Agora de l'Ermitage Libres propos d'un ermite sur les faits de société |
|
| Un malade megalo et parano | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Le cas Scarpia Mer 29 Oct - 16:59 | |
| | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Ségolène Royal s'est réjouie de la décision judiciaire déboutant Nicolas Sarkozy de sa demande d'interdiction d'une poupée vaudou Mer 29 Oct - 17:02 | |
| C'est une bonne nouvelle", a déclaré l'ex-candidate à la présidentielle concernant la décision de justice déboutant Nicolas Sarkozy de sa demande d'interdiction d'une poupée vaudou à son effigie. Elle y voit là, la "protection de la liberté de caricaturer les puissants de ce monde".
Ségolène Royal (PS) s'est réjouie mercredi 29 octobre de la décision judiciaire déboutant Nicolas Sarkozy de sa demande d'interdiction d'une poupée vaudou à son effigie, y voyant la protection de la liberté de caricaturer. "C'est une bonne nouvelle", a déclaré l'ex-candidate à la présidentielle, interrogée par la presse à l'aéroport d'Orly, avant d'embarquer pour Toulouse où elle devait tenir meeting. Elle-même avait eu sa "poupée vaudou", mais n'a pas poursuivi l'éditeur.
"Un droit à la caricature"'
"C'est la protection d'une liberté de caricaturer les puissants de ce monde", a-t-elle commenté. Cette liberté "a toujours existé en République, elle existe encore au Canard enchaîné, à Charlie hebdo, aux Guignols de l'info, ou ailleurs dans d'autres émissions", a poursuivi la présidente de Poitou-Charentes. "C'est indispensable de garder le sens de l'humour, j'ai été sollicitée pour porter plainte, j'ai refusé car je considère que c'est un droit à la caricature", a-t-elle dit, critiquant une situation où "un pouvoir en place commence à pourchasser les caricaturistes".
Sens de l'humour
Ségolène Royal a ironisé sur l'action en justice de Nicolas Sarkozy contre la poupée vaudou à son effigie affirmant que si le chef de l'Etat continue "bientôt il portera plainte contre le Canard enchaîné, contre Marianne, contre les Guignols de l'Info". "J'ai le sens de l'humour moi, je ne porte pas plainte contre ma poupée vaudou", a lancé Ségolène Royal sur Europe 1. L'ex-candidate à la présidentielle a précisé qu'elle n'hésitait pas à porter plainte quand "il y a des photos volées, mais contre des caricatures, non". "Si Nicolas Sarkozy porte plainte contre une poupée qui le caricature, bientôt il portera plainte contre le Canard enchaîné, contre Marianne, contre les Guignols de l'Info", a-t-elle affirmé. La justice a débouté Nicolas Sarkozy, qui réclamait l'interdiction de la poupée vaudou à son effigie, commercialisée depuis trois semaines par la société Tear Prod, et contre laquelle le chef de l'Etat avait engagé une action en référé pour violation de son droit à l'image. | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: un peu d'humour Sam 1 Nov - 17:01 | |
| | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Moment de détente Sam 1 Nov - 17:07 | |
| | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Désormais on rigole de lui partout Jeu 27 Nov - 16:47 | |
| | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: En plus...incompétent ! Lun 1 Déc - 16:37 | |
| Sarkozy ne sait pas que le TGV Paris-Strasbourg existe! Devant le Congrès des maires de France, le 27 novembre dernier, Nicolas Sarkozy s'est lancé dans une diatribe contre l'incohérence française qui veut que le TGV n'aille même pas jusqu'à Strasbourg où siège le Parlement européen. Le hic, c'est que le TGV Paris-Strasbourg a été inauguré il y a plus d'un an! Le 27 novembre dernier, Nicolas Sarkozy prononçait un discours au Congrès des maires et des présidents de communautés de France dans une atmosphère houleuse : deux jours avant, lors de l’ouverture du Congrès, François Fillon avait été sifflé et la veille, 2000 maires qui assistaient à un débat sur l’école avaient quitté la salle pour protester contre l’absence de Xavier Darcos. Aussi le président s’est-il appliqué à reconquérir l’assistance à coups de promesses (notamment sur le seuil à partir duquel les appels d’offres sont obligatoires, qu’il a promis de passer de 210 000 euros à 5 millions d’euros)… et de petites anecdotes censées établir une connivence. Comme par exemple le TGV – ah ben oui ma bonne dame – qui ne va même pas jusqu’à Strasbourg alors que c’est dans cette ville qu’on a installé le Parlement européen : « C’est la France qui porte l’idée de la création européenne en 1979, à l’époque on ne parlait pas du Parlement européen. Et c’est la France qui se bat pour que Strasbourg soit la capitale de l’Europe avec le Parlement européen. (…) Eh bien 30 ans plus tard, 30 après que la France ait la création du Parlement européen, 30 ans après, pratiquement, que la France ce soit battue pour Strasbourg capitale européenne, moi je constate que le TGV n’arrive pas toujours à Strasbourg. Voilà un exemple parfait d’incohérence française. On prend la décision que Strasbourg c’est une capitale européenne, on propose la création d’une assemblée européenne, et on ne se donne pas les moyens de faire que le train rapide relie la capitale de l’Europe et de l’Alsace à la capitale de la France ». Le problème, c’est que le TGV Paris-Strasbourg a été inauguré… le 9 juin 2007. Certes, c’est François Fillon qui avait coupé le ruban. Certes, en tant que président du Conseil de l’union européenne, Nicolas Sarkozy n’a pas à se rendre à Strasbourg mais à Bruxelles. Mais sont-ce vraiment de bonnes excuses ? | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Sarkozy voit des fous dangereux partout Mer 3 Déc - 6:28 | |
| Trois semaines après la mort d'un étudiant de 26 ans, poignardé dans le centre de Grenoble par un homme qui s'était échappé d'un hôpital psychiatrique où il avait été hospitalisé d'office, Nicolas Sarkozy a présenté aujourd'hui des mesures pour que "le drame ne se reproduise pas". A Antony (Hauts-de-Seine), il a tenu un discours sur la psychiatrie que certains spécialistes jugent le plus "sécuritaire" depuis des décennies. Le président y a notamment annoncé la "réforme de l'hospitalisation d'office". Cette procédure, qui est une mesure d'ordre public, est une décision du préfet -ou du maire dans les petites villes. Elle concerne les "personnes qui nécessitent des soins et compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l'ordre public". Explication de Sarko : "le drame de Grenoble ne doit pas se reproduire. Vous me direz que les hospitalisations d'office ne représentent que 13% des placements. Mais c'est celles qui exigent le plus de précautions, celles qui sont le plus difficiles". De son passage au ministère de l'Intérieur, Sarko a conservé cette tendance à gonfler les chiffres pour frapper les consciences. Car ce chiffre de 13% d'hospitalisations d'office est tout à fait faux. Ces hospitalisés d'office, qui présentent effectivement un caractère de dangerosité (souvent vis à vis d'eux-même) ne représentent en fait que 2% des placements. Les 13% évoqués par Sarko correspondent aux "hospitalisations sans consentement". Ces derniers intègrent effectivement les placements d'office, mais concernent surtout, et en grande majorité, les placements à la demande d'un tiers, c'est à dire les hospitalisations de personnes dont les troubles rendent impossible le consentement. Et qui n'ont rien à voir avec le profil du meurtrier de Grenoble https://www.dailymotion.com/video/k2adbHK8OLQjM9RuN1 | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: le roi du bling bling Sam 13 Déc - 14:13 | |
| | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Une nouvelle crise... Mar 16 Déc - 6:40 | |
| | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Scarpia et son miroir Lun 12 Jan - 16:07 | |
| | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Un petit gamin heureux d'être au milieu de ses nouveaux jouets, Mer 28 Jan - 17:00 | |
| Royal, candidate malheureuse à la Présidentielle, s’en prend également violemment à Nicolas Sarkozy.
« Il est bien plus fade qu'on ne le croit. Sa force vitale est impressionnante, mais c'est vraiment un m'as-tu-vu (...) Un petit gamin heureux d'être au milieu de ses nouveaux jouets, vous savez, le môme qui a gagné le pompon sur le manège. Avec sa petite étoile de shérif et son pistolet en plastique, son déguisement de cow-boy. Il est monté sur le plus grand cheval et il a décroché le pompon », dit-elle à propos du président.
Le livre de Ségolène Royal, intitulé « Femme debout » a été réalisé avec la journaliste Françoise Degois. Il est prévu pour le 5 février | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Sarkozy règle ses comptes perso Mer 28 Jan - 17:07 | |
| Après La Princesse de Clèves (sa pire note en fiche de lecture), le président de la République s'en prend au bac économique (son pire souvenir de baccalauréat). Il rejoint en cela un illustre prédécesseur : Michel Sardou qui, en 1992, avait consacré une chanson à son bac, le bac G, «bac à bon marché». A ceci près que Sarko ne maîtrise pas l'art de la rime. Mardi 27 janvier, à Châteauroux, à l’occasion d’un discours devant les salariés de PGA Electronique, Nicolas Sarkozy a averti : « J’ai demandé qu’on prenne un peu plus de temps pour faire la réforme du lycée, et on la fera ! Pourquoi on la fera ? Parce que tous les ministres de l’Education Nationale, ils ont arrêté. Une manifestation, et on arrête », s’est plaint le chef de l’Etat. Voulait-il parler de Xavier Darcos qui, en décembre dernier, a fait machine arrière sur sa réforme du lycée ? Officiellement c’est pour « restaurer l’esprit de consensus » que le ministre de l’Education nationale a pris cette décision. Mais les mauvaises langues affirment que cette reculade devait beaucoup à la crainte d’un effet de contagion des émeutes qui secouaient alors la Grèce. Sardou avait son bac G, Sarkozy a son bac B Mais les émeutes helléniques remontent à plus d’un mois. Le danger s’est éloigné. Aussi Nicolas Sarkozy a-t-il renoué avec ses habitudes et s’est-il appliqué, 48 heures avant la grande journée de grève, à se mettre à dos les élèves de la filière économique (ES) du bac — qui ne comptent pas parmi les moins politisés des lycéens. « Il y a une filière économique pour vos enfants. C'est une blague, a affirmé le président. Parce que la filière économique ES, mettez vos enfants dedans, et ils ne peuvent pas se permettre de se présenter dans les meilleures écoles économiques. Alors qu'est-ce que cela veut dire ? On dit à son gosse, fais la filière économique, tu pourras faire de l'économie et à l'arrivée ils ne peuvent pas se présenter [aux concours]. Ce n'est pas admissible » (1). Et Sarkozy sait de quoi il parle, puisqu’il est lui-même titulaire d’un bac B, l’ancienne appellation du bac ES. Il n’en a vraisemblablement pas gardé un bon souvenir. Ce n’est pas la première fois que le président règle ses comptes personnels avec l’éducation nationale. Déjà, en juillet dernier, il s’en était pris à l’étude des grandes œuvres littéraires, et plus particulièrement à La Princesse de Clèves, sous prétexte qu’il avait « beaucoup souffert sur elle » (l’œuvre, s’entend): Nicolas Sarkozy s'en prend à la princesse de Clèves envoyé par rue89 Nicolas Sarkozy ayant redoublé sa sixième, souhaitera-t-il faire disparaître cette classe (au profit d’un CM3, par exemple) ? De même, interdira-t-il aux élèves de première année de maternelle d’apporter leur goûter à l’école sous prétexte qu’en 1958 il s’est fait voler le sien, et par une fille en plus (comble de l’humiliation) ? (1) D’après Le Monde.fr, en 2008, les bacheliers ES représentaient 30 % des admis à HEC, 23 % à l'Essec et 31 % à l'ESCP-EAP. Marianne 2 Mercredi 28 Janvier 2009 - 15:45 Bénédicte Charles | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Scarpia prix Nobel de la paix? Ven 27 Fév - 18:40 | |
| Le monarque français mesurera-t-il un jour le ridicule de son narcissisme ? Juan en doute.
Les présidents américain Barack Obama et français Nicolas Sarkozy figurent parmi les 205 personnes et organisations — un nombre record — en lice pour le prix Nobel de la paix, deux candidatures éminentes que les experts jugent toutefois trop prématurées pour aboutir. (source AFP ) «Le fait que nous ayons élargi le concept de paix (en l'étendant à la lutte contre le changement climatique ou contre la pauvreté par exemple, ndlr) contribue aussi à cet afflux», a expliqué le directeur de l'Institut Nobel d'Oslo, Geir Lundestad vendredi 27 février. Mais quand même !
La candidature de Nicolas Sarkozy est simplement risible, et révélatrice d'un narcissisme connu qui devient gênant. Il s'est agité en Géorgie et au Proche Orient. Qui peut sérieusement croire (à l'exception de ses proches conseillers et zélotes) qu'il est pour quelque chose dans la trêve à Gaza ou l'arrêt des combats en Géorgie ? A moins de croire que le Grenelle de l'Environnement suffirait à le faire récompenser ...
Au Proche Orient, le premier déplacement de Sarkozy a semblé inutile. Au contraire, Israël a déclenché son offensive terrestre quelques heures avant son arrivée dans la région. Puis, quelques semaines et quelques centaines de morts plus tard, il est revenu sur place trop tard, pour une conférence en Egypte, la trève avait été annoncée par Israël 24 heures avant. Rappelons aussi que son voyage éclair en Russie puis en Géorgie le 18 août n'avait pas fait illusion bien longtemps. Sarkozy en était revenu tout heureux d'avoir décroché un accord de pais qui n'en était pas un. Deux semaines plus tard, l'Europe avait dû à nouveau condamner l'invasion russe du territoire géorgien, refuser toute sanction économique et exiger un retrait russe dans les deux mois.
La candidature de Barack Obama est également troublante. le président américain a pris ses fonctions le 20 janvier dernier. Tout au plus lui saura-t-on gré d'avoir confirmé le retrait des troupes américaines d'Irak d'ici août 2010, et la fermeture de Guantanamo. Mais on aurait préféré qu'il attende l'an prochain pour une telle inscription.
Narcisse, quand tu nous tiens...
Retrouvez les chroniques de Juan sur le site de Sarkofrance. | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Qui a payé les vacances de Sarkozy au Mexique ? Jeu 12 Mar - 17:03 | |
| Nicolas Sarkozy s’est-il fait inviter par un milliardaire mexicain lors de sa visite au Mexique? Un homme qui, de plus, traînerait un passé trouble lié au narcotrafic.
Nicolas Sarkozy aime les milliardaires et leurs invitations. Après le yacht de Bolloré, et les vacances dans une magnifique villa à Wolfeboro, aux Etats-Unis, le Président s’est-il fait inviter par un milliardaire mexicain pour quelques jours de farniente en marge de sa visite officielle au Mexique le week-end dernier ?
Alors que l’Elysée assure que les frais de séjour du couple présidentiel ont été pris en charge par l’Etat mexicain, RTL affirme que Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy auraient séjourné dans la propriété d'un banquier milliardaire, l'une des plus grosses fortunes du Mexique, Roberto Hernandez Ramirez, membre du conseil d’administration de Citigroup. Ils se seraient ensuite rendus dans l'hôtel de luxe El Tamarindo, propriété du milliardaire.
Selon RTL, un haut diplomate mexicain qui requiert l’anonymat assure que «ce n’est sûrement pas la présidence du Mexique qui a payé pour un séjour hors d’une résidence de l’Etat mexicain». Toujours sur la radio, le socialiste Mario di Constanzo, une figure de l'opposition mexicaine, annonce avoir saisi les autorités de son pays pour obtenir des explications.
Plus gênant, le milliardaire Roberto Hernandez Ramirez traînerait avec lui une lourde réputation, comme le souligne Rue89. «Dans les années 1990, il a été soupçonné au Mexique de faire transiter par ses propriétés de la cocaïne sud-américaine et de participer au blanchiment de l'argent de la drogue», écrit le site qui s’appuie sur un article du Boston Phoenix de 1999, intitulé «Clinton et ses copains narcos mexicains». L'article reprenait une enquête menée par le journal mexicain Por Esto.
A souligner que l’AFP, ce jeudi après-midi, n’avait toujours pas rédigé de dépêche sur cette polémique. En revanche, dimanche, une dépêche a annoncé l’escapade présidentielle dans l’hôtel. Mais selon le Canard enchaîné, «ne voulant pas troubler le couple présidentiel, ce n’est que dimanche que l’AFP a prévenu de l’escapade paradisiaque», qui avait débuté vendredi. | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Exclusif: pourquoi Sarkozy a présenté Bigard au pape Ven 17 Avr - 5:56 | |
| Les voies du sarkozysme sont parfois impénétrables. En décembre 2007, lorsque Nicolas Sarkozy avait rendu visite à Benoît XVI, toute la presse — à commencer par Marianne — s’était demandé pourquoi diable il avait amené dans ses bagages ce poète qu’est Jean-Marie Bigard. Voici la réponse.
Près d’un an et demi après la rencontre au sommet entre Benoît XVI et Jean-Marie Bigard, sous l'égide bienveillante de Sarkozy, qui avait soulevé tant d'interrogations, nous avons enfin une explication. Non, ce n’est pas que le « Président » et « l’humoriste » soient copains comme cochon. Non, ce n’est pas non plus lié à la religiosité affichée de Jean-Marie Bigard.
L’humoriste était simplement en repérage pour son tout dernier rôle au cinéma dans « Le Missionnaire ». Dans ce film (qui sort le 29 avril et va sans doute révolutionner le 7e art), il incarne un ex-taulard qui plutôt que de se mettre au vert préfère revêtir la soutane. Une heure et demi de blasphèmes en tous genres qui, c’est certain, feront se tordre de rire le chanoine honoraire de Saint-Jean-de-Latran et son pote Benoît XVI ! | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Le périnée de Sarkozy Ven 17 Avr - 5:58 | |
| Le chien d'Obama, le périnée de Sarkozy Par Antidote. Le Président américain a organisé une conférence de presse pour rpésener son chien. DIgne des déclaration de la coach de Sarkozy sur le périnée présidentiel...
En début de semaine a eu lieu à Washington un évènement qu’on n’oubliera pas de sitôt. Le chien des filles du Président des Etats-Unis a été officiellement présenté à la presse du monde entier. La Planète vit sa première crise économique globalisée, le chômage croît à une vitesse inégalée parmi ses compatriotes et Barack Obama ne trouve rien de mieux à faire qu’à organiser une conférence de presse pour présenter un clébard. Certes, on me dira qu’il était important de montrer qu’il avait tenu sa promesse vis-à-vis de sa progéniture. De même qu’un homme qui trompe sa femme avec une stagiaire est suspect de tromper tout un peuple, un individu capable de ne point tenir une promesse à ses enfants pourrait légitimement être accusé de renouveler la chose avec ses électeurs. Voilà où en est la vie politique américaine. Pas de ça chez nous, n’est-ce pas ?
Un peu de décence Le 7 avril dernier, Le Parisien publiait dans ses colonnes un entretien avec Julie Imperiali, coach1 sportive du Chef de l’Etat et de son épouse. Julie Imperiali explique la base de tout son travail. Et la base, c’est le périnée. « Sans lui, tout s’effondre. » Je ne suis pas médecin et je crois bien volontiers cette dame lorsqu’elle explique qu’un périnée trop relâché entraîne fuites urinaires ou manifestations d’éjaculation prématurée. Mais franchement, est-il vraiment nécessaire que l’espace situé entre le pubis et le coccyx présidentiels nous soit ainsi raconté ? Nicolas Sarkozy avait dit l’an dernier aux ouvriers de Gandrange qu’il n’y avait pas mieux comme voyage de noces qu’une visite chez eux. Je ne suis pas certain que ces ouvriers, aujourd’hui dépourvus d’emploi, soient particulièrement heureux de savoir que la rééducation périnéale du Président lui permet d’honorer Madame dans les meilleures conditions. Voilà où en est la politique française. Comme dirait Monsieur le Président de la République en conseil des ministres mercredi, un peu de décence ne nuirait pas en cette période difficile pour les Français.
Pour conclure, et qu’on y voie surtout pas de ma part une allégeance à l’Oncle Sam, c’est avec une photographie de Bo, le chien de Melia et Sacha Obama, que j’ai choisi d’illustrer ce billet en Une. Simplement, je ne disposais pas de photo du périnée de Nicolas Sarkozy.
(1) Mes amis défenseurs de la Langue me pardonneront : je n’ai aucune envie de qualifier quelqu’un proche du sommet de l’Etat “d’entraîneuse“. Trop périlleux pour mes frêles épaules. ↑ | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Scarpia se voit en maître du monde !!!! Ven 17 Avr - 6:00 | |
| Festival de «moi je» hier à l’Elysée. De l’entrée au dessert, des tomates mozzarella à la mousse aux éclats de fruits et de chocolat, la vingtaine de parlementaires de tous bords conviés à déjeuner par le chef de l’Etat pour discuter régulation du capitalisme et paradis fiscaux ont eu droit, selon un convive, à «du Nicolas Sarkozy à 200 %, c’est-à-dire étrangement proche de sa propre caricature. On était en petit comité mais il parlait comme à la télé ou à un meeting de l’UMP !»
Ces députés et sénateurs que recevait le président de la République font partie d’un groupe de travail original constitué en novembre pour réfléchir sur la crise financière internationale. Ce club composé de 12 députés et 12 sénateurs, a donc décidé à l’issue du déjeuner de se baptiser «G24». «Le G24 est bicaméral et multipartis» , résume Hervé Mariton (UMP), qui est avec Jean-Pierre Brard (apparenté communiste), Jean-Pierre Chevènement (MRC), Henri Emmanuelli (PS) ou Nicolas Perruchot (Nouveau Centre) un des piliers de cet aréopage placé sous la double responsabilité des deux présidents des commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat, le socialiste Didier Migaud et le centriste Jean Arthuis.
Obama. Arrivé un peu en retard dans la petite salle à manger, le Président «a tenu sa promesse de nous informer du contenu du G20. Il nous reverra avant le prochain conseil européen de juin» , raconte un participant. Et s’il «a été plus bavard que d’habitude» , il a mené son débriefing tambour battant, tutoyant les uns, charriant les autres, tout en tapotant ses SMS, ravi de se mirer dans la vitrine de cette mini-union sacrée face à la crise.
En plat de résistance, les premiers pas de Barack Obama sur la scène internationale. «Obama est un esprit subtil, très intelligent et très charismatique. Mais il est élu depuis deux mois et n’a jamais géré un ministère de sa vie. Il y a un certain nombre de choses sur lesquelles il n’a pas de position», assure Nicolas Sarkozy. Et il «n’est pas toujours au niveau de décision et d’efficience», dont lui-même ferait preuve. Exemple : la taxe carbone. Compte rendu, version Sarkozy, de son échange avec Obama sur le sujet : «Je lui ai dit : "Je crois que tu n’as pas bien compris ce qu’on a fait sur le CO2. Tu as fait un discours, il va falloir des actes." Le pack énergie-climat que j’ai fait adopter sous la présidence française [de l’Union européenne, ndlr] prévoit en 2020 une baisse de 20 % des rejets de 1990. Nous, en Europe, il y a des sanctions contre les Etats et les entreprises. Lui, il s’engage seulement à revenir au niveau de 1990 et il n’y a pas de sanction.»
Nicolas Sarkozy tape aussi sur José Manuel Barroso, le président de la commission européenne, «totalement absent du G20». Angela Merkel ? «Quand elle s’est rendu compte de l’état de ses banques et de son industrie automobile, elle n’a pas eu d’autre choix que de se rallier à ma position», s’autocongratule le Président.
Après ce compte rendu très personnel du G20, on passe aux choses sérieuses : la régulation du système bancaire et les paradis fiscaux. Nicolas Sarkozy propose de «créer un véhicule pour mutualiser les actifs pourris des établissements bancaires» , afin de ne pas refaire comme naguère avec le Crédit lyonnais une bad bank chargée d’écouler les actifs douteux. En même temps, il fait l’éloge de la titrisation, pourtant à l’origine de la crise américaine. «Il y a eu des excès, mais il faut la faire repartir», lâche Sarkozy. Henri Emmanuelli objecte un «ça se discute». «Henri, toi qui as été banquier, tu le sais très bien. La titrisation a permis le développement du monde depuis vingt ans», réplique le chef de l’Etat. «Je vais exiger de la Commission européenne que les banques aidées ou nationalisées cèdent des actifs, comme j’ai été obligé de le faire quand j’ai acheté 22 % du capital d’Alstom», poursuit-il, évoquant l’opération qu’il avait réalisée en 2004 lors de son passage au ministère de l’Economie.
Le centriste Jean Arthuis s’inquiète du coût pour le contribuable ? «S’il y avait une solution plus simple, je pense qu’on me l’aurait dite», appuie Sarkozy. Quand Jean-Pierre Brard tente une percée sur le terrain du pouvoir d’achat, il se fait aussitôt rembarrer : «On ne va pas parler de ça. On ne va pas retomber dans la politique politicienne !»
Au moment du dessert, Nicolas Sarkozy se fait servir «une compote de pomme comme un enfant», s’étonne le député (Verts) François de Rugy. En guise de douceur, le président de la République ne résiste pas à informer ses convives que «le gouvernement espagnol vient d’annoncer la suppression de la publicité sur les chaînes publiques. Et vous savez qui ils ont cité en exemple ?» «On peut dire beaucoup de choses sur Zapatero», remarque Emmanuelli. «Il n’est peut-être pas très intelligent. Moi j’en connais qui étaient très intelligents et qui n’ont pas été au second tour de la présidentielle», s’amuse Sarkozy en allusion à Lionel Jospin. Avant de revenir à son sujet de prédilection : «D’ailleurs, dans ma carrière politique, j’ai souvent battu des gens dont on disait qu’ils étaient plus intelligents et avaient fait plus d’études que moi.» «On a pensé à Villepin», lâche un convive. Conclusion du Président : «L’important dans la démocratie, c’est d’être réélu. Regardez Berlusconi, il a été réélu trois fois.»
«Bolchevik».Avant de se séparer, le locataire de l’Elysée a promis aux élus du «G24» de les inviter pour un quatrième déjeuner en juin. Les deux premiers ont eu lieu début novembre 2008 et le 30 mars dernier. Incorrigible provocateur, Jean-Pierre Brard n’a pas pu s’empêcher de faire remarquer au rapporteur (UMP) du budget au Sénat, Philippe Marini, qui prônait la régulation qu’il allait «lui aussi devenir bolchevik». «J’ai toujours été antibolchevik !» s’est défendu le sénateur de l’Oise. «Et cette cravate rouge ?» lui a répliqué le député de Seine-Saint-Denis. | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Un déjeuner avec Sarkozy qui frise l'incident diplomatique Ven 17 Avr - 6:04 | |
| … Comme je l’avais indiqué dans un de mes précédents billets, avec des collègues députés et sénateurs, de gauche et de droite, nous avons été plusieurs fois reçus à déjeuner par Nicolas Sarkozy à l’Elysée. Le président de la République avait, en effet, jugé utile de recevoir toutes celles et tous ceux qui participent à un groupe de travail mixte Sénat-Assemblée créé à l’automne 2008 pour réfléchir sur la crise financière et proposer des mesures pour tenter d’y faire face.
Bizarrement, alors que ce groupe de travail existe depuis plus de six mois, il a fallu attendre la troisième rencontre avec le président de la République, ce mercredi 15 avril, pour que cela commence à intéresser certains médias. Pour être précis, le journal Le Monde a fait un article dans son édition datée du 15 avril. Est-ce parce que cet article (fort bien rédigé par Claire Guélaud d’ailleurs) annonçait ce déjeuner avec Nicolas Sarkozy ? Toujours est-il que d’autres ont commencé à s’y intéresser.
Libération sort donc un article dans son édition du 16 avril qui rapporte un certain nombre de propos tenus à ce déjeuner par les uns et les autres à commencer par ceux du Président en personne. On se doute d’ailleurs que c’est cela qui intéresse davantage que ce qui a pu être dit par la vingtaine de parlementaires présents. C’est le privilège de la fonction.
Alors que je suis rentré tranquillement dans ma circonscription et que je profite de deux jours de pause dans ma maison d’Orvault (pendant ce qui est censé être une des deux semaines de vacances parlementaires), j’avoue ne pas avoir prêté une grande attention à ce que les médias pouvaient rapporter de ce déjeuner. Comme les précédents, il était intéressant, sans doute plus encore que les précédents, car il avait permis de faire le bilan du sommet du G20 à Londres la semaine dernière. Sur la forme, Sarkozy fait du Sarkozy. Sur le fond, de la régulation financière aux paradis fiscaux, en passant par les questions monétaires ou commerciales, il y a matière à discuter, même si le Président nous laisse peu nous exprimer et a toujours réponse à tout. Des liens entre ces orientations internationales et sa politique nationale, il ne veut point entendre parler…
A ma grande surprise, je reçois en début d’après-midi un appel téléphonique d’un journaliste espagnol d’El Publico. Je ne manque pas d’être surpris tellement il me paraît improbable que mon action de député écologiste français puisse avoir un quelconque intérêt pour le lecteur d’un journal espagnol…
Il me demande de confirmer les propos rapportés dans Libération. Il m’explique que toute la presse espagnole s’en est emparée et qu’il commence à y avoir une polémique sur le fait de savoir si Sarkozy a dit que Zapatero (le premier ministre socialiste d’Espagne) «n’était pas très intelligent». On frise l’incident diplomatique me dit-il, d’autant plus que Sarkozy doit venir en visite d’Etat en Espagne dans quelques jours!
J’ai donc commencé par aller chercher Libération dans ma boîte aux lettres et par relire ce fameux article intitulé «Sarkozy se voit en maître du monde». Honnêtement, il est toujours difficile de dire si tel ou tel mot a été prononcé. C’est pour cela que je me suis abstenu jusqu’à présent de raconter sur mon blog ces déjeuners (la coordinatrice des blogs de Liberation m’a pourtant tanné en ce sens!). Mais après relecture, je peux confirmer que rien de ce qui est dit dans cet article n’est faux.
Le style de Sarkozy est ce qu’il est, et je m’étonne qu’après deux ans de présidence de la République, certains soient encore surpris. Après tout, de la part des Espagnols, c’est plus logique: ils n’ont pas à le subir, matin, midi et soir à la radio, à la télé et dans les journaux…
Mais, il ne doit pas y avoir d’erreur d’interprétation non plus: il était très clair que Nicolas Sarkozy faisait l’éloge de Zapatero, comme de Gordon Brown ou de Felipe Gonzalez, pour s’en prendre ironiquement aux socialistes français sur le mode: «Ah si seulement vous étiez aussi intelligents que les dirigeants de gauche d’Espagne ou de Grande-Bretagne, vous ne seriez pas battus aux élections… et vous arrêteriez de me critiquer, car eux sont d’accord avec moi!»
Bizarrement, ce raisonnement ne semble pas s’appliquer à Barack Obama, président –de gauche– des Etats-Unis, avec lequel il semble avoir un petit problème… d'ego ?
Comment va se dénouer cet emballement médiatico-diplomatique? A suivre…
• François de Rugy • | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Les rodomontades de Scarpia Ven 17 Avr - 16:53 | |
| Rapportées par Libération, les petites phrases prononcées mercredi par Nicolas Sarkozy, lors d’un déjeuner avec des parlementaires, continuent de rebondir dans la presse étrangère. Les médias espagnols ne sont pas les seuls à relayer les propos du chef de l’Etat – évoquant le manque d'intelligence de José Luis Zapatero. Les commentaires présidentiels sur Angela Merkel et les débuts de Barack Obama sur la scène internationale ont aussi fait tilter la presse anglophone.
Selon les convives, Sarkozy avait jugé que le président américain «est un esprit subtil, très intelligent et très charismatique. Mais il est élu depuis deux mois et n’a jamais géré un ministère de sa vie. Il y a un certain nombre de choses sur lesquelles il n’a pas de position».
Une déclaration reprise par The Guardian, qui a interviewé le député (apparenté PCF) Jean-Pierre Brard, invité au fameux déjeuner. Le quotidien britannique rappelle au passage les habituelles «vantardises» du chef de l’Etat, son «hyperactivité». Pour le coup, celui-ci s’est «surpassé», estime le quotidien : «Saisissant sa chance de se dépeindre en héros» anti-récession, «il s’est enfoncé par ses commentaires».
Un «humour peu amène» avant même d’attaquer les petits fours qui, conclut The Guardian, ne va «pas faire remonter sa cote» auprès de Merkel, peu cliente du style sarkozyste. «Quand elle s’est rendu compte de l’état de ses banques et de son industrie automobile, elle n’a pas eu d’autre choix que de se rallier à ma position», avait fait remarquer Sarkozy à propos de la chancelière allemande, lors de la réception.
Pour le New York Times, qui moque la vision du «monde selon Sarko», ce dernier, connu pour «son amour de l’action», aime aussi «rabaisser» ses homologues «dans des réunions pas si privées que ça».
The Times voit, de son côté, dans les tacles du «sniper» Sarkozy, la «fin soudaine de l’éphémère lune de miel entre la France et les Etats-Unis». Ironisant sur les propos flatteurs du chef de l’Etat pour Silvio Berlusconi – «L’important dans la démocratie, c’est d’être réélu. Regardez Berlusconi, il a été réélu trois fois» –, le journal britannique ajoute: «Il semble avoir adopté le tact» de l’Italien, «son homologue préféré». Idem pour le quotidien anglais The Daily Telegraph qui titre «Sarkozy insulte les chefs d’Etat lors d’un déjeuner» et rappelle que celui-ci est «peu connu pour sa délicatesse».
Malgré sa réputation, visiblement sans frontières, quelle mouche a donc piqué le président de la République ? Certains titres croient avoir un début de réponse, qui se souviennent du courrier adressé par Obama à Jacques Chirac, le mois dernier. «Comme cela a dû être irritant pour Nicolas Sarkozy...» fait mine de compatir l’hebdomadaire américain Time. | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Les suffisances de Scarpia Ven 17 Avr - 16:59 | |
| Dans son édition de jeudi, Libération a lâché une bombe. La veille, Nicolas Sarkozy recevait des parlementaires de toutes tendances pour un dîner à l'Elysée. Le chef de l'Etat y a violemment critiqué ses homologues étrangers : Obama, limite incompétent ; Barroso, "totalement absent" ; Zapatero, "peut-être pas très intelligent"...
Selon Libération, qui cite plusieurs élus présents lors de la petite sauterie, Nicolas Sarkozy s'était livré à un festival de "moi je" lors d'un retour d'expérience sur le G20 qui a rapidement viré à la critique généralisée de ses homologues internationaux. Des propos tenus en privé mais devant des parlementaires, Nicolas Sarkozy savait parfaitement qu'ils seraient rapportés à la presse. Tout le monde en a pris pour son grade.
Barack Obama : "un esprit subtil, très intelligent et très charismatique. Mais il est élu depuis deux mois et n'a jamais géré un ministère de sa vie. Il y a un certain nombre de choses sur lesquelles il n'a pas de position [...] il n'est pas toujours au niveau de décision et d'efficience". José Manuel Barroso : "totalement absent du G20". Angela Merkel, simple suiveuse : "Quand elle s'est rendu compte de l'état de ses banques et de son industrie automobile, elle n'a pas eu d'autre choix que de se rallier à ma position". Jose Luis Zapatero : "Il n'est peut-être pas très intelligent. Moi j'en connais qui étaient très intelligents et qui n'ont pas été au second tour de la présidentielle [...] L'important dans la démocratie, c'est d'être réélu. Regardez Berlusconi, il a été réélu trois fois". En fait, deux fois, mais c'est un détail.
"Stupide, immature, hors de propos"
La presse internationale s'est immédiatement saisie de l'affaire, comme un seul homme. Bien obligé, l'Elysée a mollement démenti... au sujet de Zapatero, qu'il doit rencontrer dans 10 jours. Pour le reste, silence radio.
"Stupide, immature, hors de propos : le jugement de Sarkozy sur ses homologues" titre en Une The Guardian, incendiant littéralement Nicolas Sarkozy, qui avait "déjà irrité ses homologues avec sa vantardise, les avait épuisé avec son hyperactivité et offensé avec sa tendance à envoyer des textos lors des réunions", mais cette fois-ci, note le quotidien britannique, il s'est "surpassé". En l'espace d'un déjeuner, "le président français s'est débrouillé pour rabaisser Barack Obama, traiter Angela Merkel avec condescendance et insulter" le premier ministre espagnol conclut le quotidien.
"Nicolas Sarkozy insulte les leaders mondiaux"
"Nicolas Sarkozy insulte les leaders mondiaux autour d'un déjeuner" titre le Telegraph, pour qui "Sarkozy n'est pas connu pour son tact" mais plutôt pour sa "réputation de personne grossière". Le Times note que pour Nicolas Sarkozy, "le président Obama est faible, inexpérimenté et mal informé sur le changement climatique" et décrète la "fin de la brève lune de miel franco-américaine". Le New-York Times, incisif, décrit un Nicolas Sarkozy toujours prompt à "se vanter et descendre ses homologues". "Dans le monde de Sarko, le président Obama est faible, inexpérimenté et mal conseillé, Angela Merkel n'a pas compris les problèmes économiques de son pays..." résume le quotidien.
L'Espagne polémique
Côté espagnol, la polémique a rapidement pris de l'ampleur. El Pais reste sceptique quant aux démentis de l'Elysée et cite la réaction de responsables politiques nationaux qui prennent la défense de leur premier ministre. Même Esteban González Pons, vice-secrétaire de la communication du Parti populaire (opposition), a exprimé sa "gêne". "Je ne me réjouis pas de ces déclarations, même s'il a parfois raison. Zapatero est notre chef d'Etat, c'est comme ça, s'il est attaqué, nous devons le défendre" a-t-il déclaré. Le Diario de Noticias titre que "Sarkozy ridiculise les autres leaders". Et ABC (de droite) insiste sur "le complexe de supériorité" du dirigeant français.
Bienvenue en Sarkozye...
(Article publié sur le site "Les mots ont un sens") | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Scarpia se voit en maître du monde Ven 17 Avr - 17:02 | |
| Festival de «moi je» hier à l’Elysée. De l’entrée au dessert, des tomates mozzarella à la mousse aux éclats de fruits et de chocolat, la vingtaine de parlementaires de tous bords conviés à déjeuner par le chef de l’Etat pour discuter régulation du capitalisme et paradis fiscaux ont eu droit, selon un convive, à «du Nicolas Sarkozy à 200 %, c’est-à-dire étrangement proche de sa propre caricature. On était en petit comité mais il parlait comme à la télé ou à un meeting de l’UMP !»
Ces députés et sénateurs que recevait le président de la République font partie d’un groupe de travail original constitué en novembre pour réfléchir sur la crise financière internationale. Ce club composé de 12 députés et 12 sénateurs, a donc décidé à l’issue du déjeuner de se baptiser «G24». «Le G24 est bicaméral et multipartis» , résume Hervé Mariton (UMP), qui est avec Jean-Pierre Brard (apparenté communiste), Jean-Pierre Chevènement (MRC), Henri Emmanuelli (PS) ou Nicolas Perruchot (Nouveau Centre) un des piliers de cet aréopage placé sous la double responsabilité des deux présidents des commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat, le socialiste Didier Migaud et le centriste Jean Arthuis.
Obama. Arrivé un peu en retard dans la petite salle à manger, le Président «a tenu sa promesse de nous informer du contenu du G20. Il nous reverra avant le prochain conseil européen de juin» , raconte un participant. Et s’il «a été plus bavard que d’habitude» , il a mené son débriefing tambour battant, tutoyant les uns, charriant les autres, tout en tapotant ses SMS, ravi de se mirer dans la vitrine de cette mini-union sacrée face à la crise.
En plat de résistance, les premiers pas de Barack Obama sur la scène internationale. «Obama est un esprit subtil, très intelligent et très charismatique. Mais il est élu depuis deux mois et n’a jamais géré un ministère de sa vie. Il y a un certain nombre de choses sur lesquelles il n’a pas de position», assure Nicolas Sarkozy. Et il «n’est pas toujours au niveau de décision et d’efficience», dont lui-même ferait preuve. Exemple : la taxe carbone. Compte rendu, version Sarkozy, de son échange avec Obama sur le sujet : «Je lui ai dit : "Je crois que tu n’as pas bien compris ce qu’on a fait sur le CO2. Tu as fait un discours, il va falloir des actes." Le pack énergie-climat que j’ai fait adopter sous la présidence française [de l’Union européenne, ndlr] prévoit en 2020 une baisse de 20 % des rejets de 1990. Nous, en Europe, il y a des sanctions contre les Etats et les entreprises. Lui, il s’engage seulement à revenir au niveau de 1990 et il n’y a pas de sanction.»
Nicolas Sarkozy tape aussi sur José Manuel Barroso, le président de la commission européenne, «totalement absent du G20». Angela Merkel ? «Quand elle s’est rendu compte de l’état de ses banques et de son industrie automobile, elle n’a pas eu d’autre choix que de se rallier à ma position», s’autocongratule le Président.
Après ce compte rendu très personnel du G20, on passe aux choses sérieuses : la régulation du système bancaire et les paradis fiscaux. Nicolas Sarkozy propose de «créer un véhicule pour mutualiser les actifs pourris des établissements bancaires» , afin de ne pas refaire comme naguère avec le Crédit lyonnais une bad bank chargée d’écouler les actifs douteux. En même temps, il fait l’éloge de la titrisation, pourtant à l’origine de la crise américaine. «Il y a eu des excès, mais il faut la faire repartir», lâche Sarkozy. Henri Emmanuelli objecte un «ça se discute». «Henri, toi qui as été banquier, tu le sais très bien. La titrisation a permis le développement du monde depuis vingt ans», réplique le chef de l’Etat. «Je vais exiger de la Commission européenne que les banques aidées ou nationalisées cèdent des actifs, comme j’ai été obligé de le faire quand j’ai acheté 22 % du capital d’Alstom», poursuit-il, évoquant l’opération qu’il avait réalisée en 2004 lors de son passage au ministère de l’Economie.
Le centriste Jean Arthuis s’inquiète du coût pour le contribuable ? «S’il y avait une solution plus simple, je pense qu’on me l’aurait dite», appuie Sarkozy. Quand Jean-Pierre Brard tente une percée sur le terrain du pouvoir d’achat, il se fait aussitôt rembarrer : «On ne va pas parler de ça. On ne va pas retomber dans la politique politicienne !»
Au moment du dessert, Nicolas Sarkozy se fait servir «une compote de pomme comme un enfant», s’étonne le député (Verts) François de Rugy. En guise de douceur, le président de la République ne résiste pas à informer ses convives que «le gouvernement espagnol vient d’annoncer la suppression de la publicité sur les chaînes publiques. Et vous savez qui ils ont cité en exemple ?» «On peut dire beaucoup de choses sur Zapatero», remarque Emmanuelli. «Il n’est peut-être pas très intelligent. Moi j’en connais qui étaient très intelligents et qui n’ont pas été au second tour de la présidentielle», s’amuse Sarkozy en allusion à Lionel Jospin. Avant de revenir à son sujet de prédilection : «D’ailleurs, dans ma carrière politique, j’ai souvent battu des gens dont on disait qu’ils étaient plus intelligents et avaient fait plus d’études que moi.» «On a pensé à Villepin», lâche un convive. Conclusion du Président : «L’important dans la démocratie, c’est d’être réélu. Regardez Berlusconi, il a été réélu trois fois.»
«Bolchevik».Avant de se séparer, le locataire de l’Elysée a promis aux élus du «G24» de les inviter pour un quatrième déjeuner en juin. Les deux premiers ont eu lieu début novembre 2008 et le 30 mars dernier. Incorrigible provocateur, Jean-Pierre Brard n’a pas pu s’empêcher de faire remarquer au rapporteur (UMP) du budget au Sénat, Philippe Marini, qui prônait la régulation qu’il allait «lui aussi devenir bolchevik». «J’ai toujours été antibolchevik !» s’est défendu le sénateur de l’Oise. «Et cette cravate rouge ?» lui a répliqué le député de Seine-Saint-Denis.
( in Libé sur le net) | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Le nabot ne se déplace plus sans son tabouret Ven 25 Sep - 15:47 | |
| | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Quand Sarkozy ricane dans les cimetières Mer 14 Oct - 9:22 | |
| Quand Sarkozy ricane dans les cimetières
En mars 2008, lors d'une visite au cimetière-mémorial du plateau des Glières, haut-lieu de la résistance française, le chef de l'Etat préfère les bonnes boutades avec le public aux anecdotes des anciens combattants.
Nicolas Sarkozy a décidément le recueillement léger et l'humour très lourd, nous dévoile le site Bakchich samedi 10 octobre. Le site met en ligne un extrait du film "Walter, retour en résistance", documentaire de Gilles Perret et Fabrice Ferrariqui sortant le 4 novembre, qui montre le chef de l'Etat lors de sa visite au cimetière-mémorial du plateau des Glières, en 2008. Côté recueillement et commémoration, les anciens combattants ne sont pas trop servis, mais pour ce qui est des blagues potaches et des "merci" de la main, le président assure.
Extraits :
18 mars 2008. Visite de Nicolas Sarkozy au cimetière du plateau des Glières, haut lieu de la résistance française. Passage des troupes de chasseurs alpins en revue, un moment de recueillement devant le monument surplombant les tombes de 105 "Français libres" morts au combat. Digne, le visage grave, Nicolas Sarkozy parvient même à fermer les yeux. Un court moment. La bouche est bien un peu crispée, les épaules agitées, mais globalement tout va bien. Puis c'est le "relâchez-armes", et ca y est, il relâche totalement. Un peu trop peut-être. Soulagé, le chef de l'Etat s'échappe vite fait vers un groupe de personnes. Tout sourire, très content. Des anciens combattants essaient le l'intéresser à l'Histoire du lieu. Visiblement, il aime mieux la petite. - "Monsieur le président, vous avez ici deux républicains espagnols… - C'est formidable, et en plus, moi, je défends les Espagnols… Mais les Italiens sont pas mal non plus…" Ah booon ? Le public est toutes oreilles ouvertes. Le président ménage son effet. - "Maintenant que je suis marié à une italienne… !" Gros succès dans l'auditoire, tellement gros, que Nicolas Sarkozy en remet une couche.
"Cette cascade est magnifique !"
S'adressant à la mère d'un jeune officier : - "Il est beau quand même hein ? Mais pas trop jeune quand même, pas trop beau, hein, ça me… (hé hé) Vous savez que j'ai été jeune moi aussi…" Ah, ah, décidément elle est bien bonne celle-là aussi. Un ancien combattant, qui a le mauvais goût de vouloir ramener le président à un peu plus de sobriété dans son recueillement, fait partager son expérience au président. - "Nous nous sommes refusé à laisser des résistants qui étaient tombés dans une embuscade enterrés dans une fosse commune. Nous les avons ramenés ici dignement… ", raconte-il au chef de l'Etat qui tourne la tête à gauche-à droite, sans doute du soleil dans ses yeux. Ah non, tiens, en fait il regarde derrière l'épaule de son interlocuteur : - "C'est quoi la cascade-là ? C'est magnifique !" s'exclame-il, lyrique, à la cantonade. Puis en profite pour tourner carrément le dos à l'ancien résistant et à son anecdote en complimentant une septuagénaire. Exit l'ancien combattant. - "Ecoutez, je vous aime beaucoup, le rose vous va très bien". Merci beaucoup, merci, merci, de part et d'autres, c'est quand même plus agréable que de parler guerre, résistance et mémoire. Puis, il quitte joliment son public archi-conquis par une dernière boutade : "Enfin rose… rassurez-vous, je n'en tire aucune conclusion politique !". Oh, oh, c'est vraiment trop. Une dame grisonnante pousse du coude son mari : "Il est coquin, hein !". - "Ben oui, il faut bien s'amuser un peu", conclut modestement le président avant d'enchaîner les au-revoir et d'embarquer dans sa voiture. L'anecdote est sans doute anecdotique. Sur le site de présentation du film, on peut en tout cas y lire : "A travers l’histoire de Walter, ancien résistant, ancien déporté haut-savoyard et sur fond de politique actuelle, deux questions se posent tout au long du film : 'Qu’avons-nous fait des idéaux du Conseil National de la Résistance ?', et 'Résister se conjugue-t-il au présent ?'".
(Nouvelobs.com) | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: La présidence française de l'UE aura coûté 950.000 euros par jour Mer 28 Oct - 12:20 | |
| La présidence française de l'UE aura coûté 950.000 euros par jour DSC05776 Les 184 jours de présidence française de l’Union européenne (« PFUE « pour les intimes), au second semestre 2008 auront coûté aux contribuables entre 171 et 176 millions d’euros, soit environ 950.000 euros par jour. Vue de Bruxelles, la mini-polémique hexagonale autour de ce chiffre (qui n’a pas été révélé par Mediapart, mais bien par Euractiv.fr qui en a rendu compte le 21 octobre) fait sourire : après tout, la « Grande Nation » n’a jamais mégoté pour rappeler au reste du monde sa grandeur…
Ces chiffres émanent d’un rapport spécial de la Cour des comptes commandé par le Sénat et débattu en séance publique le 20 octobre dernier devant la Commission des finances de l’auguste assemblée. En réalité, la somme finalement dépensée (151 millions d’euros directement affectée à la PFUE plus 20 à 25 millions d’euros dépensés par les différents ministères organisant des évènements) est inférieure au budget de 190 millions d’euros prévu à l’origine. Cette somme a servi à organiser les réunions ministérielles se déroulant en France (les conseils des ministres dit « informels »), les conseils européens des chefs d’Etat et de gouvernement (dont les frais sont en partie couverts par le budget européen), ainsi que les différentes manifestations culturelles liées à la PFUE.
La somme peut paraître astronomique, surtout si l’on compare avec les présidences françaises DSC06792 précédentes (14 millions d’euros en 1995 et 57 millions en 2000), à une époque où tous les conseils européens avaient lieu dans le pays de la présidence et non à Bruxelles, et avec les dépenses exposées par les présidences autrichienne, finlandaise, portugaise ou Slovène, comprises entre 70 et 80 millions d’euros. Mais voilà, comparaison n’est pas raison : Hubert Haenel, le président de la commission des affaires européennes du Sénat, estime qu’en « 1995 et 2000, on a surtout pompé sur les budgets des ministères, ce qui a nous a valu, à l’époque, des critiques justifiées de la Cour des comptes ». En clair, les dépenses liées à la présidence de l’UE n’étaient pas budgétées en tant que telle. Surtout, « on attend davantage d’une présidence française », ajoute Pierre Sellal, le secrétaire général du Quai d’Orsay et ancien Représentant permanent de la France à Bruxelles, d’autant que Paris a dû multiplier les réunions extraordinaires, entre la guerre en Géorgie et la crise financière et économique sans compter les sommets avec les pays tiers. Jamais auparavant, les chefs d’Etat et de gouvernement ne se sont rencontrés à un tel rythme. Malgré tout, la France a moins dépensé que l’Allemagne, au premier semestre 2007 (180 millions d’euros), ce que reconnaît la Cour des comptes.
DSC05788 En réalité, la Cour ne pointe qu’un vrai dérapage, le sommet de l’Union pour la Méditerranée du 13 juillet 2008 : la réunion des 43 chefs d’Etat et de gouvernement du pourtour méditerranéen organisé au Grand Palais a coûté à lui seul 16,6 millions d’euros. « Cela est dû à l’organisation tardive de ce sommet, puisqu’il a fallu attendre jusqu’au dernier moment pour savoir s’il aurait lieu », rappelle Pierre Sellal. « Et on paye l’absence d’un centre de conférences internationales à Paris, capable d’accueillir 43 chefs d’Etat et de gouvernement et 1900 journalistes ». C’est Jacques Chirac, alors maire de Paris, qui avait bloqué le projet mitterrandien d’un tel centre… Reste qu’on se demande comment on a pu dépenser, pour le sommet de l’UPM, un million d’euros pour le dîner des 43 chefs d’Etat et de gouvernement (on imagine qu’il s’agit aussi du dîner des délégations à ce prix), 91.456 euros de moquette, 136.895 de fond de scène, 194.977 euros de jardinières, etc.. On reste sidéré par de tels prix. Reste que la Cour des comptes relève bien pire chaque année dans une indifférence quasi générale.
A l’avenir, ces dépenses liées à la présidence de l’Union européenne vont sérieusement diminuer, puisque la présidence tournante sera sérieusement limitée avec le traité de Lisbonne : seuls les conseils sectoriels (hors affaires étrangères et eurogroupe) resteront soumis à ce régime. | |
| | | Admin Admin
Messages : 9371 Date d'inscription : 25/04/2008
| Sujet: Les dépenses de nabot sont la risée de l'Europe Jeu 29 Oct - 10:45 | |
| Le rapport de la Cour des comptes sur les dépenses de la France en tant que présidente de l’Union Européenne fait polémique. Dans la ligne de mire, les travaux effectués au Grand Palais, à Paris, pour lancer le projet d’Union pour la Méditerranée, le 13 juillet 2008. Et notamment à la construction d'un bureau spécial avec douche pour Nicolas Sarkozy, flanqué de salons pour entretiens bilatéraux, pour un coût de 245.572 euros.
La Cour évoque aussi une dépense de 653.703 euros pour l'aménagement d'un système de climatisation, de 91.500 euros pour une moquette éphémère, de 194.900 euros pour des jardinières et de 136.000 euros pour un fond de scène. Sur la globalité de l'enveloppe de la présidence française, la Cour constate que les dépenses ont été équivalentes à celles de la présidence allemande en 2007, mais ont été cependant très supérieures aux présidences françaises précédentes de 1995 (14,1 millions d'euros) et de 2000 (56,9 millions), et aussi à celles des autres présidences les plus récentes, qui se sont situées entre 70 et 80 millions d'euros. Le député apparenté socialiste René Dosière s'était indigné mardi des révélations de ce rapport, dénonçant des «dépenses incroyables, insupportables et inacceptables».
«La douche de Sarkozy»
Du coup, les membres du gouvernement sont montés au créneau, mercredi. Le ministre du budget, Eric Woerth, a ainsi affirmé que la France a dépensé moins qu'initialement prévu pour assurer la présidence de l'Union européenne en 2008 et «n'a pas à rougir» du coût de celle-ci. Le budget de la présidence de l'UE a représenté 2,40 euros par Français et 6,70 euros par habitant au Portugal, a cité en exemple le ministre, estimant qu'«on n'a pas à rougir du coût de la présidence».
Cependant, en Europe, et notamment en Grande-Bretagne, les esprits s’échauffent sur la «douche de Sarkozy». L’affaire fait la Une du quotidien gratuit Metro, la photo de la douche en question est publiée dans le Daily Mail, et le Guardian en fait un article complet. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Un malade megalo et parano | |
| |
| | | | Un malade megalo et parano | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|