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 Les grands singes

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MessageSujet: Les grands singes   Les grands singes Icon_minitimeJeu 8 Mai - 18:54

Plus de la moitié des orangs-outans de l'île de Bornéo pourraient disparaître d'ici trois ans en raison de l'expansion des plantations de palmiers à huile, a mis en garde mercredi à Jakarta une ONG.

Dans la province de Kalimantan Centre, "l'espèce aura disparu aussi vite qu'en trois ans", a déclaré dans une conférence de presse Hardi Bhaktiantoro, directeur du Centre pour la protection de l'orang-outan.

Plus de 30.000 orangs-outans vivent dans les forêts de la province de Kalimantan Centre, soit plus de la moitié de la population totale sur Bornéo.

Le taux annuel d'extinction des grands singes roux se monte à 9% selon des experts, mais dans le Kalimantan Centre il serait encore plus élevé du fait de l'expansion incontrôlée des plantations.

"Si le gouvernement ne prend pas de mesures draconiennes pour protéger les sanctuaires d'orangs-outans, rien ne pourra inverser la tendance (vers leur disparition)", a ajouté M. Bhaktiantoro.

Il a montré des photos de cadavres d'orangs-outans transportés hors de plantations où il sont considérés comme des animaux nuisibles qui se nourrissent de semences de palmiers à huile.

Les orangs-outans, primates arboricoles aux longs poils roux, vivent en liberté uniquement sur les îles de Sumatra et Bornéo. L'Indonésie est le premier producteur mondial d'huile de palme.


Dernière édition par Admin le Ven 16 Mai - 7:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Manifeste pour les grands singes   Les grands singes Icon_minitimeLun 12 Mai - 18:10

Manifeste pour les grands singes et la nature

Les forêts tropicales disparaissent à un rythme effréné et avec elles les dernières populations de grands singes. Tous les spécialistes sont unanimes : si nous n’entreprenons rien, gorilles, chimpanzés et bonobos auront disparu d’ici le milieu du 21e siècle. Pour les orangs-outans la situation est encore plus dramatique ; dans vingt ans ceux-ci pourraient bien ne plus vivre que dans des zoos.

Il est aujourd’hui urgent de se mobiliser pour stopper cet Ecocide ! Sauver les grands singes, c’est sauver les forêts tropicales, un écosystème essentiel pour la planète. La disparition à grande échelle de ces forêts, résultant d’une exploitation effrénée et sans aucune limite, met en péril non seulement la survie de cet écosystème et de sa biodiversité associée, mais aussi celle des peuples indigènes en dépendant et pose de graves problèmes environnementaux. La déforestation est aujourd’hui une cause majeure d’émission de gaz à effet de serre et donc du réchauffement climatique. La disparition de la forêt tropicale sera immanquablement le prélude à celle d’Homo sapiens sapiens, l’Homme moderne. Le temps est venu de réagir et d’agir … avant qu’il ne soit trop tard !


Nous, citoyens de la Terre, demandons à nos gouvernements et aux instances internationales d’accepter comme devoir suprême de sauvegarder et protéger les primates et de tout mettre en œuvre pour


Exiger une gestion durable et respectueuse de l’environnement des forêts tropicales, habitats des grands singes
Interdire toute importation de bois tropicaux non reconnus comme provenant d’un commerce respectueux de l’environnement répondant aux critères établi par la certification FSC
Contribuer à la mise en place d’exploitation de ressources minières (or, pétrole, diamant, coltan, fer…) respectueuses de l’environnement et des populations locales
Faire cesser le braconnage de grands singes ainsi que le trafic de «viande de brousse» associé et celui de jeunes individus vendus comme «animaux de compagnie»
Réaliser des contrôles sévères afin de respecter les points 2, 3 et 4 de ce manifeste auprès des entreprises travaillant en zone tropicale, notamment celles dont le siège social est établi dans nos pays occidentaux respectifs
Engager des moyens financiers importants pour la mise en application des clauses 1. à 5., en développant notamment des projets de gestion durable avec les populations locales.

Neuchâtel (Suisse), 4.4.2008

http://www.apesmanifesto.org/french.php

Signez la pétition : http://www.apesmanifesto.org/index.php#sign
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MessageSujet: La moitié des primates menacés par les activités humaines   Les grands singes Icon_minitimeMar 5 Aoû - 16:07

La moitié des primates menacés par les activités humaines

EDIMBOURG, Grande-Bretagne — La moitié des 634 espèces de primates de la planète risque de disparaitre, d'après un rapport de la Société internationale de primatologie, réunie en congrès en Ecosse.

En se basant sur l'étude des singes, lémurs et autres cousins de l'homme la plus vaste jamais menée, les spécialistes lancent une mise en garde. Des espèces allant du gorille géant des montagnes d'Afrique centrale au plus petit lémurien de Madagascar sont sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la protection de la nature.

En Asie par exemple, plus des deux-tiers des primates sont classés comme vulnérables, en danger ou grave danger d'extinction. "Ce qui

arrive en Asie du sud-est est terrifiant" affirme Jean-Christophe Vie, responsable adjoint du programme de l'Union internationale pour la protection de la nature. "Un tel niveau d'alerte, cela ne s'est jamais vu pour aucune autre espèce".

En Afrique également, onze variétés de singes rouges dit colobe sont en danger de disparaître.

http://canadianpress.google.com:80/article/ALeqM5jIMnWsZLG7z9IlBkL-kX-uTKMPJA

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MessageSujet: Ouganda: un nouveau groupe de gorilles familiarisé avec les touristes   Les grands singes Icon_minitimeDim 5 Oct - 8:21

2008-10-03

KAMPALA (source vérifiée)

Un nouveau groupe de gorilles des montagnes, une des espèces les plus menacées d'extinction, a été familiarisé avec les touristes, qui viennent en nombre croissant les voir dans le parc national de Bwindi (sud-ouest), a annoncé vendredi le Service ougandais de la faune (UWA).

"Un nouveau groupe de 13 gorilles a été acclimaté", a déclaré à l'AFP la porte-parole du Service ougandais de la faune (UWA), Lillian Nsubuga.

Les experts de l'UWA ont mis deux ans pour acclimater ce groupe, dont le mâle dominant à dos argenté a été baptisé Nduhura. Leur travail a commencé en octobre 2006, lorsqu'une des quatre familles de gorilles déjà acclimatées a commencé à se déplacer vers la République démocratique du Congo, frontalière de l'Ouganda.

Pour voir les gorilles, les touristes font 13 heures de route depuis la capitale Kampala et peuvent ensuite marcher plusieurs heures pour trouver les animaux. Ils restent une heure au maximum avec les gorilles, pour ne pas trop les perturber.

L'aventure est facturée 500 euros par personne, et cette forme d'éco-tourisme est une des clés de la renaissance de l'activité touristique en Ouganda.

Le parc national de Bwindi abrite la majorité des gorilles des montagnes présents dans ce pays d'Afrique de l'Est. Au total, il ne reste que 700 spécimens de gorilles des montagnes, dont la moitié en Ouganda, et l'autre moitié dans le parc de Virunga, situé à cheval entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC).

Selon Lillian Nsubuga, "la population (de gorilles) est stable en Ouganda et elle peut même augmenter".

En revanche, "je ne peux pas être aussi optimiste" pour celle du RD Congo, où les animaux sont chassés pour leur viande et sont aussi victimes indirectes des conflits, déplore-t-elle.


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MessageSujet: 2009, l'année du Gorille   Les grands singes Icon_minitimeMar 14 Oct - 16:40

2009, l'année du Gorille

NATURE / ECOLOGIE - Actu-Environnement.com - 14/10/2008

La Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (UNEP/CMS), également connue sous le nom de Convention de Bonn, ainsi que ses partenaires*, déclareront l'année 2009 l'Année du Gorille (YoG), lors de la neuvième Conférence des Parties à Rome, le 1er décembre.

L'objectif principal de la campagne de l'YoG sera de mettre en ouvre l'Accord CMS pour la conservation des gorilles en soutenant les activités de conservation dans l'habitat des gorilles.

En effet, selon la liste rouge de l'Union mondiale pour la nature (UICN) trois des quatre espèces de gorilles seraient en « danger critique » d'extinction. Les menaces principales pesant sur ces primates consistent en la chasse pour la nourriture et la médecine traditionnelle, la destruction de leur habitat par le déboisement, l'extraction et la production du charbon de bois ainsi que les effets des conflits armés et les maladies comme l'Ebola.

Le financement et la formation des gardes forestiers, l'aide en faveur de la recherche scientifique, le développement d'autres sources de revenus, comme l'écotourisme, ou encore la sensibilisation du public feront également partis du programme de la campagne.

M. BERNARD

* Les partenaires de cette campagne seront le Projet pour la survie des grands singes (GRASP), en coopération avec le PNUE et l'UNESCO, ainsi que l'Association mondiale des parcs zoologiques et des aquariums (WAZA).

http://www.actu-environnement.com:80/ae/news/gorilles_convention_Bonn_5960.php4
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MessageSujet: Indonésie : la déforestation menace les orangs-outans   Les grands singes Icon_minitimeMar 18 Nov - 17:42

2008-11-18 15:42:55

JAKARTA, 18 novembre (Xinhua) -- Les orangs-outans ou gorilles indonésiens de Sumatra seront de plus en plus menacés si la déforestation se poursuit dans la région, a déploré un militant cité mardi par le Jakarta Globe.

"Selon nos dernières statistiques, la population des orangs-outans de Sumatra se situe à 6.624," a précisé M. Redo, secrétaire de la coalition des Groupes pour la protection des orangs-outans.

La coalition organisera une série d'événements cette semaine à Medan (province de Sumatra Nord), en vue de sensibiliser à la situation des espèces animales en voie de disparition.

M. Redo a invité le ministère indonésien de la Forêt à entreprendre des actions décisives contre le braconnage illégal qui, selon lui, doit diminuer grâce aux lois de protection du pays.

Dans la famille des grands singes qui réunit les gorilles, les chimpanzés, les bonobos et les orangs-outans, ces derniers sont les seuls à vivre en Asie, alors que les autres en Afrique. En Indonésie, ils se trouvent à Sumatra et Kalimantan. Ils sont solitaires et se promènent dans d'immenses zones jusqu'à 850 hectares (ha) pour une femelle adulte et 2.500 ha pour un mâle adulte.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-11/18/content_763919.htm
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MessageSujet: Les orangs-outans sacrifiés pour de l'huile de palme   Les grands singes Icon_minitimeLun 6 Avr - 12:09

L'orang-outan est l'un des animaux les plus "intelligents" de la forêt, il est aussi l'un des plus proches cousins de l'Homme. Il ne vit, à l'état naturel, que dans les forêts de Bornéo et Sumatra, en Indonésie et Malaisie. L'orang-outan est entièrement dépendant de la forêt, Espèce arboricole, toute sa vie se déroule dans les hauteurs. Il existe deux espèces d'orang-outan : l'orang-outan de Bornéo, classé comme une espèce «en danger» et l'orang-outan de Sumatra, classé comme «en danger critique» d'extinction. (Liste Rouge de l'IUCN)

Plusieurs milliers d'orangs-outans disparaissent chaque année. Il ne reste plus aujourd'hui qu'entre 45 000 et 69 000 orangs-outans sur Bornéo et environ 7300 sur Sumatra. La diminution des populations a été fulgurante. Par exemple, le nombre d'orangs-outans de Sumatra a chuté de 91% depuis 1900. Si des mesures de protection immédiates ne sont pas mises en place, l'orang-outan pourrait bien avoir disparu à l'état sauvage dans les 20 prochaines années. Aujourd'hui, la principale menace qui pèse sur lui est la déforestation, pour la monoculture de palmier à huile tout particulièrement. Le dernier refuge de l'orang-outan est décimé, hectare après hectare, dans le but unique d'installer des plantations industrielles de palmiers à huile.

Changements dans la répartition de l'orang-outan à Bornéo entre 1930 et 2004Source : WWFLes menaces envers l'orang-outan sont multiples. Des orangs-outans sont blessés voire tués dans les incendies utilisés pour «nettoyer la forêt» afin d'installer des milliers d'hectares de plantation de palmiers à huile à bas coût. Certains planteurs qui considèrent l'orang-outan comme un ennemi pour les plantations ne se gênent pas pour les attaquer et les torturer avant de les tuer. La réduction globale de leur habitat ne fait qu'intensifier la fréquence du braconnage ainsi que la capture de jeunes orangs-outans, notamment pour en faire des animaux de compagnie à destination des particuliers, de magasins (pour appâter le client) ou de parcs d'amusement pour touristes. L'exploitation forestière participe également très fortement à la fragmentation de leur habitat.

La coupe d'arbres entraîne surtout un problème alimentaire car souvent ce sont des arbres ressources de nourriture pour les orangs-outans. L'arrivée de forestier augmente la pression de braconnage et de capture.

Même les orangs-outans qui sont normalement en sécurité sont menacés. En effet, selon le dernier rapport du PNUE, les aires protégées, dont les parcs nationaux, sont touchées par les incendies (en 2002 et 2004, plus de 50% des feux étaient dans des zones de conservation), et la coupe illégale de bois (dans 37 des 41 parcs nationaux en Indonésie). Face à toutes ces menaces, les orangs-outans sont forcés de fuir, mais vers des habitats beaucoup moins favorables à leur survie. Le résultat : une augmentation du taux de mortalité chez les jeunes et une natalité moindre chez les femelles.


Source : Rapport du PNUE* The Last Stand of the Orangutan

Programme des Nations Unies pour l'environnement


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MessageSujet: L’agonie du peuple singe   Les grands singes Icon_minitimeDim 24 Mai - 8:24

L’agonie du peuple singe


Au Kalimantan, on l’appelle Chanee. Installé là-bas depuis une dizaine d’années, le Français Aurélien Brulé se bat pour sauver les grands singes d’une disparition programmée. Rencontre avec un Saint-Bernard des primates qui n’a pas froid aux yeux et mérite le respect.
Ses 4 mètres d’anneaux comprimés dans le panier à linge en plastique réquisitionné pour le transporter, le python réticulé commence à perdre patience. Sur le " klotok ", cette étroite et instable pirogue que les Dayaks utilisent pour se glisser dans le dédale de la forêt inondée, le serpent miaule, étrange manifestation qui signifie qu’il a bien compris où il était. " Il a senti son habitat de prédilection ", sourit Chanee. Comme hélas beaucoup d’autres naufragés de la déforestation qui fait rage dans cette partie du Kalimantan central, l’ophidien a été " récupéré " errant sur le sol par un bûcheron après la destruction du couvert végétal.

Le forestier l’a attrapé puis enfermé dans une petite cage grillagée posée près de son domicile, comme simple objet de curiosité. " Il est resté là-dedans pendant deux mois avant qu’on nous signale son cas. Son détenteur nous l’a cédé sans faire d’histoire. Il commençait à l’encombrer et ne savait pas comment le nourrir. Il est resté à jeun pendant tout ce temps ! Heureusement que cette espèce peut se passer de manger durant plusieurs semaines… ", ajoute Chanee. Des appels de gibbons animent la canopée, parfois interrompus par le vol lourd et bruyant d’un calao. La jungle épaisse respire la vie, la biodiversité. Après quelques dizaines de mètres de progression sous la ramée pluviale, le Français repère un îlot formé par les racines et la base du tronc d’un arbre gigantesque léchées par les eaux noires constellées de petites tâches de rayons de soleil qui ont réussi à percer le feuillage. Le tremplin idéal pour affranchir l’animal qui, avant son retour à la liberté, a reçu des soins à Hampapak, le centre de réintroduction des gibbons. Chanee ouvre délicatement le couvercle, saisit la tête et extirpe non sans mal du panier la carcasse interminable. " Il pèse son poids ! Au moins 50 kg ", dit-il en faisant très attention à ne pas relâcher sa garde, car, pressée de filer dans l’onde, la bête a très vite fait de mordre puis de s’enrouler sur sa prise pour une étreinte fatale. " Dans cette situation, il faut se mettre à plusieurs pour desserrer l’étau des mâchoires ". Le jeune homme a déjà vécu la douloureuse expérience. Un python énervé arrimé à sa proie ne la lâche plus…Cette fois, l’opération se déroule sans dommage, même si le serpent, gueule béante, tente de frapper son bienfaiteur en guise d’ultime réaction de colère. La scène dure une poignée de secondes avant que le prédateur s’enfonce dans l’onde et disparaisse. Pour un python de sauvé, combien d’autres seront tués à coup de machette ? Chanee n’en sait rien. A Bornéo, il n’existe pas de trace comptable de la tragédie que subissent la faune et la flore tropicale. Ours des cocotiers, panthères, civettes, calaos, varans et surtout les primates, macaques, nasiques, gibbons et ce fameux anthropoïde au regard paisible et à l’allure dégingandée qu’est l’orang-outan, l’homme de la forêt en malais, kahyu en dialecte dayak…le riche bestiaire de l’une des jungles les plus luxuriantes de la planète s’éteint inexorablement avec elle.

Retour à Hampapak. Des baraquements de bois pour le personnel, une infirmerie et un sentier qui mène aux cages de mises en quarantaine et aux volières de réadaptation à la vie sauvage : le sanctuaire de Kalaweit est spartiate, mais fonctionnel.

Bébés mascottes
Chanee est le nom de guerre qu’Aurélien Brulé a choisi lorsqu’il a débarqué sur la grande île en 1998, à l’âge de 19 ans. Originaire du Var, ce solide gaillard aux yeux clairs a été inoculé dès l’adolescence par le virus de la protection de la nature en général et celle des singes en particulier, avec un sérieux penchant affectif pour les gibbons, ces funambules de la canopée. Son but, réaliser une structure d’accueil pour récupérer, soigner et éventuellement relâcher dans leur milieu naturel ces primates victimes de la sinistre pratique solidement ancrée dans le pays du trafic des bébés gibbons que les braconniers revendent comme animaux de compagnie sur les marchés après avoir tué leur mère en forêt. L’entêtement et la force de persuasion du Varois finissent par convaincre les autorités de Jakarta. Au bout de neuf mois de négociations, elles lui accordent une zone de forêt primaire d’un millier d’ha répartis de part et d’autres du fleuve Kahayan, à une heure de pirogue à moteur de Palangkaraya, la capitale de la province centrale du Kalimantan.

A l’époque, cette partie indonésienne de l’île de Bornéo n’a pas encore été trop engloutie par les plantations de palmier à huile. Pendant trois ans, Chanee mûrit son projet, fonde son ONG qu’il baptise Kalaweit - gibbon en indonésien - apprend la langue officielle, les nombreux dialectes locaux, tombe amoureux d’une Dayak qu’il épouse…le Français s’immerge rapidement dans son pays d’adoption et se fait connaître. En 2002, il ouvre son centre à Hampapak, puis un second sur une île de 1000 ha de forêt primaire miraculeusement préservée, située en mer à quelques encablures de la côte de Sumatra. " Le camp d’Hampapak abrite actuellement 140 pensionnaires, celui de Sumatra 150, des gibbons et des siamangs ", précise le naturaliste. Tous ces rescapés de la bêtise humaine sont reçus selon un planning scrupuleusement respecté. " Dès son arrivée, le gibbon est mis en quarantaine après une prise de sang pour analyser si il n’a pas été infecté par une maladie lors de sa captivité. Beaucoup d’entrants sont atteints de tuberculose, d’herpès ou d’hépatite B et 25% d’entre eux en moyenne sont trop contaminés pour être rendu à la nature ". Le passé de chaque orphelin est sensiblement le même : " leur mère a été abattue au fusil à plomb. Une fois capturé, le petit est d’abord négocié au village, 25 $, le prix moyen. Le tarif passe à 50 $ à Palangkaraya, puis 500 $ à Jakarta et plusieurs milliers de dollars si il arrive en bon état à Singapour ". Les acheteurs sont principalement des couples de particuliers ravis d’offrir un jouet vivant à leurs rejetons ou les zoos des pays asiatiques dont les barrières douanières sont des passoires. Très rentable, le trafic est florissant : " on estime la population de gibbons ainsi détenus à plus de 6000 individus dans l’archipel " observe Chanee. " Les dégâts sur la pérennité de cette espèce sont considérables car les parents sont monogames et fidèles. Quand la mère est tuée, c’est toute une lignée que l’on tue ". Deux espèces de gibbons vivent à Bornéo, le gibbon agile et le gibbon de Müller. Au total, il en resterait 100.000, mais avec l’intensification de la déforestation et la multiplication des ouvertures de pistes en forêt qui favorisent l’accès aux braconniers, l’avenir à l’état sauvage de l’acrobate aux longs bras est très compromis. Triste destin qu’il partage, entre autres, avec l’orang-outan dont il ne subsisterait plus que 30 000 individus à Bornéo et Sumatra.


Kahyu, solitaire débonnaire
A Hampapak, tous les employés de Kalaweit mais aussi les visiteurs occasionnels doivent porter un masque sur le visage avant d’accéder à l’espace des cages, afin d’éviter tout risque de contamination.

Les singes sont nourris avec des fruits et leur carnet de santé est tenu régulièrement à jour. Le centre dispose de 20 cages de quarantaine et de 80 volières de six mètres de haut où l’on s’efforce d’apparier mâles et femelles. Si affinités entre deux sujets, on organise un relâcher, mais sans garantir le résultat. " Depuis la création du site, nous avons réintroduit 30 individus, mais une bonne cinquantaine de tentatives ont échouées. Ce n’est pas une science exacte, d’autant que notre zone de forêt protégée est insuffisante en taille. Nous sommes actuellement en pourparlers avec l’administration pour obtenir une extension de 3000 ha. Le problème désormais à Bornéo, c’est de trouver des territoires encore intacts ". Comme celui d’Hampapak qui recèle encore des trésors, une quinzaine d’orangs-outans notamment.

L’homme de la forêt est un sage qui n’aime rien tant que sa haute solitude dans la canopée. " Sa vie est là, dans les arbres, c’est là où il se sent à l’aise avec ses " quatre mains " et son incroyable souplesse malgré son poids, jusqu’à 150 kg pour un grand mâle ", souligne Chanee. Vivant en solo, l’orang-outan a peut-être dévié sur les sentiers de l’évolution. Il n’a pas eu à acquérir une intelligence sociale, des codes et des rituels de groupe, ni une conscience de lui-même que la société est à même de générer. Il a fait l’économie de tout discours social, réduit sa sexualité aux attouchements nécessaires et suffisants à la reproduction de l’espèce. Dans son grand visage lunaire, pétillent des interrogations essentielles : où trouver des fruits à tel moment de l’année ? Quel est le couloir d’accès aérien idéal pour atteindre un étal bien achalandé ? L’orang-outan réfléchit beaucoup, c’est peut-être ce qui lui donne cet air méditatif, c’est sans doute aussi pourquoi il est si emblématique.

La journée d’un Kahyu n’a pourtant rien d’extraordinaire. Un vrai père peinard " qui se lève à 4 h du matin, mange jusqu’à 10/11 h, fait la sieste puis à partir de 16 h agence son nid de branches et de feuillages, un différent à chaque bivouac, et se couche ", poursuit le fondateur de Kalaweit qui a passé de longues heures à observer l’animal. A Bornéo, l’équilibriste ne craint personne. Il n’est pas chassé par les autochtones, les Dayaks lui vouent même un profond respect. Mais ce géant débonnaire ne peut rien contre les compagnies d’huile de palme qui lui suppriment son habitat. " Avant l’arrivée des palmeraies, l’exploitation des bois précieux a certes sérieusement altéré la forêt, mais il restait malgré tout des arbres. Dans un écosystème dégradé, les singes trouvent toujours de quoi se nourrir, mais dans un système de monoculture, ils n’ont rien à se mettre sous la dent ".

L’appel des ondes
A Palangkaraya, Aurélien a vite compris qu’un centre de récupération de bébés gibbons en détresse ne suffisait pas, qu’il fallait aussi changer les mentalités. Il a donc eu l’idée de créer une radio sur la bande FM, radio Kalaweit, afin de sensibiliser le plus large public possible. " Le succès a largement dépassé nos espérances. Chaque 24 h, nous avons en moyenne 40.000 auditeurs à l’écoute ", dit-il. Ce premier et unique média de conservation de la nature en Indonésie est musical, mais cinq messages courts sur les gibbons sont lancés durant chaque heure de diffusion. La force de pénétration se traduit dans les chiffres : " les auditeurs, surtout des jeunes, ont désormais le reflexe d’appeler la hotline de la station dès qu’ils voient un animal prisonnier, un singe ou une autre espèce. Certains n’hésitent plus à faire pression sur le détenteur pour qu’il se sépare de la bête. Actuellement, 60% des animaux reçus à Kalaweit le sont grâce aux appels ". Beaucoup plus efficace que le recours à une intervention policière – les primates sont, en principe, protégés par la loi indonésienne - car l’association ne dispose pas pouvoir coercitif. Fort de ce premier coup de maître radiophonique, Chanee va franchir l’étape supérieure. Il achève la mise au point d’une télévision bâtie sur le même concept que MTV " où des textes de sensibilisation à la cause animale apparaîtront en permanence en bas d’écran ". Voisins de la station radio, les locaux sont terminés et les premiers clips seront diffusés en septembre, 24h/24 dans tout l’archipel. Forcément à Bornéo, toute cette agitation du jeune Varois ne passe pas inaperçue.

Pour assurer ses différentes activités, Kalaweit emploie une cinquantaine de salariés et s’appuie sur un budget de fonctionnement de 330000 euros par an. " La majorité de la somme provient de dons de personnes privées via internet, le reste d’ONG internationales, comme Ifaw, le Fonds mondial pour la nature (WWF), One Voice l’association de protection des primates, ou françaises, comme la Fondation Brigitte Bardot, 30 millions d’amis et le zoo d’Amnéville en Moselle, un établissement très engagé financièrement et fidèle. Et puis, il y a Muriel Robin. La comédienne est à l’origine de l’aventure. C’est elle qui a facilité le voyage de Chanee, séduite par l’enthousiasme et le culot de ce gamin de 19 ans prêt à aller jusqu’au bout de sa vocation. " Muriel est ma deuxième maman, elle est toujours là en cas de coup dur ", glisse l’intéressé qui vient de lancer sur la toile une opération de parrainage pour conforter son action ": il s’agit de trouver 3500 personnes qui accepteraient de verser 5 euros pas mois à Kalaweit ".

Il suffit de se rendre sur le site de l’ONG www.kalaweit.org pour obtenir le détail de cette initiative qui doit permettre à Chanee " de créer de nouvelles réserves pour protéger la forêt. Les centres ont leur rôle pour la réintroduction, la radio et la télé font en sorte d’informer les gens pour qu’ils n’attrapent plus de gibbons, mais sans espaces naturels à leur disposition, toute cette stratégie est caduque ". Pour le Saint-Bernard des funambules de la canopée du Kalimantan, le challenge est énorme et urgent : il ne reste plus que 30% de forêt pluviale tropicale dans la partie indonésienne de l’île de Bornéo.

Patrice Costa

Source : http://www.dna.fr/une/2441172.html
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MessageSujet: Boires et déboires des orangs-outans   Les grands singes Icon_minitimeDim 24 Mai - 8:28

Pour nos cousins les orangs-outans, ces singes aux longs bras des forêts asiatiques, une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne est la découverte par des chercheurs indonésiens et des membres de l’ONG Nature Conservancy d’une nouvelle population de ce grand primate. En décembre dernier, lors d’une expédition qui les conduisit au cœur d’une forêt de plus de 800 000 hectares sur l’île de Bornéo, les chercheurs ont trouvé 219 nids, ce qui laisse supposer la présence de plusieurs centaines d’individus, probablement plus de mille estimera Erik Meijaard, écologiste à Nature Conservancy. L’ONG évalue l’effectif total des orangs-outans à quelque 50 000 primates à Bornéo. Cette découverte est donc loin d’être négligeable. Dans ce site forestier, encore difficile d’accès, les singes semblent avoir trouvé refuge et, après un rapide inventaire botanique, les équipes de recherche considèrent que les conditions y sont réunies pour que les orangs-outans s’alimentent et se développent. Nature Conservancy et ses partenaires locaux espèrent faire de ce site une zone de protection pour enrayer le déclin de l’espèce.



Car, en effet, et voici la mauvaise nouvelle, les orangs-outans sont toujours victimes de fortes pressions sur leur habitat : déforestation, coupe de bois illégale et autres plantations pour la production d’huile de palme, sans parler des captures illégales. Pour les deux espèces d’orang-outan, Pongo pygmaeus de Bornéo et Pongo abelii de Sumatra, les populations ont connu une chute fulgurante. D’après un rapport du PNUD (1), elle serait de 91 % depuis le début du siècle dernier à Sumatra, une île indonésienne qui ne compte aujourd’hui plus que 7 000 représentants de l’espèce. Et l’hécatombe se poursuit. Le WWF vient de dénoncer par voie de presse un projet mené par les géants papetiers Asia Pulp and Paper (APP) et Sinar Mas Group (SMG) qui vise à déboiser une zone forestière naturelle dans la province de Jambi, au centre de Sumatra. La semaine dernière, le Centre for Orangutan Protection (COP) informait, à Bornéo, de la construction d’un complexe routier de 60 km dans le parc national de Kutai, dernier sanctuaire de la sous-espèce Pongo pygmaeus morio. Le groupe de Kutai qui ne compte aujourd’hui qu’une soixantaine d’individus (alors qu’ils étaient 600 en 2004) risque bien de disparaître avec ce projet de déforestation.



La découverte d’un nouveau groupe, dans l’Est de Bornéo, si elle est encourageante, ne réduit pas pour autant les menaces que connaissent les autres populations. Plus au Sud à Kutai, ou à Sumatra, l’habitat des orangs-outans se réduit en timbre poste. L’enjeu pour la conservation de cette espèce reste pourtant bien de maintenir plusieurs populations viables, avec leurs particularités, et la fascinante diversité biologique et culturelle que possèdent les grands primates.



Elisabeth Leciak



1-Programme des Nations Unis pour l’Environnement, voir le rapport «The last stand of the orangutan», 2007 (en anglais).



Source: http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3760
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MessageSujet: la survie des gorilles est menacée par la demande croissante en énergie   Les grands singes Icon_minitimeMer 27 Mai - 17:59

Afrique : la survie des gorilles est menacée par la demande croissante en énergie au niveau local et mondial


Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) s’inquiète des effets de la demande croissante en énergie sur l’habitat des gorilles. La production de charbon de bois est la principale menace pour les forêts qui constituent l’habitat des gorilles dans de nombreuses régions et notamment dans le parc naturel de la Virunga, en République Démocratique du Congo (RDC). Le projet de l’Année des Gorilles soutient ainsi une initiative qui permet aux populations locales d’acheter des fours à forte efficacité énergétique à bas prix pour utiliser moins de bois de chauffe.

Le PNUE voit une nouvelle menace dans les accords conclus entre les États et des firmes pétrolières étrangères pour les agro carburants. Leur production devrait entraîner de nouvelles destructions de forêts.

Le PNUE rappelle que la protection des gorilles est essentielle non seulement pour la survie de l’espèce mais aussi pour leur rôle écologique de dispersion de milliards de semences végétales.

Article publié le 27 mai 2009


Source : http://www.gondwana-agency.com/Afrique.:.la.survie.des.gorilles.est.menace.par.la.demande.croissante.en.nergie.au.niveau.local.et-591.html
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MessageSujet: Il y a urgence à sauver le Bonobo   Les grands singes Icon_minitimeLun 1 Juin - 8:58

Ils sont nos plus proches cousins ! Ils...ce sont les bonobos. Nous partageons avec eux plus de 98 % de notre patrimoine génétique. Pourtant les bonobos sont devenus une espèce en voie de disparition.
Inscrits sur la liste de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, ils continuent d'être chassés, capturés pour leur viande et leur habitat naturel, la forêt congolaise, véritable réservoir de biodiversité pour la planète, est constamment menacé. Selon les dernières prévisions, ils ne seraient plus que 20 000.

Les jours des bonobos, découverts qu'en 1929, sont donc comptés ?

Pour inverser cette tendance, une nouvelle réserve naturelle de protection des bonobos a été créée en mai dans la province d'Equateur, située dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo, où sont originaires ces grands singes. Cette réserve naturelle s'étend sur près de 4.800 km2.

"Cette réserve est peuplée de plus de 1.000 bonobos avec cinq familles suivies et trois déjà habituées à la présence humaine. Les populations locales, initiatrices de la réserve, seront impliquées dans la gestion" a déclaré Cosma Wilungula, administrateur délégué général de l'Institut congolais pour la conservation de la nature.

Une précédente réserve de 30.570 km2, abritant également des bonobos, avait été créée fin 2007 dans la province du Kasaï oriental, dans le centre du pays. Selon Cosma Wilungula, la République démocratique du Congo dispose de 71 aires protégées dont sept parcs nationaux et 63 réserves naturelles et domaines de chasse.

Source : http://www.ushuaia.com/ushuaia-terre/info-planete/actu-en-continu/nature/0,,4428902,00-il-y-a-urgence-a-sauver-le-bonobo-.html
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MessageSujet: Le gorille est en voie d’extinction dans la réserve du Mont Kivirimu située à 22 kilomètres, à l’est de Butembo, dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu.   Les grands singes Icon_minitimeLun 28 Sep - 7:08

Le gorille est en voie d’extinction dans la réserve du Mont Kivirimu située à 22 kilomètres, à l’est de Butembo, dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu.

Le directeur de cette réserve qui fait partie intégrante du parc national des Virunga a lancé jeudi à la presse un cri d’alarme, rapporte radiookapi.net

Le nombre de gorilles dans ce site est passé de 80 en 1980, à 15 actuellement.

Information donnée par M. Jean-Claude Kyungu, directeur de la réserve.

Quatre raisons expliquent, d’après lui, cet état de choses : le braconnage, l’envahissement de la réserve par la population riveraine à la recherche de terres arables, la déforestation et les maladies, notamment la dysenterie et l’hépatite B.

La menace la plus sérieuse, souligne la même source, c’est l’opposition des riverains.

Regroupés au sein d’une plate-forme dénommée « Comité Busorong », ces habitants prétendent avoir été spoliés de leur terre par l’institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), a rapporté le responsable de la réserve Kiavirimu.

Ils réclament ainsi la restitution de cette terre. Pour Jean-Claude Kyungu, il faut une solution durable à ce problème.

Cette solution passe par un dialogue franc, suggère-t-il, entre les autorités administratives, les responsables de l’ICCN et la population riveraine.

Et ce dialogue devra être accompagné, estime-t-il, d’un investissement dans les infrastructures, notamment sociales, au profit des populations riveraines, telles que les écoles et les dispensaires.
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