tirs de roquettes, mais de produire un changement de régime, c'est-à-dire de faire tomber le Hamas et de remettre Gaza sous la tutelle de l'Autorité de Mahmoud Abbas. Israël suit l'exemple de son maître américain. George Bush a réussi des changements de régime en Irak et en Afghanistan. Pourquoi donc Israël se priverait-il d'essayer d'en faire autant avec le gouvernement de Gaza, même s'il a été librement élu ? Tel-Aviv prend prétexte des tirs de roquettes, à défaut de fosses communes, de liens avec Al-Qaida ou d'implication dans les attentats du 11 septembre 2001 que la CIA avait inventés à propos de l'Irak.

Les Israéliens ont eu recours au siège pour affamer les Gazaouis, les mettre à genoux et les pousser à se dresser contre le gouvernement du Hamas. Cela n'ayant pas eu les effets escomptés, ils ont lancé des raids aériens. Cela n'ayant toujours pas suffi à briser la Résistance, ils ont entrepris une opération terrestre. Or, comme les Américains en Irak et en Afghanistan, les Israéliens vont s'embourber à Gaza, après avoir fait des milliers de morts. Israël est toujours sorti affaibli de ses dernières guerres. Il en sera de même à Gaza, qui est pourtant le maillon le plus faible de l'"axe du mal". Mahmoud Abbas a confirmé, le 5 janvier, qu'il ne reviendrait pas à Gaza sur des chars américains. Cela ferait de son gouvernement une sorte de régime de Vichy, ce régime de collaboration installé en France par les nazis. Pourtant, il se pourrait bien que Sarkozy tente de promouvoir une telle idée.

Abdel Bari Atouan
Al-Quds Al-Arabi
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MessageSujet: Sombre bilan d'un nervis   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeMar 13 Jan - 17:53

Le sombre bilan de Brice Hortefeux

Le ministre dresse ce matin le bilan de son action. Ou comment le pays des droits de l’homme est devenu celui de la traque aux sans-papiers.
« Ce ministère risque d’ouvrir une nouvelle page de notre histoire, celle d’un nationalisme d’État et d’une xénophobie de gouvernement. »
En mai 2007, les universitaires du réseau scientifique Terra s’inquiétaient de la création d’un tout nouveau ministère régalien dont les épithètes font frémir : immigration et identité nationale. Nicolas Sarkozy l’a répété durant toute sa campagne : la France est « exaspérée » par « une immigration non maîtrisée ». Le ton est donné et la mission confiée à son ami « de trente-deux ans », Brice Hortefeux. Vingt mois plus tard, quel est l’état des lieux de la politique migratoire du gouvernement ? Le ministre dresse aujourd’hui le bilan de son action. Nous aussi.

EXPULSIONS, RÉTENTION : DES VIES BRISÉES
En 2003, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, lance le concept des « objectifs chiffrés de reconduites à la frontière ». La surenchère arithmétique commence : 25 000 expulsions exigées en 2007, 28 000 en 2008 et 30 000 en 2009. Dans les faits, depuis 2001, le nombre d’expulsions a plus que triplé, pour atteindre 29 799, chiffre officiel confirmé par la police hier.
Cette pression sur les forces de l’ordre n’est pas sans conséquences : tout est bon pour « faire du chiffre ». Dès les premières semaines, les associations dénoncent les « rafles » à la sortie des métros, des lieux de travail et même des écoles. La chasse est ouverte. Un climat de terreur s’installe chez les sans-papiers. « Monsieur Hortefeux a gagné une place dans le livre des records, ironise Richard Moyon, du Réseau Éducation sans frontières (RESF). Il est recordman du nombre d’expulsés, c’est-àdire du nombre de vies brisées et du nombre d’enfants placés en centre de rétention : 242 en 2008, dont 80 % de moins de dix ans. »
Dans son bilan, Brice Hortefeux rappellera-til qu’une grand-mère de quatre-vingt-neuf ans et un bébé de trois semaines ont été enfermés en centre de rétention cette année ? Alors que des sans-papiers vont jusqu’à se jeter par la fenêtre pour échapper aux policiers, le ministre se borne à répéter : « Sans chiffres, personne n’y croit, les chiffres, ça permet de donner un message qui est clair : quand on vient sur le territoire français, il faut y être autorisé. » Le message a visiblement du mal à passer.
En 2008, RESF a comptabilisé au moins cinq morts directement liés à cette politique du chiffre : deux défenestrés, un noyé, une immolation et un suicide.
La validité même des chiffres communiqués par le ministère est sujet à polémique. Une part importante des expulsions correspondent à des retours dits « volontaires », principalement des Roms bulgares et roumains, qui bénéficient d’un petit pécule s’ils acceptent d’être reconduits dans leurs pays d’origine. Mais ces citoyens de l’Union européenne peuvent revenir immédiatement en France… « Les Roms gonflent les chiffres fallacieux des expulsions, dénonce Jean-Claude Amara, de l’association Droits Devant ! !
En 2008, Brice Hortefeux ne va pas s’en vanter, mais ses expulsions sont un fiasco absolu. Si on retire les Roms, le nombre des expulsions ne dépasse pas les 12 000. » Au jeu des chiffres, la commission des finances du Sénat a certainement marqué des points en dénonçant publiquement le coût de ces reconduites à la frontière, estimé à 20 970 euros par personne reconduite. Un chiffre exorbitant, difficilement défendable en ces temps de crise financière…

LE PIÈGE DE « L’IMMIGRATION CHOISIE »
« La France doit pouvoir faire le choix des immigrés qu’elle accueille en fonction de ses besoins et de ses possibilités », déclarait Nicolas Sarkozy, en avril 2006. C’est le deuxième axe de la politique migratoire mise en oeuvre par Brice Hortefeux : l’immigration choisie, cheval de bataille du président. Le ministre peut se targuer d’avoir étendu le concept à l’Europe, avec la ratification par les 27 du pacte sur l’immigration et l’asile, pendant la présidence française de l’Union. En France, en revanche, le résultat est plus mitigé.
L’objectif est d’atteindre le taux de 50 % d’immigration économique (évalué à 3% aujourd’hui) d’ici à 2012. Tout est fait pour limiter l’immigration familiale. Les candidats doivent désormais passer des tests de maîtrise de la langue française dans leur pays d’origine et la procédure de recours aux tests ADN devrait entrer en application en ce début d’année.
Résultat : le bilan 2008 devrait voir une forte augmentation du nombre de cartes portant la mention « salarié ». « Il s’agit d’un simple effet statistique, tranche Richard Moyon. Dans la réalité, ça ne change rien, ceux qui auparavant se voyaient délivrer des cartes de séjour “vie privée et familiale” ont désormais des cartes “salarié”. » Quant à la carte « compétences et talents » (1), le ministre avouait, en juin, qu’elle n’avait pas rencontré le succès espéré, seulement… 44 exemplaires avaient été distribués, contre les 2 000 promis.

AVEC LE SUD, UN « DONNANT-DONNANT » MALSAIN
S’il n’existe pas de quotas géographiques en tant que tel, Brice Hortefeux a toutefois réussi à introduire une variable grâce aux « accords de gestion concertée des flux migratoires ». À ce jour, huit pays, dont le Sénégal, la Tunisie et le Burkina Faso, ont paraphé ce type de textes, mais un seul a été ratifié par le Parlement, celui avec le Gabon. D’autres sont en préparation avec le Cameroun, les Philippines et Haïti. Le principe : en contrepartie d’un certain nombre de cartes de séjour accordées par la France, les pays s’engagent à faciliter la délivrance des laissez- passer nécessaires aux reconduites à la frontière. Avant son départ du ministère de l’Immigration, Brice Hortefeux souhaitait parvenir à un accord avec le Mali, principal pays africain d’émigration vers la France. « Hortefeux ne termine pas sur une très bonne note, se réjouit Jean-Claude Amara. L’accord bilatéral franco-malien n’aura pas été signé grâce à la mobilisation.
Malgré les cocoricos et les rodomontades, ce bilan est un fiasco. » Conclusion lapidaire de Richard Moyon : « Je ne sais pas si Brice Hortefeux laissera une grande trace dans l’histoire. Mais si un jour un manuel d’histoire consacre quelques lignes à son action, ça ne sera pas à la rubrique des droits de l’homme. »

Marie Barbier

(1) Elle est « accordée à l’étranger susceptible de participer au développement économique ou au rayonnement de la France et du pays dont il a la nationalité »
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MessageSujet: Calais ? la honte!   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeSam 31 Jan - 17:02

La misère qu'Eric Besson a évité de montrer à Calais
Quelle est la situation humanitaire politique et sociale des migrants à Calais, cinq ans après la fermeture du camp de réfugiés Sangate par Nicolas Sarkozy? Un constat dramatique à découvrir toute cette semaine sur Marianne2.

Avant même que le tout nouveau ministre de l’immigration, Eric Besson, ait posé les pieds sur le sol humide et glacé de Calais, la préfecture avait déjà préparé le terrain. Tous les habitants rencontrés, du taxi au cafetier se sont fait la même remarque : les rues sont désertes, tous les détritus ont disparu comme par miracle et on ne voit plus aucune trace des migrants dans la ville.

Pourtant, la réalité quotidienne de cette petite ville de 73 000 habitants a empiré depuis la fermeture du camp de Sangatte en 2002 par Nicolas Sarkozy : le nombre de migrants passant par Calais pour partir en Angleterre est passé de 130 à 700 ! Une catastrophe humanitaire et sanitaire pour les associations qui ne savent plus où trouver les moyens, le temps et les bénévoles pour leur venir en aide.

Un collectif, C Sur, était bien décidé à profiter de la venue du ministre pour avoir des réponses et un soutien des pouvoirs publics. Car ils assistent impuissants à l’errance de ces hommes, souvent très jeunes, livrés à eux-mêmes dans l’attente d’une distribution de sandwichs, une fois par jour, près du far ; guettant l’attribution de vêtements près de l’église. Puis, souvent, ils regagnent la «jingle», le petit-bois à la périphérie de la ville dans laquelle planches de bois et couvertures humides leur servent de lit, parfois depuis des mois.

Une réalité dure et crue que le ministre ne fera qu’effleurer, et que la plupart des journalistes embarqués ce jour-là n’auront pas eu le temps de voir.

voir les videos associées en suivant ce lien

http://www.marianne2.fr/La-misere-qu-Eric-Besson-a-evite-de-montrer-a-Calais_a174496.html
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MessageSujet: Pas mal l'opposition...   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeLun 15 Juin - 16:10

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MessageSujet: Elle peut être fière la république des droits de l'homme !   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeJeu 3 Sep - 7:45

Une honte !

Un summum d'égoïsme et d'inhumanité !

Dix-sept mille reconduites aux frontières ont été réalisées entre le 1er janvier et le 31 juillet, sur un objectif annuel de 27.000, a annoncé jeudi le ministre de l'Immigration et de l'Intégration Eric Besson, lors d'un entretien à LCI.

"17.000 personnes ont été reconduites à la frontière depuis le 1er janvier", a déclaré le ministre, précisant que ces chiffres étaient arrêtés au 31 juillet dernier.

"C'est moins que l'année dernière à la même date mais c'est en ligne -- entre guillemets-- conforme aux objectifs que m'ont assignés le président de la République et le Premier ministre", a-t-il ajouté. Sur l'année, l'objectif s'élève à 27.000 reconduites aux frontières, a-t-il rappelé. "On respectera à peu près cet objectif", a-t-il dit.

Eric Besson a annoncé qu'il rendrait public, lors d'une conférence de presse prévue en fin de matinée, d'autres chiffres concernant le bilan de son ministère au cours des 6 derniers mois. Interrogé sur le séjour en centre de rétention administrative (CRA) d'enfants de parents en situation irrégulière, M. Besson a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de les interdire.

"Non, je ne vais pas y mettre fin", a-t-il déclaré, mettant en avant plusieurs raisons : la relative rareté des cas, la courte durée des séjours, la possibilité offerte aux parents de confier leurs enfants "à l'extérieur" et le fait que la circulaire encadrant cette pratique a été rédigée par un gouvernement socialiste.

242 enfants de parents en situation irrégulière ont séjourné dans les CRA en 2007, indique jeudi le quotidien La Croix : Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad
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MessageSujet: la preuve par 9   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeVen 11 Sep - 4:38




Qui a dit à propos des arabes: "il en faut toujours un, c'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes?"

Après Manuel Valls souhaitant que l'on rajoute "quelques blancs, quelques white, quelques blancos" alors qu'il se promenait en juin dans une brocante dans la ville d'Evry dont il est maire, voici Hortefeux et son couplet sur les trop nombreux arabes.

La scène se déroule samedi 5 septembre, lors de l'université d'été de l'UMP, à Seignosse (Landes). "Il ne correspond pas du tout au prototype, dit Brice Hortefeux d'un militant typé maghrébin. Ajoutant: "Il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes".

Hortefeux est coutumier de ce genre de plaisanteries douteuses. Lors de sa prise de fonction au ministère des Affaires sociales, il avait présenté Fadela Amara, la secrétaire d'Etat à la Ville, en ces termes: C’est "une compatriote... comme ce n’est pas forcément évident, je le précise."

A Rama Yade, alors en disgrâce pour avoir refusé de conduire la liste UMP aux européennes en Ile-de-France, il avait déclaré, en mars dernier, alors que tous deux accompagnaient Nicolas Sarkozy pour sa tournée en Afrique: «Tu pars avec nous et c'est bien, mais tu pourrais aussi ne pas revenir.»
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MessageSujet: La vérité qui dérange   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeJeu 17 Sep - 5:31

- Le 1er octobre prochain, Jean-Yves Lalanne, le maire de Billère, près de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques, est convoqué devant le tribunal administratif à l’initiative du préfet, pour la réalisation d’une fresque en mémoire des sans-papiers expulsés, sur le mur d’une salle de spectacles, en plein centre-ville. Il est reproché au maire de ne pas avoir consulté le conseil municipal et délibéré en bonne et due forme avant de faire exécuter cette fresque. «La critique porte sur le fond mais pas seulement. Il y a une volonté du préfet de vouloir empêcher les élus d’exprimer leur solidarité» souligne Jean-Yves Lalanne.

Evidemment, le message n’est pas neutre. Le mur peint par des graffeurs arbore deux mains enlacées, l’une rose, l’autre marron et entourées de mots. «Liberté, égalité fraternité, asile, entraide mais aussi honte» sont inscrits autour du dessin symbolique. «Nous avons un devoir de mémoire envers les familles expulsées et qui auraient du être régularisées» explique le maire de Billère qui est engagé avec d’autres élus du département, dont la députée maire de Pau, Martine Lignières-Cassou auprès du réseau éducation sans frontières (RESF). Sur le mur, une plaque porte d’ailleurs le nom de 15 enfants qui ont été expulsés des Pyrénées-Atlantiques. Pour appuyer son propos et justifier ses prises de position, Jean-Yves Lalanne cite des chiffres de la Cour des Comptes sur le coût de la politique d’immigration de l’Etat. «Les arrestations et les expulsions coûtent 190 millions d’euros par an. Cet argent pourrait servir à mettre en place une véritable politique d’intégration» argumente-t-il.

Le préfet n’est pas le seul à ne pas trouver à son goût la fresque des expulsés de Billère. Trois élus de l’opposition au conseil municipal ont exprimé leur désaccord et se sont indignés de ne pas avoir été informés avant sa réalisation. Mais l’affaire ne se contente pas d’agiter le microcosme politique local. Le jour de l’inauguration, le 5 septembre dernier, une poignée de militants du bloc identitaire, des nationalistes qui multiplient les actions coup de poing dans la région, est venue perturber la cérémonie. Depuis Jean-Yves Lalanne s’est rendu compte qu’il faisait l’objet de menaces de mort sur certains sites internet amis, de ce groupuscule. Enfin, dernière attaque en date. Des tags racistes aussi simplistes que «les immigrés dehors» sont venus barbouiller la fresque. Ils ont été aussitôt recouverts. Mais le maire de Billère ne compte pas en rester là et va porter plainte.

Stéphanie Lacaze
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MessageSujet: Travailleurs sans papiers: Eric Besson préfère se "soucier de l'emploi des Français" avant   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeMer 18 Nov - 15:57

Travailleurs sans papiers: Eric Besson préfère se "soucier de l'emploi des Français" avant
AP | 18.11.2009 | 15:32

"Permettez-nous de nous soucier de l'emploi des Français" et des immigrés en situation régulière avant, a déclaré mercredi le ministre de l'Immigration Eric Besson, en réponse à une question de la députée communiste Marie-George Buffet sur la régularisation des travailleurs sans papiers.

"Le taux de chômage des étrangers en situation régulière est aujourd'hui de 25%", ce qui est "trois fois plus élevé que le reste de la communauté nationale", a noté l'ancien socialiste lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

"En période de crise, en période de chômage (...) permettez-nous de nous soucier de l'emploi des Français, de l'emploi des étrangers en situation régulière (...) avant d'ouvrir nos frontières, ce que nous ne pouvons pas faire actuellement".

D'après Eric Besson, les engagements européens de la France lui interdisent les "régularisations massives". "La maîtrise des flux migratoires et l'intégration des étrangers en situation régulière sont les deux facettes d'une même médaille", a-t-il estimé. "Il y a un lien mécanique entre les deu
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MessageSujet: Dans le silence des repus et des veaux   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeMar 24 Nov - 16:04

Épinay-sur-Seine, Bobigny et le Perreux-sur-Marne : trois villes, deux départements. Le chef de l’État a fait une tournée au pas de charge ce matin, pour parler "sécurité". Un discours musclé mais déjà entendu. Et cette réponse définitive à Martine Aubry : "Tant que je serai président de la République, je n’accepterai pas une régularisation globale de ceux qui n’ont pas de papiers".

"Chaque fois qu’on a régularisé massivement, a expliqué le chef de l’État, lors d’une table ronde au Perreux-sur-Marne, on a abouti au contraire de l’effet recherché. On a créé un appel d’air" pour un afflux de nouveaux immigrés. Réponse directe à la première secrétaire du PS qui s’était déclarée dimanche favorable à une large régularisation des travailleurs sans-papiers.
"Jamais de régularisation massive" Nicolas Sarkozy au Perreux-sur-Marne


Mais à part ça, d’un rendez-vous l’autre, le président a égrainé ses chevaux de batailles habituels : lutte contre le trafic de drogues, lutte contre la violence et l’absentéisme à l’école, développement de la vidéo-surveillance dans les rues, le métro et à l’école, fouille dans les établissements scolaires...
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MessageSujet: Vous êtes d’où vous?», la blague qui questionne l’identité nationale   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeMar 24 Nov - 16:08

«Vous êtes d’où vous?», la blague qui questionne l’identité nationale
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Après la vidéo des plaisanteries hautes en couleurs de Brice Hortefeux et les images d’un geste très déplacé d’Eric Besson, c’est la ballade de Jacques Chirac et Alain Juppé qui créent le buzz.

Décidément «l’humour de droite» risque d’entrer dans les annales. Après la sortie remarquée du ministre de l’Intérieur sur un jeune Beur et le doigt d’honneur d’Eric Besson, le Web se délecte d’une nouvelle provocation. Et c’est Chichi, le chouchou des Français et son ancien Premier ministre qui se lancent dans le comique troupier. A défaut de majeur pointé, leur blague sur la tête à Toto mérite aussi un zéro.

Dans ce document diffusé hier soir dans Le Petit Journal de Canal+, on découvre le retraité de l’Elysée plus provocateur que jamais. La scène se passe vendredi dernier, dans le fief d’Alain Juppé. Après une séance de dédicaces de ses mémoires gratinées et un repas bien arrosé, l'ancien Président de la République et son compère décident d’effectuer une promenade digestive sur les bords de la Garonne.
Un homme les arrête. Il souhaite se faire photographier aux côtés des deux illustres tribuns. «Vous êtes d'où, vous ?», questionne Jacques Chirac. Le jeune au teint hâlé répond: «Je suis de Lormont». «C'est une commune juste à côté de Bordeaux», précise tout de suite Alain Juppé. L’instant immortalisé, le mari de Bernadette donne une tape virile et familière au badaud, agrémentée d'un «allez» valant un au revoir…
Quelques instants plus tard, le fondateur de l’UMP glisse à Alain Juppé: «A mon avis, il est pas tout à fait natif de... là, enfin bon!». Et son fidèle comparse d’ajouter en souriant: «Il n’est pas corrézien!»
Entre «berlusconerie» et «hortefeuillade», le mot douteux fait rire jaune. Pourtant l’échange tendancieux n’a pas provoqué les mêmes réactions outragées que la répartie sectaire du Premier Flic de France.
Rappelez-vous. C'est une vidéo tournée le 5 septembre sur le campus d'été des Jeunes UMP, à Seignosse, dans les Landes, qui a fait scandale. Alors que Brice Hortefeux est en train de poser pour une photo avec un jeune militant d'origine maghrébine, M. Copé le taquine sur son côté BCBG auvergnat. Des personnes commentent: «c'est l'intégration», «lui, il parle arabe» ou encore «il mange du cochon, il boit de la bière». Un peu follet, Hortefeux remarque: «Il ne correspond pas du tout au prototype alors».
Tandis qu'une femme lui dit: «C'est notre petit Arabe», le ministre s’enlise: «Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes…».
Certains ont crié au racisme, d’autres à l’humour noir. Le fait est que les plaisanteries douteuses du grand Blond sont restées en travers de la gorge de l’opposition, de la plupart des associations et même de son ami Nicolas Sarkozy. Même loin de son maroquin, on doit en conserver le prestige et l’austérité, selon lui.
Le préposé au grand emprunt et le sémillant septuagénaire ont outrepassé leurs droits au calembour de troisième mi-temps, mais ils n’ont pas suscité l’affliction.
«C’est l’émetteur qui fait le message», vous dirait-on en sciences de l’information...

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo
Chirac a le meme "humour" qu'Hortefeux sélectionné dans Actualité et Actu France


Justine Boivin

Mardi 24 novembre 2009

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MessageSujet: Un fascisme qui ne veut pas se dire !   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeJeu 3 Déc - 15:52

out débat qui cherche à sanctifier une identité veut exclure", dénonce le leader d'Europe Ecologie. "On peut exclure à un moment historique les juifs. Maintenant, c'est les musulmans", ajoute-t-il.

Daniel Cohn-Bendit (AFP)

Daniel Cohn-Bendit (AFP)
L'eurodéputé Daniel Cohn-Bendit a estimé, jeudi 3 décembre, que "tout débat qui cherche à sanctifier une identité veut exclure", à propos du débat sur l'identité nationale lancé par le gouvernement.
"Je trouve que ce débat ne sert à rien", a déclaré Daniel Cohn-Bendit sur Europe 1. "Qu'on arrive à définir l'identité républicaine, à définir l'identité nationale, et alors, ça nous avance à quoi? Les problèmes qu'ont les gens, ils ne disparaissent pas parce qu'on a une définition abstraite", a-t-il expliqué.
De surcroît, "moi, je dis que tout débat qui cherche à sanctifier une identité veut exclure", a-t-il ajouté.

"Une tentation fascisante"

"Le fascisme, c'est l'exclusion", a aussi déclaré le leader d'Europe Ecologie interrogé sur la polémique provoquée par le référendum suisse sur les minarets. "On peut exclure à un moment historique les juifs. Maintenant, c'est les musulmans", a-t-il dénoncé.
Il y a, selon lui, actuellement "une tentation fascisante, une tentation de l'extrême, de repousser, de mettre dehors: c'est ça qui a été la définition première du national-socialisme".
Dans le Nouvel Observateur de cette semaine, dont il est rédacteur en chef, Daniel Cohn-Bendit écrit : "Ce qui me frappe, c'est que, comme toujours, ce débat surgit en lien étroit avec celui de l'immigration... Que fait-on alors du nazisme ? Et que fait-on alors en France de Vichy et du colonialisme ? (...) Pour moi, tout débat qui veut bloquer une évolution est un débat conçu pour exclure. Alors que nous aurions bien besoin d'un débat pour inclure".
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MessageSujet: La déshumanisation se poursuit   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeLun 18 Jan - 5:34

Des propos de Gaudin suscitent l'indignation dans le camp socialiste

(AFP) – Il y a 9 heures

PARIS — Des propos de Jean-Claude Gaudin (UMP), évoquant un "déferlement" de "musulmans" pour fêter sur la Canebière une victoire de l'Algérie en football, ont suscité ce week-end l'indignation dans le camp socialiste et de nouveaux appels à stopper le débat sur l'identité nationale.

Le député PS Manuel Valls a dénoncé dimanche des "raccourcis et amalgames dangereux", emboîtant le pas à Harlem Désir et à Patrick Menucci, chef de l'opposition socialiste au maire de Marseille, qui dès samedi avait jugé "terrifiants" ces propos tenus la veille.

Vendredi soir, lors d'une rencontre avec des militants UMP précédant un débat sur l'identité nationale en préfecture à Marseille, Jean-Claude Gaudin a critiqué les démonstrations de joie des supporteurs de l'équipe d'Algérie après sa victoire contre l'Egypte mi-novembre.

"Nous nous réjouissons que les musulmans soient heureux du match, sauf que quand après ils déferlent à 15.000 ou à 20.000 sur la Canebière, il n'y a que le drapeau algérien et il n'y a pas le drapeau français, cela ne nous plaît pas", a-t-il affirmé en présence du ministre de l'Immigration Eric Besson.

"C'est une déclaration terrifiante", a réagi Patrick Menucci dans un communiqué, y voyant "la conséquence même du débat nauséabond que nous a imposé" Eric Besson.

"Que le maire de Marseille, vice-président du Sénat, soit amené à dire une chose comme ça, c'est proprement stupéfiant", a-t-il insisté.

"Confondre immigration et islam, c'est le cas dans ces mots, confondre identité nationale et un match de football, c'est un raccourci qui m'étonne toujours de la part d'un responsable politique", a déclaré de son côté Manuel Valls dimanche sur BFM-TV.

Il a demandé l'arrêt du débat lancé en novembre par M. Besson. "Ce débat il fallait le poser autrement et lui donner un but, aujourd'hui personne ne sait comment et où il va déboucher, c'est la raison pour laquelle il faut qu'il s'arrête", a souligné le député de l'Essonne.

L'organistation SOS Racisme s'est également indignée, constatant "une nouvelle fois" que le débat sur l'identité nationale "donne lieu a des dérapages".

Harlem Désir, son ancien porte-parole, désormais eurodéputé PS, a ironisé en déclarant que "c'est le déferlement de bêtise qu'il faut arrêter".

"Ces débats sur l'identité nationale sont devenus des lieux de défouloir idiots, qui ne font qu'encourager les dérapages xénophobes et racistes y compris de la part de certains élus UMP", a-t-il souligné.

"Je dis à MM. Gaudin et Besson que c'est surtout le déferlement de la bêtise qu'il est urgent arrêter en mettant un terme à ces débats de la honte, indignes de la République", a conclu Harlem Désir.

A droite, le député UMP Eric Raoult a volé dimanche au secours de M. Gaudin, dénonçant dans un communiqué à l'AFP "une opération préméditée de terrorisme intellectuel" contre le maire de Marseille.

"Les attaques ignobles lancées par les professionnels de l'antiracisme et les permanents du PS constituent un véritable procès en sorcellerie digne de l'Inquisition", a affirmé le député de Seine-Saint-Denis.
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MessageSujet: Une HONTE ! :La France a renvoyé dans leur pays 29 288 étrangers   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeMar 19 Jan - 5:54

La France a renvoyé dans leur pays 29 288 étrangers en situation irrégulière en 2009, soit 1,7 % de moins qu'en 2008, mais plus que l'objectif assigné de 27 000, selon le bilan définitif annoncé lundi 18 janvier par le ministère de l'immigration.

Le ministre Eric Besson avait annoncé le 7 janvier que plus de 29 000 étrangers en situation irrégulière avaient été reconduits à la frontière, un total qui n'établit pas de distinction entre expulsions et retours volontaires.

173 991 titres de long séjour ont été délivrés, soit une baisse de 3,7 % par rapport à 2008, et 108 275 étrangers ont été naturalisés (+ 0,1 %) en 2009, précise le ministèr
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MessageSujet: Eric Besson, bon élève de l'expulsion . une HONTE !   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeMar 19 Jan - 16:12

Eric Besson, bon élève de l'expulsion

Le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale a fait le bilan de son action lundi soir, indiquant que 29.288 étrangers en situation irrégulière avaient été renvoyés en 2009. Soit plus que les objectifs fixés par Sarkozy.

270 réactions

Le ministre de l'Immigration Eric Besson, le 17 janvier 2010 à Nice, lors de la présentation des



Eric Besson a dressé lundi le bilan d’une année au ministère de l’Immigration marquée notamment par l’expulsion de quelque 29.288 étrangers en situation irrégulière, un chiffre supérieur à l’objectif de 27.000 assigné par le président Nicolas Sarkozy.

Besson, nommé il y a juste un an en remplacement de Brice Hortefeux, a fait presque autant que son prédécesseur qui avait expulsé 29.799 sans-papiers contre un objectif de 26.000.

En revanche, la France a délivré 173.991 titres de séjour en 2009, dont 27.966 à titre professionnel, 74.008 dans le cadre du regroupement familial. 10.864 titres de séjour ont été également délivrés aux réfugiés et membres de leurs familles alors que le nombre de demandeurs d’asile a été de 47.000 personnes. Ce chiffre fait de la France le premier pays européen et le deuxième dans le monde pour le nombre de demandes d’asile reçues.

Dans le même temps, 108.275 étrangers ont acquis la nationalité française, soit presque autant qu’en 2008 (107.000), des résultats qui placent aussi la France en tête des pays européens pour l’acquisition de la nationalité.

Globalement, l’immigration a baissé de 3,7% par rapport à 2008, ce qui s’explique, selon Besson, par une diminution de l’immigration familiale (-12,3%) et professionnelle (-15,3%), cette dernière étant induite par la détérioration de l’emploi dans toute l’Union européenne.

Alors que des salariés clandestins ont multiplié ces derniers mois des manifestations pour réclamer des papiers, Besson a indiqué que 6.000 personnes ont été régularisées, dont 2.800 par le travail et 3.200 pour des «raisons humanitaires».

Le transfuge du PS, régulièrement critiqué par les associations de défense des droits des immigrés, a répété qu’il n’y aurait pas de «régularisations massives» mais qu’elles se feraient «au cas par cas et sur critères». «Ceux qui sont entrés illégalement en France ont vocation à être reconduits», a-t-il dit.

Pour illustrer la politique «d’humanité et de fermeté» qu’il revendique, Besson a souligné que la lutte contre l’immigration clandestine s’était «accrue»: 145 filières ont été démantelées (+44%), 4.750 trafiquants ont été interpellés (+10%) et 1.400 opérations conjointes ont été menées contre les employeurs d’étrangers sans titre de séjour (+12%).

L’éloignement des étrangers en situation irrégulière coûte à l’Etat environ 232 millions d’euros par an, soit 12.000 euros par reconduite, selon des chiffres communiqués il y a quelques mois par le ministère. La Cimade a évalué à 27.000 euros le prix de chacune des 20.000 reconduites forcées réalisées en 2008.

En 2010, la France souhaite conclure trois nouveaux accord de gestion des flux migratoires, après les neuf signés depuis 2007 (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Cap Vert, Congo, Maurice, Gabon, Sénégal et Tunisie). Besson a aussi annoncé la mise en oeuvre d’une nouvelle génération d’accords avec des pays africains devenus terres d’immigration. Il prévoit dans ce cadre une tournée qui le mènera à Luanda (Angola) et à Malabo (Guinée équatoriale). Il entend aussi «rénover» les relations migratoires avec les pays du Maghreb d’où sont issus une grande partie des 3,5 millions d’immigrés que compte la France.
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MessageSujet: Humour   La honte d'une politique ouvertement raciste et xénophobe...dans le silence assourdissant des repus Icon_minitimeLun 22 Mar - 16:21

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